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On se souvient comment les médias avaient désigné des coupables qui n'en étaient pas dans l'affaire de la mort du petit Grégory, et en particulier Christine Villemenin qui avait longtemps était désignée par une partie des médias comme étant celle qui aurait tué son fils. Après ce drame, les médias avaient juré de ne plus renouvelé cet emballement médiatique...

Et pourtant, il semble qu'avec l'affaire du petit Emile, on assiste à une mobilisation hors norme et surtout, visiblement certains médias ont sans doute trouvé le coupable idéal.

Alors que le grand-père d'Emile a été relâché sans aucune charge et sans même avoir été présenté à un juge d'instruction, il semble pour BFM TV, que l'homme soir le suspect idéal. Depuis 48h, la chaîne qui a consacré des heures et des heures à des éditions spéciales sur cette affaire semble charger cet homme où en tout cas nous expliquer qu'il est très suspect en raison de "sa violence" et de "son côté catholique intégriste".

Dernier exemple en date depuis hier soir, un reportage explique que cet homme "aurait déjà été violent avec ses enfants" ouvrant ainsi la porte à toutes les hypothèses dans l'esprit des téléspectateurs.

BFM TV explique :

"Des coups de poing, des gifles ou des tirages de cheveux ont pu être évoqués, rappelant évidemment les faits qui ont pu être, un temps, reprochés à l'homme aujourd'hui âgé de 58 ans, lors de son passage au village d'enfant de Riaumont.

En 2018, Philippe Vedovini, placé sous le statut de témoin assisté, est entendu par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille dans le cadre de l'affaire de Riaumont, une communauté religieuse dans le viseur des autorités depuis 2001 pour des faits de violence sur mineur.

Dans les années 1990, Philippe Vedovini a dispensé des cours au sein de l'institution catholique."

Point important tout de même dans toutes ces affaires mise aujourd'hui en avant, le grand-père n'a jamais été mis en examen dans cette affaire...

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Transcription
00:00Coups de poing, gifles, tirages de cheveux, ces actes violents, le grand-père d'Emile Soleil les a exercés sur ses propres enfants.
00:08« Les gendarmes avaient placé cette famille sur écoute. Les enfants se sont plaints au téléphone des violences que leur père, Philippe Védovigny, leur faisait subir. »
00:17Une violence évoquée lors des interrogatoires de l'oncle, de la tante et des grands-parents du petit Emile.
00:23Tous sont sortis libres de leur garde à vue jeudi, mais le regard des enquêteurs reste rivé sur le patriarche autour duquel la famille reste très soudée.
00:32« C'est une famille qui a toujours vécu en autarcie. Entre eux, les enfants ne sont jamais allés à l'école, ils ont fait école à la maison.
00:38Et puis c'est une famille qui est unie aussi par la religion, la religion catholique. On sait qu'ils sont très pratiquants, peut-être même rigoristes. »
00:45Au-delà de sa personnalité, le passé de Philippe Védovigny intéresse les enquêteurs.
00:49Dans les années 90, l'homme a enseigné à Riomont, une institution catholique au cœur d'une affaire de violences sur mineurs.
00:56« À l'époque, il se faisait encore appeler frère Philippe. Et frère Philippe, on le soupçonne aussi d'avoir été, à plusieurs reprises, violent avec des enfants.
01:06Il y a eu une enquête dans laquelle il a été entendu en tant que témoin assisté. »
01:10Il n'a pour autant jamais été mis en examen. Malgré ce profil d'homme violent, rien ne prouve l'implication de Philippe Védovigny dans la mort de son petit-fils.

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