Des chauffeurs de taxi et des livreurs prêts à voler à votre rescousse dans tout Paris ? Former une telle escouade peut paraître inimaginable. C’est pourtant l’objectif que s’est fixé Cyril Assentio avec sa nouvelle offre de sécurité partagée. Le gérant de Weprotect group, agence spécialisée dans la sécurité privée et dans la protection des groupes de luxe, veut proposer une application de protection partagée à un tarif accessible au grand public.
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00:00Que feriez-vous en cas d'agression ? On vous a posé la question.
00:04Je prendrais la fuite.
00:05Je crie d'abord et si ça ne marche pas, je me mets à courir.
00:07Premier réflexe, je pense que c'est regarder autour de nous.
00:10Je crie d'abord et je vais regarder autour de moi pour voir s'il y a des gens qui peuvent m'aider.
00:15Cyril Asensio, gérant d'une agence spécialisée dans la sécurité privée,
00:20travaille sur une application qui permettra au client d'être localisé 24h sur 24, 7 jours sur 7 à Paris.
00:27Il précise qu'il s'agit surtout d'une assistance, comme par exemple se faire accompagner en cas de sentiment d'insécurité.
00:34L'idée qu'on a eue, c'est d'optimiser des forces qui sont déjà dans la rue.
00:38Pour prendre l'exemple de Paris où on a 25 000 taxis, 30 000 Uber, des milliers de livreurs.
00:45C'est ces personnes-là à qui on va vraiment apporter d'autres compétences,
00:49de manière à pouvoir répondre dans les une ou deux minutes sur une situation,
00:53sur une demande d'assistance de nos clients dans la rue.
00:55Une fois les candidats sélectionnés, ils seront formés par l'entreprise.
00:59Le prix, qui n'est pas encore défini, sera accessible au grand public avec un nombre d'inscriptions limitée.
01:05Pour le syndicat Alliance Police Nationale, la sécurité du pays est de la prérogative des forces de sécurité intérieure.
01:13Libre à chacun d'assurer sa sécurité d'une manière ou d'une autre,
01:19ça peut être un outil supplémentaire pour aider le travail des forces de sécurité intérieure,
01:26mais aucunement les remplacer.
01:29Face à la montée de la violence, le budget 2025 n'est pas à la hauteur, selon le syndicat,
01:34qui réclame un renfort d'effectifs avec plus de recrutement.