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  • 31/03/2025
Thibault de Montbrial, avocat et président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure est revenu sur le procès du RN ce lundi : «Ce n'est pas à la justice, en première instance, de prendre des décisions à l'impact politique si élevées»

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Transcription
00:00Les traces, elles existent déjà. Je me déplace régulièrement en province avec le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure
00:07et je rencontre des Français, je rencontre des élus locaux.
00:09Et dans nos échanges, il y a beaucoup de choses sur la crise démocratique qui reviennent à chaque fois.
00:14Et l'une des choses qui revient régulièrement, puisque une partie des gens qui viennent me voir sont quand même plutôt sur l'axe droit de la vie politique,
00:23mais pas que, c'est de me dire que de toute façon, à droite, on n'y arrivera jamais parce qu'à chaque fois, il y aura une affaire qui va être exploitée.
00:32Donc je me contente de répéter ce que j'entends, mais je l'entends beaucoup.
00:37Donc si jamais c'était le cas tout à l'heure, à n'en pas douter, on l'entendrait encore plus et ça risque de finir par poser un vrai problème
00:49parce qu'en réalité, évidemment, ce n'est pas à la justice, peut-être à la fin, c'est-à-dire une fois que la justice aura définitivement tranché,
00:58mais en tout cas pas en première instance, de décider par une décision d'exécution provisoire dont, pour les raisons dont on vient de parler il y a deux minutes,
01:06je pense, vous l'avez compris, qu'elle ne se justifie pas,
01:10il ne me semble pas que ça appartienne à des juges de première instance de prendre des décisions à l'impact politique si élevé.
01:19— Sous-titrage Société Radio-Canada

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