Pendant ce temps-là en République Démocratique du Congo…
Une grave épidémie du virus Ebola a déjà tué des dizaines de personnes et continue de se propager. Les médecins de l’ONG ALIMA luttent pour sauver les malades. Notre reporter Charles Villa s’est rendu sur place pour les rencontrer.
[Brut consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC, épisode 1/3]
Une grave épidémie du virus Ebola a déjà tué des dizaines de personnes et continue de se propager. Les médecins de l’ONG ALIMA luttent pour sauver les malades. Notre reporter Charles Villa s’est rendu sur place pour les rencontrer.
[Brut consacre une série documentaire aux ravages du virus Ebola en RDC, épisode 1/3]
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00:00Ébola est une maladie très dangereuse et actuellement, au Nord Kivu, un patient sur
00:11deux meurt de la maladie du virus ébola. La situation est très grave.
00:14La contagion se fait par des sécrétions, c'est-à-dire par la salive, par le sang,
00:32par toutes sécrétions organiques. Lorsque un patient est suspecté ou confirmé de la
00:37maladie d'ébola, il se nécessite à ce qu'il soit mis en quarantaine. Les trois premières
00:42heures sont très importantes pour nous, parce que ce sont ces trois premières heures
00:45qui peuvent déterminer l'issue fatale ou bien le bénéfice.
01:12La chambre est transparente et sur le côté qu'on appelle la paroi intensive, nous avons
01:29une sorte de scaphandre qui est intégrée sur la cube, qui peut nous permettre de rentrer
01:33et de faire les gestes d'urgence sans porter les équipements de protection individuels.
01:37Je vais changer la perfusion de mon patient.
01:40Cette paroi transparente permet aux parents de venir saluer,
01:46passer toute une journée ou de remonter le moral des patients.
01:49Le problème, c'est qu'elle tue assez rapidement. Le traitement est symptomatique,
02:08c'est-à-dire le patient qui va arriver en train de vomir, qui va arriver en train de faire beaucoup
02:12de diarrhées, il va perdre beaucoup de liquide, il va perdre beaucoup d'ion. Tout ce qu'il aura
02:16perdu, nous le compensons pour essayer de remettre au niveau de l'organisme ce dont il
02:22a réellement besoin pour le fonctionnement de son cas. Malgré que le patient ait bénéficié
02:27d'un traitement spécifique, cela n'exclut pas que la maladie puisse évoluer et quitter des
02:33symptômes banals initialement pour évoluer vers des symptômes un peu graves vers la phase terminale.
02:46L'équipe de surveillance connaît certaines limites, ils ne peuvent pas accéder dans certains
02:56quartiers qui sont dits des quartiers à haut risque, où il y a certaines milices qui tuent,
03:02ils s'attirent presque tous les jours et il y a beaucoup de décès par arme à feu. La
03:07population se dit qu'ils préfèrent mourir d'Ebola tranquillement à la maison que de mourir d'arme à feu.