Nouvel épisode dans l'affaire des banderoles et chants insultants à l'encontre de la famille Rabiot lors du Clasico dimanche soir, perdu par les Olympiens (3-1). Ce lundi, sa mère, Véronique, a annoncé à Radio France sa volonté de porter plainte contre les auteurs de ces méfaits. Victime de chants homophobes et injurieux, mais aussi de banderoles insultantes et indignes ("Loyauté pour les hommes, trahison pour les p… Telle mère, tel fils !", "Véro, c'est lequel son vrai père ? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze ?"), le milieu de terrain avait répondu de la meilleure des manières en réalisant une belle prestation, ponctuée d'une passe décisive sur le but d'Amine Gouiri.
"Bien sûr, je vais déposer une plainte. Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été arrêté. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s'indigne. […] Je suis vraiment indignée, indignée, indignée vraiment de ce qui peut être dit, écrit, sans que personne ne réagisse", a expliqué à Radio France la mère de l'international français (50 sélections, 7 buts), dont le départ du club parisien en 2019 puis l'arrivée à l'OM en septembre dernier n'ont pas été digérés pas les Ultras parisiens.
Mais, ce lundi après-midi, c'est Adrien en personne qui a pris la parole à travers son compte Instagram. Dans une story postée pour ses abonnés, le natif de Versaillais s'en est pris directement Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. "Insulter une mère, et un père décédé… Tout se paye un jour. Vous ne l'emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus, la classe ça ne s'achète pas."
"Bien sûr, je vais déposer une plainte. Je ne comprends pas pourquoi le match n'a pas été arrêté. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s'indigne. […] Je suis vraiment indignée, indignée, indignée vraiment de ce qui peut être dit, écrit, sans que personne ne réagisse", a expliqué à Radio France la mère de l'international français (50 sélections, 7 buts), dont le départ du club parisien en 2019 puis l'arrivée à l'OM en septembre dernier n'ont pas été digérés pas les Ultras parisiens.
Mais, ce lundi après-midi, c'est Adrien en personne qui a pris la parole à travers son compte Instagram. Dans une story postée pour ses abonnés, le natif de Versaillais s'en est pris directement Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. "Insulter une mère, et un père décédé… Tout se paye un jour. Vous ne l'emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus, la classe ça ne s'achète pas."
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00:00Insulter une mère et un père décédés, tout se paye un jour, vous ne l'emporterez pas au paradis, croyez moi.
00:05Conspué toute la soirée dimanche au parc des princes, le clan Rabiot contre-attaque.
00:09Le milieu de terrain était de retour apparé hier sous le maillot du rival, cinq ans après son départ.
00:14Formé au club, il l'avait quitté libre, sans indemnité, ce qui avait déclenché la colère des supporters et des dirigeants, alors que le PSG
00:21avait fait passer des appels au calme dans les médias. Son nom a occupé une grande partie de la soirée du virage aux teuils,
00:27avec des chants, mais surtout des banderoles insultantes contre lui, sa mère, qui est aussi son agente, et son père décédé.
00:33Wesh trou de p***, loyauté pour les hommes, trahison pour les p***, telle mère, tel fils. Véro, c'est lequel son vrai père ?
00:39Dehu, Fiorez, Sana, Wainze ?
00:41Adrien Rabiot a réagi sur Instagram en dégoupillant contre les supporters et le président du PSG.
00:47Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde et même plus,
00:49la classe, ça ne s'achète pas, tout comme sa mère au micro de France Info. Pourquoi il y a des matchs qui sont arrêtés et pas
00:55d'autres ? Elle est où, la ministre des Sports ? Et le maire de Marseille, Benoît Payan, a dénoncé des attaques intolérables.
01:00Je demande une réaction claire à la Ligue et au PSG. Le PSG se désolidarise de ses supporters et condamne fermement toute initiative portant atteinte à la dignité.
01:09L'OM, de son côté, a annoncé soutenir son joueur en s'associant à la plainte de la famille Rabiot.