Avec Thomas Guénolé et Elisabeth Lévy, éditorialistes Sud Radio
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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-04-02##
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NewsTranscription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face, évidemment, comme chaque mercredi.
00:08Thomas Guénolé, Elisabeth Lévy, vous les avez entendus tout à l'heure.
00:11Bonjour à tous les deux.
00:13Tiens, je voudrais connaître à l'instant T, c'est-à-dire 9h25 aujourd'hui,
00:18ce que vous pensez de ces deux jours, de la séquence qu'on vient de vivre autour de Marine Le Pen et la justice.
00:25Si vous deviez, en une minute trente, résumer votre sentiment, avant d'aller dans les détails.
00:32Les hommes d'abord, les pauvres.
00:34La condamnation de Marine Le Pen est totalement justifiée.
00:37C'était bien des emplois fictifs.
00:39La justice a traité Marine Le Pen comme n'importe quel justiciable.
00:42C'est normal que les peines soient plus lourdes que pour l'affaire du Modem.
00:45La peine d'inéligibilité de Marine Le Pen est normale.
00:48Et l'exécution provisoire est normale aussi.
00:50Alors, comme il reste quelques secondes, Marine Le Pen et le Rassemblement National,
00:53accessoirement, ils ont trahi la reconférence de leurs propres électeurs,
00:55puisqu'ils avaient voté pour main propre et tête haute,
00:58et qu'ils se sont retrouvés avec un détournement de fonds public de 4,5 millions.
01:01Donc les électeurs de l'extrême droite sont cocus.
01:03Et contents, apparemment.
01:04J'ai fini.
01:05Très bien, il me donne ses secondes restantes.
01:09Premièrement, je trouve cette décision absolument délirante.
01:13Je l'ai lue.
01:15Vous avez lu les 130 pages ?
01:18Pas les 130, mais j'en ai lu beaucoup, et je vous assure, il y a des phrases délirantes.
01:21Par exemple, il a dit que c'était d'autant plus grave que ce parti était anti-européen.
01:26Donc, si c'était un parti fédéraliste, aucun problème, beaucoup moins grave.
01:30Je pense que la faute commise par Marine Le Pen et les députés,
01:33enfin le FN à l'époque, au Parlement européen, n'est pas une faute morale, en réalité.
01:38Ils ne se sont pas mis d'argent dans les poches.
01:40Je pense que c'est une façon idiote de considérer le travail politique,
01:44de penser, si vous voulez, c'est une façon dépolitique, apolitique,
01:48de penser que quelqu'un qui est payé au Parlement européen est un fonctionnaire,
01:52alors qu'il est l'aide d'un élu qui fait un travail politique,
01:56au parti, ailleurs, dans les bistrots, sur les marchés, je m'en fiche.
02:00Donc, c'est une faute pénale, mais pas une faute morale.
02:02Troisièmement, ils n'étaient absolument pas obligés de mettre l'exécution provisoire.
02:06Et la juge écrit, je le fais, car pour moi,
02:10ce serait un trouble à l'ordre public que Marine Le Pen puisse se présenter.
02:14Donc, nous sommes centrés dans le gouvernement des juges,
02:17et deux juges, dont un tiers, quand même, je vous le rappelle,
02:21considèrent que leur grand but dans la vie,
02:23c'est d'empêcher l'extrême droite d'arriver au pouvoir,
02:26c'est-à-dire qu'on se fout de la gueule des électeurs.
02:28Ça, c'est le syndicat de la magistrature, ce n'est pas tous les juges.
02:31Un tiers, je viens de le dire.
02:33Et combien même, c'est leur droit.
02:35Attends, j'ai pris tes secondes.
02:37Trop tard.
02:39Donc, ça, en plus, c'est toujours sur la même France qu'on a,
02:42parce que la France de Marine Le Pen,
02:44c'est la France qui regarde des C8 et à qui on vient de piquer C8.
02:48On lui dit, t'as pas le droit de voter pour ta candidate,
02:51t'as pas le droit de venir avec tes bagnoles dans ma ville,
02:53parce que tu comprends.
02:55Je pense que c'est une nouvelle manifestation d'un divorce absolument terrifiant
03:00entre des élites qui ont décidé, une fois pour toutes,
03:03qu'elles savaient ce qui était bon pour le peuple,
03:06qu'elles savaient beaucoup mieux,
03:08dans le fond, si ces gens pouvaient arrêter de voter,
03:12arrêter de nous enquiquiner, et d'ailleurs se la fermer, ce serait bien.
03:15Et j'en finis avec une question.
03:17Il va y avoir la réponse.
03:19J'en finis vraiment avec une question.
03:21Évidemment, Marine Le Pen n'est pas traitée comme les autres justiciables,
03:24c'est tout à fait faux, cette exécution provisoire
03:26est tout à fait inédite dans ce genre de cas.
03:30Le risque de récidive, vous savez pourquoi ?
03:33Parce qu'ils se sont défendus,
03:35parce qu'ils ont dit ce que je viens de vous dire,
03:37nous reconnaissons les faits,
03:39mais nous ne reconnaissons pas leur gravité,
03:41nous pensons que ce n'est pas une infraction,
03:43ça n'est pas écrit dans le règlement du Parlement européen.
03:46Donc, si je vous suis, Elisabeth,
03:50ça veut dire que la juge se dit,
03:52si Marine Le Pen était arrivée au pouvoir,
03:54elle pourrait, de la même manière,
03:57exploiter les choses.
03:59Non, ce n'est pas ça qu'elle dit.
04:01Je termine par une question qui va dans le sens de Thomas,
04:03ce qui m'étonne, avec tout ça,
04:05avec une situation qui, à mon avis,
04:07est en train d'ôter au peuple
04:10une grande partie de son pouvoir,
04:12c'est l'absence,
04:14là je me suis planté,
04:16l'absence de réaction.
04:18J'en ai parlé avec Jean-Jacques Bourdin,
04:20qui me dit, tu sais, les gens qui ne sont pas militants,
04:22qui ne sont pas ceux-ci,
04:24ils pensent que les politiques sont tous pourris,
04:26ils s'en foutent, ça ne les intéresse déjà plus.
04:28Et je suis quand même sidéré,
04:30et là je me suis trompé, je vous reconnais.
04:33D'ailleurs, c'est un appel,
04:350-800-26-300-300,
04:37est-ce que, finalement,
04:39ça vous intéresse,
04:41vraiment, cette histoire,
04:43ou est-ce que vous en fichez plus ou moins,
04:45c'est ce que vous dites, Elisabeth Lévy ?
04:47Je voudrais quand même dire que ça me paraît grave, Thomas,
04:49la situation dans laquelle nous sommes, je ne blague pas.
04:51Je pense que c'est une situation extrêmement grave
04:53de dépossession démocratique,
04:55et je pense que tout ça va finir par mal finir.
04:57Alors,
04:59plusieurs points, donc.
05:01D'abord, oui, je pense que la condamnation
05:03de Marine Le Pen est totalement justifiée.
05:05Ce que vous avez dit tout à l'heure, oui.
05:07Mais je vais vous expliquer pourquoi, maintenant.
05:09C'est un détournement de fonds publics de 4,5 millions d'euros.
05:11Marine Le Pen, elle a distribué
05:13des emplois fictifs à son compagnon, à sa soeur,
05:15à sa belle-soeur, aux gardes du corps,
05:17au majordome de son père, enfin, c'est complètement délirant.
05:19Et donc, on parle d'un festival
05:21d'enrichissement personnel, au pluriel.
05:23Ils ont dit le contraire !
05:25Et ce n'est pas parce que,
05:27elle,
05:29elle n'y gagne pas de l'argent,
05:31qu'il n'y a pas d'enrichissement personnel
05:33des personnes à qui elle a distribué des emplois fictifs.
05:35Vous comprenez ça ?
05:37Ce n'est pas forcément des emplois fictifs.
05:39Si, si, c'était bien des emplois fictifs,
05:41puisqu'ils étaient payés par le Parlement européen,
05:43sans travailler pour le Parlement européen.
05:45Ce n'est pas parce que vous travaillez sur autre chose
05:47que ça cesse d'être un emploi fictif, excusez-moi.
05:49Mais travailler pour le parti, quoi.
05:51Qui peut nous ouvrir, peut-être, des idées pour l'Europe.
05:53Si vous travaillez pour le parti,
05:55soyez payé par le parti.
05:57Si vous êtes payé par le Parlement européen,
05:59vous travaillez au Parlement européen.
06:01C'est la moindre des choses.
06:03Par ailleurs, la justice a traité Marine Le Pen
06:05comme n'importe quelle justiciable, je voudrais le rappeler,
06:07puisque la procédure a duré 9 ans,
06:09donc les accusés ont vraiment eu tout le temps du monde
06:11pour plaider et prouver leur défense.
06:13Les accusés ont quand même pu déposer 45 recours,
06:15ce qui est quand même une preuve assez solide
06:17que les droits de la défense ont été très bien respectés
06:19dans cette histoire.
06:21Donc c'est irresponsable de parler de procès politique.
06:23C'est normal que les peines soient plus lourdes
06:25que le modem, soit dit en passant,
06:27puisque le RN a détourné
06:2920 fois plus d'argent public que le modem.
06:31On parle de 4,5 millions dans un cas
06:33et 200 000 euros dans l'autre.
06:35La peine d'inéligibilité,
06:37elle est normale, parce qu'être condamné
06:39à l'inéligibilité pour un détournement
06:41de fonds publics de 4,5 millions d'euros,
06:43c'est prévu par la loi.
06:45Et pourquoi elle ne serait pas condamnée
06:47à l'inéligibilité en ayant détourné des fonds ?
06:49C'est démocratique, puisqu'on parle
06:51de manque de légitimité démocratique.
06:53Parce que c'est le Parlement,
06:55élu par le peuple souverain,
06:57qui a créé une peine d'inéligibilité
06:59pour les détournements de fonds publics.
07:01Par ailleurs,
07:03l'exécution provisoire aussi est normale.
07:05D'abord, c'est normal, quand le délit est grave,
07:07de pratiquer l'exécution provisoire.
07:09Et là, on parle de 4,5 millions de détournements de fonds publics.
07:11Ce n'est pas une paille, excusez-moi.
07:13On ne devrait pas parler de droit aussi longtemps, quand même.
07:15D'ailleurs, j'ajoute
07:17que depuis 2019, l'exécution provisoire,
07:19c'est la règle générale dans les décisions de première instance.
07:21On va marquer une petite pause,
07:23et vous allez répondre à toutes ces questions.
07:25Non, parce que je voudrais qu'on passe à la politique.
07:27C'est dommage que Thomas ne me réponde
07:29que sur le droit.
07:31Il faut que je dise une chose.
07:33Dans le jugement,
07:35il est écrit, noir sur blanc,
07:37il n'y a pas d'enrichissement personnel.
07:39Il n'est pas question
07:41d'emploi fictif.
07:43Je suis désolé, Thomas.
07:45Il y a un moment,
07:47il faut aussi être raisonnable
07:49sur ce que vous dites.
07:51Mais Elisabeth, vous êtes d'accord
07:53que quand vous êtes margeur d'hommes de Jean-Marie Le Pen
07:55et que vous vous retrouvez à être salariée
07:57comme assistant parlementaire au Parlement européen,
07:59il y a quand même quelque chose qui déconne sévèrement.
08:01Il y a débat, en tout cas, et nous voyons ça dans un instant.
08:03Elisabeth Lévy, Thomas Guénolé,
08:05et vous, bien sûr, est-ce que ça vous intéresse ?
08:07Est-ce que vous vous enfichez, finalement ?
08:09Est-ce que vous allez manifester,
08:11vous mobiliser, d'une manière ou d'une autre ?
08:13Alors, pourquoi cette mobilisation ce week-end ?
08:15La question a été posée à Marine Le Pen
08:17dans l'interview du Parisien.
08:19C'est pour exprimer une indignation
08:21par rapport à ça.
08:23Une indignation que vous relayez, vous, Elisabeth Lévy.
08:25Moi, je relaie une grande inquiétude.
08:27Moi, je pense qu'on entre dans le gouvernement des juges, quand même.
08:29Nous y allons, dans un instant,
08:31sur Sud Radio, la vérité en face,
08:33jusqu'à 10h.
08:359h10, Sud Radio,
08:37la vérité en face, Patrick Roger.
08:39La vérité en face, et c'est passionnant,
08:41il se dit beaucoup de choses, Thomas Guénolé et Elisabeth Lévy.
08:43Alors, Thomas, tout à l'heure, a argumenté
08:45avec tous les éléments juridiques.
08:47Elisabeth Lévy...
08:49Les éléments de droit, c'est plus profond, ça.
08:51Alors, tous, non, parce qu'il y a 130 pages,
08:53et donc c'est un peu long, quand même.
08:55Il n'a pas répondu aux miens.
08:57C'était politique, mais j'arrive.
08:59C'était du jugement.
09:01Il y avait des éléments dans le jugement.
09:03Je vous donne deux phrases.
09:05La première,
09:07ce serait un trouble à l'ordre public.
09:09Qu'une candidate que j'ai condamnée
09:11en première instance.
09:13En première instance, vous êtes toujours présumés innocents, si vous faites appel.
09:15Que j'ai une candidate que j'ai condamnée
09:17en première instance puisse se présenter.
09:19Donc, qu'est-ce qu'elle nous dit, Mme la Présidente,
09:21enfin, le tribunal ?
09:23Il nous dit que ce serait vraiment attentatoire à notre égo.
09:25Parce que nous, on est le tribunal,
09:27on a condamné, et ça n'est certainement
09:29pas aux Français, ni à la Cour d'appel,
09:31ni à qui que ce soit d'autre de décider.
09:33Donc, je veux que ma décision, qui est susceptible d'appel,
09:35pourtant, soit irréversible.
09:37Voilà ce qu'ils nous disent.
09:39Ça, c'est quand même trouble à l'ordre public.
09:41Pourquoi il y a trouble à l'ordre public si on empêche ?
09:43Parce que c'est ça le véritable problème.
09:45Regardez ça de l'extérieur.
09:47La principale figure
09:49de l'opposition française
09:51pourrait être empêchée de se présenter
09:53à la principale élection française.
09:55Quelle que soit.
09:57Et la deuxième phrase,
09:59je vous l'ai répétée, c'est sur l'Europe.
10:01Mais on n'aura pas le temps de parler de tout.
10:03Donc, je pense que cet élément, si vous voulez,
10:05il faut le prendre en compte en tant que tel.
10:07Je voudrais répondre là-dessus.
10:09Je serais d'accord avec Elisabeth Lévy
10:11si Marine Le Pen
10:13était empêchée de se présenter
10:15aux élections des prochaines années
10:17pour délit d'opinion.
10:19Et je serais le premier à aller manifester
10:21dans la rue pour la rétablir dans ses droits.
10:23Je vais être parfaitement clair là-dessus.
10:25Mais là, ce n'est pas pour ça qu'elle est condamnée.
10:27Elle est condamnée pour détournement de fonds publics
10:29à hauteur d'une entreprise de 4,5 millions d'euros.
10:31C'est pour ce motif-là qu'elle est condamnée.
10:33Elle est présumée innocente alors qu'il l'est.
10:35L'INEM pourrait être condamnée pour ça.
10:37Elle a été condamnée en première instance.
10:43Cette condamnation inclut l'exécution provisoire
10:45et tout ça est en application de la loi.
10:47Elle est présumée innocente.
10:49Je reviens à un point important.
10:51L'accusation de gouvernement des juges, pour moi,
10:53ne tient pas pour une raison très précise.
10:55La justice, en l'occurrence, a appliqué la loi
10:57votée par le Parlement
10:59qui est l'expression du peuple souverain.
11:01Est-ce que je peux répondre à ça ?
11:03C'est vraiment naïf de penser
11:05que le droit, c'est des maths.
11:07Comme vous n'êtes pas naïfs
11:09et comme vous êtes cultivés,
11:11vous savez parfaitement que quand on dit
11:13que le juge est la bouche de la loi,
11:15il lui fait dire ce qu'il veut.
11:17Il y a une interprétation de la loi
11:19puisque tous les juristes,
11:21100% des juristes, ont dit
11:23que le tribunal pouvait prononcer
11:25l'exécution provisoire,
11:27il n'en avait aucunement l'obligation.
11:29Ce n'est pas la loi Sapin-Dieu qui est visée là
11:31parce que c'est des faits antérieurs.
11:33Je dis que c'est inexact, c'est-à-dire qu'en fait
11:35le régime normal, c'est de prononcer automatiquement
11:37l'exécution provisoire.
11:39Thomas, c'est trop compliqué si je dois m'arrêter à ça.
11:41Parce que là, je ne sais plus où je suis.
11:43Mais la vérité, c'est qu'il n'était pas
11:45obligé de le faire. Le Conseil constitutionnel
11:47leur a servi il y a trois jours
11:49l'argumentation sur un plateau.
11:51Il doit prendre en compte la proportionnalité
11:53et les conséquences pour la liberté
11:55de l'électeur.
11:57Ça, c'est un principe fondamental quand même,
11:59le choix du vote, la liberté du vote.
12:01C'est quand même pas rien.
12:03Je vous rappelle que le droit de recours
12:05est absolument un droit constitutionnel
12:07et même supraconstitutionnel.
12:09Aucun pays n'est reconnu,
12:11la justice d'aucun pays n'est reconnue
12:13s'il n'y a pas un droit de recours
12:15des décisions de justice.
12:17Une décision de justice
12:19qui a déjà été exécutée,
12:21j'ai un petit problème.
12:23Et par ailleurs, je termine
12:25sur une chose.
12:27Lisez,
12:29alors peut-être pas les je ne sais pas
12:31combien de milliers de pages du réquisitoire Sarkozy,
12:33mais quand le procureur, quand le parquet national
12:35financier nous explique, nous parle
12:37de l'ambition dévorante
12:39de Nicolas Sarkozy,
12:41c'est dans la loi ça. C'est aussi dans la loi
12:43qu'on n'a pas le droit d'avoir une ambition dévorante
12:45quand il nous dit qu'il est arrogant
12:47ou je ne sais pas quoi. C'est dans la loi
12:49qu'on n'a pas le droit d'être arrogant, donc c'est quoi cette histoire ?
12:51Les juges se prennent
12:53maintenant pour des justiciers.
12:55D'ailleurs, Madame Pertuis,
12:57je n'ai absolument rien personnellement
12:59contre Madame Pertuis, comment a-t-elle voulu
13:01devenir juge ?
13:03Elle était consultante
13:05chez Ernst & Young.
13:07D'abord, elle était comptable,
13:09et ensuite, elle était commissaire au compte.
13:11Et à 37 ans,
13:13elle est venue dans la magistrature.
13:15Bien sûr, au contraire,
13:17on a besoin de spécialistes financiers.
13:19Elle a découvert,
13:21elle a vu la Vierge quand elle a vu
13:23Eva Jolie, et c'était quoi l'idée d'Eva Jolie ?
13:25C'est une expression, Patrick,
13:27excusez-moi, je parle comme ça.
13:29C'était quoi Eva Jolie ?
13:31C'était l'hubris consistant
13:33à dire, moi je suis un juge, je suis au-dessus
13:35du chiffrage universel,
13:37et en conséquence de quoi, c'est moi
13:39qui décide. Et je pose une
13:41question à Thomas. Pensez-vous
13:43Thomas, que les gens reprochent
13:45aux gouvernants d'être
13:47comme nous, c'est-à-dire pas à 100%
13:49des êtres moraux, etc.,
13:51ou qu'ils reprochent leur impuissance ?
13:53Alors, je suis content
13:55que vous me posiez cette question, Elisabeth,
13:57parce que c'est une transition parfaite.
13:59Les Français,
14:01là pour le coup c'est un constat,
14:03sont absolument convaincus que, au moins
14:05en première division de la vie politique,
14:07je parle au niveau national,
14:09les partis politiques, en tant que structure,
14:11sont tous pourris.
14:13C'est ce que pensent les Français. Non mais c'est ce que pensent
14:15les Français. A une majorité
14:17écrasante. Vous parlez des partis ?
14:19J'ai pas vu cette étude.
14:21On a des enquêtes accumulées
14:23sur le fait que...
14:25Je recommence pour être plus clair.
14:27On a toute une batterie
14:29d'enquêtes, d'opinions auprès des Français
14:31qui montrent qu'ils sont absolument
14:33convaincus qu'au niveau national
14:35les grands dirigeants de partis politiques
14:37sont tous pourris. Ils sont absolument
14:39convaincus que la classe politique,
14:41les partis politiques en tant qu'organisation, sont
14:43corrompus de manière générale et systémique.
14:45Et ils sont, par contre,
14:47convaincus que de manière générale, les élus
14:49au niveau local, les maires, etc.,
14:51sont plutôt des gens honnêtes.
14:53Et je suis, pour avoir fréquenté ce milieu
14:55de l'intérieur pendant plusieurs années, je suis totalement
14:57d'accord avec eux. Bonjour l'amalgame, là !
14:59Je suis totalement d'accord avec eux.
15:01C'est-à-dire que, oui, il y a un problème de corruption
15:03structurelle des partis politiques.
15:05Pourquoi, à votre avis ?
15:07Pourquoi... C'est le financement, non ?
15:09Alors, pas que... Non mais, attendez,
15:11je voudrais développer...
15:13Je fais une petite parenthèse. Pardonnez-moi,
15:15quand même, deux secondes.
15:17C'est vrai qu'à l'époque où il y a eu
15:19ce système qui a été utilisé
15:21par Marine Le Pen, de cet argent qui
15:23venait de l'Europe pour faire fonctionner
15:25le parti du RN.
15:27C'était le FN.
15:29Le FN n'avait... Attendez,
15:31laissez-moi terminer. Le FN
15:33n'avait pas beaucoup d'argent. Parce qu'il n'avait
15:35pas de représentants, en fait, à l'Assemblée nationale.
15:37Ce n'est pas une excuse pour détourner des fonds. Non !
15:39Mais, du coup, il a pris des fonds où il avait eu des élus
15:41pour faire fonctionner le parti.
15:43Non, ce que je veux dire par là, c'est... Et c'est un détournement de fonds.
15:45Vous voyez le... Mais attendez, juste deux secondes.
15:47Oui, c'est une... Patrick, c'est important.
15:49Juste, structurellement.
15:51Vous avez les affaires du RN,
15:53anciennement FN. Vous avez les affaires du Modem.
15:55Vous avez eu, à une époque, les affaires de l'UDF,
15:57le parti républicain et compagnie.
15:59Vous avez eu la litanie d'affaires du
16:01RPR, de l'UMP, de LR.
16:03Vous avez eu les affaires du PS. Vous avez les affaires de comptes de campagne
16:05de LFI. Du PC.
16:07Le PC. En fait...
16:09Le PC municipal, c'était quand même génial.
16:11Mais justement, c'est là-dessus que j'insiste.
16:13Vous ne pouvez pas me citer
16:15des grands partis politiques qui n'ont pas
16:17eu des problèmes gravissimes de corruption.
16:19Le nerf de la guerre, c'est l'argent.
16:21Parce que, en fait, ça veut dire,
16:23à mon avis, ça veut dire
16:25qu'ils ne sont, jusqu'à récemment,
16:27ils n'ont pas été assez sévèrement
16:29traqués, sanctionnés,
16:31condamnés, et qu'il n'y a pas assez
16:33de transparence financière dans ce pays.
16:35Maintenant, on y arrive.
16:37Et c'est ça qui est en train de se passer.
16:39Je termine là-dessus. Ils sont en train
16:41de tomber les uns après les autres.
16:43Et c'est une excellente nouvelle.
16:45Alors, premièrement,
16:47moi je crois au contraire,
16:49je répète, sous Pompidou,
16:51il y avait des tas d'affaires immobilières,
16:53les gens s'en foutaient.
16:55Pourquoi aujourd'hui
16:57ils sont excités par l'honnêteté ?
16:59Parce que les politiques
17:01sont inefficaces.
17:03Si les politiques arrivaient à agir sur le réel,
17:05les gens se foutraient bien
17:07qu'il n'y ait des comptes pas assez clairs
17:09dans les partis, d'autant plus qu'il n'y a pas
17:11d'enrichissement personnel. Il est écrit
17:13dans la Constitution que les partis concourent
17:15à l'exercice du suffrage.
17:17C'est l'un des premiers articles.
17:19Donc, les partis
17:21ont une dignité démocratique.
17:23En conséquence de quoi,
17:25il est tout à fait normal, c'est pour ça qu'il y a
17:27un financement public maintenant,
17:29et c'est tout à fait normal.
17:31Pendant toute cette période, effectivement,
17:33vous avez Omar Bongo qui donnait des caisses de valise
17:35à tout le monde d'ailleurs.
17:37Donc on peut dire que, eh bien,
17:39c'est peut-être très mal,
17:41mais entre nous, je m'en fiche complètement.
17:43On ne peut pas détourner l'argent quand même.
17:45Je vais vous dire une chose.
17:47Je vous donne juste un exemple.
17:49Je pense que toutes les fautes pénales
17:51n'ont pas le même poids moral.
17:53Je vous donne un autre exemple.
17:55Par exemple, personne, quand il y avait
17:57l'infraction à la législation sur les étrangers,
17:59le délit de séjour irrégulier qui existait,
18:01je considérais moi-même,
18:03bien qu'étant contre l'immigration illégale,
18:05que ce n'était pas un délit
18:07moralement horrible.
18:09Ça ne fait pas de vous une mauvaise personne
18:11d'avoir essayé d'entrer dans un pays.
18:13Ce que j'essaie de dire, c'est que ce n'est pas
18:15parce que c'est dans le code pénal
18:17et ce n'est pas parce que ça s'appelle
18:19détournement de fonds publics
18:21que vous êtes une mauvaise personne
18:23parce que votre assistante qui bosse vraiment
18:25pour votre politique,
18:27pour votre combat politique,
18:29je trouve que ça n'est pas...
18:31Pardon, vous n'avez pas répondu.
18:33Et en plus, je pense
18:35que c'est un détournement complet
18:37de gens qui maintenant
18:39nous vendent de la vertu
18:41à tous les coins de rue et de la morale
18:43à tous les coins de rue
18:45parce qu'ils ne veulent plus faire de politique.
18:47Et qu'est-ce qu'on fait ?
18:49On exhibe sa belle âme, sa grande vertu.
18:51Évidemment, maintenant ça n'existe plus
18:53à peu près ces pratiques tout simplement
18:55parce qu'il y a des contrôles partout
18:57et Thomas parlait des maires
18:59et pareil, je viens de l'apprendre de Jean-Jacques
19:01qui est le client lui-même
19:03de David Lyssena. Il paraît que les maires
19:05c'est vraiment les plus contrôlés des élus.
19:07Et du coup, il y a peu de scandales de corruption des maires.
19:09Il n'y a rien.
19:11Il y en a eu, mais il n'y en a moins. On n'est plus à l'époque de Jacques Médecin.
19:13C'est ça que je veux dire.
19:15Jacques Médecin il s'est barré au Paraguay.
19:17Il est parti communiste
19:19là où il avait des villes.
19:21Et les ronds-points de ce pays
19:23les ronds-points
19:25les ronds-points de ce pays
19:27sont les de l'argent public
19:29des tournées.
19:31Vous avez entendu, et ce n'est pas fini
19:33le débat d'Elisabeth Lévy, Thomas Guénolé.
19:35C'est passionnant, bien sûr.
19:37Des arguments politiques, des arguments juridiques
19:39aussi.
19:410,826, 300, 300, ça va peut-être vous faire réagir.
19:43Je crois que ça vous fait réagir, bien sûr.
19:45Je vous l'avais dit tout à l'heure.
19:47La vérité en face, c'est évidemment jusqu'à 10h.
19:499h10, Sud Radio.
19:51La vérité en face.
19:53Patrick Roger.
19:55La vérité en face, Thomas Guénolé, Elisabeth Lévy
19:57et tous les auditeurs, parce qu'ils vous ont entendu
19:59Elisabeth Lévy.
20:01On a continué le débat pendant la pause pub.
20:03J'essaie de convaincre Janel de couper
20:05le micro de Thomas, mais bon.
20:07C'est un scandale.
20:09Sur ce que vous avez dit tout à l'heure
20:11c'est-à-dire vous, vous avez dit
20:13c'est la justice qui s'applique, point.
20:15Thomas Guénolé, je résume.
20:17Marie Le Pen n'est pas au-dessus des lois.
20:19C'est la démocratie qui doit s'exprimer, point.
20:21Globalement, en fait, c'est un peu ça.
20:23Alors, qu'en pensez-vous
20:25que Jean-Philippe et Patrick sont avec nous ?
20:27Patrick, tout d'abord, du côté
20:29de Bélessa, je crois, c'est ça ?
20:31Bonjour, Patrick.
20:33Bonjour, Patrick.
20:35Bonjour, monsieur.
20:37Voilà ce que je voulais dire.
20:39Tout d'abord, je suis peut-être une exception,
20:41mais je ne considère pas
20:43que tous les hommes politiques sont des pourris.
20:45Par contre,
20:47j'ai de sérieux
20:49doutes sur l'impartialité
20:51de la justice.
20:53A partir du moment où 30%
20:55des juges appartiennent
20:57à un syndicat politique
20:59dont le but avoué est de remodeler la société
21:01à son gré,
21:03moi, là, cela me gêne
21:05beaucoup. Voilà.
21:07D'accord, d'accord, d'accord.
21:09Jean-Philippe, maintenant,
21:11et puis ensuite, vous répondrez.
21:13Jean-Philippe.
21:15Bonjour, Jean-Philippe.
21:17Bonjour, bonjour, pardon, pardon,
21:19excusez-moi.
21:21Je n'ai pas entendu les propos de Patrick.
21:23J'étais en ligne avec votre assistant.
21:25Moi, je vais être très clair.
21:27Est-ce qu'on est devenus fous dans ce pays ?
21:29Est-ce qu'on est devenus fous ?
21:31On a des hommes politiques qui sont
21:33pour détournement de fonds publics.
21:35J'en ai rien à faire
21:37de savoir s'il y a eu
21:39enrichissement personnel.
21:41Mais bon, un margeur d'hommes
21:43qui touche des sous alors qu'il ne fait rien,
21:45moi, ça me paraît surprenant.
21:47Je ne sais pas où il s'est sous.
21:49Jean-Philippe, vous suivez un peu
21:51ce que disait
21:53Thomas Guénolé
21:55et Patrick plus
21:57Elisabeth en disant
21:59que c'est un peu une république des juges.
22:01Que répondez-vous ?
22:03Restez en ligne avec nous, c'est intéressant,
22:05Jean-Philippe et Patrick.
22:07Sur l'argument du gouvernement des juges,
22:09j'ai déjà répondu là-dessus.
22:11Il se trouve que les Français ont élu des députés
22:13et des sénateurs au Parlement
22:15et que c'est le Parlement,
22:17c'est le Parlement qui a mis en place
22:19la peine d'inéligibilité
22:21prévue pour le détournement de fonds publics
22:23et qui a mis en place aussi le fonctionnement
22:25par l'exécution provisoire.
22:27Pour dissuader de récidive, pour dissuader
22:29des recours abusifs, etc.
22:31Moi, là-dessus, je suis très à l'aise.
22:33C'est simplement
22:35qu'on ne peut pas parler de gouvernement des juges
22:37si le fait que ces peines puissent
22:39être prononcées est la conséquence des voix
22:41votées par le Parlement, ça ne tient pas debout.
22:43Je répète
22:45que le juge
22:47interprète la loi,
22:49il l'interprète.
22:51Il y a plusieurs façons,
22:53encore une fois, sur cette affaire
22:55d'exécution provisoire, on pouvait faire les deux.
22:57Donc, il a fait un choix.
22:59Ce n'est pas des maths.
23:01Deuxièmement, je suis très contente que
23:03Thomas Guénolé dorme bien, mais visiblement beaucoup mieux
23:05que le Premier ministre, qui avait quand même
23:07une très sale tête à l'Assemblée hier.
23:09Qui avait quand même
23:11une très sale tête à l'Assemblée hier
23:13et
23:15qui a dit qu'il était troublé.
23:17Beaucoup moins que le garde des Sceaux,
23:19beaucoup moins même que la Cour d'appel et le parquet général.
23:21Puisque, à la fin
23:23de la journée, coup de théâtre,
23:25tout le monde se rendant compte que cette affaire
23:27ne va pas, et je répète,
23:29pourquoi le gouvernement des juges ?
23:31Parce que, ce n'est pas à des juges
23:33de se substituer
23:35au choix du peuple souverain.
23:37Marine Le Pen est aujourd'hui
23:39présumée innocente,
23:41en conséquence, comme n'importe
23:43quel justiciable.
23:45L'exécution provisoire, la récidive,
23:47c'est une blague. Ils déduisent. Vous savez pourquoi
23:49ils disent qu'elle va récidiver ? Parce qu'elle pense
23:51que ce qu'elle a fait n'est pas grave.
23:53Donc, en fait, dans ce pays, c'est comme avec
23:55Depardieu, on n'a pas le droit de se défendre.
23:57Quand un avocat ou quand un prévenu se défend,
23:59on vous explique que c'est
24:01très mal et qu'il est vraiment incriminé.
24:03Il y aura quoi qu'il en soit, il va y avoir un appel.
24:05Je vous dis que, il y a trois
24:07personnages, comme par hasard,
24:09tous du même côté, même si Marine Le Pen,
24:11il y a des doutes sur son positionnement gauche-droite,
24:13mais Sarkozy,
24:15Poupouf,
24:17Fillon,
24:19Le Pen,
24:21excusez-moi, je pense
24:23que dans ce pays, nous avons besoin
24:25de retrouver, un, une politique
24:27qui produise de la légitimité.
24:29Un président élu
24:31sans la candidature de la
24:33principale opposante, excusez-moi,
24:35de toute façon, il ne sera pas légitime à son élection.
24:37Non, mais ce n'est pas fait, puisqu'il va y avoir
24:39un appel.
24:41Il va y avoir un appel à l'année prochaine.
24:43Je vous dis qu'il y a mis un goût de théâtre.
24:45Je rappelle que le moyen le plus efficace
24:47de ne pas être condamné à l'inéligibilité
24:49pour détournement de fonds publics, c'est de ne pas détourner
24:51des fonds publics. À un moment, Marine Le Pen,
24:53il faut prendre ses responsabilités
24:55en tant qu'adulte quand on fait des conneries à ce point-là.
24:57C'est vrai que c'était avant aussi
24:59qu'il y ait cette loi.
25:01J'ajoute, j'ajoute,
25:03Bayrou est troublé, Bayrou est troublé,
25:05parce qu'il a fait la même chose, c'est l'affaire du Modem,
25:07dans laquelle Bayrou a été
25:09relaxé au bénéfice
25:11du doute, parce qu'on ne peut pas
25:13condamner quelqu'un sans preuves
25:15dans ce pays, alors que les juges
25:17sont arrivés, si vous voulez,
25:19il a été relaxé uniquement
25:21parce que les juges sont arrivés à la conviction
25:23qu'il était à la tête de ce système
25:25de détournement de fonds publics, mais n'avait pas
25:27assez de preuves pour le condamner. Donc c'est ce
25:29mec-là qui est Premier ministre.
25:31Est-ce qu'on est dans une république bilingue ?
25:33On va s'en terminer Elisabeth.
25:35Sarkozy, on ne peut pas condamner quelqu'un sans preuves,
25:37vous me le redirez après le délibéré Sarko.
25:39Allez, 9h57, dans un instant,
25:41c'est Gilles Gansman
25:43et Christine Bouillaud,
25:45donc sur la partie médias, ensuite la partie débat,
25:47ça va continuer évidemment les débats. Leur invité,
25:49c'est le comédien Francis Huster.
25:51Mettre en taule un peu ce petit, il a certainement fait
25:53quelque chose de mal. Et ce midi,
25:55André Bercoff avec,
25:57comme invité principal, Michel Onfray,
25:59les vrais voix ce soir, les vrais voix du foot aussi,
26:01d'ailleurs, Tonton Mauricio, tiens, ce soir,
26:0320h, 21h, on parlera
26:05beaucoup d'automobiles, ce soir aussi
26:07dans les vrais voix parce que nous serons en direct
26:09du Grand Prix de l'Autotech. Ce sera
26:11passionnant parce que le monde d'automobiles, en ce moment,
26:13il est quand même sérieusement chahuté.