• il y a 4 jours
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-03-24##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Le drapeau français, le drapeau français d'abord effectivement est Marine Tondelier, qui a donné une interview à ce BFMT.
00:08Marine Tondelier, la présidente d'Europe Écologie Les Verts, a rappelé qu'effectivement il n'y a pas que l'extrême gauche
00:19et qu'il n'y a pas qu'un certain nombre d'islamistes ou d'intégristes qui frappent et qui tuent.
00:26Il y a aussi une extrême droite, il ne faut pas dire qu'elle n'existe pas, ce n'est pas vrai, elle existe,
00:31simplement elle n'est pas partout quand on commence à traiter Bruno Retailleau et n'importe qui d'extrême droite,
00:38dès que vous avez une parole dissidente, c'est évidemment n'importe quoi.
00:42Mais elle rappelle qu'il y a eu, il y a quelques mois, un meurtre, et un meurtre qui méritait qu'on le rappelle,
00:51mais en même temps, et c'est là où on voit quelque chose qui ne tourne pas rond dans la parole d'un certain nombre de nos politiques.
00:58Écoutez Marine Tondelier.
01:00L'affaire du meurtre de Jamel Benjala, qui est à Dunkerque, et qui a été assassiné par le chef dans le Nord des Brigades Patriotes du Nord,
01:09qui est un groupe fasciste, un groupe Télégramme, avec beaucoup d'inscrits.
01:13Chez lui a été retrouvé une vingtaine d'armes, dans son coffre une arme chargée, une machette des drapeaux de la France,
01:18et il a assassiné donc...
01:22Voilà. Il a été assassiné.
01:24Alors un groupe plus qu'une nationaliste, fasciste, dit Marine Tondelier, la Brigade Patriote du Nord,
01:30effectivement, un assassinat, en tout cas un meurtre, c'est impardonnable, c'est inexcusable, encore une fois,
01:38quelle que soit l'origine et le parti pris du bourreau.
01:45Nous ici, vous voyez, nous ne pratiquons pas l'indignation en géométrie variable,
01:48nous n'avons pas les bons bourreaux, les mauvais bourreaux, les bonnes victimes et les mauvaises victimes.
01:52Nous ne pratiquons pas le mensonge par omission, contrairement à un certain nombre de gens,
01:57qui feraient mieux de se regarder devant la glace.
02:00Mais alors il y a quelque chose, moi, qui m'a étonné.
02:05Elle parle, Marine Tondelier, on a retrouvé des éléments chez elle, des armes, etc.,
02:12pardon, chez le domicile du meurtrier présumé,
02:16on a trouvé des drapeaux français, dit-elle.
02:20Alors attendez, on va prendre un peu de temps.
02:23Donc le drapeau français, si j'ai bien entendu, devient un des éléments de l'extrême droite fasciste.
02:30C'est-à-dire que si on met dans sa maison, sur son balcon, et se brandit un drapeau français,
02:37d'ailleurs c'était très intéressant la manifestation du 22 mars, de samedi dernier,
02:42il n'y avait pratiquement aucun drapeau français,
02:44et quand il y avait, ils étaient un peu en dehors de la manifestation, on a tous regardé les images.
02:49Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
02:51Une Marine Tondelier qui est sûrement quelqu'un de très sincère,
02:54comment elle peut dire dans la même phrase, on a trouvé des armes, on a trouvé des tas de choses,
02:59et on a trouvé des drapeaux français ?
03:01C'est-à-dire qu'en disant, on a trouvé des drapeaux français,
03:04ça veut dire, voilà la marque que c'était un fasciste à la droite d'Adolf Hitler.
03:09Depuis quand le drapeau français, par une espèce d'extraordinaire dérive,
03:14une espèce d'extraordinaire décomposition, à la fois mentale, intellectuelle, ou je ne sais pas, existentielle,
03:22devient le drapeau d'un parti, le drapeau des fascistes ou d'extrême droite ?
03:32Mais qu'est-ce que ça veut dire ça ?
03:34Là, il y a un problème, encore une fois venant de la part d'un leader politique.
03:38Ce n'est pas un alcoolo de comptoir, ce n'est pas une brève de zinc,
03:44c'est une responsable politique qui dit, on a trouvé des drapeaux français.
03:50Et elle dit ça, effectivement, d'une espèce de sincérité, comme quoi,
03:53oui, mais c'est comme si on avait trouvé des Kalachnikovs, des AK-47,
03:57et des bombes, et des cocktails Molotov.
04:01Donc, quand on en arrive là, franchement, il y a à se poser un vrai problème,
04:07sur la parole, sur la réflexion, sur la responsabilité de la parole,
04:11et sur jusqu'où on va pour dire des choses.
04:14Si, vraiment, dans la tête d'un certain nombre de gens,
04:18et je ne crois pas que c'est un absurde là, ça n'a rien à voir avec ça,
04:21si le drapeau français devient le symbole de l'extrême droite,
04:24qu'on ne s'étonne pas que l'extrême droite devienne le symbole de majorité de français.
04:29C'est ça qu'on veut ? Eh bien, sûrement pas.
04:31Et alors, si ce n'est pas ça qu'on veut, qu'on ne commence pas à mettre
04:35tous ceux qui se sentent français, et qui n'en sont pas coupables,
04:40et qui n'en sont pas honteux, ne les rangeons pas dans l'étiquette infamante
04:45et imbécile de l'extrême droite.
04:48Vraiment, ce serait la moindre, la moindre des choses.
04:52Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
04:54C'est vrai, il a tellement raison, Julien Clerc, travailler c'est trop dur,
04:57vous ne pouvez pas savoir, si vous voyez les mines de Maud Cofflair,
05:01de Julien Delmas et de Manu, qui font l'émission avec moi.
05:07Vous savez, on est épuisé, on est fatigué, on est heureux,
05:09on est heureux d'être avec vous.
05:11Vous ne pouvez pas savoir à quel point, mais tous les jours,
05:13deux heures en direct, c'est quand même assez dur.
05:16Et qui nous a donné l'exemple ? Eh bien, je vais vous dire,
05:18nous avons eu la plus belle leçon.
05:20C'est un sonore qui date d'il y a au moins une trentaine d'années,
05:25je dirais, oui, un peu plus que ça.
05:28Voilà, c'était 1989 exactement.
05:32Et c'était dans l'émission édition spéciale sur Antenne 2.
05:36Et quelqu'un, je ne vais pas vous dire qui, vous allez essayer de deviner,
05:40mais je pense que vous le trouverez assez facilement.
05:43Quelqu'un nous parle effectivement de son sort.
05:47Je rappelle qu'il est sorti huitième de l'ENA,
05:51de l'école nationale d'administration en 1980.
05:54Il intègre la cour des comptes.
05:57Et il s'est investi en politique.
06:00Il a enseigné l'économie à Sciences Po jusqu'en 1991.
06:03Évidemment, payé au frais des contribuables.
06:07Et puis il est devenu député en 1988.
06:11Il est devenu député, donc notre interlocuteur,
06:14celui que vous allez écouter maintenant.
06:16Et donc, en 1989, je rappelle, il parle librement de ses revenus
06:20du haut fonctionnaire dans l'émission édition spéciale sur Antenne 2.
06:23Vous allez voir, c'est une grande leçon de choses écoutée.
06:27Si je n'étais plus député, je redeviendrais conseiller référendaire à la cour des comptes.
06:32Qu'est-ce que ça veut dire ?
06:33Ça veut dire que si je ne faisais absolument rien à la cour des comptes,
06:36je continuerais à gagner 15 000 francs par mois,
06:3925 000 si je faisais des rapports,
06:41mais sans forcément en faire énormément.
06:45Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué,
06:49aller à la cour des comptes dans mon bureau pour passer des coups de téléphone.
06:52Bref, je serais totalement libre, je serais un vrai privilégié
06:56comme je l'étais avant d'être élu député.
06:59Voilà, et vous l'avez tous reconnu, bien sûr, c'est François Hollande, bien sûr.
07:05Avant, bien sûr, de devenir président de la République.
07:08Magnifique !
07:09Alors, moi je dirais que, je ne sais pas s'il a été un président normal,
07:13comme il le voulait, mais quelle franchise !
07:15Quelle franchise !
07:16En 1989, formidable !
07:19Et ça, c'est vraiment ça.
07:20En dit long, surtout sur l'état de la France,
07:23sur les dépenses publiques,
07:26sur comment on peut vivre tranquillement,
07:29vous voyez, il faut faire...
07:30Voilà, tous, je vous dis à tous, dites bien,
07:32vos enfants, faites l'ENA !
07:34Faites l'ENA !
07:35Vous intérerez la cour des comptes, ou autre institution vénérable,
07:39vous enseignerez l'économie,
07:42vous ferez tranquillement votre boulot,
07:44et puis si vous êtes fatigué, vous prendrez le temps, voilà.
07:47Ça s'appelle les dépenses de l'état.
07:49Ça s'appelle les dépenses publiques.
07:51Et c'est tellement bien montré,
07:52et vraiment, moi je salue François Hollande pour sa franchise.
07:56Tout est dit, parce que rien n'a changé,
07:59depuis 1989,
08:01et même depuis bien avant.
08:03En revanche, on verra si par les territoires,
08:05on peut peut-être renouveler la chose,
08:08on le verra tout de suite, après les informations.

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