Lors de sa garde à vue, les policiers lui auraient reproché principalement 2 choses.
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00:00Macron, ordure. Une femme accusée d'outrage après des publications sur Facebook passera bientôt devant un tribunal, on te raconte.
00:05Alors en fait, lors de sa garde à vue, les policiers lui auraient reproché principalement deux choses.
00:09La première, c'est qu'ils la soupçonnent d'avoir inscrit Macron ordure sur un mur du dépôt de déchets d'Arc dans le Pas-de-Calais,
00:14après avoir trouvé une photo d'elle souriant devant l'inscription.
00:16La deuxième chose, c'est qu'ils ont évoqué un de ses statuts Facebook publié la veille d'une interview d'Emmanuel Macron,
00:21dans laquelle elle écrivait « L'ordure va parler demain à 13h. Pour les gens qui ne sont rien, c'est toujours à la télé que l'on trouve les ordures. »
00:27Interrogée par la Voix du Nord, l'accusée se défend.
00:29Elle reconnaît bien avoir pris la photo devant l'inscription « Macron ordure », mais nie en être l'autrice.
00:33Pour ce qui est du statut Facebook, elle évoque une faute de frappe.
00:35« C'est bien moi qui ai fait cette publication, mais je voulais faire un jeu de mots et écrire « ordure ».
00:40Le correcteur a modifié et je n'ai pas relu avant d'envoyer. »
00:42C'est en fait le sous-préfet de l'arrondissement de Saint-Omer qui avait déposé une plainte contre X.
00:46Interrogé par la Voix du Nord, il déclare avoir eu connaissance de photos et de publications injurieuses et que c'était son devoir de le signaler.
00:52Placée en garde à vue le 24 mars, l'accusée sera jugée au tribunal le 20 juin pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique
00:58et risque jusqu'à 15 000 euros d'amende et un an de prison.
01:01Figure locale des Gilets jaunes et opposée à la réforme des retraites, elle assume dire souvent ce qu'elle pense, mais toujours dans le respect de la loi.
01:06Même si elle continuera à manifester et à publier, elle concède qu'elle se reliera désormais plus attentivement.
01:10On vous tiendra au courant de l'issue du procès.