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  • 28/03/2025

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Sport
Transcription
00:00C'est un an avant, c'est un plein avant.
00:02Sud Radio, la radio du rugby.
00:07Des millions, c'est charmant.
00:09Vous voyez ce que ça fait déjà un million, Larmina ?
00:11Où est l'argent ? Où est l'argent ?
00:13Oh mon dieu !
00:15En fait, j'ai retiré de l'argent.
00:27On va parler des Lions britanniques.
00:29Lions britanniques, 15 de France, des rencontres de légendes
00:32qui seraient peut-être en préparation.
00:35La Fédération française du rugby, les Lions britanniques et irlandais
00:38sont en discussion pour organiser d'éventuelles rencontres dans les années à venir.
00:42Le dossier est cependant encore loin d'être bouclé, nous disent nos confrères de l'équipe.
00:48Revenons d'abord dans le passé, à la base de l'histoire
00:52et à la base surtout de l'histoire du rugby.
00:54Phyllis Panguero, les Lions britanniques, c'est une marque, c'est un emblème
01:00et c'est peut-être la première grande super équipe de l'histoire du rugby.
01:06Très certainement, puisque les Lions britanniques ont été créés à la fin du 19e siècle
01:12et ils sont allés faire leur premier match, bien sûr dans les îles, les colonies britanniques de l'époque,
01:17dans l'hémisphère sud.
01:18Et c'est de là que s'est créée cette relation très forte entre cette équipe des Lions britanniques
01:23et l'hémisphère sud.
01:25Et c'est pour ça que, historiquement, ils vont toujours jouer en Australie, en Afrique du Sud
01:30ou en Nouvelle-Zélande.
01:32Et donc, c'est vraiment au début des années 50, il y a eu une quinzaine d'années d'arrêt de cette sélection,
01:37notamment autour de la Deuxième Guerre mondiale.
01:40Et puis, autour des années 50, cette sélection s'est vraiment structurée.
01:44Les fédérations qui y participent, c'est-à-dire les fédérations anglaises, écossaises, irlandaises et galloises,
01:50ont compris que ça devenait un véhicule important.
01:53Et elles se sont entendues pour se partager quelque part le gâteau et professionnaliser le sujet.
01:58Donc voilà comment les Lions britanniques se sont vraiment structurées.
02:01Et c'est là qu'ils ont changé de tenue, puisqu'ils jouaient en bleu jusqu'à cette période-là.
02:05Et puis, finalement, ils ont opté pour cette tenue rouge, qui est toujours la leur, principalement aujourd'hui.
02:11Donc voilà, pour un peu d'histoire.
02:13Aujourd'hui, les Lions britanniques, c'est une machine.
02:15Et c'est à la fois une anomalie dans le rugby professionnel qu'on connaît aujourd'hui,
02:19puisqu'on sait à quel point l'enjeu du calendrier et la libération des grands joueurs pour les matchs est complexe.
02:26Mais malgré tout, comme on le verra tout à l'heure, c'est une immense machine à cache.
02:31Au-delà d'être vraiment un mythe dans l'univers du rugby,
02:35les fédérations britanniques sont toujours entendues pour libérer les joueurs.
02:40Pour ces longues tournées, puisque les Lions partent pour jouer en général de nombreux matchs,
02:45une dizaine entre les vrais tests et les matchs de préparation.
02:48Et donc, on a encore cette sélection qui est un peu un ovni dans le monde du rugby moderne,
02:56mais qui persiste et que toutes les grandes nations du rugby s'arrachent à accueillir,
03:01parce qu'on sait que c'est Jackpot à chaque fois que les Lions britanniques mettent un pied sur votre sol.
03:06Et c'est vrai que pour le coup, on peut le dire,
03:09la relation Lions britanniques et hollandais d'un côté et 15 de France de l'autre,
03:14elle n'est pas naturelle.
03:16Elle n'a existé, je crois, qu'une seule fois, Philippe Spanguero.
03:19En 1989.
03:21Et on est sur quelque chose d'absolument...
03:25Est-ce que c'est une anomalie dans le rugby de ne jamais avoir eu une véritable relation,
03:31un véritable affrontement qui a perduré face aux Lions britanniques et hollandais ?
03:36Ben oui et non.
03:38Le problème, et ça date quand même,
03:41c'est ce problème de date dans le calendrier.
03:43Et puis encore une fois, il y avait tellement cette relation historique
03:46avec les nations de l'hémisphère sud qui créait des confrontations monstrueuses,
03:50parce qu'au-delà du mythe autour de cette équipe des Lions britanniques,
03:54il y avait bien sûr les enjeux sportifs, les chocs.
03:57On a en tête des matchs qui restent dans la mémoire collective
04:02comme certains des plus grands matchs de l'histoire de ce sport,
04:05sur certaines des dernières tournées.
04:07Tu penses à 2017, tu penses à 2021.
04:102017 était exceptionnel.
04:12D'un point de vue du spectacle, ce que nous ont offert ces confrontations.
04:15Donc en fait, les Lions, ils cherchent un équilibre
04:19entre de gros revenus financiers et un niveau sportif exceptionnel.
04:24Et donc en ça, on peut se dire, OK, si on est les Lions britanniques
04:28et qu'on réfléchit à qui allait jouer régulièrement
04:31pour faire une très grosse opération marketing
04:34et à la fois créer des matchs de légende,
04:37mais sans faire offense aux 15 de France,
04:39on a alterné le bon et le moins bon.
04:41Et donc, ce n'était pas forcément naturel pour les Lions britanniques
04:44de se dire qu'on va sacrifier une tournée dans l'hémisphère sud
04:47pour aller jouer en France.
04:48Ce n'est pas très exotique.
04:50Aujourd'hui, en fait, le signal que renvoient cette information
04:53et ces discussions, il est à plusieurs niveaux.
04:57D'abord, le monde du rugby dans son ensemble,
05:00les Lions britanniques considèrent que l'équipe de France
05:03est définitivement en ce moment une des top mondiales
05:07et qu'affronter l'équipe de France,
05:10c'est honorer le maillot des Lions britanniques.
05:13Ça déjà, je pense qu'on peut être fier de ça en étant un peu chauvin.
05:16Le message est beau quand même.
05:18Le message est beau et c'est une réalité dans la tête
05:21de tous les décideurs du rugby mondial.
05:23Le rugby français, notre 15 de France,
05:25a changé de statut et de dimension à la vue du monde du rugby.
05:30C'est un point hyper important sur lequel il va falloir
05:32qu'on soit capable de capitaliser rugby français
05:35dans les années qui arrivent.
05:36Et le deuxième signal, c'est de dire qu'ils sont sûrs
05:39qu'ils peuvent générer des très gros revenus
05:42parce que venir en France, c'est sacrifier un autre déplacement.
05:45Puisqu'on le répète, on est vraiment en train de jongler
05:48avec les agendas parce qu'aujourd'hui,
05:51depuis la confirmation de la création de la Coupe des Nations
05:54qui va démarrer en 2026, il y a la Coupe des Nations
05:58alternée avec les Coupes du Monde,
06:00alternée avec les tournées d'Alliance.
06:02Donc, c'est compliqué de trouver de nouveaux créneaux.
06:05Et donc, on revient à un des problèmes du rugby français majeur
06:09qui est vraiment en marge de toutes les autres nations
06:12du rugby mondial.
06:13C'est-à-dire que par rapport à nos accords Ligue-Fédération
06:16pour ménager les équilibres entre le rugby professionnel
06:18et la fédération, on est le seul grand pays du monde
06:22qui ne joue pas quatre matchs pendant la tournée de novembre
06:25pour l'instant.
06:27Donc, c'est en partie ça le sujet d'interrogation
06:31pour la réception des potentiels d'Alliance,
06:34cette fameuse quatrième date qui permettrait de les accueillir.
06:38Et puis ensuite, on a moins de latitude que les autres
06:41pour les semaines de libération des joueurs.
06:43Et donc, quelque part, on est en train de se retrouver
06:46un peu isolé dans le monde du rugby parce qu'aujourd'hui,
06:50toutes les grandes nations, tous les grands décideurs
06:53sont orientés dans une vision mondialisée
06:56en disant qu'il faut que l'on développe le rugby,
06:59il faut qu'on crée de l'événement,
07:00il faut qu'on se serve des marques fortes, des Alliance,
07:03des All Black pour aller jouer à Dubaï, en Asie, aux États-Unis
07:07pour aller préempter les territoires où il y a du pouvoir d'achat,
07:10où on a des choses à explorer.
07:12Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui, la France fait partie
07:16des très grosses nations qu'il faut avoir pour créer l'événement,
07:20mais on n'a pas la latitude pour ça.
07:23Du coup, parce que c'est vrai que l'Alliance britannique et irlandais,
07:26ça ne parle pas forcément à tout le monde,
07:28et surtout, l'ampleur, l'impact, est-ce que ça draine financièrement ?
07:32Alors, on va essayer de parler concrètement, Phyllis Panguirau,
07:35et on sait que tu étais très très fort là-dessus.
07:38On prend les grands événements du rugby mondial,
07:41la Coupe du Monde, le tournoi Destination,
07:44le rugby de Championship ou Four Nation,
07:46vous connaissez le terme,
07:49et enfin, une tournée d'Alliance britannique.
07:53Si tu dois classer ces événements en termes d'impact économique,
08:01où se placent ces tournées d'Alliance ?
08:05Juste en dessous d'une Coupe du Monde.
08:09Au-dessus du tournoi Destination ?
08:12Non, parce que c'est un autre schéma en termes de temporalité
08:16et de potentiel géographique en termes de zones identifiées.
08:22Si on met tous les événements rugby qui existent dans le monde,
08:27c'est le troisième événement après la Coupe du Monde
08:30et après le tournoi Destination.
08:32Tu parles de quel genre d'événement ?
08:35C'est très simple.
08:36Aujourd'hui, ce qui arrive proche de nous,
08:39c'est la prochaine tournée en Australie,
08:41dont on a pas mal parlé.
08:42En plus, les Alliances britanniques sont très innovantes,
08:44c'est-à-dire qu'ils se sont dit qu'ils seraient plus forts ensemble
08:47parce qu'ils avaient leur modèle économique,
08:49ils vendaient leurs relations publiques, leurs droits, etc.
08:53Mais ils se sont dit qu'ils pouvaient être plus forts ensemble
08:55et donc ils ont créé une joint venture,
08:57c'est-à-dire une association capitalistique avec les Australiens
09:01pour abriter cet événement.
09:04Ils ont co-commercialisé ensemble complètement la tournée à venir
09:08pour optimiser leur impact.
09:10Là, on a des précisions sur les chiffres
09:13et c'est très concret,
09:14c'est-à-dire que vous avez les Alliances qui vont aller en Australie
09:17pour jouer 3 tests et 6 matchs de préparation,
09:21qui sont des matchs qui ont une valeur marchande beaucoup moins importante.
09:26Le bénéfice net attendu à la société qui commercialise ça,
09:32qui est réparti entre les Alliances britanniques
09:35et la Fédération australienne,
09:37c'est 30 millions de livres.
09:40Pour un gros mois, on va dire un mois et demi.
09:44Ah oui, parce que quand je lisais Florian Grille auprès du journal L'Équipe
09:47qui disait que les rencontres face aux Alliances
09:49représentent bien sûr un intérêt sportif majeur,
09:51mais aussi un potentiel de revenu considérable
09:53à un moment où la FFR est exsangue,
09:57économiquement, un match face aux Alliances,
09:59ou plusieurs évidemment, Philippe,
10:02la Fédération française de rugby doit, j'imagine,
10:06voir ça dans un très très bon oeil.
10:09Oui, bien au-delà, parce que ce que j'expliquais la semaine dernière
10:12pour la problématique notamment du tournoi Destination,
10:15ce qu'il faut bien comprendre dans les mécanismes économiques,
10:17c'est que vous avez ce qu'on appelle les ayants droit.
10:20C'est-à-dire que par exemple, vous jouez la Coupe des Nations
10:23qui dépend de World Rugby,
10:25vous jouez le tournoi Destination
10:28qui dépend de la société commerciale Destination,
10:31c'est eux qui vendent les droits.
10:33C'est-à-dire qu'ensuite, ils revendent-ils les bénéfices
10:36ou des primes à parts égales,
10:38mais quelque part, vous n'êtes pas maître
10:40de votre destin économiquement.
10:42Alors que si vous rajoutez ce match
10:44qui n'existe dans aucun calendrier,
10:46vous êtes propriétaire de tout,
10:48vous prenez les revenus à 100%,
10:51avec deux modèles qui existent aujourd'hui,
10:53c'est-à-dire que soit vous dites aux Alliances
10:55vous venez jouer, combien vous voulez pour jouer,
10:57et les Alliances vont certainement dire
10:59c'est 3, 4, 5 millions pour un match,
11:01soit les Alliances vont dire
11:03on co-construit un événement ensemble,
11:05on s'associe, comme ils ont fait en Australie,
11:07pour essayer d'être plus forts ensemble.
11:09Mais là, vous êtes propriétaire de vos droits,
11:11c'est-à-dire que les droits télé,
11:13c'est vous qui les vendez directement à travers le monde,
11:15donc c'est des revenus directs.
11:17Généralement, ils se vendent très cher,
11:19donc quand on parle de 30 millions attendus
11:21de bénéfices nets sur une tournée d'un mois et demi,
11:24honnêtement, c'est considérable.
11:26C'est ce qu'on espérait pour la Coupe du Monde.
11:28Oui, c'est ce qu'on espérait pour la Coupe du Monde,
11:30côté français, et qu'on n'a jamais vu.
11:33Donc voilà aujourd'hui ce que représente
11:35l'Alliance britannique, et c'est assez énorme.
11:37C'est tellement prestigieux chez eux
11:39que les joueurs sélectionnés seraient prêts
11:41à payer pour en faire partie,
11:43mais malgré tout, dans les bénéfices nets,
11:45on exclut les primes de sélection,
11:49parce que cette année, pour la première fois,
11:51les montants qui sont en train d'être avancés,
11:54c'est 100 000 livres de primes de sélection par jour.
11:59Donc c'est quand même 130 000 euros
12:01pour six semaines.
12:02C'est là aussi considérable.
12:04C'est un tiers de salaire annuel
12:06pour les meilleurs joueurs anglais.
12:08Exactement.
12:09Et donc, ce qu'il faut comprendre aussi
12:11avec l'Alliance britannique,
12:12c'est que c'est un outil de lobbying
12:14qui est très puissant dans le monde du rugby aujourd'hui,
12:16puisqu'on le disait quand on parlait
12:18des enjeux économiques,
12:20des forces en présence.
12:22Les Britanniques tiennent le rugby mondial,
12:26et donc les Lions sont un bras armé politique
12:29hyper important,
12:30parce qu'ils jouent en effet une fois tous les quatre ans,
12:32mais ils ont une activité sans arrêt
12:35sur le monde, dans le monde entier.
12:38Ils se déplacent tous les ans,
12:39ils organisent des événements de charité,
12:41ils collectent des sommes considérables.
12:43Moi, j'ai eu la chance l'année dernière,
12:44il y a deux ans,
12:45de faire un des dîners annuels des Lions
12:48à Genève, en Suisse.
12:49Je crois que le dîner a rapporté
12:51près de 400 000 dollars,
12:53ou en France-Suisse, je ne sais plus.
12:55Ils font les mêmes types de dîners à Hong Kong,
12:57ils les font à Londres,
12:58ils les font dans les grandes villes du monde,
13:00tous les ans.
13:01Et vous avez des joueurs qui sont rémunérés,
13:04comme étant des ambassadeurs des Lions à l'année,
13:07Martin Johnson, Jason Robinson,
13:09Jason Leonard,
13:10qui se baladent partout dans le monde
13:12pour promouvoir les Lions britanniques.
13:14Donc c'est assez considérable.
13:15C'est un ovni, je le répète,
13:17dans le monde du rugby moderne,
13:19par rapport à tout ce qu'on connaît
13:21de contraintes, de calendrier, etc.
13:23Mais ce n'est pas prêt de s'arrêter,
13:25parce que les grandes fédérations mondiales
13:27qui ont un intérêt côté européen,
13:29elles n'ont pas envie que ça s'arrête.
13:31Et toutes les nations qui sont susceptibles
13:33d'accueillir les Lions tous les quatre ans
13:35n'ont pas envie que ça s'arrête,
13:37parce que vous savez que quand les Lions passent chez vous,
13:39ça renfloue les finances de la fédération
13:41pour un moment.
13:42Une dernière question, il faut faire court.
13:44Félix Fanguero,
13:45est-ce que ça va devenir un sujet,
13:47l'organisation de ces rencontres-là
13:50face aux Lions,
13:51un sujet entre la FED et la Ligue nationale de rugby
13:53qui, pour l'instant,
13:55ne trouve pas de place dans le calendrier ?
13:59C'est un sujet parce que, d'abord,
14:01ce qui est important, c'est de comprendre
14:03qu'il y a une volonté de la Ligue, je pense,
14:05d'avoir une discussion constructive
14:08sur l'avenir moyen-long terme
14:10de la fédération française,
14:12de son modèle économique.
14:13Donc ce sera intéressant de voir
14:15comment la Ligue réagit à ça,
14:16parce qu'il faut aussi que la Ligue comprenne
14:18le contexte mondial
14:20dans lequel on évolue.
14:21Et pour que la France ne soit pas laissée de côté
14:24parmi les grandes nations du monde,
14:26il faut aussi qu'elle soit capable
14:28de jouer le jeu de ce type de rencontres-événements
14:30parce qu'on est sollicités
14:31par les grandes nations du monde
14:33et il faut que, de temps en temps,
14:34on sache leur dire oui.
14:35On n'a pas su dire oui, on n'a pas pu
14:37ou on n'a pas su dire oui aux Blacks
14:39qui voulaient nous amener jouer aux États-Unis.
14:41Si on dit non aux Lions britanniques
14:44qui veulent venir nous rencontrer en France,
14:47on va commencer à être mis à l'écart
14:49par les grands équilibres mondiaux
14:50dont on a souvent parlé
14:52d'un point de vue politique
14:53et pour lesquels la France a été souvent reléguée
14:56au second plan.
14:57Il va quand même falloir
14:58que la Ligue et la Fédération s'entendent
15:00au sujet des joueurs premiums notamment
15:03et sur leur durée de moyenne de libération annuelle
15:06pour l'équipe de France
15:07et son rayonnement dans le monde.
15:09Merci beaucoup Félix Panguro
15:11évidemment de ta chronique
15:12à retrouver sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
15:14Vous êtes plus d'un million d'abonnés
15:15et les meilleurs extraits sur nos réseaux sociaux
15:19Instagram, Twitter, Facebook.
15:20Merci beaucoup Philippe.
15:21Dans un instant sur Sud Radio
15:22le Multiplex sur notre antenne
15:24pour l'instant à Jeunes 3, Grenoble 10.
15:2730ème minute de jeu pour ce match
15:28qui va commencer à 19h.
15:29Les autres rencontres commencent tout de suite.

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