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Avec Julien Odoul, député RN de l'Yonne et porte-parole du RN

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-04-01##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:06Il est 8h35 et vous êtes sur Sud Radio, notre invité ce matin, Julien Oudoul, qui est député de Lyon,
00:12porte-parole du Rassemblement National. Julien Oudoul, bonjour.
00:15Bonjour.
00:16Merci d'être avec nous. Vous avez été condamné hier à 8 mois de prison avec sursis.
00:20Vous êtes devenu inéligible un an, mais sans exécution provisoire.
00:25En ce qui vous concerne, Julien Oudoul, vous étiez assistant parlementaire d'une députée européenne, FN, au moment des faits.
00:33Bon, Julien Oudoul, d'abord, est-ce que vous faites appel ?
00:36Oui, bien sûr, je fais appel et, par conséquent, je suis toujours et je reste présumé innocent.
00:42Innocent. Vous êtes condamné et présumé innocent. Voilà.
00:46Non, quand on fait...
00:47Vous êtes condamné provisoirement.
00:48En première instance, et quand on fait appel, effectivement, on est toujours présumé innocent.
00:54Et c'est pour ça, d'ailleurs, excusez-moi, Jean-Jacques Baudin, c'est très important.
00:57Oui, c'est très important. Mais oui, c'est pour ça que je vous interroge.
00:59C'est pour ça que, dans notre institution judiciaire, il y a deux volets.
01:04La première instance est l'appel, parce qu'on considère qu'un juge peut se tromper.
01:08Un juge n'est pas, je veux dire, au-dessus, évidemment, de tout et peut être faillible.
01:15Et donc, il y a un deuxième niveau qui est l'appel.
01:18Qui confirme ou affirme.
01:19Effectivement. Et c'est important que ces deux niveaux soient respectés.
01:22Est-ce qu'hier, les juges ont appliqué la loi ?
01:25Les juges, hier, ont appliqué surtout une volonté partisane et politique
01:32d'empêcher Marine Le Pen, favorite de l'élection présidentielle de 2027,
01:36de se présenter et de représenter des millions de Français.
01:39C'est ça qu'on peut reprocher.
01:40Mais je vous repose la question, parce que là, vous prenez une voix différente.
01:44Est-ce que les juges ont appliqué la loi ?
01:47La loi votée par des parlementaires.
01:50Vous êtes parlementaire.
01:51Bien sûr.
01:52Ce sont des parlementaires qui ont voté une loi.
01:55Les juges ont-ils, hier, appliqué cette loi ?
01:58Les juges avaient la possibilité, avec la loi et l'esprit de la loi,
02:04de ne pas utiliser l'exécution provisoire,
02:09qui est une violation manifeste de la présomption d'innocence.
02:13Puisque Marine Le Pen, qui va faire appel,
02:17avec cette exécution provisoire,
02:19est empêchée de se présenter à l'élection présidentielle.
02:23Et c'est ça qui est très grave dans cette histoire.
02:25Je vais y revenir, ne vous inquiétez pas sur l'exécution provisoire,
02:29parce que s'il y a débat, il porte sur l'exécution provisoire.
02:33Pas seulement.
02:34Non mais pas seulement.
02:35Sur le fond de l'affaire...
02:37Non mais attendez, laissez-moi terminer.
02:39Sur le fond de l'affaire, je vous repose la question,
02:42oui ou non, est-ce que les juges ont appliqué la loi ?
02:46Les juges n'ont pas appliqué d'autres lois,
02:50ou ne sont pas sortis de la loi.
02:51Pour autant...
02:52Ils ont appliqué la loi, on est bien d'accord.
02:54Ce que les Français peuvent voir,
02:57ils constatent, à la fois concernant le Rassemblement National,
03:00mais pas seulement.
03:01Puisque nous sommes dans un système de défiance et de dérive,
03:07où notre démocratie, la liberté d'opinion,
03:10la liberté politique, la liberté médiatique,
03:12sont aujourd'hui en grand danger.
03:14Quand on ferme une chaîne de la TNT, la première de la TNT,
03:18quand on inflige des peines à un ancien Président de la République,
03:22des peines sans commune mesure avec la gravité des faits...
03:24Pour l'instant, on n'inflige rien du tout,
03:26puisqu'il y a un réquisitoire.
03:27Quand, encore une fois, on empêche des millions de Français
03:32de pouvoir être représentés à l'élection présidentielle,
03:35je considère qu'on n'est plus vraiment en démocratie,
03:38et ça doit interpeller tout le monde.
03:40Pas seulement les électeurs du Rassemblement National,
03:42mais tous les Français qui sont attachés à la démocratie,
03:45et donc à la capacité de décider.
03:47Parce que c'est ce qu'on souhaite retirer aux Français,
03:50c'est la possibilité de défendre leurs idées, leurs opinions, leurs espérances,
03:54qui sont aujourd'hui portées par Marine Le Pen,
03:56qui, je le rappelle, représente, dans les dernières études d'opinion,
03:5937% des voix au premier tour de la prochaine présidentielle.
04:03Est-ce que les élus sont au-dessus des lois ?
04:05Parce que, dans votre discours, je me mets à la place des hommes et des femmes
04:08qui nous écoutent, et qui ont une opinion pas si bonne que ça
04:14des responsables politiques.
04:16Julien Roudel, vous le savez bien.
04:18Est-ce que vous, les élus, vous êtes incondamnables ?
04:22Non, je vais vous répondre.
04:24Les élus, les responsables politiques, ne sont pas au-dessus des lois,
04:28mais ils ne sont pas en-dessous des lois.
04:30Et le jugement qui a été fait à l'encontre,
04:33qui a été donné à l'encontre de Marine Le Pen,
04:35est en-dessous de ce qui aurait pu être donné à n'importe quel citoyen.
04:40Et à votre encontre ?
04:41Et à mon encontre, force est de constater qu'il y a eu,
04:46depuis les réquisitions, qui étaient beaucoup plus lourdes,
04:49il y a eu une atténuation par rapport aux réquisitions.
04:51Mais qu'il y a, encore une fois, il y a une volonté, dans ce jugement,
04:55d'empêcher, parce que tout rejoint la présidentielle,
04:58l'objectif qui a été celui de la présidente du tribunal...
05:02Mais vous avez été justement condamné ou pas ?
05:05L'objectif de la présidente du tribunal,
05:08et notamment, c'est écrit noir sur blanc,
05:10et elle l'a prononcé de sa bouche,
05:13c'est déjà de condamner le RN et Marine Le Pen,
05:16parce qu'ils se sont défendus.
05:20On reproche à Marine Le Pen de s'être défendue,
05:23et finalement de ne s'être pas soumise.
05:26On lui reproche également d'être une opposante des institutions européennes,
05:31comme si c'était condamnable.
05:33On lui reproche également de pouvoir gagner l'élection présidentielle,
05:38ce qui constitue le levier et le moteur de l'exécution provisoire,
05:42jugée par la présidente du tribunal comme un trouble à l'ordre public.
05:46Alors que le trouble, c'est elle qui le génère,
05:49avec ce jugement partisan qu'il empêcherait de se présenter.
05:52Bien, exécution provisoire, la présidente du tribunal,
05:56trois magistrats ont porté le jugement hier,
06:00trois magistrats, exécution provisoire,
06:03parce que, disent les magistrats, encore une fois,
06:05les faits ont été commis sur plusieurs années,
06:08seulement interrompus par la plainte du Parlement européen,
06:12ça a duré 12 ans, il y a 10, disent les magistrats,
06:16un risque de récidive.
06:18Lorsque les prévenus ont toujours nié,
06:22parce que les prévenus ont toujours nié l'infraction.
06:25Vous avez toujours nié l'infraction.
06:28Encore une fois, le délibéré est clair,
06:32pas d'enrichissement personnel, c'est très important,
06:35puisqu'on a reproché, depuis des années,
06:37à Marine Le Pen, au RN, de s'être enrichi.
06:40C'est faux, il n'y a pas d'enrichissement personnel,
06:42on n'a pas acheté de yacht,
06:43on n'est pas parti aux vacances en hausse échelle
06:45avec l'argent de l'Europe, tout ça n'existe pas.
06:47Pas de corruption, et même les magistrats et procureurs
06:51ont reconnu qu'il n'y avait pas d'emploi fictif.
06:53Ce qu'on reproche au Rassemblement national,
06:56c'est un différent administratif
07:00entre le Parlement européen et nos députés européens
07:04sur la gestion des assistants.
07:06Encore une fois, on est sur cette affaire-là.
07:08Payé par l'Union Européenne, par les contribuables européens.
07:12Bon, dites-moi, maintenant les conséquences politiques
07:16sont lourdes, elles sont lourdes.
07:19Marine Le Pen dit, il reste un petit chemin
07:22à suivre pour que je puisse me présenter à l'élection présidentielle.
07:27Quel est ce petit chemin ?
07:29Il y a un petit chemin de recours, effectivement.
07:32Marine Le Pen va utiliser tous les recours possibles.
07:36L'appel, évidemment, en fonction du calendrier.
07:40Mais j'aimerais insister sur un point.
07:42Si l'élection présidentielle de 2027
07:44venait à se jouer sans la candidate favorite
07:48qui a apporté les espoirs de 13 millions de Français
07:51et qui, aujourd'hui, représente 37% des lectorats
07:54au premier tour dans les sondages.
07:56C'est-à-dire que celui ou celle qui serait élu
07:59serait, de facto, illégitime.
08:02Illégitime puisque l'élection...
08:04Quel que soit l'élu !
08:05Mais l'élection présidentielle...
08:06Quel que soit l'élu !
08:07Mais bien sûr...
08:08Même Jordan Bardella serait illégitime !
08:10L'élection présidentielle serait illégitime
08:13si la candidate favorite des Français, aujourd'hui,
08:17venait à être empêchée.
08:19Ce qui serait très grave dans n'importe quelle autre démocratie.
08:21Imaginez, Jean-Jacques Bourdin,
08:23que nous avions la même situation en Hongrie.
08:26Que le principal opposant à Viktor Orban
08:28se voyait empêché par la justice d'être candidat,
08:32recevait 5 ans de prison avec sursis.
08:35Je pense que vous en auriez fait des tartines,
08:38vous, vos confrères, et que ça aurait ému toutes les institutions européennes.
08:42Là, comme c'est la RN et Marine Le Pen,
08:45certains jugent que c'est normal.
08:47Julien Aoudoul, on ne va pas établir de comparaison
08:50parce que je pourrais établir d'autres comparaisons dans d'autres pays.
08:53Il faut comparer avec la Roumanie, il faut comparer avec ce qui se passe.
08:56Alors comparons avec la Russie,
08:57comparons puisque ce sont des pays qui vous ont soutenu.
08:59Effectivement, M. Orban vous a soutenu.
09:01Non, mais la Russie ne nous a pas soutenu.
09:03Le Kremlin ne vous a pas soutenu ?
09:05Non, pas du tout.
09:06Qu'a dit le Kremlin ?
09:08Le Kremlin et le pouvoir russe
09:12sont en opposition avec le gouvernement français.
09:15Et évidemment,
09:17utilisent n'importe quel fait de société
09:20pour critiquer la France.
09:22Mais je le dis aujourd'hui, et ce qui est très grave,
09:25c'est que la patrie des droits de l'homme,
09:27notre démocratie,
09:28ne peut plus donner de leçons
09:30de démocratie ou de droit de l'homme à qui que ce soit,
09:32au regard de ce qui s'est passé et du jugement qui était rendu hier.
09:35Est-ce que lorsque Jordan Bardella dit
09:38que la démocratie française a été exécutée,
09:43je dis bien exécutée,
09:45ce qui ne va pas trop loin,
09:46est-ce responsable ?
09:47Franchement.
09:48Mais Jordan Bardella a tout à fait raison
09:50et il partage le sentiment
09:52de millions de Français.
09:53Donc nous ne sommes plus en démocratie ?
09:54Est-ce que vous nous dites ce matin,
09:56Julien Aoudoul,
09:57ce matin, en France,
09:59nous ne sommes plus en démocratie ?
10:01Je dis que notre démocratie...
10:02Parce qu'elle a été exécutée.
10:03Je dis que notre démocratie
10:05est en voie d'effondrement, effectivement.
10:07Que des millions de Français ont été,
10:09hier, par le jugement qui a été rendu,
10:11éliminés politiquement.
10:13Qu'on ne souhaite pas
10:15que le Rassemblement National
10:17et que nos idées arrivent au pouvoir.
10:19Et donc que l'on souhaite, par tous les moyens,
10:21et je le dis encore une fois,
10:23tous les moyens seront faits,
10:25même les pires,
10:26pour empêcher nos idées d'arriver au pouvoir.
10:28Et c'est pour ça que j'appelle
10:29à la mobilisation de nos électeurs,
10:31mais pas seulement pour se révolter,
10:33s'indigner face à ce jugement.
10:35Julien Aoudoul,
10:36vous aurez un candidat en 2027,
10:38quoi qu'il arrive.
10:39Mais Jean-Jacques Bourdin...
10:40Est-ce que vous aurez un candidat en 2027,
10:42quoi qu'il arrive ?
10:43Oui, nous aurons Marine Le Pen.
10:44Vous aurez Marine Le Pen ?
10:45Nous aurons Marine Le Pen,
10:46candidate à la présidence de la République.
10:47Vous n'aurez pas Jordan Bardella ?
10:48Nous aurons Marine Le Pen,
10:49candidate à la présidence de la République.
10:51Je précise que l'élection présidentielle
10:53n'est pas une élection de parti.
10:55Elle a été pensée et théorisée par Général De Gaulle,
10:58avec la constitution de la Ve République,
11:00comme une élection où c'est un homme et une femme
11:02qui se présentent devant les Français,
11:04au-delà des étiquettes partisanes.
11:06C'est ça l'esprit de l'élection présidentielle.
11:08Elle ne peut pas être candidate.
11:10Ce sera Jordan Bardella.
11:11Elle le pourra.
11:13Marine Le Pen l'a redit hier.
11:15Jordan Bardella est une personnalité politique
11:18éminente de premier plan,
11:20qui fait partie des personnalités
11:22préférées des Français.
11:24C'est quelqu'un d'éminemment brillant
11:26et de talentueux.
11:27Et je ne doute pas, et j'espère d'ailleurs,
11:29qu'il sera candidat à l'élection présidentielle.
11:32Plus tard ?
11:33Et après-demain, évidemment,
11:34président de la République, bien sûr.
11:36Mais là, aujourd'hui,
11:37nous n'allons pas laisser faire
11:38ce scandale démocratique
11:39qui vise à empêcher
11:41celle qui peut accéder à l'Élysée
11:43de pouvoir se présenter.
11:44Donc, il n'est pas certain
11:45que Jordan Bardella sera candidat en 2027.
11:48Puisque pour vous,
11:49la candidate, c'est Marine Le Pen.
11:51On est bien d'accord.
11:52C'est bien ce que j'ai compris.
11:54C'est vrai que 31 ans, en 2027,
11:56aucune expérience professionnelle,
11:58et sur le fonctionnement de l'État,
12:00c'est plus, c'est un moins bon candidat
12:03que Marine Le Pen.
12:04Ce n'est pas la question.
12:05Non, non, Jean-Jacques Bourdin,
12:06ce n'est pas une question d'âge.
12:07Je ne pense pas qu'on a fait le procès
12:09de l'âge ou de l'immaturité
12:11à Gabriel Attal
12:12quand il a été Premier ministre.
12:13Ce n'est pas une question d'âge.
12:14Ce n'est pas une question d'expérience.
12:16Je pense que Jordan Bardella
12:17a une expérience du peuple
12:19qui est bien supérieure
12:20à celle des élites technocratiques
12:23de notre pays.
12:24C'est parce que Marine Le Pen
12:25est une meilleure candidate.
12:26Non, mais la question est celle que
12:28Marine Le Pen est notre candidate naturelle,
12:30qu'elle a l'antériorité,
12:31qu'elle a un lien charnel avec les Français.
12:33C'est la seule,
12:34et vous le savez Jean-Jacques Bourdin,
12:35parce que vous connaissez très bien la politique,
12:37c'est la seule personnalité politique
12:39qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
12:40qui a un lien fusionnel avec le peuple français.
12:42Et à ce titre,
12:43c'est elle qui doit porter
12:45notre projet et les espoirs
12:47de millions de Français
12:48à la prochaine présidentielle.
12:50Julien Aoudoul,
12:51Jordan Bardella qui appelle
12:53une mobilisation populaire et pacifique.
12:55Je crois qu'il y a une pétition
12:56qui a été lancée.
12:57Il appelle à ce que l'on
12:59mette des affiches.
13:01Le Rassemblement National
13:02va organiser un affichage
13:03un peu partout en France.
13:05Est-ce que vous êtes favorable
13:06à des manifestations de rue ?
13:08Mais nous sommes favorables
13:09à tous les moyens démocratiques
13:11qui nous permettent
13:12de nous mobiliser
13:14et surtout,
13:15à ce que les Français
13:17qui croient en nos idées,
13:18mais pas seulement,
13:19je le redis,
13:20tous les Français qui sont attachés
13:21au pluralisme politique,
13:22qui sont attachés
13:23à notre bonne santé démocratique,
13:25se mobilisent,
13:26que ce soit dans la rue,
13:28que ce soit par la signature
13:29de notre pétition,
13:30que ce soit par le biais
13:31de militantisme,
13:34mais par le droit à manifester
13:36constitutionnel.
13:37Est-ce que vous appelez ce matin
13:38à des manifestations,
13:39je ne sais pas,
13:40en fin de semaine,
13:41dans les rues des villes françaises ?
13:42Mais je pense qu'il faut
13:43que les Français s'indignent
13:45et se lèvent face à ce
13:47qui est en train de se passer.
13:48Donc descendre dans la rue ?
13:49Est-ce que les Français
13:50doivent descendre dans la rue ?
13:51Mais bien évidemment
13:52que les Français doivent
13:53se mobiliser encore une fois.
13:54Donc descendre dans la rue ?
13:55Je rappelle que le Rassemblement...
13:56Qui mobiliser,
13:57ça ne veut rien dire.
13:58Descendre dans la rue ?
13:59Mais qu'est-ce que vous voulez
14:01La vérité,
14:02ce que vous pensez ?
14:03Les manifestations,
14:04quelles qu'elles soient,
14:05sont les bienvenues
14:06pour sauver notre démocratie
14:08qui est en danger.
14:09Je le rappelle,
14:10il y a eu la première chaîne
14:11de la TNT qui a été fermée.
14:13Là aujourd'hui,
14:14c'est la première opposante
14:16au pouvoir
14:17qui est empêchée
14:18de se présenter
14:19à l'élection présidentielle.
14:20Tout cela est
14:21d'une gravité extrême
14:22qui devrait susciter
14:23l'indignation
14:24de tous les démocrates,
14:25en tout cas de tous ceux
14:26qui se revendiquent
14:27attachés à la démocratie.
14:28Donc vous n'écartez pas
14:29l'appel à descendre
14:30dans les rues
14:31ce week-end par exemple.
14:32Mais non,
14:33pourquoi devrions-nous
14:34l'écarter ?
14:35Encore une fois,
14:36c'est un droit constitutionnel
14:37de manifester
14:38et il est sain
14:39dans notre démocratie
14:40que des citoyens
14:41qui aujourd'hui
14:42n'ont plus de voix,
14:43des citoyens
14:44qui n'ont plus
14:45de bulletin de vote.
14:46Il faut quand même
14:47prendre conscience
14:48de la dureté,
14:49de la brutalité
14:50de cette décision
14:51où des citoyens
14:52ne pourraient pas
14:53défendre leurs idées
14:54et défendre la candidate
14:55pour laquelle
14:56ils ont déjà voté
14:57et en laquelle
14:58ils placent
14:59leurs espoirs.
15:00Donc oui,
15:01ils doivent effectivement
15:02se manifester,
15:03se mobiliser
15:04et exprimer
15:05leur indignation.
15:06Est-ce que vous nous dites
15:07ce matin ?
15:08Que nous dites-vous
15:09ce matin ?
15:10Vous êtes coupable
15:11ou victime ?
15:12Nous sommes déjà
15:13innocents.
15:14Vous êtes coupable
15:15ou victime ?
15:16Nous sommes victimes
15:17effectivement
15:18d'un acharnement
15:19judiciaire
15:20et d'un coup d'État
15:21des juges.
15:22Et je le rappelle,
15:23la démocratie
15:24c'est le pouvoir
15:25du peuple.
15:26Ce n'est pas
15:27la structure
15:28des juges.
15:29Et les juges
15:30n'ont pas à faire
15:31le casting
15:32de l'élection présidentielle.
15:33C'est le peuple
15:34et seulement le peuple
15:35et d'ailleurs
15:36le général de Gaulle
15:37pour une nouvelle fois
15:38se référer à lui
15:39considérait que
15:40la cour suprême
15:41de la République française
15:42c'est le peuple français.
15:43Donc seul le peuple
15:44devrait pouvoir
15:45destituer un élu ?
15:46Seul le peuple
15:47effectivement
15:48devrait pouvoir
15:49d'une manière
15:50ou d'une autre
15:51décider
15:52qui se présente
15:53à l'élection présidentielle
15:54et qui effectivement…
15:55Pas les juges ?
15:56Quels que soient
15:57les faits
15:58commis
15:59par des responsables politiques.
16:00C'est ce que dit
16:01Jean-Luc Mélenchon.
16:02Il dit
16:03seul le peuple
16:04devrait pouvoir
16:05destituer un élu.
16:06Vous êtes d'accord
16:07avec cela ou pas ?
16:08Nous le disons
16:09depuis très longtemps.
16:10Il y a une politisation
16:11de la justice
16:12où les juges
16:13essayent d'interférer
16:14sur la vie politique.
16:15Vous répondez
16:16à côté
16:17de ma question.
16:18Je ne réponds pas à côté.
16:19Je réponds avec mes mots.
16:20Excusez-moi si…
16:21Non, non.
16:22Je réponds avec mes mots.
16:23Je dis qu'aujourd'hui
16:24seul le peuple
16:25devrait pouvoir
16:26décider
16:27de qui peut se présenter
16:28et de qui est élu.
16:29Ce ne sont pas
16:30aux juges.
16:31Ce n'est pas
16:32à un magistrat
16:33de faire le casting
16:34d'une élection présidentielle
16:35qui va avoir
16:36des enjeux
16:37immenses
16:38pour la lueur
16:39de notre pays.
16:40Si j'ai bien compris
16:41que je détourne
16:42de l'argent public,
16:43je n'ai qu'une solution
16:44et une bonne solution,
16:45me présenter aux élections.
16:46Non.
16:47Premièrement,
16:48il n'y a pas
16:49de détournement
16:50d'argent public.
16:51Vous savez,
16:52quand vous dites
16:53détournement
16:54d'argent public,
16:55on a l'impression
16:56et ça induit
16:57effectivement
16:58un vol.
16:59C'est exactement
17:00ce à quoi
17:01vous avez été condamné.
17:02Détournement
17:03d'argent public.
17:04Détournement
17:05d'argent public,
17:06vous dites tout
17:07et n'importe quoi.
17:08Il n'y a, encore une fois,
17:09aucun enrichissement personnel
17:10ou aucune corruption.
17:11D'accord.
17:12Mais détournement
17:13d'argent public.
17:14Je le dis.
17:15Il n'y a pas
17:16détournement
17:17d'argent public
17:18parce que c'est
17:19des fonds
17:20qui sont dédiés
17:21aux députés
17:22pour travailler
17:23leurs assistants.
17:24Et le Parlement
17:25européen
17:26souhaiterait
17:27que ces assistants
17:28soient des fonctionnaires
17:29ailés,
17:30gentils et dociles
17:31de l'Union Européenne.
17:32Nous nous considérons
17:33qu'ils doivent faire
17:34de la politique
17:35pour les idées
17:36et les élus
17:37pour lesquels
17:38ils ont été élus.
17:39Je reviens.
17:40Vous n'avez pas
17:41vraiment répondu
17:42à ma question.
17:43Que pensez-vous
17:44de ce que dit
17:45Jean-Luc Mélenchon ?
17:46Je veux absolument
17:47le savoir parce que
17:48c'est important,
17:49c'est très important.
17:50Seul le peuple
17:51est d'accord avec cela.
17:52Vous savez,
17:53si Jean-Luc Mélenchon
17:54dit
17:55aujourd'hui,
17:56il fait beau,
17:57je ne vais pas répondre
17:58non, effectivement,
17:59il pleut.
18:00Donc il a raison.
18:01Sur le fond...
18:02Difficile à dire,
18:03mais Jean-Luc Mélenchon
18:04a raison.
18:05Je n'ai aucun problème,
18:06vous savez,
18:07nous on n'a aucun problème
18:08quand ça va
18:09dans l'intérêt national
18:10même d'avoir soutenu
18:11des propositions de loi
18:12qui est dans le bon sens
18:13de la gauche.
18:14Très clairement,
18:15la politisation de la justice
18:16qui empêche le peuple
18:17de décider,
18:18parce que là,
18:19c'est ce qui se passe.
18:20Les électeurs,
18:2137% selon les sondages,
18:22vont être empêchés
18:23de pouvoir exprimer
18:24leurs idées
18:25à l'élection présidentielle
18:26si ce jugement
18:27est maintenu
18:28et si l'appel
18:29ne permettait pas
18:30à Marine Le Pen
18:31de se présenter.
18:32Vous êtes aujourd'hui
18:33présumé innocent,
18:34personne ne va contester cela,
18:35Julien Audoul.
18:36Si on appelle,
18:37vous êtes condamné.
18:38Donc si la condamnation
18:39est confirmée,
18:40est-ce que vous démissionnez ?
18:41Non,
18:42nous ne démissionnons pas.
18:43Pourquoi ?
18:44C'est-à-dire que
18:45vous êtes condamné,
18:46vous poursuivez,
18:47c'est ça ?
18:48Non mais,
18:49encore une fois,
18:50l'avis politique,
18:51c'est un engagement...
18:52C'est-à-dire que
18:53vous êtes responsable politique,
18:54vous êtes condamné deux fois,
18:55vous êtes condamné à un appel,
18:56peu importe la condamnation,
18:57peu importe le jugement,
18:58peu importe ce qu'ont dit
18:59les juges.
19:00Comme je vous l'ai dit,
19:01la cour suprême
19:02et le juge suprême,
19:03en démocratie particulièrement,
19:04c'est le peuple.
19:05Et c'est le peuple
19:06qui décide
19:07par son pouvoir souverain.
19:08À quoi sert la justice ?
19:09À quoi sert la justice ?
19:10À quoi sert la justice ?
19:11À quoi sert la justice ?
19:12À quoi sert la justice ?
19:13À quoi sert la justice ?
19:14C'est le peuple
19:15qui décide par son pouvoir souverain.
19:16À quoi sert la justice ?
19:17À quoi sert la justice ?
19:18Vous le savez très bien,
19:19mais encore une fois,
19:20la justice,
19:21aujourd'hui,
19:22fait de la politique
19:23dans la décision
19:24qui a été rendue.
19:25La justice cherche
19:26à faire de la politique
19:27quand elle veut
19:28empêcher Marine Le Pen
19:29d'être la prochaine
19:30présidente de la République.
19:31Et d'ailleurs,
19:32elle l'affirme
19:33et elle assume
19:34le trouble
19:35à l'ordre public
19:36pour elle,
19:37ce serait que Marine Le Pen
19:38puisse être élue
19:39présidente de la République
19:40en 2027.
19:41Et je le redis,
19:42faites attention
19:43ils feront tout
19:44pour nous empêcher
19:45d'arriver au pouvoir.
19:46Bon,
19:47donc c'est clair,
19:48c'est clair,
19:49quel que soit
19:50un jugement,
19:51quelle que soit
19:52une condamnation,
19:53on peut continuer
19:54à être candidat
19:55à une élection.
19:56On est bien d'accord.
19:57Ce n'est pas ce que disait
19:58Marine Le Pen
19:59il y a peu de temps,
20:00ce n'est pas ce que disait
20:01Jordan Bardella,
20:02il y a peu de temps,
20:03que disait-il ?
20:04Sur d'autres sujets,
20:05Jean-Jacques Bourdin,
20:06Marine Le Pen
20:07n'a pas tapé dans la caisse,
20:08Marine Le Pen
20:09n'a pas volé
20:10l'argent des Français,
20:11Marine Le Pen
20:12n'a pas tapé,
20:13excusez-moi,
20:14une règle,
20:15une règle,
20:16c'est ce que dit
20:17Jordan Bardella,
20:18une règle
20:19numéro un
20:20lorsqu'on veut être parlementaire,
20:21c'est ce qu'il dit,
20:22c'est ce qu'il a encore répété
20:23il y a quelques semaines.
20:24Vous savez bien Julien Audouin.
20:25Nous sommes innocents,
20:26nous sommes innocents.
20:27Mais si vous êtes condamnés
20:28à un appel.
20:29Je le répèterai.
20:30Il s'agit d'un procès politique
20:31qui a été intenté
20:32par nos adversaires politiques
20:33socialistes
20:34et qui l'a aujourd'hui
20:35attendu
20:36et qui est là
20:37et qui est là
20:38pour nous
20:39pour nous
20:40pour nous
20:42ce jugement est rendu par une adversaire politique, soutien d'Eva Jolie.
20:47Voilà, donc encore une fois, vous voyez bien la manœuvre,
20:50et vous voyez bien l'acharnement judiciaire, et le coup d'état des juges.
20:54En appel, nous n'aurons pas les mêmes magistrats.
20:56Oui, mais c'est justement pour ça qu'il y a un appel.
20:58Et c'est très bien ainsi.
20:59Nous verrons si vous êtes condamné ou pas en appel.
21:01Censure, du coup, est-ce que vous êtes incité à aller censurer le gouvernement,
21:07après ce qui s'est passé hier ?
21:09Encore une fois, il faut dissocier les deux.
21:12Ça ne nous empêchera pas de censurer,
21:15et ça ne nous empêchera pas d'être responsable
21:18dans notre mandat, dans notre combat pour la France et les Français.
21:21Et si nous avons l'occasion de censurer parce que des lignes rouges ont été dépassées,
21:26nous le ferons, Marine Le Pen l'a dit,
21:28il n'y aura aucun scrupule, il n'y aura aucune hésitation.
21:31Si dans l'intérêt des Français, et pas le nôtre,
21:34nous devons faire tomber ce gouvernement.
21:36Merci Julien Audoul d'être venu nous voir ce matin sur l'antenne de Sud Radio.
21:40Il est quelle heure ? Il est 8h57.
21:42Vous réagissez évidemment après les infos de 9h.
21:45Vous serez avec Patrick Roger, la vérité en face.
21:48Merci, à demain.

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