Alhousseiny Makanera Kake remet Thierno Monenembo à sa place de l'éternel haineux contre Sekou Touré ( Video à suivre)
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00:00Depuis un certain temps, il y a un grand débat dans les réseaux sociaux en Guinée
00:06concernant notre héros national, le président Ahmed Sékou Doué, lors du 28 septembre,
00:16celui-là qui a dit non au général de Gaulle pour donner l'indépendance de la Guinée.
00:22Nous savons tous que Tchernobyl est un grand décriment,
00:29mais nous savons aussi que c'est une personne qui a une haine viscérale contre, si vous voulez,
00:38et même contre le peuple guinéen.
00:41C'est pourquoi je voudrais ici saluer, féliciter et encourager le jeune Moussa Katakour Gawara,
00:50le DG, qui a cherché à rétablir la humanité historique.
00:56Et je voudrais appeler tous les Guinéens, interpeller tous les Guinéens qui savent quelque chose de cette histoire,
01:04d'intervenir, car en laissant Tchernobyl au nom de ça, il va chauffer à blanc les jeunes générations.
01:13Il va les faire mourir de la sève, de la haine contre leur patrie et contre le héros national Ahmed Sékou Doué.
01:25D'ailleurs, Tchernobyl, on ne peut pas être la personne la mieux indiquée pour juger Sékou Doué,
01:33parce qu'il s'est dit victime de la Révolution, donc il est supposé être victime de la Révolution.
01:41Mais je voudrais vous rappeler que tout ce qu'on dit là, Sékou Doué, Saint-Guinien, Sékou Doué, ceci et cela,
01:47tout s'est déroulé entre 1979, 1970, 1973, 1974, 1975.
01:58Qu'est-ce qui s'est réellement passé, pour vous qui me regardez ?
02:02Sékou Doué a dit non au général de Gaulle pour que la Guinée soit indépendante de Gaulle, de la patrouillerie.
02:11Mais avant cela, Sékou Doué s'est battu pour la liberté de l'homme africain, par rapport aux autres Guinéens d'abord,
02:22en luttant pour la suppression de la chevelie traditionnelle, qui pesait plus lourd à cette époque que même le régime colonial.
02:34Donc pour ces deux raisons, l'homme à abattre, c'était Sékou Doué.
02:42C'est en ce moment que d'autres Guinéens vont s'aligner derrière l'impérialisme français et ses collaborateurs
02:56pour détruire la révolution Guinéenne et détruire Ahmed Sékou Doué.
03:06En 1970, ils organisent un débarquement à Conakry.
03:14En quelques heures, il y a eu 300 paisibles citoyens Guinéens qui ont été massacrés pendant le mois sain de Ramadan.
03:26Et comme Sékou Doué a dit, les Guinéens ont défendu la révolution et Dieu a sauvé la révolution.
03:37Tous les Guinéens, je dis tous les Guinéens, à l'unisson, dans le PNL, ont décidé que tous les collaborateurs, les mercenaires, soient exécutés.
03:53C'est une décision qui a été prise dans toutes les instances du parti à cette époque-là.
04:02C'est en ce moment. Certains ont été pris, arrêtés, jugés, condamnés et exécutés.
04:12C'est vrai qu'aujourd'hui, on peut dire que cette justice à cette époque ne donnait pas les mêmes garanties que la justice d'aujourd'hui.
04:24Mais autre temps, autre meurtre.
04:28Si nous nous comparons à la France, après la seconde guerre mondiale, il y a eu plus de 9000 exécutions extrajudiciaires des collaborateurs qui n'ont même pas été jugées.
04:44Non heureusement, la révolution avait éduqué les Guinéens.
04:48En dépit de tout ce que la capitale Conakry avait subi à cette époque, les 300 personnes tuées, quand on prend une ration de la population, c'est comme si tu as pris les 30000 personnes aujourd'hui à Conakry.
05:03La population s'est ressaisie et restée derrière la révolution, les gens ont été pris, jugés et condamnés.
05:12Je ne suis pas en train de dire ici que tout ce qui avait été arrêté, jugé, condamné était tout ce qu'on dit.
05:21Peut-être, il peut y avoir des innocents, même s'il y a eu des victimes collatérales à qui d'un côté.
05:31À ceux qui ont organisé le débarquement des mercenaires, c'est eux qui ont attaqué, massacré les Guinéens, qui ont entraîné la répression.
05:47Moi je pense que c'est eux qui ont fait débarquer les mercenaires pour tuer les Guinéens.
05:52C'est eux qui doivent être les responsables des victimes collatérales.
05:57En France, je le disais, il y a eu 9000 personnes qui ont été exécutées d'une manière extra-judiciaire.
06:08Je me rappelle, si j'ai la bonne mémoire, Adrien Texier, ministre de l'Intérieur de la Loire, a dit aux gens de Dégol qu'il y a eu 105 000 exécutions entre août 1944 et mars 1945.
06:28Pourquoi je relève tout ça ? Parce que pour la réconciliation nationale, pour la paix et la tranquillité, il faut la vérité des faits historiques.
06:41D'ailleurs, quand on voit au-delà tous les héros qu'on célèbre aujourd'hui, vous ne trouverez pas un seul qui peut vous dire qu'il y a un héros qui n'a pas été responsable de l'assassinat d'une autre personne.
06:59Si on prend Samouri Touré, les gens parlent même de son propre fils qui a été exécuté par lui.
07:07Quand on prend Bokar Birou, l'histoire retient que c'est son propre frère qui fut exécuté par lui et la tête apportée à sa maman.
07:19Pourquoi en parlant de l'histoire, on ne parle que de Ségur Touré seulement ? On est fiers d'être des descendants de Bokar Birou, fiers d'être des descendants de Samouri Touré, et au même moment on s'attaque à Ségur Touré.
07:35Je voudrais que les jeunes sachent que la Révolution s'est battue pour l'affirmation de l'homme africain, particulièrement du Guinéen.
07:50Et s'il y a eu des victimes, ce sont des victimes collaterales qui ne dépendaient pas forcément de la volonté de la Révolution et de Ahmed Ségur Touré.
08:02D'ailleurs, vous remarquerez que certaines personnes pour lesquelles on entraîne le sauvetage aujourd'hui, qui ont été victimes de la Révolution, ont été associées à cette Révolution et à cette condamnation.
08:20Quand je prends M. Diallo-Thierry par exemple, de 1972, je crois jusqu'en 1976, il était ministre de la Justice. On ne peut pas mettre au compte de Ségur Touré tout ce qui s'est passé pendant cette période et on rend irresponsable son ministre de la Justice.
08:39Quelle façon de juger ? Je voudrais que les jeunes soient très intelligents et qu'ils ne se laissent pas manipuler et instrumentaliser par des personnes qui ont la haine dans leur cœur, comme mon frère Thierno Monenembo.
08:56Malheureusement, ils ne tirent pas les bonnes leçons parce que la plupart des guinéens, dès qu'ils le voient soutenir quelqu'un, ils se méfient de cette personne parce que la haine ne construit pas un pays. Je vous remercie.