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00:00 Ils sont pas venus avec des véhicules.
00:02 Très bien, c'est ce qu'on veut entendre.
00:04 Ils sont pas venus avec des véhicules.
00:06 Ils sont venus...
00:08 Ils ont trouvé un véhicule de la police.
00:16 À la déventure.
00:18 À la déventure de la police.
00:20 Et il se trouve que dans ce véhicule de police,
00:26 ils avaient leur accoutrement tout cité dans ce véhicule de police.
00:33 Ah mais la complicité c'est le bas.
00:35 Attention, Jean Vienne.
00:36 Monsieur le ministre.
00:37 Jean Vienne.
00:39 Alors, vous venez.
00:42 Tout était préparé.
00:44 L'agent qui est auprès du véhicule,
00:49 dans un premier temps il a assis ici, là Jean Vienne.
00:53 Il fait semblant qu'il a été mis aux arrêts.
00:56 Alors que toute la scène qui s'est passée,
00:59 c'est qu'il était là avec l'agent,
01:01 il discutait comment ça doit se faire.
01:03 Le véhicule qu'ils ont saisi qui détenait la clé.
01:08 Parce que pour qu'on puisse utiliser un véhicule pour l'opération,
01:10 il faut vous assurer qu'il y a le carburant.
01:13 Il faut vous assurer que le véhicule est opérationnel.
01:15 Tout était...
01:17 Ils sont venus,
01:19 parce qu'ils étaient auprès du véhicule de la police.
01:22 Ceux qui passaient pouvaient penser que c'est la police qui était là.
01:25 Parce qu'ils avaient déjà porté leur uniforme.
01:27 Ils pouvaient penser que c'est ce qui était là.
01:29 Il était là pour faire sortir ces détenus.
01:32 Ils pouvaient le savoir.
01:33 Parce que non seulement,
01:34 le véhicule qui était là-bas,
01:36 c'est le véhicule qui a l'habitude d'être stationné là-bas.
01:39 Donc ils viennent,
01:41 ils sont dans ce véhicule,
01:42 ils font tout dans ce véhicule,
01:44 ils s'habillent tout ici et là-bas.
01:46 La question que je me suis posée,
01:49 c'est ce véhicule là où il s'est habillé.
01:52 En quoi ils savaient que ce véhicule pouvait être à cette position ?
01:58 Pourquoi c'est là-bas ?
02:02 Ils ont pris des armes pour s'habiller.
02:06 Deuxième grande question.
02:08 Jusque là, je ne parle pas des gardes pénitentiaires d'abord.
02:11 Parce que le niveau de sécurité, c'est à un autre niveau.
02:14 Les gardes pénitentiaires sont à l'intérieur.
02:16 Évidemment.
02:17 Ils ne sont pas à l'extérieur.
02:18 Évidemment, oui.
02:19 Nous sommes d'accord.
02:20 On est d'accord, oui.
02:21 Jusque là, je ne parle pas des gardes pénitentiaires.
02:24 Je ne parle pas des gardes pénitentiaires.
02:25 Je suis d'accord avec vous, monsieur.
02:26 D'accord.
02:27 Ils sont venus se mettre devant la cour d'entrée de la maison centrale.
02:33 Pendant deux à trois heures, ils ont arrêté là-bas.
02:37 Ceux qui étaient là-bas ce jour-là pour le courant sécuritaire
02:41 étaient là, de l'autre côté, complètement effacés.
02:43 Assis, de l'autre côté.
02:45 Assis, complètement effacés.
02:47 Ils sont venus arrêter.
02:48 Mais ce sont les gardes pénitentiaires.
02:49 Pas les gardes.
02:50 Les gardes pénitentiaires sont à l'intérieur.
02:52 Non, ils sont à l'extérieur.
02:53 Très bien, je suis sur l'extérieur.
02:54 Oui, il n'a pas à être à l'intérieur.
02:55 Attendez.
02:56 D'accord.
02:57 Vous n'avez pas de soin à lui.
02:58 C'est intéressant, monsieur le ministre.
02:59 D'accord, allez-y.
03:00 On va l'écouter.
03:01 L'argent, s'il vous plaît, c'est quand vous comprenez
03:02 D'accord.
03:03 que vous pouvez poser des questions.
03:04 Ça marche, monsieur le ministre.
03:05 Allez-y.
03:06 Quand vous n'écoutez pas, vous ne pouvez pas comprendre.
03:11 Il y a un homme qui vient.
03:12 Il s'arrête devant la porte pendant une heure, deux heures du temps.
03:15 Trois heures.
03:16 Trois heures.
03:17 Alors que tout ce condo, c'est critérié là-bas.
03:19 D'accord.
03:20 Il n'a même pas eu même tir.
03:22 Et ceux qui étaient là-bas n'étaient pas mis au repos pour dire
03:25 "Allez, couchez-vous".
03:26 Sinon, ils étaient là.
03:28 Ils les regardaient.
03:29 Ils communiquaient avec eux.
03:30 Qu'est-ce qu'ils ont fini de faire ?
03:34 Le véhicule qui devrait transporter
03:39 Capitaine Dallas et autres,
03:41 ce mec, il était venu garer.
03:43 D'accord.
03:44 Maintenant, la question, ils sont venus.
03:47 Deux heures, trois heures.
03:49 Comment rentrer à la maison centrale ?
03:52 Point de interrogation.
03:53 C'est simple.
03:54 Ils étaient à la porte.
03:56 Ils sortaient.
03:58 Ils rentraient.
04:00 Ils sortaient pendant les 30 minutes.
04:02 En uniforme, hein.
04:03 En uniforme.
04:04 30 minutes.
04:05 C'est-à-dire que le charliebre, 30 minutes.
04:08 Il rentre, il sort, il rentre, il sort.
04:10 Qu'est-ce qui se passe ?
04:12 Vous allez à la maison centrale.
04:14 Vous avez une porte blindée.
04:18 60 caméras, la maison centrale que j'ai placée.
04:23 Les 60, il n'y avait que 8 qui fonctionnaient maintenant.
04:28 Et les autres ?
04:31 8 !
04:32 8 qui fonctionnaient.
04:35 Parce que deux jours avant, ils ont saboté les caméras qui étaient fixées là-bas.
04:40 À la maison centrale.
04:42 Qui l'ont fait ?
04:43 Qui garde les caméras ?
04:45 Si ce n'est pas les gardes pénitentiaires.
04:47 Très bien.
04:48 Qui veille là-dessus ?
04:49 La mission pénitentiaire.
04:51 C'est sans eux !
04:52 Moi, je ne parle même pas de vous.
04:53 Les serrières, ça c'est autre chose !
04:55 C'est bon, j'ai placé là en toute confiance.
04:59 J'ai mis caméras pour vous aider, puisque vous ne pouvez pas voir tout.
05:04 Vous avez tout ça.
05:05 Ces caméras, ces caméras plutôt, vous les débranchez.
05:09 Les caméras, la base des données est dans le bureau du régisseur.
05:14 C'est lui qui reçoit toutes les données.
05:17 Tu peux m'appeler qui que ce soit pour me l'alerter.
05:19 Tu étais où ?
05:23 Pourquoi ces caméras-là étaient complètement désactivées ?
05:29 Ces gens sont venus s'arrêter 12 heures du temps,
05:33 devant la maison centrale.
05:35 Vous ne vous avez pas vu.
05:36 Et de grâce, laissons tout ça.
05:40 La porte est blindée.
05:42 Il y a un règlement interdit qui vous dit
05:44 pas de visite dès 16 heures.
05:48 C'est clair.
05:50 Dès 16 heures.
05:51 Dès 16 heures, pas de visite.
05:53 Si quelqu'un vient à des heures induits,
05:57 ce n'est pas pour qu'il y a sali.
05:59 Qu'est-ce qui va faire mal en fait ?
06:02 Quelqu'un vient à des heures induits, tape à la porte.
06:04 La première chose, c'est qui ?
06:07 Oui, ça c'est basique.
06:09 C'est basique.
06:10 N'est-ce pas ? C'est qui ?
06:11 Qu'est-ce que vous voulez ?
06:12 Je cite un nom.
06:13 Je ne vous reçois pas.
06:15 Non seulement le ministre a fait un règlement interdit,
06:18 quelle que soit la mission, je ne le ferai pas.
06:20 S'il est intéressé,
06:23 arrive à casser la porte,
06:25 à rentrer,
06:27 à vous bloquer une arme parce que vous n'en avez pas,
06:30 à vous blesser, je peux comprendre.
06:32 Personne ne vous emmènera pour ça.
06:34 D'accord.
06:35 Pour moi, personne ne va vous accueillir de ça.
06:38 Parce que l'on ne peut pas résister face à une force dont on n'a pas la capacité.
06:42 Vous êtes d'accord avec moi ?
06:44 Jusque là, on est d'accord.
06:45 Mais on tape à la porte.
06:46 Vous l'ouvrez.
06:49 Personne n'est blessé.
06:52 On vient, on embarque les gens librement.
06:55 Ce qui est marrant dans tout ça,
06:59 c'est que quand les gens ont pris
07:01 la direction, ils ont quitté.
07:03 Ils ont fait embarquer le capitaine Hadid.
07:05 Ils sont partis.
07:06 Ceux qui étaient devant à l'intérieur sont venus encore s'arrêter.
07:10 Qu'est-ce qu'il faut ?
07:12 Il faut justifier qu'on a été attaqué.
07:14 Alors, monsieur le ministre,
07:16 c'est intéressant.
07:17 Permettez, permettez.
07:18 Je termine ça.
07:19 Attendez, je termine ça.
07:20 Monsieur le ministre,
07:22 il y a un peu de question.
07:23 Je termine ça, vous continuez.
07:25 Allez-y, monsieur le ministre.
07:26 En pareille circonstance,
07:29 ni la garde méditatière,
07:31 ni ce qui était dehors,
07:33 personne ne peut me justifier aujourd'hui.
07:38 Et je le dis
07:40 qu'il n'y a pas eu de faille,
07:43 il n'y a pas eu de complicité.
07:44 D'accord.
07:45 On est d'accord.
07:46 Quand je viens,
07:47 avec ça,
07:48 je me dis en tant que père de famille.
07:50 Quand ça ne va pas dans ta maison,
07:53 tu tapes le pain sous la table pour dire
07:55 ça, je ne l'apprécie pas.
07:56 Ni de complicité.
07:57 Ça, ça vous dit
07:58 ça, je ne l'apprécie pas.
08:00 Vouloir le dire
08:02 dans quelque forme de colère que ce soit,
08:04 personne, je le dis encore au sein de l'opinion,
08:07 je n'ai besoin de l'avis de personne.
08:09 Parce que pour l'instant,
08:11 je suis le premier responsable de ce débat.