La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, aborde un changement de stratégie quant aux relations diplomatiques entre l’Algérie et la France : «Vous ne pouvez pas trouver de solutions avec l’Algérie si vous ne parlez pas avec».
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00:00Écoutez, la première chose que je veux dire là-dessus, c'est que nous sommes extrêmement déterminés.
00:07Le gouvernement est extrêmement déterminé et contrairement à ce que j'entends ou ce que je lis partout,
00:11il n'y a pas d'écart de vue entre le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et l'ensemble du gouvernement.
00:19Nous sommes déterminés à retrouver avec l'Algérie des relations qui sont des relations normales,
00:25qui sont dans le droit international et qui respectent le droit international.
00:29Alors, par quoi ça passe ? Ça passe par évidemment une expression très forte du ministre de l'Intérieur qui a deux raisons de s'exprimer.
00:38La première, c'est qu'il souhaite que les OQTF que l'on présente en fait en Algérie soient repris,
00:44que les personnes qui doivent être reprises dans le cadre du droit international par l'Algérie le soient.
00:49Soixante ont été refusées par le gouvernement algérien.
00:51Voilà, donc c'est un dysfonctionnement du droit international et là-dessus, le ministre de l'Intérieur veut évidemment arriver à ses fins.
00:57Et la deuxième chose qui le touche presque personnellement, c'est le cas de Bolême-Sansalle sur lequel, évidemment, nous sommes extrêmement attentifs.
01:04Et Jean-Noël Barraud, il fait quoi en allant là-bas ? Est-ce qu'il essaye de faire de la diplomatie ?
01:07De l'autre côté, il y a la mission à la fois du ministre des Affaires étrangères sous l'autorité du Premier ministre
01:13et du président de la République qui est responsable de toute la partie internationale, de toute la politique internationale
01:19et qui sont des missions qui sont de garder langue et d'être à la fois déterminés mais de garder langue.
01:25Vous ne pouvez pas trouver de solution avec l'Algérie si vous ne parlez pas à l'Algérie.
01:30Il faut donc sortir de cette affaire par le dialogue.
01:33Moi, j'ai entendu ce matin que le président Tebboune avait fait un petit signe vis-à-vis d'Emmanuel Macron.
01:39C'est très bien. Voilà une façon de renouer le dialogue et d'échanger sur les sujets qui sont les sujets sensibles entre les deux présidents.
01:47C'est un bon signal.