L’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité de la cheffe de file du Rassemblement national suscite le débat, l'écrivain Franz-Olivier Giesbert revient sur la condamnation de Marine Le Pen : «II y a une sorte de privilège de gauche. Systématiquement, ces gens-là ne servent qu'à taper la droite».
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00:00C'est ça l'injustice de tous les jours, c'est-à-dire qu'il y a une sorte de privilège de gauche
00:04et systématiquement, ces gens-là ne servent qu'à taper la droite.
00:08Le problème, moi, je pense qu'il y a un gros souci aujourd'hui,
00:13c'est que la classe politique, à un moment donné, a eu peur,
00:23elle s'est rendue compte de son impopularité, il y avait beaucoup trop de corruption,
00:27d'affaires de corruption, et ils ont essayé de laver plus blanc.
00:30Et c'est là, je pense, que l'erreur... Enfin, c'est-à-dire, c'est peine,
00:34parce qu'il y a Noixapin, qui a été votée, qui est une loi ridicule,
00:37enfin, qui est une loi atroce, parce que, je veux dire,
00:40ils sont traités pire que des narcos africains, les politiques,
00:45et c'est pas normal, je pense qu'il faut revenir là-dessus à un peu de raison,
00:49c'est-à-dire traiter mieux les politiques, leur donner des droits,
00:53parce que la classe politique n'est pas fondamentalement un lieu pourri,
00:57il y a beaucoup de politiques très respectables, et je dirais,
01:01il y en a autant à droite, à mon avis, qu'à gauche, et donc, la justice,
01:04vous savez très bien qu'il y a en France des gens, des juges,
01:07qui jugent en droit, et des gens qui jugent de manière partisane,
01:10on le sait très bien, c'est à la tête du client,
01:12on va tomber dans tel tribunal sur telle personne, l'autre sera très bien,
01:17et puis on voit très bien, sans arrêt, vous avez des tribunaux
01:22qui blanchissent un type qui sera condamné ensuite en appel,
01:25violemment, et inversement.