• il y a 3 jours
A l’occasion de la sortie du livre 3 de Bug, Augustin Trapenard a rencontré Enki Bilal, qui signe une exposition au Musée de l’Homme à Paris.
Transcription
00:00Salut, c'est Augustin Trapenard et je suis aujourd'hui avec Enki Bilal
00:03pour parler de son art, de son trait, de sa façon de raconter des histoires
00:06et de son dernier album, le troisième tome de Bug, sa BD.
00:15Comment vous avez imaginé Bug ? Vous vous souvenez ?
00:17Je plonge dans une piscine et je nage et je sens
00:22tout d'un coup quelque chose qui bat contre ma cuisse.
00:25Dans mes mouvements, il y a quelque chose d'anormal.
00:27En fait, je réalise que j'avais gardé mon portable dans la poche quand il est mort.
00:32Tout d'un coup, il y a une espèce de
00:34sentiment de dépossession et d'insécurité.
00:38Ça, c'est de l'addiction. C'est de l'addiction.
00:40J'imagine à la fois le bug généralisé.
00:42J'imagine le retour de Mars d'une expédition
00:46avec un homme survivant qui ramène un alien.
00:49C'est le début du bug. Exactement.
00:51Ce bug, en fin de compte, aspire à aspirer toute la mémoire du monde,
00:55à aspirer tous les fichiers,
00:56tout ce que vous avez sur votre téléphone portable, dans vos ordinateurs.

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