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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:05Bienvenue à tous et merci de votre fidélité auprès de ceux qui font bouger le territoire
00:33avec parfois un bon lot de sensations fortes, comme ces pilotes qui prennent le volant
00:39pour une nouvelle saison avec complicité pour écrire une histoire alpine sur le circuit,
00:45comme ces coureurs qui avalent le dénivelé par les crêtes à l'assaut des plus beaux
00:50sommets de Matheysine en bravant les éléments pourvu de rester zen et en santé, les tisanes
00:56du bien-être vont apaiser les tensions d'un hiver froid et rigoureux à l'aube du printemps.
01:03Il arrive, patience, le soleil mais les fleurs sont déjà là, les plantes aussi mais comment
01:08s'en servir pour se faire du bien ? Docteur Stéphane va tout nous dire, bienvenue. Merci.
01:13Stéphane Rossi, notre consultant pharmacien herboriste qui va tout nous dire sur les plantes,
01:20sur les tisanes bien adaptées à ces changements de saison et on en a particulièrement besoin là,
01:25cette fois-ci. La course du ciel, la Skyrace, la Skyrace en français revient en Matheysine,
01:33cette course du circuit mondial de Skyrunning fait toujours le plein de surprises, d'images
01:38spectaculaires, c'est sur Télé Grenoble, tant mieux et c'est grâce au meilleur mondiaux de la
01:43discipline à la baguette Olivier Coudert, bienvenue. Merci. Et qui vient en plus avec un trophée,
01:48c'est dire si cette course fait du bruit, elle est reconnue, elle est surtout très très belle et
01:54ce sont les 19 et 20 avril prochains, on va s'imprégner de cet univers dans un instant.
02:00Alors la course c'est bien, surtout au volant d'un bolide pourvu de vivre aussi une aventure
02:06humaine par-delà les circuits, Vincent Beltoise, bienvenue. Merci. Et merci d'être avec nous,
02:12avec votre coéquipier, notre coéquipier, notre camarade même de Télé Grenoble Yves Lemaitre,
02:19bienvenue chez vous, chez toi, on va devoir se... Vous voyez que... Non, excuse-toi Yves,
02:23ça fait si longtemps. Vincent, pilote professionnel FFSA GT4, ça va ? Exactement. Voilà. Yves,
02:31pilote amateur FFSA GT4 et Ensemble, vous repartez pour une nouvelle saison. Content,
02:39confiant ? Plutôt, super, c'est la quatrième avec Vincent, donc pour moi évidemment c'est
02:46extraordinaire parce que Vincent, au-delà d'être mon équipier, c'est aussi mon coach,
02:49donc ça progresse régulièrement, maintenant il faut lui poser la question à lui. Oui, déjà.
02:54Je suis également très heureux de repartir avec Yves cette saison. Alors pour les non-initiés,
02:59votre discipline c'est la course automobile sur circuit. En fait, on peut rappeler de manière
03:06tout à fait basique, c'est comme la F1 mais avec une voiture qui ressemble à une voiture et pas à
03:09une Formule 1. C'est exactement la particularité des courses Grand Tourisme. GT, Grand Tourisme.
03:17Exactement, c'est des voitures qui sont affiliées, qui ressemblent aux voitures de série avec une
03:21préparation plus ou moins aboutie pour la sécurité et la performance. Et notre catégorie est une
03:25filière d'accès aux courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans. Elle roule très vite ? Elle
03:29roule très vite. A combien ? Quand on pointe là dans la ligne droite, on est à combien ? Entre 250
03:34et 300 en fonction des configurations de circuit. Très bien. Et Yves, plusieurs courses au programme
03:41d'une saison ? C'est ça. Le championnat est fait de six meetings en principe. Cette année, il devrait
03:47nous en enlever un pour des raisons budgétaires. Et dans un meeting, c'est deux courses, voilà. Donc
03:54ça veut dire que c'est un championnat comme tous les championnats sur lequel, voilà, si on part sur
04:00six meetings à deux courses, ça fait douze courses dans l'année. Et on marque des points à chaque
04:03course avec un champion en fin d'année comme tous les championnats sportifs. Et c'est de l'endurance,
04:07ça veut dire que là, on vient de vous voir passer le relais, tous les deux ? C'est exactement ça.
04:11C'est assimilé à la catégorie endurance. Dans la course automobile, il y a des filières monoplace,
04:18les filières endurance. La voiture se partage à plusieurs pilotes selon la durée de la course. Et
04:24là, c'est l'antichambre un petit peu des 24 Heures du Mans. Donc on change de pilote au milieu de la
04:29course ou quand c'est des courses plus longues, plusieurs fois lors de la longueur de l'endurance.
04:34En aparté, vous comparez un petit peu votre circuit à la Ligue 1. On peut dire que c'est la Ligue 1 de
04:40la course automobile. Oui, au niveau national, il ne se passe rien de plus haut dans cette catégorie.
04:48Après, il faut passer au niveau européen ou mondial, on va dire. Et alors, Vincent, vous avez un prénom,
04:54vous avez aussi un nom, bien sûr. Ça parle à chacun d'entre nous et surtout pour nos générations.
04:59Votre oncle Jean-Pierre Beltoise, pionnier du sport automobile français dans les années 60-70,
05:05qui était vainqueur de Grand Prix. Je crois qu'il en avait 86 Grand Prix de F1 à son actif.
05:09Effectivement. Et puis, il a remporté un des plus célèbres, celui de Monaco.
05:12Oui, c'est ça. C'est le guide ?
05:14Oui, je crois que c'est le guide pour beaucoup. C'est un peu lui qui a ouvert un petit peu la
05:18voie dans les années 70 et qui a montré que les Français en pouvaient aussi être performants
05:25et qui a aussi encouragé des constructeurs et des sponsors et qui a ensuite ouvert la voie à
05:29beaucoup de talents par la suite. Et qui s'est engagé par la suite pour la sécurité routière.
05:34En effet, oui, il a continué ensuite tout son travail qu'il avait sur l'analyse du pilotage
05:39pour la conduite de Monsieur Tout le Monde sur la route. Et puis Yves, on a parlé de Jean-Pierre
05:44qui nous parle à nous tous, bien sûr. Également, Anthony est votre cousin, c'est ça ? Anthony Beltoise.
05:49Mais c'est une... Alors, on parle d'arbre généalogique, presque de dynastie.
05:56Oui, c'est un peu ça. Enfin, on va dire, moi, je côtoie Vincent essentiellement,
06:00puisqu'on court ensemble depuis plusieurs années. Et puis, accessoirement, on est amis.
06:04On passe du temps ensemble sur d'autres choses. Oui, évidemment, quand Vincent a perdu son papa l'année dernière.
06:14Mais on va dire, quand on parle avec eux de l'histoire de la course automobile dans le monde des circuits,
06:19je pense que Vincent, tu peux lui faire une émission de 24 heures. Il aura des anecdotes à te raconter,
06:24familiales et diverses, familiales, parce que c'est truffé d'anecdotes un petit peu,
06:30notamment sur cette période-là des années 80, où tous les grands noms du sport automobile
06:36ont plus ou moins côtoyé le papa et la famille de Vincent, on va dire.
06:40Ça, c'est ce qui vous a baigné à la naissance. Vous êtes de 1990. Alors, on peut croire que vous avez grandi sur 4 roues, pas que.
06:48Oui et non. Alors, vous avez commencé sur une moto. C'est ça. En fait, j'ai pas commencé sur le karting parce que c'était déjà un milieu
06:56qui était très professionnalisant et mes parents voulaient que je fasse des études.
07:00Donc, tant que j'ai pas eu mon bac, j'avais pas le droit de passer sur 4 roues.
07:03Donc, j'avais trouvé une alternative avec les copains. On avait acheté des motocross.
07:06Et du coup, j'ai commencé par le motocross à 14 ans. Parce que ça vous démangeait quand même.
07:10Oui, c'est ça. J'avais quand même l'esprit de compétition et j'aime tout ce qui est motorisé.
07:15Et finalement, c'est à 16 ans que vous avez commencé sur 4 érames. Donc, ça ressemble à quoi ?
07:23Ça ressemble à un gros karting.
07:24Voilà, ça ressemble à un gros karting. C'est devenu votre métier, d'ailleurs, puisque les études, quand même, bac scientifique, puis ingénieur à l'INSA.
07:32Vous vouliez peut-être vous orienter vers l'ingénierie mécanique.
07:34Oui, ça me permettait d'allier l'utile à l'agréable. Surtout que l'INSA de Lyon propose un cursus pour les sportifs de haut niveau
07:40où on peut pratiquer l'activité physique à niveau professionnel et faire ses études.
07:45Et comme je ne savais pas trop si mon talent allait me permettre de devenir complètement professionnel en tant que pilote,
07:50j'avais un peu assuré mes arrières. Et du coup, maintenant, je suis très heureux de pouvoir allier les deux.
07:54Je pilote et je suis directeur de la catégorie 4 érames.
07:58Exactement. Alors, une belle carrière déjà. Vous me dites, si je me trompe, mais troisième du championnat de France FFSA, FFSA GT Pro-Am. Pro-amateur.
08:08L'an dernier, quatrième en 2019, troisième de Porsche Carrera Cup aussi.
08:13Je me demandais, Porsche, Aston Martin, Alpine, pourquoi on change de voiture ? Pourquoi on change de marque ?
08:18C'est une très bonne question. On va dire que dans la catégorie GT, il y a les catégories monotypes.
08:25Donc ça, c'est ce que j'ai fait jusqu'à mes 25-26 ans. La coupe 4 érames. 4 érames, c'est un constructeur anglais.
08:31Que des 4 érames sur la piste. J'ai fait ensuite la Porsche Carrera Cup. Que des Porsche Cup sur la piste des 911.
08:37J'ai ensuite fait, au moment du retour d'Alpine, l'Alpine Cup. C'est là où j'ai rencontré Yves.
08:41Et encore une fois, une course monotype où tous les pilotes sont engagés sur le même modèle.
08:46Et donc là, c'est un petit peu en fonction des affinités qu'on a avec la marque et également des ambitions sportives
08:54qu'on souhaite avoir. Et une fois que j'ai rencontré Yves, il était du coup concurrent, lui dans la catégorie amateur.
08:59Et c'est là qu'on a décidé de se rejoindre pour vivre une aventure un peu plus humaine d'équipe en passant sur l'endurance.
09:06Et là, on a choisi Alpine pour se mesurer aux autres marques. Et là, on roule du coup contre des Aston Martin ou des Porsche.
09:11D'accord. Et pourquoi Yves, alors ? Qu'est-ce qui s'est passé entre vous ? Qu'est-ce qui match ?
09:16Nous, on sait ce qui match avec Télégramable. On sait pourquoi. Mais vous ?
09:20Je pense que c'est un peu la même chose. C'est un passionné. C'est un bon pilote. Et c'est quelqu'un qui est motivé pour passer des étapes
09:28et essayer d'aller vers le plus haut niveau. Donc, on a des ambitions. Je veux dire, en monotype, une fois qu'on a fait le tour des Porsche Cup, Alpine Cup,
09:36on est un petit peu au plus haut de ce qu'on peut faire. Et si on veut monter, l'objectif, c'est effectivement de viser les 24 heures du Mans.
09:42Et donc là, on tombe dans un sport d'équipe. Donc, c'était presque une suite logique pour moi de choisir un programme avec un équipier
09:49qui ait la même ambition et les mêmes objectifs à moyen terme.
09:52Le Graal, c'est les 24 heures du Mans, Yves ?
09:54Ah oui, c'est le Graal absolu. C'est vrai qu'avec Vincent, il y a une vraie aventure humaine. Ça, il n'y a pas de doute.
10:03Pour revenir un petit peu sur pourquoi les marques, pourquoi les voitures, c'est un petit peu comme au foot.
10:08Il y a un petit mercato d'hiver, on va dire, entre les équipes professionnelles dans lesquelles on roule, qui s'occupent, on va dire,
10:16de faire tourner les voitures de course. Et puis, il y a une partie événementielle, un petit peu comme dans tous les clubs sportifs,
10:23où on a aussi toute une équipe avec Vincent qui nous suit pour accueillir tous nos partenaires sur chaque meeting.
10:29Donc, l'ensemble fait créer une espèce de mayonnaise d'aventure humaine sur la partie événementielle, sur la partie sportive
10:37et aussi sur la partie, il ne faut pas l'oublier, des mécanos, des ingénieurs qui travaillent sur les voitures.
10:42Toute une écurie, comme on dit.
10:43Oui, toute une écurie qui est entièrement professionnelle. Et bon, il y a une espèce de feeling aussi.
10:50Alpine, c'est marqué dessus, c'est un peu le saut de nos montagnes.
10:53Oui, oui. Alors Alpine, après, il y a toute la partie...
10:55Je dis ça parce que ce serait bien qu'ils équipentent les hommes aussi, ça aurait de la gueule.
10:59Il y a toute la partie en lien avec la marque de la voiture aussi, qui fait partie de nos partenaires d'ailleurs.
11:06Mais c'est tout un équilibre global où, pour le coup, le dénominateur commun de chaque saison, pour l'instant, c'est Vincent et moi.
11:13Et toute l'équipe qui nous suit derrière.
11:15Donc, il va falloir performer jusqu'aux 24 heures du lendemain. C'est possible ? C'est accessible ?
11:21C'est possible, c'est une équation...
11:23Ah, Vincent a ligné... Vous n'avez pas d'eau de l'inné, mais serrez les dents.
11:27Qu'est-ce qu'il faut ? Quel est le gap, vraiment, que vous devez passer ?
11:32Il y a vraiment deux paramètres. Il y a la compétitivité de l'équipage.
11:36Donc, est-ce qu'on est capable, Yves et moi, en tant que pilote, de produire ?
11:38Est-ce qu'on est au niveau de conduire pendant 24 heures, de conduire de nuit ?
11:41Et ensuite, on ne va pas se le cacher, c'est des sports mécaniques.
11:44C'est des sports qui demandent des sommes et des engagements financiers.
11:48Et il faut qu'on trouve des partenaires qui nous suivent dans cette aventure.
11:52Donc, voilà. On travaille sur l'aspect technique. Je fais bosser Yves.
11:56Et on cherche aussi des partenaires pour nous accompagner jusqu'à cet objectif.
12:00Yves, on rappelle, vous êtes amateur. Ce n'est pas votre métier.
12:03Votre métier, c'est de gérer une grosse boîte qui s'appelle Medialp.
12:08Non, ce n'est même pas marqué.
12:10Nous, on le dit vraiment dans le domaine de l'équipement hospitalier.
12:15Il y a quand même une tradition automobile ici, dans la région grenobloise.
12:18Vous êtes originaire d'Alès, mais tout de même, vous le saviez.
12:21Vous savez où vous mettez les pieds avec Yves.
12:23Oui, c'est vrai que je ne suis pas grenoblois, je suis voisin.
12:25J'espère être adopté bientôt.
12:28Mais effectivement, je sais que dans la région, vous avez, en plus de Yves,
12:32beaucoup de pilotes talentueux et d'équipes.
12:36Bellepanis, par exemple, etc.
12:38Oui, et aussi sur Télé Grenoble.
12:41Cette émission, Yves, qui s'appelle Aré Austin, depuis quelques années déjà.
12:46Votre coéquipier, c'était Mathias Arez au départ.
12:50Actuellement, c'est Anthony, d'ailleurs, avec sa complicité.
12:54Bien sûr, il y a vraiment un vivier, il y a une actu.
12:57Il y a toujours, toujours de quoi faire ici, sur ce territoire.
12:59Oui, là, pour le coup, je peux vraiment remettre une couche.
13:03Moi, pendant que Vincent, c'est son école d'ingé,
13:06je faisais des dérapages sur la neige.
13:08Enfin, un petit peu décalé dans les années, mais au lieu d'aller à l'école,
13:12on faisait des dérapages.
13:13Il y a des vraies routes de montagne chez nous.
13:16En tout cas, tout ce qu'il faut pour s'entraîner au pilotage et notamment de la glisse.
13:22Donc, c'était un peu plus instinctif que scolaire.
13:25Mais oui, il y a vraiment beaucoup de pilotes issus de la région.
13:28Foubert-Trembalas, on peut le citer aussi.
13:30On ne sait pas si on peut aussi le citer.
13:32Enfin, sur la partie rallye, on a quand même la chance d'avoir un ex-pilote de F1.
13:37On a la chance d'avoir un vainqueur du rallye Monte-Carlo, quand même, sur ce secteur.
13:41C'est vrai.
13:42C'est quand même des courses de...
13:44Donc, un vainqueur du Grand Prix de Monaco aussi.
13:47C'est ça.
13:48Et moi, je salue mon ami Franck Tinet, qui est aussi dans le métier,
13:51que vous connaissez bien, Yves, d'ailleurs.
13:52Arrêt au stand, on fait un petit coup de pub.
13:54Ça donne parfois des petites phrases comme celles-là.
13:56Regardez, Vincent.
13:58Franck, tu as testé une ou deux fois le Proto.
14:01Raconte un peu ça, la marche d'après.
14:05Non, j'ai testé le Proto l'année dernière, fin d'année dernière,
14:08dans l'équipe de mon père, Panis Racing.
14:11Attention, Stéphane.
14:13Le Proto, le prototype, ça, c'est votre jour et le jargon.
14:16Vous savez ce que c'est le Proto, quand même, maintenant, chez les jeunes.
14:18D'ailleurs, ce n'est pas bien.
14:19Mais oui, c'est pour ça qu'on rigole.
14:21Vous savez ce que c'est, Vincent ?
14:24Après les débats sur le protoxyde d'azote,
14:26qui est dangereux, Stéphane.
14:28J'ai fait ma thèse dessus.
14:29Effectivement, oui, ce n'est pas le plus dangereux.
14:33C'est sans doute le plus médiatisé.
14:35Mais comme toute substance psychoactive, c'est à éviter.
14:38Voilà.
14:39Donc, on ne parlait pas du même Proto.
14:41Alors, Yves, c'est ça ?
14:42C'est ça.
14:43Mais il a souri, quand même, Aurélien.
14:47Donc, Aurélien Panis, ainsi que des invités toujours très complices.
14:52Qu'on peut retrouver à peu près une fois par mois ?
14:54C'est ça.
14:55On retrouve une fois par mois une nouvelle émission.
14:57Et tous les samedis soirs à 19h, sur Télé Grenoble,
15:00l'émission Arrêt au stand.
15:01L'émission des passionnés des sports mécaniques.
15:03Avec un inside avec Vincent Beltoise à venir.
15:06Ah oui.
15:07Ça serait chouette.
15:08On en a fait une belle déjà avec Vincent, à l'aise, dans le gars.
15:11Chez Kateram.
15:13Voilà.
15:14Il y a quelques temps déjà.
15:15Il y a quelques temps déjà.
15:16Allez.
15:17Merci.
15:18Une super saison.
15:19Le premier de ces...
15:22C'est un meeting.
15:23Ce n'est pas des grands prix.
15:25Il y a deux courses dans le week-end.
15:27On appelle ça plutôt un meeting.
15:29Ça correspond à un grand prix.
15:31C'est le week-end de Pâques.
15:32Ça arrive le week-end de Pâques.
15:33Avec une préparation physique, attention, diététique.
15:36Tout ce qu'il faut.
15:37Vincent court deux heures par jour, toute l'année.
15:40Tout va bien.
15:41Des footings et des tisanes.
15:43On vous laissera échanger vos numéros.
15:46Merci, Yves.
15:47Merci, Vincent.
15:48On reste dans la course.
15:50Tout de suite.
16:00Dans la course.
16:01Mais c'est bien de course à pied qu'il s'agit.
16:03Et pas n'importe laquelle.
16:04Une course complètement mythique, unique sur le territoire.
16:07Une course du circuit international de skyrunning.
16:10La Skyrace des Matheysins.
16:12Skyrace, c'est toucher le ciel par les crêtes.
16:15Olivier ?
16:16Oui, c'est aller courir sur les sommets, sur les crêtes.
16:19Ne pas se contenter de rester en moyenne montagne.
16:22C'est aller sur les sommets.
16:23C'est vous qui êtes aux manettes de cet événement
16:25qui arrive les 19 et 20 avril.
16:29Le 20 avril, la course reine.
16:31Le 19 pour les autres.
16:33On va y venir dans un petit instant.
16:35C'est cette dixième édition sous notre ciel de Matheysin.
16:38D'abord, un peu de vocabulaire.
16:40Olivier, pourquoi pas la Skyrace de la Matheysin ?
16:43Il paraît que c'est un hommage aux pionniers.
16:45Oui, alors, il n'y a pas beaucoup de monde qui sont au courant.
16:50Mais le nom Skyrace des Matheysins,
16:53ce n'est pas par rapport au fait que ce soit en Matheysine.
16:58À l'époque, l'événement est organisé par le club d'athlétisme de La Mure.
17:03Et il y a dix ans, le président du club,
17:06qui était un bon montagnard, qui s'appelait Stéphane Girard,
17:11il a dit on va l'appeler Skyrace des Matheysins
17:14en similitude avec des choses ouvertes par des Matheysins.
17:20Par exemple, la voie des Matheysins au niveau de l'aubiou
17:23ou la goulotte des Matheysins dans le massif de l'armée.
17:26Donc, c'était en similitude avec vraiment le domaine de la montagne
17:32et pas purement événementiel Skyrace des Matheysins,
17:36parce qu'on est en Matheysine.
17:37C'était par rapport au fait que ce soit fait par des Matheysins.
17:40Donc vraiment cet hommage, c'est du patrimoine aussi.
17:46Oui, oui, oui.
17:47Des chiffres, 25 km, 1950 m de dénivelé positif.
17:52C'est une course qui est très intense, qui est très rapide,
17:54qui est très technique.
17:55Ce n'est pas pour tout le monde ?
17:56Si, c'est ouvert à tout le monde.
17:58C'est ouvert à tout le monde.
17:59Mais voilà, il y a une certaine concentration de coureurs top niveau mondial.
18:05Mais ça reste ouvert à tout le monde.
18:07Oui, d'où le Skytrail aussi, le Skytour, l'Assainto Express.
18:13Qu'est-ce que c'est ça ?
18:14On essaie de développer l'événement pour attirer plus de monde.
18:20Les parcours en crête sont assez techniques
18:24et ne permettent pas d'envoyer énormément de monde
18:27compte tenu de la complexité du parcours.
18:29Donc, pour développer l'événement, on ne peut pas faire grossir juste une course.
18:33Donc, il faut rajouter des épreuves.
18:35Aujourd'hui, on a quatre épreuves.
18:37Il y a un 42 km qui s'appelle le Skytour Matheysin.
18:40Il y a un 19 km, le Skytrail, qui est un peu une initiation
18:44pour ceux qui voudraient potentiellement tenter dans les années futures la Skyrace.
18:50Et il y a un parcours un peu plus accessible qu'on a fait évoluer cette année,
18:54qui fait à peu près 10 km et 400 m de dénivelé, l'Assainto Express.
18:59Un petit clin d'œil à la commune qui nous accueille depuis bien plus que 10 ans,
19:05la commune de Saint-Honoré, l'Assainto Express.
19:09Et même une course pour les enfants. Vous ne mettez pas les enfants sur des crêtes quand même ?
19:12Non, mais on a des parcours un peu techniques pour les enfants.
19:16Ils ne se contentent pas de courir autour d'un stade.
19:20On leur fait des parcours un peu sympas.
19:22D'accord. Parce que les difficultés, ça c'est le 20 avril, cette course.
19:26Cette course qui fait partie du circuit mondial.
19:2924 épreuves comme une coupe du monde de skyrunning.
19:33Ça commence par... C'est un peu plus que les 21 virages, ceux-là ?
19:36C'est un mur.
19:38Le Sentier du Diable ?
19:39C'est ça.
19:40Oui, il y a 43 virages, je crois.
19:4343 virages. Ça casse les pattes, ça, non ?
19:45Ce n'est pas facile, techniquement, physiquement.
19:47Alors techniquement, ce sentier, le Sentier du Diable, il n'est pas très technique.
19:52Il est étroit, il est à flanc de montagne, il est un peu exposé.
19:56Mais la pente est assez régulière et leur vêtement, c'est du caillou, il n'y a rien de technique.
20:03Ce n'est pas comme sur les arêtes après.
20:05Voilà, là on y est, sur les arêtes.
20:07On est à mi-chemin entre l'escalade, la course, la difficulté.
20:14Ça, ce sont les oreilles du loup.
20:16C'est ça. Le passage tant attendu des oreilles de loup.
20:19Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a de si...
20:21Parce qu'il est vertigineux et qu'il peut faire peur.
20:26Il peut faire peur, c'est un passage qui est suffisamment technique pour nous obliger à installer des cordes fixes.
20:36C'est sécurisé, donc.
20:38Oui, c'est sécurisé.
20:39On a une ligne de vie.
20:40Oui, que les coureurs attrapent ou pas, suivant leur capacité et leur agilité en montagne.
20:49Autant vous dire que les premiers devant, ils passent en courant.
20:51Et que derrière, dans le peloton, il y en a qui cèdent de ces cordes fixes.
20:59Par sécurité, parce qu'ils sont peut-être un peu plus entamés physiquement.
21:04Ou parce qu'ils ont un peu le vertige.
21:07Ils arrivent à regarder un peu le paysage, parce que c'est sublime aussi, cet endroit.
21:11Alors, c'est des passages assez techniques.
21:14On va plutôt leur conseiller de regarder où ils mettent les pieds.
21:16Oui, parce que sinon, ça peut surprendre.
21:20Donc là, c'est enneigé.
21:22C'est plus facile de le faire sur les fesses, en fait ?
21:25Ce n'est pas volontaire, ça.
21:26Il y en a qui le font ?
21:27Il peut y en avoir, oui.
21:29Non, c'est toujours mieux d'être sur ses jambes, sur ses pieds.
21:34Mais il peut y avoir quelques glissades, oui.
21:38Voilà ce qui peut arriver.
21:39Il faut regarder le direct sur Télé Grenoble.
21:41Et puis, parfois, alors là, ce n'est pas volontaire de tomber.
21:43Vraiment, la tête première, ça fait mal en plus.
21:45Ça peut faire mal aux lombaires, des chutes comme ça.
21:48C'est Sylvain Tranchant.
21:51Oui, c'est ça.
21:52Frédéric Tranchant.
21:55Voilà, il a eu quelques mésaventures.
21:59Fred Tranchant, bien sûr.
22:00Fred Tranchant, l'année dernière.
22:02Qu'est-ce qui s'est passé ?
22:03Fred Tranchant, l'an dernier.
22:04Alors, en plus de l'image qu'on vient de voir, où la moto qui filmait l'a fait tomber.
22:09Il s'en est très bien remis parce qu'il est resté en tête.
22:14Il avait à peu près course gagnée.
22:17Ce qui aurait été sa quatrième victoire sur l'épreuve.
22:20Et à quelques kilomètres de l'arrivée, à peu près à 4 kilomètres de l'arrivée,
22:26bien qu'il soit orienteur à la base,
22:29et qu'il était, je crois, sixième mondial il y a quelques années,
22:33il s'est perdu alors que c'était correctement balisé.
22:37Il s'est trompé de chemin, en fait.
22:38Oui, c'est ça, oui.
22:39Dans la descente.
22:40Oui, oui, oui.
22:41Alors, comme il le disait, c'est la plus grosse erreur de sa carrière.
22:45C'est une faute professionnelle, comme il le dit.
22:47C'est le genre de choses qui peut arriver malgré le balisage.
22:50Manifestement, oui.
22:52Donc, on va redoubler le vigilance cette année.
22:54On lui fera une petite pancarte spéciale, spécialement pour lui.
22:57Oui.
22:58Mais voilà.
22:59Finalement, c'est Miguet qui avait gagné.
23:03On va dire Maguet.
23:04C'était Maguet, Maguet, pas Miguet, Maguet, bien sûr, qui avait gagné.
23:08On avait un petit peu de sable du Sahara, quand même, l'an dernier.
23:11Peut-être que c'est ça qui peut troubler les esprits aussi.
23:14Ça ne sera peut-être pas le cas cette année.
23:17Vous attendez que la neige fonde ?
23:19C'est plus simple de courir, c'est moins difficile, en tout cas,
23:23de courir quand les conditions sont plus sèches, plus printanières, en tout cas ?
23:28La neige a un avantage, c'est qu'elle stabilise les cailloux.
23:32On est sur des pentes assez importantes, aussi bien sur de la montée que de la descente.
23:37Donc la neige va stabiliser les cailloux et éviter de les faire tomber sur les concurrents qui sont en dessous.
23:43Après, ce qu'il peut y avoir avec la neige, c'est qu'elle peut être dure, molle, fraîche.
23:49Alors si la neige est fraîche, qu'elle vienne tomber, potentiellement,
23:52ça complique l'organisation parce que ça peut être un terrain avalancheux.
23:57Donc ça, c'est quelque chose qu'on n'aime pas.
23:59Il faut se redouter, en tout cas.
24:01Oui, ça complique, ça nous stresse un peu la dernière semaine.
24:06Et ça peut compliquer le travail des bénévoles pour baliser la course la veille ou l'avant-veille.
24:12Après, s'il y a de la neige et qu'elle est dure, qu'elle porte, ce n'est pas gênant, en fait.
24:17Mais c'est toujours une belle course, on l'a vu avec ces belles images de drones.
24:20Ça fait des belles images avec la neige.
24:21Bien sûr, avec des compétitrices, bien sûr aussi, des coureuses,
24:26des femmes qui sont toujours plus présentes aussi sur cette discipline.
24:31Il n'y en a que trois en France, des épreuves comme celle-ci.
24:34Il y en a un peu plus, mais sur le circuit mondial, il y en a trois en France.
24:39Sur le circuit mondial, avec donc les meilleurs mondiaux qui, cette fois-ci encore, répondent à l'appel.
24:44En tout cas, l'appel, visiblement, il passe bien puisque vous avez été lauréat du trophée de la communication
24:50du prestigieux Trail Running Awards.
24:53Il est ici, là, devant vous. Qu'est-ce que ça symbolise ici pour vous ?
24:57On peut le voir, là ? Il est joli, il est tout en bois.
24:59Voilà, là, on le voit en entier.
25:02C'était en décembre dernier.
25:04C'est en décembre dernier, une cérémonie organisée par un média international
25:09qui nous a donc décerné ce prix par rapport à la réalisation du live intégral
25:16qui est diffusé sur votre chaîne, sur Télé Grenoble.
25:20Donc voilà, on a candidaté, on a obtenu ce prix face à d'autres concurrents,
25:27notamment des marques, des marques spécialisées.
25:33Ça met en avant le travail que nous on fait pour essayer de produire
25:39un véritable programme sportif télévisé, digne de ce qui se fait sur les grandes chaînes nationales
25:44dans des sports majeurs.
25:45Il est là, on le voit ici.
25:47Un travail au sommet, si je puis dire.
25:49Là, c'était le tabord qu'on voit.
25:51Et qui met en avant, je pense aussi, toutes les équipes techniques qui travaillent à ça.
25:56Oui, parce qu'il faut courir.
25:57Il faut courir à côté des coureurs.
26:00Quand on est vidéaste.
26:02En tant qu'organisateur de l'événement, je dirais qu'on pilote la réalisation de ce live.
26:08On tire les ficelles un peu.
26:09Mais derrière, il y a des équipes techniques,
26:12que ce soit à la réalisation, à la captation, à la diffusion.
26:15Donc, il y a Télé Grenoble.
26:17Et puis, globalement, c'est que des prestataires grenoblois.
26:20Et il y en a, effectivement, qui sont au drone.
26:23Il y en a qui courent à côté avec des caméras.
26:25Donc, c'est toute une grosse équipe.
26:28Il y en a qui commentent sur Télé Grenoble aussi.
26:31On a Thibaut Leduc qui commente.
26:33Il fait froid quand même, parfois.
26:35Non, il ne fait pas froid.
26:37Parfois, il faut...
26:38Non, non, il fait bon.
26:39Il fait bon, c'est le printemps.
26:40Mais il empêche.
26:41Parfois, en altitude, les conditions n'ont pas toujours été géniales.
26:43Lui aussi, il mérite de tenir le micro avec toujours autant d'énergie.
26:50On ne sent pas qu'il fait très froid.
26:51En tout cas, il faut y aller.
26:52Il faut aller vous applaudir.
26:54Il faut aller applaudir aussi toutes ces équipes
26:56et vous encourager à tenir bon encore pour les 20 prochaines années.
27:01C'est la 10e édition.
27:02Ça se fait.
27:03On vieillit assez vite.
27:05Mais non, mais non.
27:06Quand on court, ça entretient.
27:07Donc, les 19 et 20 avril prochains en mathésine.
27:11Merci beaucoup.
27:13On va savoir s'il y a des petites plantes dans la mathésine.
27:17Je suis sûre qu'il y en a.
27:27Les plantes de montagne, qu'est-ce que...
27:29Il y a de quoi faire.
27:30Bien sûr, en mathésine.
27:32D'ailleurs, ça y est, la saison de la cueillette.
27:34Il faut y aller.
27:35C'est sorti.
27:36Encore un petit peu tôt.
27:37Enfin, tout dépend de ce qu'on recherche.
27:38Mais oui, on va attendre qu'ils fassent un petit peu meilleur.
27:41Pour le Sky Race, on recherche de l'énergie.
27:44On recherche du peps.
27:46On a la plante sèche pour ça.
27:48Ou le repos après, le baume du tigre.
27:50Récupération, oui.
27:51Des tisanes, reine des prés, cassis, frênes.
27:55Et le térocoque aussi.
27:57Le ?
27:58Et le térocoque, c'est ce qu'on appelle le ginseng sibérien.
28:01C'est une adaptogène qui est beaucoup utilisée
28:03pour la récupération par les sportifs.
28:05D'accord, on la trouve chez nous aussi ?
28:06Non.
28:07Ah, d'accord.
28:08Non, on la fait venir.
28:09Là, c'est encore plus froid.
28:10C'est la région sibérienne.
28:11C'est pour ça qu'il ne faut pas aller n'importe où.
28:13On le rappelle, Stéphane Rossy, docteur en pharmacie, herboriste,
28:17qui est un métier qui se protège.
28:19Oui.
28:20Voilà.
28:21Vous avez votre...
28:22On ne dit pas forcément officine pour un herboriste.
28:24Votre boutique ?
28:25On peut dire apothicairie, mais on risque de buter dessus.
28:29Après, oui, une officine.
28:31Une boutique, étymologiquement, c'est le même mot.
28:34Donc, on peut utiliser boutique.
28:36Avec toutes ces plantes qui viennent d'ici, qui viennent d'ailleurs
28:39et qui ne remplacent pas les médicaments,
28:41mais qui contribuent au bien-être.
28:43Tout à fait.
28:44Et à chaque changement de saison, sa particularité.
28:48L'hiver a été rigoureux.
28:49Les corps sont tendus.
28:50Ils ont pris peut-être un petit peu de poids ?
28:52Souvent, on mange un petit peu plus lourd,
28:55on s'oxygène un petit peu moins.
28:57Je dirais que dans la tradition, on va dire qu'on s'encrasse
29:00et que le printemps va être l'occasion de nettoyer tout ça.
29:03Oui, s'il arrive enfin.
29:05En attendant, il faut s'y mettre tout de suite.
29:07Avec visiblement la plantraine, le soleil qu'on trouve par terre
29:11si on ne le trouve pas dans le ciel.
29:13Le pissenlit, ce n'est pas une légende.
29:16C'est vraiment la plante du printemps qui fait du bien.
29:19Oui, c'est une plante facile.
29:21Que ce soit en alimentaire avec les feuilles
29:24ou de manière plus gourmande avec les fleurs.
29:27On fait une sorte de miel localement aussi.
29:29Et puis, encore plus traditionnellement,
29:32de manière un peu plus drastique comme purgative,
29:34ça va être les racines.
29:36Tout est bon dans le pissenlit.
29:38Bon au goût, les racines ?
29:39Efficace dans le pissenlit.
29:40Ah oui, efficace, parce que c'est un peu amer quand même.
29:43C'est une saveur qu'on oublie, mais qui est une saveur importante,
29:46qui est une saveur recherchée,
29:48qui a ses vertus aussi de par l'amertume.
29:50D'accord, donc ça contribue à réveiller son foie.
29:53C'est ça en fait, c'est ce qu'il faut faire ?
29:54C'est le premier réflexe au bonjour ?
29:56Oui, le foie et le rein.
29:58Le pissenlit fait les deux, c'est ce qui est intéressant.
30:01Après, on peut avoir des plantes un petit peu plus spécifiques du foie.
30:05Traditionnellement, le printemps, c'est la saison du foie,
30:08que ça soit au niveau de la pharmacopée chinoise
30:12ou de nos traditions de régénération avec le printemps.
30:15Alors, on a pissenlit, on a réglis pour la douceur aussi.
30:19Le romarin, ça compte ?
30:21Oui, le romarin va drainer au niveau du foie et de la bile.
30:24Il va être aussi anti-oxydant, donc il va protéger l'organisme.
30:27Donc, on peut l'utiliser en tisane comme en cuisine ?
30:30C'est ça, exactement.
30:32Même à des dosages alimentaires, on a un bienfait.
30:34D'accord.
30:35Et alors, une petite cure de pissenlit.
30:37Puisque vous parliez des racines de pissenlit,
30:39le radis noir, c'est une racine aussi ?
30:41Ça a les mêmes propriétés ?
30:42Le radis noir va aussi agir sur le foie avec d'autres mécanismes d'action.
30:47Alors, lui, par contre, point de vue goût,
30:49autant le pissenlit, on grimace un petit peu,
30:51le radis noir, c'est encore plus difficile.
30:53Très bien dans l'alimentation, le râpé.
30:56Il faut garder certaines plantes aussi pour un apport alimentaire.
31:00Et déjà, à des dosages alimentaires, on a des bienfaits.
31:03D'accord.
31:04Et puis, si on n'aime vraiment pas, on a les formes modernes.
31:06Les gélules, par exemple, on avale tout rond et il n'y a pas de goût.
31:09Et ça, au moins, c'est réglé.
31:11En tout cas, pour le goût, on rappelle que vous composez vos petites tisanes,
31:14qui parfois sont primées, d'ailleurs.
31:16Tout à fait.
31:17Alors, on a parlé d'EU foie, et donc avec le thym,
31:21si on fait ce qu'il faut, normalement, tout va bien.
31:24Les allergies, ça y est ?
31:26Oui.
31:27Certaines sont déjà arrivées depuis quelques semaines.
31:29Ah oui, déjà, courant février, on a déjà les premières allergies qui arrivent.
31:34C'est de plus en plus tôt.
31:35On a passé une période d'alerte rouge sur tout le territoire, y compris Grenoble.
31:40En plus, avec le chauffage au bois, on a une irritation des voies respiratoires.
31:45Ça s'entretient.
31:46Oui, il va falloir agir le plus tôt possible avec des plantes toutes simples,
31:49comme le plantain, par exemple.
31:50Comme le plantain ?
31:51Ça, c'est une plante anti-allergique qui a bien fait ses preuves.
31:54Comment elle s'utilise, alors ?
31:56Généralement, ça va être en infusion.
31:58Pour le plantain, comme c'est quand même quelque chose sur des périodes assez longues,
32:03malheureusement, quand on a des soucis allergiques,
32:05on les trimballe un petit peu pendant tout le printemps,
32:08voire même plus, des fois, ça s'enchaîne.
32:10On aura des formes plus pratiques, sous forme de gélules à nouveau,
32:13ou sous forme de liquide, pour les gens qui n'aiment pas avaler les gélules.
32:16Donc, ça ne remplace pas les antihistaminiques,
32:18les allergies, il faut les prendre au sérieux,
32:20mais ça permet peut-être de prévenir et au moins de se sentir,
32:24de favoriser le bien-être, toujours, c'est ça ?
32:26Exactement.
32:27C'est un meilleur équilibre de l'organisme.
32:29Et d'ailleurs, pour les allergies, en agissant en amont au niveau du foie,
32:32généralement, on a un mieux-être,
32:34qui fait qu'on est moins sensible aux pollens lorsqu'ils arrivent.
32:37D'accord.
32:38Et puis, on parlait aussi tout à l'heure d'un teint un petit peu livide et de fatigue.
32:44On est stressé après l'hiver.
32:46Les plantes de saison sont anti-stress ?
32:51Alors, c'est moins une saison gros stress que la rentrée de septembre, par exemple.
32:57Le printemps, généralement, on arrive vers les beaux jours,
32:59donc ça va un petit peu mieux.
33:00On le voit, on a un petit peu plus de dynamisme.
33:02C'est vrai, la lumière fait du bien au moral.
33:04La lumière fait du bien.
33:05Ce qui, généralement, perturbe un peu, c'est le décalage d'horaire qui nous arrive droit dessus.
33:09Une heure en moins.
33:10Voilà.
33:11Donc là, effectivement, pour mieux dormir,
33:14on va agir sur un éventuel stress en amont.
33:17Et là, on va avoir des plantes assez sympas,
33:20qui peuvent être aussi des plantes des fois synonymes de soleil.
33:23On va accompagner ça comme ça.
33:24La lavande, la marjolaine, la fleur d'oranger.
33:28Ça se mange, tout ça ?
33:30On peut les mettre en cuisine ?
33:31On peut les mettre en cuisine.
33:32On aura les vertus.
33:33C'est des plantes dont les actifs vont être véhiculés par les composants aromatiques.
33:38D'accord.
33:39Donc si ça a du goût, ça a de l'efficacité.
33:41D'accord.
33:42Normalement, si ça sent bon, c'est que c'est bon et que ça fait du goût.
33:44C'est aussi un critère sur une plante qui a un peu vieilli,
33:46qui a mal passé l'hiver, l'année, mal conservée.
33:48Si elle n'a plus d'odeur alors qu'elle en avait à l'origine, on rachète.
33:53Les huiles essentielles, justement, avec parcimonie ?
33:57Oui, ce sont des produits très toxiques, très irritants, très dangereux.
34:00Si on regarde les étiquetages sur un flacon d'huile essentielle,
34:03maintenant, on a des petits pictogrammes qui nous feraient…
34:06Ça m'enceinte.
34:08Oui, irritants pour les bronches, pour la peau, des nocifs pour l'environnement.
34:12Donc toujours avec la supervision d'un professionnel de santé pour les huiles essentielles.
34:17Et là, on a des choses redoutables d'efficacité.
34:20Donc il ne faut pas s'en priver non plus.
34:22Mais faire attention à ce qu'on fait parce que c'est super concentré, en fait.
34:25D'accord.
34:26Et puis, vous m'avez appris un nouveau mot, la gemmothérapie.
34:29Alors, ce n'est pas la thérapie des gemmots, ce n'est pas un signe astrologique.
34:32Non.
34:33Mais c'est la gemmo, avec deux M. Qu'est-ce que c'est ?
34:35C'est l'utilisation des jeunes pousses, les tissus gémélaires.
34:38Donc c'est les bourgeons et les jeunes pousses de plantes.
34:41D'accord.
34:42Bourgeon de sapin ?
34:43Bourgeon de sapin, bourgeon de cassis.
34:46Ça, c'est un grand classique.
34:48C'est des formes qui s'apparentent un petit peu à l'homéopathie,
34:51des macérations dans de l'alcool et de la glycérine.
34:53Et qu'on va avoir de manière concentrée, mais dont on prend une petite quantité,
34:58une quinzaine de gouttes dans la journée.
35:00Le grand classique que souvent on connaît dans ce domaine-là, en premier lieu,
35:05c'est le cassis, qui est un anti-inflammatoire, anti-allergique.
35:08Il n'est pas du tout de saison, le cassis.
35:11C'est juillet-août qu'on le consomme.
35:13Oui.
35:14Non, non, quand même, mai-juin.
35:16Mais sous quelle forme ?
35:18Alors là, c'est vraiment cassis plein de formes possibles.
35:22Cassis-fruits dans le kir, mais c'est moins thérapeutique.
35:26Cassis-feuilles en tisane, pour les articulations, la récupération sportive.
35:31Cassis-gémothérapie, là, c'est le bourgeon qu'on fait macérer dans l'alcool et la glycérine.
35:35Donc, ce n'est pas à nous de le faire, c'est tout près dans le commerce.
35:38Mais là, après, ça dure toute l'année, c'est très stable.
35:41Très bien.
35:42Et puis, on a parlé de la lavande, les bâtons de sauge, qu'est-ce que c'est ?
35:47Alors, quelle vertu est-ce qu'elle peut avoir ?
35:50Alors là, ça serait plutôt une thématique, je dirais, nettoyage de printemps,
35:53ça va être pour l'environnement.
35:54Ça marche aussi avec le corps ?
35:55Non, là, c'est pour l'environnement.
35:57On va faire brûler cette sauge sous forme de bâton.
35:59C'est une tradition plutôt amérindienne où on va faire brûler des feuilles de sauge.
36:05Et on parle de bâton de sauge parce qu'elles ont été tressées en petits fagots, en fait.
36:09Et donc, ça fait comme un gros bâton qu'on allume et qu'on va venir faire un petit peu tournoyer,
36:16je dirais, pour oxygéner, pour que ça fasse de la fumée.
36:19C'est une fumigation.
36:20Comme dans nos traditions, on avait avec les encens, par exemple,
36:25on va avoir avec la sauge pour des vertus purifiantes de l'atmosphère
36:30et, de manière originelle, pour des vertus aussi spirituelles, comme avec l'encens.
36:35Les deux notions.
36:37Pas trop de fumée quand même après les cheminées, comme on a dit, les particules.
36:40Oui, ça reste modéré et on a l'air après.
36:43Et on le fait quand il n'y a pas d'enfants ou de personnes sensibles dans la pièce, bien entendu.
36:47D'accord. Et tout ça, on en trouve autant d'effets ?
36:50Alors, autant d'effets, on le rappelle, c'est votre boutique.
36:53Donc, l'effet, vous avez le jeu de mots, les effets.
36:56Là, ce sont les faits, bien sûr.
36:58Alors, pas jusqu'à voir les faits, les petites faits.
37:01C'est d'autres plantes, mais on ne les a pas.
37:03Bien sûr, non.
37:04Vous, on le rappelle, le bien-être en prévention.
37:08Tout à fait.
37:09En apaisement aussi.
37:11Donc, se faire du bien aussi au corps et à l'esprit avec un chouette packaging quand même.
37:16C'est vous qui avez créé tout ça.
37:18Ça sort de mon imaginaire.
37:20Mais c'est surtout une illustratrice grenobloise de talent, Flore Henoch,
37:24qui a fait ces visuels à notre image.
37:28Et on l'en remercie.
37:30Très bien.
37:31On a noté que vous étiez couleur pissenlit aujourd'hui.
37:34C'est ça, le vert et la fleur ?
37:36Oui, chlorophylle, pissenlit.
37:37Chlorophylle.
37:38Le retour de la chlorophylle.
37:40Merci beaucoup, Stéphane.
37:41Toujours un bon plan de télé, Grenoble.
37:44Votre herboristerie, votre apothiquerie.
37:47C'est pas facile à dire.
37:49On a un autre bon plan.
37:50Ici, aujourd'hui, on n'a plus beaucoup de temps.
37:52Mais on voulait aussi Olivier.
37:55Ah, Olivier, on a un petit...
37:58Ah ben si, regardez, on a même le jingle.
38:00Le jingle, le petit jingle qui va bien.
38:04Le bon plan, c'est un tapissier.
38:06Alors moi, je pensais au début à un pâtissier.
38:08C'est finalement quelqu'un qui...
38:10On a un artiste également près de chez vous.
38:12C'était dans le désordre.
38:15Je ne suis pas allé bien loin, en fait.
38:17C'est mon voisin.
38:18C'est juste mon voisin.
38:19Je suis descendu en bas de chez moi pour faire ces images.
38:21C'est un vieux métier.
38:23Oui, c'est mon voisin Roger Gayot
38:25qui est tapissier depuis 50 ans.
38:27Donc, il n'est pas à la retraite.
38:28Il n'apprend pas.
38:29Sa petite boutique...
38:32A la mure.
38:33Oui, c'est à la mure.
38:35C'est super sympa parce qu'on a l'impression
38:38que le temps s'est arrêté.
38:39Il travaille, je pense, comme il y a 50 ans
38:42avec le même savoir-faire
38:44et avec les mêmes ambiances de petit artisan.
38:48Il refait les coussins.
38:50Oui, les coussins des fauteuils.
38:53Alors après, il ne faut pas me demander
38:54si c'est du Louis XIV ou j'en sais rien quoi.
38:56Je ne suis pas spécialiste.
38:58Mais lui, il l'est en tout cas.
39:00Et on a vu sur les images sur sa vitrine
39:03une photo ancienne
39:08qui fait partie d'une expo urbaine
39:12dans le centre ancien de la mure
39:15où il y a un certain nombre de photos noires et blancs
39:19de la mure il y a à peu près un siècle.
39:21Donc, il entretient aussi la mémoire de son territoire.
39:23Il y a un petit côté patrimoine.
39:26Parfait.
39:27Merci beaucoup pour ce bon plan.
39:29Vous avez écouté des fois les sièges de l'Alpine, non ?
39:31Vous avez tout ce qu'il faut.
39:32On écoute, on écoute.
39:34La génitude, on en a besoin aussi.
39:36Préparation mentale.
39:38Je vous laisse échanger les numéros.
39:39Merci beaucoup.
39:40Une excellente saison à vous Yves et Vincent.
39:43Merci beaucoup.
39:45Très très belle Sky Running.
39:46A regarder la Sky Resee Matheysin le 20 avril sur Télé Grenoble.
39:49Merci Stéphane.
39:50On se retrouve dans une saison.
39:52Et merci de votre fidélité.
39:53A très bientôt.
40:06Profitez de S'y on parlait avec Gilles Trignan Résidence.