• l’année dernière
Pierre-Henri Bovis, avocat, à propos des parents de Maxime, tué l'an passé et dont le suspect a été remis en liberté : «Ils font face malheureusement à la réalité de la justice de notre pays». 

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Transcription
00:00 C'est un gouffre émotionnel dans lequel les parents sont plongés
00:03 et ils font face, malheureusement,
00:06 à la réalité de la justice de notre pays.
00:09 Nous avons des tribunaux et des courts totalement engorgés
00:12 et nous n'avons pas les moyens de notre ambition
00:15 pour assurer une justice de qualité
00:17 auprès des justiciables.
00:19 Justice de qualité, pourquoi ?
00:21 Nous avons des justiciables qui attendent des années
00:24 avant de voir leur procès jugé.
00:26 Je ne connais pas l'état de la cour d'assises
00:28 où cette affaire va être jugée,
00:30 mais je connais d'autres cours d'assises en France
00:33 où des affaires attendent 2, 3, 4, 5 ans avant d'être jugées.
00:36 On aimerait que ça aille plus vite pour faire le deuil,
00:40 mais nous nous sommes confrontés à la réalité.
00:42 Manque de magistrats, manque de moyens,
00:45 surtout humains et économiques,
00:47 et aussi des dossiers qui s'accumulent
00:50 avec ce problème de personnes
00:52 pour abattre ces dossiers le plus vite possible.
00:55 Sous-titrage ST' 501
00:57 [Musique]

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