• il y a 17 heures
Le PSG s'est adjugé le 109e classique du championnat français. Dimanche, victoire 3 buts à 1 face à l'OM pour un PSG qui possède désormais 19 points d'avance sur son dauphin phocéen en tête du championnat français. On en parle bien évidement dans le podcast 100% PSG, la tribune. avec une page "Dembelesque" puisque l'attaquant parisien a marqué son 30e but de la saison dimanche.

Composition de l'équipe : Bruno Salomon est accompagné par Emilie Ros (Consultante sportive), Marc Mechenoua et Alex Aflalo (Journalistes indépendants)

Programme du jour

00:00 - Edito + Intro
04:32 - J’aime / J’aime pas de PSG – OM
34:08 - A-t-on assisté à un bon classique ?
44:10 - Dembélé, niveau ballon d'or ?
57:30 - Bilan du 1er trimestre 2025 : moyen, parfait, excellent ?
01:06:25 - Last minute/ Véronique Rabiot va porter plainte suite aux banderoles injurieuses

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00:00Bonjour, c'est Bruno Salomon, bienvenue dans 100% PSG La Tribune, épisode 36 aujourd'hui
00:00:05du podcast d'ici Paris-Ile-de-France.
00:00:08Désolé pour la petite voix qui part un peu dans tous les sens, mais la semaine a été
00:00:12assez sympathique à vivre, mais voilà, les cordes vocales, ils sont restés un petit
00:00:16peu.
00:00:17En tout cas, ce podcast que vous avez encore emmené très haut, merci aux 16 000 vues
00:00:21pour la dernière émission sur Youtube, merci infiniment et merci aussi pour ceux qui nous
00:00:27écoutent en podcast audio, immense merci pour votre fidélité et bienvenue à toutes
00:00:32et tous qui nous rejoignez finalement, parce que plus vous êtes nombreux, plus vous nous
00:00:36découvrez.
00:00:37Ah, pardon, j'allais oublier, il y a une information qui est tombée, eh oui, une information
00:00:41importante qui est tombée hier soir vers 23h30, c'est terminé, c'est terminé, on
00:00:46ne peut plus parler de classique, on ne peut plus parler de classico, c'est terminé.
00:00:49Il l'a dit de Zerbi, c'est fini, il ne faut plus parler de classique, mais oui, il a dit
00:00:53parce qu'il y a trop d'argent au Paris Saint-Germain, donc le petit Marseille, qui paye ses joueurs
00:00:58en tickets restaurant, ne peut pas, comme ça, affronter le PSG, c'est terminé, oui,
00:01:04il l'a dit, pour lui, il ne veut plus qu'on parle de classique.
00:01:07Alors, j'ai un message pour Monsieur De Zerbi, je suis juste allé regarder les budgets de
00:01:11l'Atlético Madrid et du Real Madrid.
00:01:13C'est pareil que finalement, la différence, c'est un peu kiff-kiff entre le Paris Saint-Germain
00:01:18et l'Olympique de Marseille et la bonne nouvelle, c'est qu'en fait, quand l'Atlético joue
00:01:23la Ligue des champions, parce qu'eux, ils jouent la Ligue des champions, ils regardent
00:01:25droit dans les yeux le Real Madrid.
00:01:27Donc, Monsieur De Zerbi, pour vous et tous les autres, je vous le dis, on garde classique,
00:01:32on garde PSG-OM et la saison prochaine, même tarif, 3-0-3-1, on prend, ici, c'est Paris.
00:01:47Au sommaire de 100% PSG, la tribune Paris qui boucle une semaine parfaite, Liverpool
00:01:52en plat principal et Marseille comme petit dessert ou digestif, comme vous voulez, 3-0-1-1,
00:01:57Paris possède désormais 19 points d'avance sur son dauphin, l'Olympique de Marseille.
00:02:02On va bien sûr faire le « j'aime, j'aime pas » de ce PSG Olympique de Marseille, ont-on
00:02:07aussi assisté à un bon classique ? C'est la question qu'on va se poser, on a quand
00:02:11même l'impression que le PSG était à 50% de ses capacités dans cette rencontre.
00:02:16On parlera aussi de l'homme qui marche sur l'eau, qui marche sur la Ligue 1 et qui va
00:02:20peut-être droit vers un ballon d'or, oui, on va se poser la question, Ousmane Dembélé,
00:02:25est-ce qu'il est au niveau des ballons d'or ? Est-ce qu'on peut rêver pour lui et rêver
00:02:29plus grand avec lui ? Enfin, on fera le bilan du premier trimestre 2025 du Paris Saint-Germain,
00:02:35moyen, parfait ou excellent ? On va voir bien sûr cela avec nos débatteurs.
00:02:39De ça et d'autres choses, on en parle dans 100% PSG, la tribune, bienvenue, c'est parti !
00:02:51Qui compose l'équipe du jour ? Alexandre Aflalo et Marc Méchénois, spécialistes
00:02:57PSG, fans du Paris Saint-Germain et journalistes indépendants, messieurs, bonjour !
00:03:01Ça se travaille les gars, ça se travaille, tic et tac, ça suffit !
00:03:08On l'a fait une fois parfaitement et depuis ça va plus !
00:03:12C'est ça, c'est un peu, voilà, bienvenue les gars, bien sûr, on va y arriver, avant
00:03:17la fin de saison, je veux une symbiose, un bonjour, parfait !
00:03:21La prochaine fois, on se coordonne, on fait un petit numéro et tout.
00:03:23C'est ça, faites-vous signe, même si à la télé, c'est pas grave.
00:03:26Tic et tac, Bernard et Bianca.
00:03:28C'est ça, Bernard et Bianca, c'est beau, j'en avais d'autres.
00:03:31Je veux savoir qui...
00:03:33Il est parti, ça va, sinon ? Super !
00:03:36Marc Méchénois à tes côtés, une revenante et on est heureux de la retrouver, c'est
00:03:40une consultante sportive qui nous revient, Émilie Ross, la copine.
00:03:45Comment ça va ? Ça va et toi ?
00:03:46Je viens les bonnes semaines, moi, je choisis mes rendez-vous, voilà, c'est ça.
00:03:50Elle a le nez, effectivement, Émilie qui, on peut le dire, une doyenne de cette équipe
00:03:57de la Tribune, effectivement, depuis des années, tu es avec nous et on en est ravis.
00:04:02On va parler, les amis, ça ne faisait quasiment aucun doute, désormais, c'est fait, dans
00:04:06deux journées maximum, le PSG va être sacré champion de France, le treizième titre,
00:04:1113 comme un, un signe, 13, si vous inversez, ça fait 3-1.
00:04:15J'ai travaillé, franchement, je n'ai pas beaucoup dormi, tout ça, mais en tout cas,
00:04:20comme d'habitude, le PSG s'est imposé face à l'Olympique de Marseille, 26e journée
00:04:24de Ligue 1, Dembele, Mendes et comme à chaque match face à l'Olympique de Marseille,
00:04:28un fossé 1 qui se marque un but contre son camp, merci, cette fois-ci, Alirola, on attaque
00:04:33avec le « j'aime, j'aime pas » de cette Tribune, et bah tiens, messieurs, vous me
00:04:39permettez, je me retourne vers Émilie, pour ton « j'aime, s'il te plaît ».
00:04:44J'aime Fabian Ruiz, et je suis très fière de le dire, parce que j'ai milité longtemps
00:04:53pour lui et je n'ai pas voulu l'enterrer quand tout le monde le voulait, etc., et hier,
00:04:59il a démontré que c'était, encore une fois, un soldat sur lequel on pouvait compter
00:05:04en rapidité, en énergie, en passe-dé, bref, voilà, merci Fabian, on sait pourquoi, voilà,
00:05:11tu es choisi et tu es des nôtres.
00:05:137,5 dans le Parisien, 8 dans l'équipe, homme du match, 2 passes décisives pour Fabian
00:05:19Ruiz, qui a une stat complètement folle en Ligue 1, 43 matchs de Ligue 1 avec le Paris-Saint-Germain
00:05:26depuis 2023, il est un vaincu, il va battre le record de Marc Quignoz d'invincibilité
00:05:32en Ligue 1, dès qu'il est sur le terrain, c'est une espèce de talisman, l'Espagnol,
00:05:37Marc qui est en train de, on va dire que son début de séquence de janvier était
00:05:42assez moyen et c'est pour ça que tout le monde lui est tombé dessus, on se posait
00:05:44même la question de quel était son intérêt, mais il y a eu une poussée assez énorme.
00:05:50Moi je trouve qu'il a l'image de l'équipe, de ce PSG, tu sais, avec un début de saison
00:05:54un peu, il y a des moments où tu le vois, il y a des moments où tu le vois pas, il
00:05:57y a des moments où il flambe, à Marseille c'était bien par exemple, et puis début
00:06:01de saison, ça met du temps à se mettre en route, puis quand ça part en fait, ça part
00:06:06très fort.
00:06:07Et il s'est installé dans ce milieu, je pense que c'est un des joueurs qu'on voyait
00:06:11pas forcément au début de saison, on le voyait plus peut-être comme le quatrième
00:06:15homme du milieu, et en fait je dirais plutôt qu'il en est peut-être le 1 ou le 2 avec
00:06:19Vitinha et Hexeco, et voilà, c'est un joueur à l'image de la dynamique parisienne.
00:06:25En tout cas, c'est vrai que désormais on le sent bien, Luis Henrique, Ilcoche, Vitinha
00:06:30et Fabien Neuys désormais Alex.
00:06:33C'est vrai que, je crois pas qu'on en reparlera tout à l'heure, mais du coup ça a quand
00:06:38même une incidence directe sur la place qu'a Warren Zahir-Emery dans ce groupe-là,
00:06:42c'est vrai que d'instinct, en début de saison, j'aurais dit que le trio qui partait
00:06:48avec une longueur d'avance, c'était plutôt Joao Neves, Vitinha et Warren Zahir-Emery,
00:06:52et c'est vrai que Fabien Neuys, on l'a beaucoup beaucoup critiqué dans cette émission,
00:06:57et moi-même encore aujourd'hui quand je le vois, c'est lancé tel une gazelle amputée
00:07:02sur le deuxième but, je me dis, c'est quand même pas copain avec le ballon tout ça,
00:07:08mais le fait est qu'il fait deux passes décisives, qu'il a cette qualité, on se rapproche
00:07:14du Fabien Neuys qui a un niveau de constance et de performance comme on peut le voir avec
00:07:19l'Espagne, et c'est juste tout ce qu'on demandait, c'était de voir un joueur épanoui
00:07:22et à son vrai niveau, et je crois que c'est ce qu'on voit depuis quelques jours.
00:07:25En plus avec un Luis Henrique qui nous dit que c'est le joueur en gros le plus intelligent
00:07:28de son équipe, c'est celui qui comprend le mieux, Marc nous rappelait, les amis qui
00:07:33écoutaient en podcast audio, il lève le doigt, donc là il vient de lever le doigt.
00:07:37Je suis un bon élève.
00:07:38Voilà, dis-moi.
00:07:39Au début de la saison, je sais que pour en avoir discuté avec pas mal de gens, on disait
00:07:44qu'avec Joe Neves, c'était le joueur qui à l'entraînement, un des joueurs qui impressionnait
00:07:49le plus à l'entraînement, et pourtant ça se traduisait pas forcément sur le terrain.
00:07:56Avec Luis Henrique, on disait aussi qu'il avait une relation très professionnelle,
00:08:02mais c'était rien de plus.
00:08:04Je pense qu'il y a un truc qui s'est joué au moment du mois de novembre, décembre,
00:08:08quand il y a eu les petites crispations, quand il y a eu des petits changements dans le jeu,
00:08:13et lui il y a trouvé son compte, et il est en train de flamber dans un jeu qui est un
00:08:17peu plus direct, avec la possession certes, mais qui va plus d'un côté que de l'autre,
00:08:22et lui il est au cœur de tout ça, et c'est ce qui le fait briller en fait.
00:08:25Tout à l'heure, Alex et Milly parlaient de Warren Zahir-Emery qui est en train de
00:08:31sa blessure, le fait un peu glisser, il a été absent trois semaines, et là il revient
00:08:36entre guillemets moyennement, est-ce que c'est décevant de se dire qu'il va être
00:08:42le quatrième, c'est lui le quatrième ? Parce que Joe Aoneves, on a bien compris
00:08:46que c'était quand même la pépite aussi quoi.
00:08:47Ah bah oui, mais quel choix du roi, on a !
00:08:50Enfin, au milieu de terrain !
00:08:51C'est pour ça, la question du milieu de terrain a tellement été poussée, on s'est
00:08:57tellement tiré les cheveux là-dessus, que je me dis qu'aujourd'hui, la place de
00:09:01Fabien Noé, il l'a en l'état, et moi je suis très team Louis-Henriquet, donc en
00:09:06fait, ce qu'il voit en un instant T, demain et après-demain, ça peut encore évoluer
00:09:09et changer.
00:09:10Et donc pour moi, Warren, je le mets pas du tout au placard ou en quatrième position,
00:09:16parce que peut-être qu'un jour on dira totalement l'inverse, et qu'en fait les
00:09:19joueurs pour moi sont tellement avertis du jeu du coach, de ce qu'il veut faire d'eux,
00:09:25que je n'arrive pas forcément à les classer, les positionner en disant « à toi mon pépère,
00:09:30on ne verra plus ». Non, pas du tout.
00:09:32Je pense que là, Fabien Noé, il s'est abrillé, mais que dans dix jours, on parlera
00:09:36peut-être différemment.
00:09:37Moi j'avais bien aimé en plus son entrée à Warren Zahir-Emery, face à Liverpool,
00:09:41où il s'était comporté un peu comme un tauillé.
00:09:43Et il revient de blessure, tu vois, il y a aussi un calendrier qui a torturé.
00:09:47De toute façon, je pense qu'aujourd'hui déjà, en règle générale, dans le foot,
00:09:51surtout avec ce PSG-là, on ne le voit plus, ça n'existe pas.
00:09:53À part si c'est Randall Colomagny ou Marco Asensio, et qu'il y a vraiment un problème
00:09:59fondamental, Warren Zahir-Emery, je pense que le meilleur indicateur pour dire qu'on
00:10:03va continuer à le voir et qu'il est toujours important, c'est qu'il est quand même
00:10:05titulaire hier pour un classico.
00:10:07Donc c'est pas rien, c'est juste qu'effectivement, il a ce retour de blessure, il est peut-être
00:10:12en termes de dynamique un cran en dessous, même cette saison, un cran en dessous des
00:10:16trois autres.
00:10:17Mais rappelons-le quand même, il vient de fêter ses 19 ans, c'est un tout jeune garçon
00:10:24qui a déjà énormément d'expérience et de talent, et je pense qu'il ne peut que...
00:10:29Enfin moi, je ne le vois que monter, monter, monter.
00:10:31Je ne le vois pas...
00:10:32Nous, on était tellement désespérés qu'on l'a aussi poussé, poussé, poussé, sans
00:10:36le laisser effectivement prendre sa place, et là pour le coup, on n'a pas joué sur
00:10:40la longueur.
00:10:41On voulait...
00:10:42Il nous a sauvés, enfin tu vois, il nous a ravivés la flamme du milieu.
00:10:45La flamme du milieu effectivement, et Warren Ziermeri qui va retrouver, qui sera en équipe
00:10:50de France avec Désiré Doué, avec Ousmane Dembélé et avec Bradley Barcola.
00:10:55Marc Méchaînois, ton j'aime s'il te plaît, on fait une tournée de j'aime avant de foncer
00:11:00sur le j'aime pas.
00:11:01En dehors des chants insultants dont on parlera envers Adrien Rabiot, enfin certaines banderoles,
00:11:10j'ai bien aimé l'ambiance qu'il y avait au parc, assez contaminante, le virage, le côté
00:11:15virage Auteuil, le quart de virage Paris, le quart de virage Boréli qui accompagne
00:11:22tout Auteuil, ça m'a fait plaisir à voir, et puis Boulogne aussi, qui a bien répondu,
00:11:31je trouvais de manière beaucoup plus sonore que d'habitude.
00:11:33Ça m'a fait plaisir parce qu'on vient quand même de vivre Liverpool, la semaine dernière
00:11:38il y avait Liverpool au parc, et l'ambiance elle était peut-être pas aussi chaude, aussi
00:11:42électrique.
00:11:44Et ça montre que ce match contre Marseille, il a toujours une importance, ça parle aux
00:11:51gens, et je suis assez content parce que notre Ligue 1 ne va pas hyper bien, donc qu'il y
00:11:55ait une affiche de Ligue 1 qui fasse encore vibrer les foules, je trouve que ça fait
00:12:00du bien.
00:12:01Oui mais De Zerbi il l'a dit, il faut arrêter de parler de classique, il n'y a plus de
00:12:04classique, c'est fini.
00:12:05Il l'a dit, il veut qu'on arrête de lui parler de classique parce que pour lui ça
00:12:08n'existe pas tellement, l'écart est immense entre le Paris Saint-Germain et Marseille.
00:12:12Je ne l'écoute pas.
00:12:14Non mais tu sais pourquoi ? Parce que médiatiquement cette semaine, autant tout le monde a loué
00:12:19le Paris Saint-Germain, tout le monde se posait des questions sur l'OM, et tout le monde
00:12:23aussi, entre guillemets, encouragé l'OM à faire un bon match.
00:12:26Donc ça veut dire que personne n'avait balayé d'un revers de main ce classique.
00:12:30Non, il arrivait comme une belle affiche de Ligue 1, dans une semaine en or pour le Paris
00:12:35Saint-Germain.
00:12:36Mais non, il y avait une attente sportive, et en plus, la question viendra après, moi
00:12:39j'ai kiffé ce match en fait.
00:12:41Moi j'ai kiffé, premier contre le deuxième, tu vois des choses, ben non, j'avais des
00:12:47choses à regarder des deux côtés, non il y a un classique, l'ambiance et effectivement
00:12:50la scénarisation de ce match au parc, alors attention moi je l'ai regardé à la télé,
00:12:54ben tu sentais que c'était un événement, et le tifo là, le premier tifo là, oh les
00:13:01gars mais merci quoi, ça enfin c'est beau, c'est mon football, c'est mon dimanche soir,
00:13:04c'est mon classique, deux herbes, je ne l'écoute pas.
00:13:07Marc et après Alex.
00:13:08Très court, moi je voulais revenir là-dessus, j'ai oublié de le préciser, mais en fait
00:13:11il y avait un tifo sur trois tribunes, et contre Liverpool il y a dix jours il n'y avait
00:13:15pas eu de tifo, alors qu'on s'attend dans ce genre de rendez-vous à voir ce genre de
00:13:18choses, et en fait du côté du CUP on a privilégié Marseille par rapport à Liverpool, et là
00:13:24encore je trouve que c'est une vraie symbolique, ça prête à débat, certains diront qu'il
00:13:30aurait peut-être fallu le faire dans un grand soir d'Europe, mais moi je trouve que c'était
00:13:36une belle symbolique d'avoir privilégié la Ligue 1 à la Ligue des champions.
00:13:40Et je vous invite à ceux et celles qui n'ont pas pu voir ce tifo d'aller sur les réseaux
00:13:44sociaux bien évidemment, et de taper tifo Paris Saint-Germain, puis en plus avec des
00:13:49vues de drone au-dessus du parc, enfin il y a des trucs, ça claque vraiment très très
00:13:54fort.
00:13:55Alex tu voulais réagir par rapport à ça ?
00:13:56Oui, déjà par rapport à l'ambiance du parc et notamment au tifo, on en reparlera
00:14:01tout à l'heure, mais je pense que ça fait vraiment partie du cœur de la culture ultra
00:14:06qui est beaucoup en débat avec toutes les histoires qu'il y a eu, toutes les questions
00:14:10sur les champs, etc.
00:14:11Donc c'est vraiment des trucs qu'il faut protéger, qu'il faut privilégier, c'est
00:14:14des trucs qui sont vraiment importants dans le patrimoine du foot français, premièrement.
00:14:19Et deuxièmement, je voulais dire un truc, est-ce que j'ai oublié ?
00:14:23Tu l'as perdu, on est tous un peu fatigués, on enregistre à 10h, c'est sur quoi ? Sur
00:14:28les champs, sur les champs, de quoi on parlait ? L'émission est terminée, il m'a tué,
00:14:33de quoi on parlait ? Bonjour Alexandre Allaud, c'est bon, je l'ai, je l'ai, je l'ai,
00:14:41oui, le fait qu'il y ait une distance sportive, une distance financière entre l'OM et le
00:14:47PSG, moi je trouve qu'au contraire ça a ajouté, enfin contrairement à ce que disait
00:14:50De Zervis, je trouve que ça a ajouté un enjeu, et notamment pour les supporters, parce
00:14:52que ça raccroche à ce qu'on disait tout à l'heure, c'est-à-dire que le PSG a encore
00:14:55moins le droit de perdre contre l'OM, c'est-à-dire que l'enjeu est encore plus important de gagner
00:14:58contre l'OM, l'enjeu a toujours été important, parce que t'es chez toi, tu reçois ton ennemi,
00:15:02t'as besoin de marquer ton territoire, t'as besoin d'affirmer ta puissance, etc.
00:15:05Là en plus c'est le PSG qui fait 800 millions d'euros de chiffre d'affaires par an, qui
00:15:11écrase tout, etc., qui écrase la Ligue 1 depuis des années, si tu perds c'est la
00:15:13honte quoi.
00:15:14Et on n'a pas envie, quand on est supporters du Paris Saint-Germain, d'aller le lundi
00:15:18matin au bureau et dire « bah alors, qu'est-ce qui s'est passé hier ? ». Donc c'est désagréable
00:15:23pour tout le monde.
00:15:24Ça n'enlève rien pour moi, la distance financière, économique, ça n'enlève rien
00:15:30aux classiques.
00:15:31Ça change les paramètres, mais comme tu disais tout à l'heure, il y a plein d'équipes
00:15:36qui affrontent des rivaux qui sont beaucoup plus puissants qu'eux, et qui arrivent à
00:15:39se bagarrer quand même, et ça n'a jamais posé de problème à personne.
00:15:43Là, dans trois semaines, il y a Saint-Etienne, Lyon, Geoffroy Guichard, je ne crois pas que
00:15:48les Stéphanois vont me dire « on ne peut pas dire que c'est un derby, vous avez vu
00:15:52quand ils sont plus riches que nous ? ». Non, ça ne veut rien dire en fait.
00:15:54C'est vrai que ça ne veut rien dire.
00:15:55Je fais des imitations ce matin, t'as vu ?
00:15:57Oui, c'est ça, vous le retrouverez au 3 Bodé, salle de spectacle, il va attaquer
00:16:02son spectacle et on sera bien évidemment devant au premier rang, on est comme ça,
00:16:07on est des amis.
00:16:08Parce qu'on ne l'aidera pas, c'est trop de mémoire.
00:16:09Comment ça s'appelle déjà ?
00:16:10Mon spectacle s'appelle « Lionel à la machine à café le lundi matin », c'est
00:16:15un seul en scène vraiment saisissant et trépidant.
00:16:19Je sens vraiment que… reste avec nous plutôt dans ce studio à parler foot, je te préfère
00:16:24là mon Alex.
00:16:25Bah tiens justement, puisque tu as ta gourde et que tu es en train de boire un coup, on
00:16:30va terminer avec ton j'aime, avec ton j'aime et après on fera le tour des j'aime pas.
00:16:34Bah oui, il fallait que je m'hydrate un peu pour parler de Lucas Beraldo parce que
00:16:38c'est lui mon j'aime.
00:16:39Ça fait un petit moment que je vous envoie des messages sur le groupe en me disant « il
00:16:43fait un bon match Beraldo, non ? ». Il fait un bon match et moi je trouve que c'est
00:16:48un joueur avec lequel j'ai eu beaucoup de frustration parce qu'on sait les conditions
00:16:51dans lesquelles il est arrivé l'année dernière, on sait qu'il a été un peu
00:16:54jeté dans le grand main très vite et qu'il a été baladé d'un poste à l'autre entre
00:16:58centrale gauche et latérale gauche et que ça n'a pas été forcément évident pour
00:17:02lui d'avoir une constance dans la performance.
00:17:04Et pour nous de comprendre.
00:17:05Et pour nous évidemment de comprendre et de s'acclimater à lui, etc.
00:17:10Sa saison actuelle elle n'est pas très bonne, c'est-à-dire qu'il joue peu et
00:17:17quand il joue il n'a pas des performances mémorables.
00:17:20Cependant, il vient de se faire une séquence, une semaine de folie là.
00:17:24Il vient de se faire une semaine de folie, j'y venais.
00:17:27Parce que déjà il rentre en jeu contre Liverpool à la place de Marquinhos, bonjour
00:17:33la pression pour la prolongation, etc.
00:17:36Il se met tout de suite au diapason et en plus dans un rôle de centrale droit où du
00:17:40coup il ne jouait plutôt pas la d'habitude.
00:17:43Donc il a été très bon contre Liverpool, il a été encore une fois très bon ce soir.
00:17:47Et moi, je trouve qu'il y a en fait quelque chose d'intéressant dans la manière dont
00:17:51il arrive.
00:17:52Je trouve, même si certains n'ont pas été d'accord avec moi, en tout cas dans le
00:17:55groupe, il arrive à s'affirmer, il arrive à avoir un peu plus d'autorité physique
00:18:00notamment pour aller disputer des ballons de la tête, pour aller à l'épaule, pour
00:18:04aller et même toujours faire toujours cette très bonne qualité de passe.
00:18:07Donc, j'ai vraiment envie de c'est un j'aime vraiment d'encouragement pour Lucas
00:18:10Berraldo qui, je trouve, est vraiment pas mal.
00:18:11Et par ailleurs, je voudrais quand même dire un truc et préciser un truc.
00:18:14La photo qu'il a postée hier soir sur Instagram, un bonbon.
00:18:18Et oui, c'est en fait une photo où Adrien Rabiot est au sol, par terre, après le premier
00:18:25contact qu'il lui a mis, c'était à la sixième ou septième minute de jeu, et il
00:18:29s'est retourné vers le public en demandant un peu plus de sous.
00:18:32Lucas Berraldo a compris les consignes.
00:18:33C'est ça, effectivement, de la part de Marc Ignos qui lui était sur le banc.
00:18:36On part avec lui, Marc, sur Aston Villa au match aller.
00:18:40De toute façon, il fallait nous rassurer.
00:18:42Il l'a un peu fait entre la séquence de Liverpool et la séquence de Marseille, parce
00:18:47que Berraldo va remplacer, sûr et certain, Marc Ignos, suspendu pour Aston Villa.
00:18:52Alors sûr et certain, s'il n'y a pas de blessure au L'Odyssée.
00:18:55Et moi, je suis assez d'accord avec tout ce qu'il a dit.
00:18:58Je souscris à tout ce qu'il a dit.
00:18:59Merci Marc.
00:19:01Mais je pense qu'il y a un truc qu'on oublie de dire, qui fait qu'il met dans le dur,
00:19:04c'est que tu arrives l'hiver dernier et l'été qui suit, tu vois arriver un gars à ton poste.
00:19:11Donc, tu te dis, bon, les mecs, ils prennent un profil qui est complètement différent du mien.
00:19:17Donc, on parle de William Pachaud, pardon, qui est arrivé de Francfort pour 45 millions d'euros.
00:19:21Donc, déjà, tu te dis que si tu as mis 45 millions d'euros sur un défenseur central,
00:19:25c'est peut être pour le faire jouer un peu titulaire.
00:19:28Et donc, je pense que tu te poses un peu des questions sur le pourquoi de ta présence
00:19:31ici, ce que tu as mal fait.
00:19:35Et là, il va avoir l'occasion de se montrer.
00:19:37Je pense qu'en plus, Lucas Hernandez n'est pas dans sa meilleure forme.
00:19:41Donc, clairement, dans la hiérarchie, il a un coup à jouer pour se montrer et être le numéro 3 à terme.
00:19:51Et je trouve que c'est à l'image de l'équipe.
00:19:53Tu vois, je reprends ton argument tout à l'heure, c'est à dire que là, on voit bien qu'il y a un collectif.
00:19:58Il y a des joueurs très concernés, quel que soit leur temps de jeu et à quel moment ils rentrent.
00:20:02Et que ça, c'est quand même la magie qu'on attendait.
00:20:05C'est à dire, pour moi, on n'a pas de peintre sur le terrain.
00:20:09Tu vois, typiquement, les j'aime pas, on va en parler.
00:20:12Mais tu vois, on n'est pas en train de se dire, on ne t'en veut pas à quelqu'un, forcément sur le terrain.
00:20:17Je trouve qu'il y a un collectif, une énergie, une envie de faire.
00:20:20Et hier, ce que j'ai aimé en plus, c'est que ces joueurs-là avaient la considération du classique.
00:20:25Et je trouve que ça s'est vu en termes d'énergie, etc.
00:20:28Et c'est exactement ce que je veux voir, moi, sur un collectif.
00:20:31Très courte, en son début de saison, je parlais de l'arrivée de William Pachaud qui le met un peu dans le mal, je pense.
00:20:38Mais il y a aussi le fait qu'il joue quasiment titulaire à gauche, en fait, et dans lequel il ne fait pas des bonnes prestations.
00:20:44Voilà, je crois qu'il y a un ensemble de messages qui lui ont été envoyés dans la première partie de saison,
00:20:47qui sont difficiles à recevoir quand tu es arrivé 6 mois, 6, 7 mois plus tôt.
00:20:53Voilà, tu prends un remplaçant, tu vas décaler à gauche et puis à gauche, t'es pas bon, mais on continue à t'y mettre et tu t'y épanouis pas.
00:20:59Là, s'il revient bien, c'est aussi qu'il joue à son poste et dans un secteur qui lui va mieux.
00:21:04Et c'est plutôt logique.
00:21:05Je suis en train de chercher s'il a été...
00:21:07Si on a déjà fait un Jemberaldo, non, c'est le premier, je te confie.
00:21:10C'est celui qui a été amené par l'équipe du Brésil.
00:21:12Oui, c'est ça, oui, c'est bon.
00:21:14Je voulais juste vérifier ça avant de vous le dire.
00:21:16Donc, il va faire le voyage et il est déjà en partance pour le Brésil, car il est en sélection.
00:21:21On termine très court.
00:21:22Juste pour rappeler quand même, il a malgré tout quand même joué 23 matchs cette saison
00:21:27et il a quand même un temps de jeu conséquent, mais c'est aussi dû au tournoi de l'année quête star.
00:21:32Donc voilà, il n'a pas complètement disparu.
00:21:34Mais juste, c'est vrai que ce qu'on voit ces derniers jours,
00:21:36moi, je trouve, me plaît beaucoup plus qu'au début de saison.
00:21:38En tout cas, ce qui est sûr aussi, il a autre chose aussi à gérer dans sa vie,
00:21:42c'est d'être un jeune papa.
00:21:44Et il y a quelqu'un autour de cette table.
00:21:46Hein, mon Marc ? Il sait ce que c'est quand on est jeune papa.
00:21:49Et voilà, il faut être aussi en forme dans la journée.
00:21:53Les... J'aime pas, c'est parti.
00:21:56Avec toi, Emilie, s'il te plaît.
00:21:57Alors, j'aime pas, je le fais rapidement.
00:21:59Mais c'est le constat que j'ai fait ce matin, parce qu'en fait, j'avais pas de j'aime pas.
00:22:02Et vous avez tous commencé à parler des banderoles.
00:22:04Et moi qui ai regardé le match à la télé, j'en ai vu aucune.
00:22:06Donc, je ne savais absolument pas de quoi vous parler.
00:22:08Donc, si je n'étais pas connecté côté réseaux sociaux pour essayer banderole PSG Classico,
00:22:14je n'ai vu, moi, à la téloche, aucune banderole.
00:22:17Je crois que c'est assez rassurant que tu n'en aies vu aucune,
00:22:18parce que vu qu'il y a quand même des mots pas très sympas dessus,
00:22:21s'il commençait à montrer ça sur Dazone...
00:22:24Bah, question.
00:22:26Je pose la question par rapport à toute cette semaine où on a voulu dénoncer plein de choses.
00:22:31Là, on a effectivement mis le mouchoir dans la poche.
00:22:34Alors, pour vous expliquer, les amis qui écoutaient ce podcast,
00:22:38ils ne se sont pas concertés, mais en fait, ça tourne tout autour.
00:22:42Donc, en fait, on va se faire des petites passe-dé de j'aime pas pour...
00:22:46Voilà, on n'a donc pas aimé vivre, finalement.
00:22:48Parce qu'en plus, je crois que tu n'as rien entendu du son.
00:22:51Ah non, moi, j'ai vu un beau classique et je me suis dit
00:22:54« Oh là là, ils ne sont pas mal, tout le monde s'est bien tenu, c'est chouette. »
00:22:56Voilà ma vision du canap.
00:22:59Ce qui est globalement, pas entièrement, c'est-à-dire qu'on s'attendait à pire, quoi.
00:23:03Mais du coup, j'enchaîne ?
00:23:05Et bah, du coup, j'enchaîne !
00:23:07Allez !
00:23:07Allez, Lionel !
00:23:08Moi, mon j'aime pas, c'est...
00:23:13En fait, je n'ai pas aimé toute l'ambiance qu'il y a eu autour de ce match
00:23:16et toute la psychose qu'il y a eu, mais en fait, à l'excès,
00:23:20même avant la rencontre, c'est-à-dire que moi, j'en discutais
00:23:25samedi, dimanche, avec les collègues et les confrères.
00:23:28Et en fait, on était tous là à se dire, à penser que Bruno Retailleau,
00:23:31allait arriver sur la pelouse et prendre le ballon au premier champ
00:23:34qui allait déraper un petit peu.
00:23:35Vous avez vu le film « Le maître d'école » avec Coluche ?
00:23:38Non !
00:23:38Voilà, comme tu sais, quand le dierlot prend le ballon, on fait...
00:23:42Ah ouais, exactement !
00:23:44Et il plante le ballon, il fait « Terminé ! On arrête de jouer au football ! »
00:23:46Et bah voilà, c'est une très bonne image.
00:23:48Et moi, je crois que vraiment, il y a beaucoup de gens qui pensaient que...
00:23:52C'est une blague de boomers, parce qu'il y en a deux qui ont compris,
00:23:54mais ce n'est pas grave !
00:23:57Vas-y, vas-y, termine !
00:23:58C'est d'autres cinéphiles, hein !
00:23:59On est là !
00:24:00Le maître d'école, Josiane Balasco, Coluche, enfin c'est un truc...
00:24:03Je n'ai pas cette référence là, mais j'en ai une.
00:24:04Avec Richard Gotheller...
00:24:05Tintin...
00:24:08Je t'ai flingué ton truc !
00:24:10Allez, vas-y maintenant !
00:24:11Comment enchaîner après ça ?
00:24:12Après ça, après ça !
00:24:13Donc, je crois que vraiment, il y avait beaucoup de gens qui pensaient très sérieusement
00:24:16que le match allait être interrompu, perdu sur tapis vert par le Paris Saint-Germain,
00:24:20parce qu'on s'attendait à une pluie de chants insultants, homophobes, racistes,
00:24:25contre Rabiot, sexistes, contre sa mère, enfin...
00:24:29Je pense qu'on s'attendait vraiment à la Cour des miracles au Parc des Princes dimanche soir.
00:24:35D'une part, je trouve que ça ne s'est pas si mal passé que ça,
00:24:38dans le sens où il y a eu effectivement des chants
00:24:41peu joyeux, mais dans la limite du raisonnable,
00:24:44dans le sens où il n'y en a pas eu infiniment plus que d'habitude,
00:24:46même si évidemment, il ne faut pas le soutenir et il faut aussi souligner.
00:24:51Moi, il y a juste deux choses que je voudrais souligner par rapport à ça.
00:24:54La première, c'est que, comme je disais tout à l'heure,
00:24:57il y a une vraie chance au Parc des Princes et même en France en général,
00:25:02d'avoir une culture ultra qui est développée, qui anime les tribunes,
00:25:05qui fait beaucoup de choses, même pour les communautés autour des clubs.
00:25:09C'est hyper important.
00:25:10Et on l'a vu hier avec le Tifo, on l'a vu hier avec les animations,
00:25:13les chants, même en général l'ambiance.
00:25:15C'est important de comprendre cette culture-là
00:25:19et d'essayer vraiment de l'intégrer au maximum
00:25:20dans le projet qu'on veut avoir pour le foot aujourd'hui en France.
00:25:25Et c'est d'autant plus important de dire ça,
00:25:27qu'il y a aujourd'hui des groupes ultra historiques
00:25:30qui sont menacés de dissolution par le ministère de l'Intérieur.
00:25:32Il y a eu d'ailleurs une banderole de la part des supporters parisiens
00:25:34pour les groupes de ultra qui sont menacés.
00:25:37La Brigade Loire et les Green Angels du côté de Saint-Etienne.
00:25:41Donc, je pense que c'est important de passer d'une culture
00:25:44de la répression généralisée à juste une culture de la compréhension et du dialogue.
00:25:48Et en disant cela, je crois qu'on est arrivé à un point.
00:25:52Mais moi, hier, j'ai halluciné complètement parce qu'il y a eu,
00:25:54je pense, sept ou huit messages du speaker pour dire
00:25:57les chants, les chants discriminatoires ne sont pas, ne sont pas quatre.
00:26:02Aujourd'hui, avant le match et pendant le match, il y a eu deux avant le match et deux pendant le match.
00:26:07Moi, j'ai pu compter trois, peut-être trois et deux.
00:26:09Il y en a eu au moins cinq.
00:26:12Moi, j'ai halluciné complètement parce qu'à un moment donné,
00:26:15le speaker a dit un truc qui devait être du genre
00:26:18les chants discriminatoires, racistes, homophobes
00:26:20sont tous ensemble contre les discriminations de tout genre.
00:26:24Et en fait, dès que le speaker a commencé à parler, les gens ont sifflé.
00:26:27C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, on est arrivé à un point où
00:26:30dès que les supporters chantent un truc qu'ils ne sont pas censés chanter
00:26:34et qu'ils se font reprendre par le speaker, même si le speaker dit un truc aussi banal que
00:26:38contre toutes les formes de discrimination, il faut qu'on soit ensemble
00:26:41et qu'on arrête de chanter des chants racistes, homophobes, etc.
00:26:43Les mecs sifflent. C'est-à-dire qu'en fait, c'est devenu automatique.
00:26:47Donc, il n'y a pas d'écoute.
00:26:48C'est devenu de la provocation pour eux de chanter ces chants-là.
00:26:51Et on en vient à un point où une tribune comme la tribune Auteuil avec le collectif
00:26:56où tu as quand même énormément de personnes issues des minorités visibles ou invisibles.
00:27:00Quand on leur dit contre toutes les discriminations, le racisme, l'homophobie,
00:27:03et tout, soyons responsables, les mecs sifflent.
00:27:06Donc, en fait, je crois qu'il faut tous collectivement apprendre à discuter
00:27:10avec les groupes ultra, peut-être avoir une autre méthode que juste ces messages
00:27:13qui sont plus perçus.
00:27:14C'est pas tant le message, je pense que c'est l'émetteur.
00:27:16C'est comme si tu te fais effectivement engueuler côté LFP et réglementation
00:27:19et que du coup, tu n'écoutes pas le message.
00:27:21Tu sais juste que tu es en train de te faire taper sur les doigts et hop, tu es contre.
00:27:24Juste, est-ce que le Paris Saint-Germain en a trop fait en amont ?
00:27:28Trois mails à ses abonnés entre le jeudi et le dimanche,
00:27:32un texto le matin du match à chaque abonné,
00:27:37une campagne pour demander d'arrêter sur quatre jours avec Mel Buterding,
00:27:42des jeunes du centre de formation, etc.
00:27:44Est-ce que le PSG en a trop fait avant le match ?
00:27:47Parce qu'il y a même des supporters dits lambda qui te disent
00:27:51et on en avère à le bol de se faire taper sur les doigts comme si on était des enfants.
00:27:55Non, moi, je trouve ça bien.
00:27:56En fait, on ne peut pas s'attendre à avoir
00:28:01des réactions de collectifs qui réfléchissent, etc.
00:28:04Là, c'est poussé par le club qui donne des indications
00:28:07qui, pour moi, n'engueulent pas, mais rappellent aussi ce que c'est le football.
00:28:11Parce que là, on parle de l'enceinte du parc et ce qui se passe.
00:28:14Mais vous savez très bien l'impact que ça a,
00:28:15et ce n'est pas du tout des magots de dire ça sur le football amateur
00:28:18et sur tous ces jeunes qui sont au Parc des Princes le soir même
00:28:21et qui, le dimanche d'après sur les terrains, vont faire exactement n'importe quoi.
00:28:25Donc, parce qu'ils auront vu des choses ou entendu des choses.
00:28:28Donc, moi, je trouve que ces messages de prévention,
00:28:30si on les prend mal, c'est qu'on n'a pas compris
00:28:33ce qu'on devait faire.
00:28:34Et ouais, c'est ridicule.
00:28:36J'ai lu un plein de choses, c'est ridicule, etc.
00:28:39C'est ridicule, mais ce qui est ridicule, c'est qu'on soit obligé de le faire, les gars.
00:28:42En 2025, on est obligé d'envoyer des messages en disant attention,
00:28:46on est là pour supporter, il ne faut pas être insultant, etc.
00:28:48Et moi, c'est ça qui me fait flipper.
00:28:49Et donc, par contre, moi, je dis bravo au club d'avoir eu, excusez-moi,
00:28:52les coronesses de faire cette campagne dans une semaine où tout allait bien,
00:28:56où on n'avait pas forcément besoin de rappeler aux gens.
00:28:59Dès le mercredi, tu te remets ça alors que tu es sur un petit nuage.
00:29:02Et normalement, t'es en patin à roulettes, t'arrives jusqu'à dimanche,
00:29:06pépouze. Eh ben non, il faut que tu fasses une campagne pour rappeler à tes supporters.
00:29:10Tu inclues tes joueurs dans tout ça.
00:29:11Non, mais le message de Louis Sénéqué aussi, en compte de presse,
00:29:14qui explique qu'il espère que les supporters seront toujours
00:29:18à l'image de ce qu'il a vu,
00:29:19qu'il préfère qu'il soit concentré sur le Paris Saint-Germain que contre quelque chose.
00:29:23Ben non, le club, pour moi, OK, check et bravo, respect,
00:29:26parce qu'ils avaient certainement d'autres choses à faire cette semaine.
00:29:28Voilà pour le message d'Emilie et merci de l'avoir passé.
00:29:31Et on va sur le dernier j'aime pas,
00:29:34puisque mon Marc, il n'a pas aimé quelque chose.
00:29:37Je vais me faire insulter, mais ce n'est pas grave.
00:29:41Non, hier, c'est vrai qu'il y a un joueur
00:29:43qui était dans l'œil du cyclone.
00:29:45C'est Adrien Rabiot, marseillais, qui a été formé au Paris Saint-Germain,
00:29:49qui est parti de son 27 match avec perte et fracas,
00:29:53on va dire, du Paris Saint-Germain en 2019
00:29:58et qui a été l'objet de chants insultants.
00:30:01Bon, ça, c'est presque classique, mais là, comme c'est classique,
00:30:06je veux dire, ce n'est pas un bon argument, mais ça m'a moins choqué.
00:30:08Mais la banderole dirigée vers lui et son papa,
00:30:14qui est décédé en 2019, qui avait fait un AVC en 2007
00:30:17et qui était atteint d'un syndrome de l'octyne.
00:30:21En fait, il n'avait plus possession de son corps
00:30:24et de ses fonctions cérébrales et corporelles.
00:30:29Donc, afficher cette banderole pendant le match,
00:30:34j'ai trouvé ça très limite.
00:30:36Aller aussi sur l'insulter la maman de Adrien Rabiot,
00:30:39je trouvais ça aussi très, très limite.
00:30:41Et en fait, je trouve que c'est une attitude qui est contraire
00:30:45à tout ce que prône le cup, le virage auteuil,
00:30:48c'est-à-dire, comme tu rappelais dans ce que tu expliquais,
00:30:51c'est quand même un collectif qui fait beaucoup de choses
00:30:54vers l'extérieur, qui est tourné vers les autres.
00:30:56Et là, en fait, on a l'impression que c'est juste l'expression
00:30:59d'un repli identitaire, notamment par rapport au fait
00:31:03qu'Adrien Rabiot soit marseillais cette saison.
00:31:05Donc, je trouve qu'il y a un vrai paradoxe
00:31:07à avoir ce genre de banderole en tribune.
00:31:12Et l'autre paradoxe que je vois aussi là-dedans,
00:31:13c'est ce qui s'est passé à la fin du match.
00:31:15C'est-à-dire qu'Adrien Rabiot, lui, il est venu voir
00:31:17les membres du staff qu'il a connus ici au PSG.
00:31:19Il leur est tombé dans les bras.
00:31:21Ça a discuté entre le banc marseillais, entre le banc parisien.
00:31:25Il n'y a pas de haine viscérale entre ces deux équipes,
00:31:29entre les membres des staff qui se sont certainement côtoyés,
00:31:32entre les joueurs qui se connaissent.
00:31:34Donc, oui, j'étais un peu...
00:31:37Je trouve qu'il y a un décalage et il faut régler un curseur.
00:31:41Comme tu le dis, il y a un curseur à régler sur la manière
00:31:43dont on exprime certains sentiments ou ressentiments dans les tribunes.
00:31:48Juste une chose, Paris risque d'être sanctionné pour les Champs
00:31:52comme pour ces banderoles-là.
00:31:56Il faudra assumer.
00:31:58Alex ?
00:31:58De toute façon, il n'y a rien d'autre à faire.
00:32:00Je pense que si le collectif Ultra Paris et ses membres ont décidé
00:32:05de qualifier la maman d'Adrien Rabiot de femme de peu de vertu
00:32:10à cette reprise dans les banderoles, c'est qu'à un moment donné,
00:32:13ils étaient prêts aussi à en assumer les conséquences.
00:32:14Et voilà.
00:32:16Maintenant, franchement, moi, je suis d'accord avec tout ce qu'a dit Marc.
00:32:21Et tu vois, moi, un joueur qui a été formé au club,
00:32:25qui a représenté le club, soit sifflé, conspué,
00:32:27parce qu'il revient sous le maillot du rival.
00:32:29Pourquoi pas la banderole sur le papa d'Adrien Rabiot,
00:32:33elle est d'un mauvais goût, mais terrible.
00:32:35Et en fait, je pense que limite, j'ai envie de croire que juste
00:32:39les supporters ne savent pas, c'est-à-dire que c'est de l'ignorance crasse
00:32:42et qu'en fait, ils ne sont pas au courant que son père ait décédé
00:32:45dans des circonstances tragiques et que c'était peut-être pas la bonne chose à dire.
00:32:49Moi, juste un dernier truc, c'est qu'en parlant des Champs et des banderoles,
00:32:54il y a quand même eu un moment où le Parc des Princes, pendant un quart d'heure,
00:32:57a chanté une reprise d'un chant marseillais où il traitait les Marseillais de blaireaux.
00:33:00Et je pense que je n'ai jamais vu le Parc chanter avec autant de ferveur et de joie.
00:33:04C'est sur l'air de Santiano de Hugo Pré.
00:33:07Et c'est une manière intelligente de se moquer de l'adversaire.
00:33:10C'était parfait.
00:33:11Et juste un truc, j'entends vos arguments sur Rabiot,
00:33:14mais je vois quand même qu'Adrien Rabiot a chauffé le public
00:33:17à un moment, a demandé avant le match que deux Herbilles lui a mis le Capitana,
00:33:22alors que c'est Balé Harbi habituellement.
00:33:24Le but, c'était de faire péter le truc, en fait.
00:33:25Moi, je suis persuadé que Marseille voulait que ça fasse tapis vert.
00:33:29Quand tu vois Abardonado qui court comme un dératé pour dire à l'arbitre,
00:33:32écoutez ce qu'ils sont en train de chanter.
00:33:34Voilà, moi, j'avais quand même cette mauvaise impression là.
00:33:36Il y avait un truc qui ne me convenait pas.
00:33:38Mais bon, après, il faut dire aussi un truc, c'est que sur le terrain,
00:33:41Adrien Rabiot fait quand même un bon match.
00:33:43Oui, il est pas mal, il est passeur sur le match.
00:33:45En fait, tu sais quoi ? C'est fini pour Adrien Rabiot, on arrêtera d'en parler.
00:33:49Les amis, c'est terminé pour les J'aime, j'aime pas.
00:33:51Et on va passer à ce classique.
00:33:53Avons-nous assisté à un bon classique du championnat français ?
00:33:57Est-ce que c'était pour vous du bon niveau ?
00:33:59Ou est-ce que finalement, bon pareil au petit trop,
00:34:01ils ont juste besoin de l'accélérer deux fois, ils mettent deux buts en première.
00:34:06Est-ce que ce match vous a plu avec toi, Emilie ?
00:34:10Ah ouais, moi, j'ai kiffé.
00:34:12J'avais peur que ce soit, alors attention, j'avais peur.
00:34:15J'avais peur que ce soit un 7-0 et qu'en fait, tu sais,
00:34:18tu commences plus à parler avec tes potes qu'à regarder le match.
00:34:21Parce qu'en fait, on n'est jamais lassé, tu vois, d'être très en avance.
00:34:26Mais non, là, j'ai kiffé parce qu'il y avait du répondant,
00:34:29parce que j'ai voulu voir où en étaient les joueurs.
00:34:31J'ai aimé l'agressivité de Nuno Mendes.
00:34:33Alors, je sais qu'il a fait d'autres boulettes,
00:34:35mais parce que tu sentais justement qu'il y avait le côté classique,
00:34:38tu vois, avec Balerdi, etc.
00:34:40Non, j'ai aimé voir ce que j'ai vu.
00:34:42J'ai aimé qu'il y ait un but aussi de l'autre côté
00:34:44pour remettre un peu une pièce dans la machine.
00:34:46J'ai aimé le but de Dembélé.
00:34:47Non, j'ai passé un très bon classique avec une saveur du premier contre le deuxième.
00:34:51Donc, je n'ai pas flippé, mais j'ai savouré le football que j'ai regardé.
00:34:55Mais il y a quand même 19 points d'écart et on a vu quand même l'écart, justement, Alex.
00:34:59En fait, je vais re-employer les mots,
00:35:03parce que j'étais hier assis à côté de mon collègue du parisien Harold Marchetti,
00:35:08que je salue, qui sert de travail au parisien, mais qui est un Marseillais de cœur et d'âme.
00:35:15Et ça m'a fait très plaisir de le revoir.
00:35:16Et en fait, on en discutait un peu hier pendant le match et on était d'accord sur l'analyse,
00:35:21qui est qu'en fait, Marseille a joué avec beaucoup de courage, mais n'a pas assez de talent.
00:35:25Et c'est vraiment le sentiment que j'ai eu.
00:35:29C'est-à-dire que Marseille, moi je trouve, a fait un bon match.
00:35:31J'ai pris du plaisir à les voir, en tout cas dans leurs intentions,
00:35:35se bagarrer pour essayer d'embêter cette équipe du PSG,
00:35:38dans le pressing, dans l'intensité physique, il y avait vraiment quelque chose.
00:35:41Et je suis d'accord là où Emilie dit que c'était vraiment un match entre le premier et le deuxième.
00:35:46C'est-à-dire qu'on a vu deux belles équipes qui avaient envie de jouer au foot l'une contre l'autre.
00:35:49Et c'était hyper plaisant.
00:35:51A 2-1, on se dit, c'est toi qui as dit ça d'ailleurs, le PSG ne va pas gagner ce match, t'as dit.
00:35:57Je te balance, je te balance, je prends du doigt Marc Méchenoy pour ceux qui m'écoutent.
00:36:03Je pense qu'ils étaient rincés en fait.
00:36:04Mais oui, ils étaient cuits.
00:36:05Ils étaient cuits quoi.
00:36:06Et juste pour finir, ce qui est terrible, c'est qu'en fait, le PSG est tellement au-dessus de tout cette saison
00:36:11que même ce PSG-là qui était un peu cramé, un peu qui trottinait, ça a suffi pour mettre 3-1 quoi.
00:36:17120 minutes de jeu, une émotion folle du côté d'Anne-Phil, il y a eu 5 jours de battement.
00:36:23Et effectivement, on a senti que le PSG en avait un peu plein les godasses sur certains moments.
00:36:28Mais en fait, même avec ça, à 50%, tu...
00:36:32Ouais, t'as des séquences où...
00:36:33Enfin, il y a quand même une séquence, à un moment donné, pareil, entre la 20ème et la 35ème,
00:36:38tu passes quasiment pas la ligne médiane quoi.
00:36:40Je me suis dit, ah ouais, c'est chaud.
00:36:43Puis après derrière, je ne sais plus s'il marque après ou si t'es à 2-0.
00:36:47Et en deuxième période, pareil, dans la séquence où il y a le but,
00:36:52il y a un moment donné où au Marseille, il y a une domination assez crasse.
00:36:54Et puis en fait, il y a un joueur que j'ai bien aimé dans ce moment-là, c'est Vitina,
00:36:57parce qu'il a remis le pied sur le ballon.
00:36:59Ils refont tourner le ballon.
00:37:00Il y a eu des moments où, je revois Pacho qui a le ballon,
00:37:04ou Fabian Ruiz qui avançait tout doucement avec le ballon.
00:37:08Vraiment pour calmer le tempo et à partir du moment où ils ont repris juste la maîtrise
00:37:13sans avoir de fulgurance offensive, le match a été pris.
00:37:17Mais il y a eu un moment où je me suis dit, pareil, ils vont faire match nul.
00:37:22Et je suis persuadé que dans la première partie de saison,
00:37:24dans ce moment où tu n'étais pas aussi intouchable que tu l'es depuis deux mois,
00:37:30ce match, tu ne le gagnais pas.
00:37:33Mais je trouve que justement, cette analyse et ce match-là,
00:37:35elle met en lumière deux qualités fondamentales de ce PSG cette saison.
00:37:41La première, c'est que c'est une équipe qui gère admirablement bien ses temps faibles.
00:37:44C'est-à-dire que c'est une équipe qui ne panique jamais, qui sait subir, qui sait faire le dos rond.
00:37:49On l'a vu à plusieurs reprises cette saison, que ce soit en Ligue 1 et en Ligue des Champions,
00:37:53où le PSG a pu boire un peu la tasse, mais en fait, à la fin de son temps faible marqué,
00:37:59puis tout de suite se défaire un peu de ce mauvais sentiment.
00:38:03Et l'autre chose, c'est que je trouve que c'est une équipe qui défend vachement bien.
00:38:06C'est une équipe qui sait appréhender une attaque.
00:38:09C'est une équipe qui est cohérente dans son jeu défensif.
00:38:12Qui bouge, qui court, qui fait tout ce qu'on voulait.
00:38:14C'est très basique, mais on a enfin une équipe qui fait ce qu'on attendait sur un terrain et en force collective.
00:38:19Personne ne traîne la patte, personne n'est en dehors du jeu.
00:38:23Voilà, il se passe des choses de tous les côtés.
00:38:25Oui, Marc.
00:38:26Après, tu as demandé si c'était un bon classique.
00:38:29Moi, je suis prouvé que ce n'était pas un super match non plus.
00:38:31Pourquoi ?
00:38:32Parce que tu sentais que Paris était très, très émoussé,
00:38:35que du coup, il y avait énormément de déchets techniques dans le rythme.
00:38:40En fait, c'est juste que tu t'es habitué, tu t'attendais à ce standard.
00:38:45Et en fait, c'est totalement logique.
00:38:46Ce qui s'est produit, tu t'attendais à ce standard d'intensité que tu as vu.
00:38:49Moi, je m'étais dit à Marseille, ils vont venir, ils vont prendre une tornade au parc.
00:38:54Et en fait, non, logiquement, après les 120 minutes que tu as passées mardi en defile,
00:38:59l'influx mental et physique que tu y as laissé, tu ne pouvais pas faire ce match-là.
00:39:04Et donc, forcément, ça a des répercussions sur le terrain.
00:39:07C'était techniquement un peu moins juste, avec un peu moins de fraîcheur.
00:39:12Donc, tu gagnes ce match, pas comme tu le peux, avec de la maîtrise,
00:39:17mais peut-être en en mettant un peu moins dans du jeu en transition,
00:39:21dans des projections vers l'avant.
00:39:23Et ce n'était pas un grand, grand classique, moi, je trouve.
00:39:26C'était un bon classique, mais ce n'était pas un grand...
00:39:29Je t'ai déçu, ça se voit.
00:39:31J'ai vu Liverpool, le PSG Liverpool, il y a dix jours, c'était...
00:39:35Ah, mais tous nous sommes maracufades !
00:39:37Comparte et comparable, enfin, Marc Béchenoir !
00:39:39C'était extraordinaire !
00:39:41Moi, je suis sorti du stade, j'ai dit, bon, ils ont perdu, mais on a vu un match de fou !
00:39:45Alors, Marc, il faut que je te le dise, tu sais que tu as regardé le programme.
00:39:48On va se prendre un PSG-Angers, parce qu'il allait très tranquillement, avant de plonger.
00:39:52Je vais prendre un point, on va comparer ce qui est comparable.
00:39:55Les 20 premières minutes de Marseille-PSG, il y a quelques mois,
00:40:00franchement, Paris, c'était exceptionnel.
00:40:02C'était un choix, c'était violent.
00:40:04Là, ils ne l'ont pas été.
00:40:06Là, ils ne l'ont pas été, mais parce qu'ils ne pouvaient,
00:40:08je pense qu'ils ne pouvaient pas l'être.
00:40:09Et on vit deux périodes différentes.
00:40:12Match allé, excusez-moi, le PSG, on se posait quand même quelques questions sur la globalité.
00:40:17Là, on est méga confiants, très enjoués, parce que depuis janvier,
00:40:21je reprends le terme, mais vraiment, je suis sur des patins à roulettes du kiff.
00:40:25Donc, évidemment, je peux être un peu...
00:40:27Elle est en patins à roulettes toute la matinée, je sais, je l'ai remarqué quand même.
00:40:30Alors que bon, au début de saison et tout ça, à cette période-là,
00:40:33on était très contents du classique, mais on doutait un peu à chaque match.
00:40:36On avait des émotions différentes, donc...
00:40:40Ancienne championne de roller derby du côté de...
00:40:43C'était pas à m'appeler.
00:40:43Du côté de con, du côté de Grey.
00:40:466-0.
00:40:47Mais il y a juste un truc que je voulais ajouter.
00:40:49Roller derby du côté de Grey, je suis désolé, mais je connais un peu Grey, tu vois.
00:40:53Ah bah attends, elle est de Grey.
00:40:54Attends, je veux dire que ça devait être une équipe de...
00:40:58Tu vois, ça devait cogner.
00:40:59Tu veux dire que c'est pas une ville qui fait du roller ?
00:41:00Bah ouais.
00:41:01Si, on fait du roller avec des chèvres.
00:41:03Surtout, je vois le paysage un peu, c'est vrai que c'est pas...
00:41:05C'est plat.
00:41:06Juste pour rajouter un truc quand même sur ce match,
00:41:09effectivement, on sait qu'on a vu le PSG un peu plus emprunté que ces derniers matchs.
00:41:14Il faut quand même rappeler la séquence de match qu'on vient de...
00:41:1819.
00:41:18Qu'on vient de s'envoyer dans le travers de la tronche, là.
00:41:2219 matchs en deux mois et demi.
00:41:23Voilà, je crois que les mecs aient les jambes un peu lourdes, c'est limite normal.
00:41:27Je vous dis, j'aurais été inquiété qu'ils soient encore en sur-régime.
00:41:30Et puis, encore une fois, tu l'as dit Bruno, mais il faut le répéter.
00:41:34Je pense que la charge physique et émotionnelle qu'ils ont prise à Onfield,
00:41:37elle est incompréhensible pour le commun des mortels, quoi.
00:41:40Donc voilà, après il va y avoir cette trêve, ils vont se reposer un peu.
00:41:43On a rendez-vous à Saint-Etienne le 29 mars et voilà.
00:41:47Oui, Marc.
00:41:48Un tout petit truc, Lucas Béraldo va pouvoir se reposer puisqu'il n'est pas en équipe de...
00:41:52Voilà, on a dit une bêtise.
00:41:54C'est ça.
00:41:54Bon ben là, tu sais quoi ?
00:41:56Fake news.
00:41:57Ouais, vraiment, j'allais dire des bêtises métantes.
00:42:00Non mais en tout cas, voilà.
00:42:01Parce que je cherchais, quand on m'a dit, ouais c'est bon...
00:42:04Parfait, ben il va pouvoir se reposer et travailler.
00:42:07Je peux te dire que quand t'es tout seul avec Louis Sénriquet,
00:42:09je pense que pendant les 15 jours...
00:42:11Oui, en plus ils ont pas...
00:42:12Je les amende et tu cours, hein.
00:42:13Ils sont pas en repos, là.
00:42:14Je le vois faire du guênage.
00:42:15Ils sont pas en repos, je crois, fin de semaine, ils sont en repos.
00:42:17Ah, il les met pas en repos tout de suite, ouais.
00:42:19Non, non, je te dis pas, t'es content.
00:42:21Alors qu'il te rappelle avec Galtier,
00:42:22oh la belle, ça partait 3 semaines,
00:42:25ça partait pendant les 2 semaines,
00:42:27ça revenait pas, pareil pour une certaine époque avec d'autres entraîneurs.
00:42:30Les amis, on va faire la pause, mais juste avant,
00:42:33s'il vous plaît, un peu de musique.
00:42:35Le samba, c'est sympa, et ça vaut la scamba,
00:42:39c'était le maître d'école, c'était le maître d'école, c'est sûr.
00:42:49Merci, voilà, j'avais envie de me faire plaisir.
00:42:51C'était pas une série sur France 3 ?
00:42:53Non, non, non, c'était vraiment un super film, tu le regardes ?
00:42:56Je crois, non.
00:42:56Avec Josiane Balasco qui a des mots de tête et tout, non, tu te rappelles ?
00:42:59Bon, allez, on fait la pause, à tout de suite.
00:43:01Info, trafic, musique et bonne humeur, le 16-19 de ICI Paris Île-de-France.
00:43:06Salut à tous !
00:43:08C'est le printemps, c'est le mois du printemps,
00:43:10et nous, on a plein de belles idées de sorties pour se balader avec toute la famille.
00:43:13On a des cadeaux aussi, pour vous faire plaisir, c'est ça le 16-19.
00:43:30De retour dans 100% PSG, La Tribune, le podcast de ICI Paris Île-de-France.
00:43:35Emilie Ross, Alexandra Flalo et Marc Méchaignois sont avec nous.
00:43:38On a parlé du classique, bien évidemment, et on va parler de l'homme qui marche sur l'eau.
00:43:44Dès qu'il prend un ballon, il le transforme en petit pain et il le met dans le but adverse.
00:43:49C'est bien évidemment Ousmane Dembélé.
00:43:51Juste vous rappeler que le 15 décembre dernier, en sortie du match face à Lyon au Parc des Princes,
00:43:58il est à 8 buts sur la saison.
00:44:01Je dis bien 8 buts sur la saison.
00:44:04Il est désormais à 30 buts du côté d'Ousmane Dembélé.
00:44:09Tout ceci est improbable.
00:44:11Toute compétition confondue en 2025.
00:44:13Toute compétition confondue en 2025.
00:44:16Ladies and gentlemen, Ousmane Dembélé sur la scène européenne.
00:44:20Ousmane Dembélé, 22 buts.
00:44:22Kylian Mbappé, un petit joueur du côté de Madrid, 17 buts.
00:44:27Sero Ghirassi, 12 buts.
00:44:29Lewandowski, 12 buts.
00:44:30Mohamed Salah, 12 buts.
00:44:32Harry Kane, 12 buts.
00:44:34Erling Haaland, il n'est pas dans le...
00:44:35Il n'est même pas dedans.
00:44:36Ça sent 2025, ça.
00:44:37Ça, c'est 2025.
00:44:38Depuis le début de 2025, depuis janvier 2025, 22 pions pour Ousmane Dembélé.
00:44:44Oui, Alex, avant que je pose ma question.
00:44:45Il n'y a que 3 matchs qu'il a joués cette saison où il n'a pas marqué.
00:44:49Dont un où il s'est fait...
00:44:50Bon, il n'a pas joué, au contraire.
00:44:52Bah non, qu'il a joué cette saison.
00:44:53Ah oui, d'accord.
00:44:54Qu'il a joué en 2025, pardon.
00:44:55Il n'y a que 3 matchs où il a joué en 2025 qu'il n'a pas marqué.
00:44:58Vas-y.
00:44:59Bah alors, si vous voulez essayer de deviner, on peut y aller.
00:45:02On ne va pas faire le quiz.
00:45:02Il y en a deux avec des champions.
00:45:03Il y en a un où le PSG n'a pas marqué, c'était Liverpool.
00:45:05Il y en a un, c'est le 7-0 contre Brest où il ne marque pas.
00:45:08Il y en a un seul en Ligue 1 en 2025 où il n'a pas marqué, c'était contre Toulouse.
00:45:11Voilà.
00:45:11Pas comme ça, au moins c'est réglé.
00:45:13Bah oui, parce qu'il rentre en toute fin.
00:45:14En plus, Toulouse, il rentre genre à 20 minutes de la fin.
00:45:16Il joue 25 minutes, mais on est d'accord.
00:45:20Ousmane Dembélé, vers le ballon d'or.
00:45:23Oui, je la pose.
00:45:24En tout cas, est-ce qu'il est rentré dans un top 5 mondial ?
00:45:27Et est-ce que, comme c'est parti, on peut espérer des choses exceptionnelles pour lui ?
00:45:32Je suis désolé.
00:45:32Il est encore en course pour la Ligue des champions.
00:45:35Il va gagner le titre de champion de France.
00:45:37Il va sûrement gagner aussi une Coupe de France.
00:45:39Et il est en train de faire taire l'Europe.
00:45:42Tout le monde qui se moquait sur son ratio but-passe,
00:45:46bah maintenant, on a un certain but d'hier.
00:45:49Excusez-moi, mais ce qu'il a fait,
00:45:52départ de l'action avec la passe de Ruiz,
00:45:55s'appuyer sur Barcola, reprendre et éliminer Roulis.
00:45:58Et en plus, avoir toute la lucidité pour aller la coller en pleine lucarne.
00:46:02Je ne sais pas, mais moi, ça me va, Marc, non ?
00:46:04Moi, j'ai l'impression qu'il est là où il doit être, en fait.
00:46:08Ce que veux-tu dire par là ?
00:46:11Que ce talent qu'on a vu,
00:46:15éclore il y a presque dix ans en Ligue 1.
00:46:18Ça devait le mener là où il est actuellement, en fait.
00:46:23Et peut-être que ça arrive.
00:46:25Je pense qu'il a été critiqué, voire à juste titre,
00:46:30parce que c'est ce que tu attends de lui, ce qu'il est en train de faire aujourd'hui.
00:46:33Le talent qu'il a, c'est pour faire ça, en fait.
00:46:36Après, je pense que ce qui s'est passé au début de saison,
00:46:39dans cette équipe qui faisait beaucoup tourner le ballon,
00:46:41ça ne lui allait pas, ça ne lui convenait pas.
00:46:43Et le repositionnement plein axe avec beaucoup de liberté,
00:46:47où il peut aller à gauche, hier, on l'avait beaucoup à gauche,
00:46:49axe gauche, prendre la profondeur, jouer en appui,
00:46:53aller à droite, soutenir Hakimi.
00:46:55C'est ce qui le fait exploser.
00:46:57Je sais qu'il a aussi travaillé de manière individuelle
00:47:01sur sa finition, pour la décortiquer, mais au millimètre près,
00:47:04avec de la vidéo, avec des séquences de travail individualisées au campus.
00:47:10Mais moi, ce que j'ai le sentiment, c'est de voir le Ousmane Nabilé
00:47:14que j'aurais voulu voir depuis des années.
00:47:16Et puis, on n'y croyait presque plus.
00:47:19Mais voilà, c'est magnifique, en fait.
00:47:21Il a 27 ans.
00:47:22C'est magnifique.
00:47:23C'est magnifique, effectivement.
00:47:24Il a 27 ans, c'est devenu une machine à but.
00:47:28Émilie, franchement, le gars qui aurait parié, ou la fille,
00:47:33ou le gars qui aurait parié une pièce 7 sur un truc pareil,
00:47:3722 buts en deux mois et demi, c'est de la folie.
00:47:41C'est improbable.
00:47:42Mais, puisque je nuance un peu,
00:47:46tu vois, le ballon d'or, c'était une boîte de nuit.
00:47:49Avant, il n'était pas invité, il attendait sur le trottoir.
00:47:52Là, il a passé le physio et il n'a pas encore mis sa veste au vestiaire, pour moi.
00:47:57Tu vois, il sent le chauffage de la boîte, mais il n'y est pas encore.
00:47:58Pourquoi ?
00:47:59Parce que la course au ballon d'or, elle est longue et que pour l'instant,
00:48:02nous, on est focus sur lui.
00:48:04Ça se passe surtout en Ligue 1, donc en championnat, OK ?
00:48:07Et ce qui fera la différence, c'est le parcours en Ligue des champions
00:48:09et la Coupe du monde des clubs.
00:48:11Et c'est pour ça, malgré un nombre de buts, que pour moi,
00:48:14il va falloir qu'il envoie d'autres signaux.
00:48:17Parce que sur le championnat, mais ouais, mais mon gars, mais continue, régale-nous.
00:48:20Enfin, on sait pourquoi.
00:48:22Moi, je n'étais pas forcément pour l'arrivée de Dembélé à l'époque,
00:48:25soyez-vous clair.
00:48:26Ben non, mais j'avais peur.
00:48:27Mais je disais, on pense que c'est un bon coup.
00:48:29Excusez-moi, il était tout le temps blessé, il arrivait en retard.
00:48:31Parce que dans sa dernière saison en Barcelonais,
00:48:33c'est le moment où il se rétablit physiquement.
00:48:35Oui, mais on se dit qu'à Paris, c'était un peu le club-maître,
00:48:40c'était un peu la fête du slip.
00:48:41Moi, je me suis dit, ça va être un combo magique, on ne le verra jamais.
00:48:44Là, aujourd'hui, depuis janvier, il me fait taire et tant mieux.
00:48:47Mais attention, c'est le championnat et dans la course au ballon d'or,
00:48:50il n'y a pas que la Ligue 1 qui compte.
00:48:52Et je pense qu'il va falloir qu'il marque et qu'il score.
00:48:55Il y a quand même 7 buts en Ligue des Champions cette saison.
00:48:57Je voulais y aller là-dessus.
00:48:59Mais ce n'est pas fini.
00:49:00Je connais un joueur qui joue en Espagne.
00:49:06Il marque face à Riron, il marque face à Osasuna,
00:49:08mais il a un petit peu plus de mal en Ligue des Champions cette saison.
00:49:11À part son triplé face à Manchester City.
00:49:13Mais ils sont nuls, Manchester City, on l'a tous dit.
00:49:15En fait, je trouve que le débat du ballon d'or,
00:49:19c'est un débat qui est à la fois intéressant et inutile,
00:49:21parce qu'en fait, le ballon d'or est trop décidé par des trucs
00:49:24qui, pour moi, ne devraient pas être pertinents,
00:49:26c'est-à-dire qui gagne la Ligue des Champions.
00:49:28Par exemple, Mohamed Salah, cette semaine, a passé des jours difficiles.
00:49:33Il n'en est pas moins, pour moi, sans doute,
00:49:35l'un des deux ou trois meilleurs joueurs d'Europe cette saison
00:49:38ou du monde cette saison même, on peut le dire franchement.
00:49:39Par rapport à sa constance et son histoire.
00:49:41Non, mais par rapport aux chiffres.
00:49:42Il est en train de faire une saison extraordinaire, Mohamed Salah.
00:49:46Et parce qu'il a été éliminé dans la Ligue des Champions,
00:49:48parce qu'il n'a pas gagné la finale de la CUP,
00:49:50on l'a complètement sorti de la course au ballon d'or.
00:49:53Donc ça, déjà, c'est un premier truc, ça me gonfle un peu ce truc-là.
00:49:56Maintenant, pour revenir sur Ousmane Dembélé.
00:49:59Ousmane Dembélé, la saison qu'il fait,
00:50:02elle le place très naturellement parmi les top 5 au ballon d'or,
00:50:05parmi les cinq meilleurs joueurs du monde actuellement.
00:50:07Il est extrêmement décisif, il est décisif à quasiment tous les matchs.
00:50:10Il a une activité sur le terrain,
00:50:14il a un leadership par l'exemple, par l'effort qui est impressionnant.
00:50:18Il joue dans l'une des équipes qui fonctionnent le mieux en Europe actuellement.
00:50:20Donc oui, c'est un candidat.
00:50:23Et je ne sais pas quel sera son classement final,
00:50:26parce que comme le disait Émilie, en fait, ça sera trop dépendant
00:50:28de l'espèce d'orgie de foot à la con
00:50:32qu'ils vont nous organiser en juin aux Etats-Unis.
00:50:34Mais oui, il est en train de faire la meilleure saison de sa vie
00:50:38et il y aura forcément des récompenses qui vont tomber pour lui.
00:50:43En tout cas, il est en train de tout cartonner.
00:50:44Oui, Marc, tu m'avais fait un petit signe.
00:50:47Oui, il y a un truc, moi...
00:50:48Si, c'est bon, je l'ai, je l'ai.
00:50:49Franchement, bienvenue à l'Amnésie.
00:50:51L'Amnésie se m'a donné un appel.
00:50:52Bienvenue dans 100% Pays de l'Amélie.
00:50:53A la transition, est-ce que j'étais...
00:50:54On ne s'est pas fait des échanges de petits regards,
00:50:56donc je ne savais pas si tu allais venir.
00:50:58Oui, plus de regards.
00:50:59Moi, il y a un truc qui a changé chez lui, c'est son regard.
00:51:05Le gars, il a envie de tout défoncer.
00:51:07Je le vois.
00:51:08Avant, il avait la banane, un peu en toutes circonstances.
00:51:11On sentait le mec détendu.
00:51:13Quand il ratait, il se marrait.
00:51:14Oui, c'est ce qui m'a gassé.
00:51:16Là, le gars, il a l'impression que ce n'est plus le même mec.
00:51:19Ce n'est plus le même mindset dans sa tête quand il rentre sur le terrain.
00:51:23Et voilà, moi, j'ai capté ça.
00:51:27Je vois à travers les images au parc, dans ses attitudes,
00:51:29j'ai l'impression que le gars, il est là pour tout détruire.
00:51:32Et juste un dernier mot, parce que je trouve qu'il y a quand même un truc dans l'analyse.
00:51:35Il peut en avoir d'autres, des mots.
00:51:37Il dit que c'est le dernier mot, mais on peut continuer à parler d'Ousmane Dembélé.
00:51:39Un dernier mot pour moi, en tout cas, parce que je ne sais pas.
00:51:43Il est 11h13, donc t'inquiètes, t'inquiètes, t'inquiètes.
00:51:46Il y a souvent eu un truc, une petite musique qui revenait quand on analysait Ousmane Dembélé,
00:51:52notamment la saison dernière, parce qu'il était un peu moins décisif devant le but.
00:51:56C'est un pléonasme.
00:51:58Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, c'est un truc esthétique.
00:52:00C'est peu de le dire, pardon.
00:52:03On disait, Ousmane, il fait tellement d'efforts sur le côté droit que quand il arrive devant le but, il n'est plus lucide.
00:52:09Moi, je vous invite quand même, quand vous regardez les matchs du Paris Saint-Germain,
00:52:11à un moment donné, à vous concentrer sur Ousmane Dembélé.
00:52:13Le mec ne s'arrête jamais, ne s'arrête jamais de courir.
00:52:18C'est le premier à faire le pressing.
00:52:20Hier, il fait des courses pour aller presser Rully, mais il doit en faire 54 dans le match.
00:52:26Et pour autant, il avait quand même la lucidité pour aller marquer le but.
00:52:28Donc, pour moi, il y a forcément autre chose.
00:52:32Marc le disait tout à l'heure très justement, je pense qu'il a bossé.
00:52:35Il s'est mis une petite pile pour bosser vraiment sur sa finition, pour devenir ce joueur-là.
00:52:40Luis Enrique a sans doute aussi trouvé la formule magique pour lui, pour le mettre dans les meilleures conditions.
00:52:46Et le résultat, c'est que malgré tous les efforts qu'il fait, malgré tous les kilomètres qu'il avale dans les matchs,
00:52:51on a un joueur qui est lucide, on a un joueur qui est un tueur et c'est un bonheur de le voir jouer.
00:52:57Il y a un débat qui va être génial là, Émilie, c'est qu'il y a l'équipe de France qui arrive.
00:53:01Et notre Dédé Deschamps, il est marron chocolat parce qu'en fait, on est en train de lui dire
00:53:06« Poto, en fait, ton oeuf, c'est Dembélé. »
00:53:09Toi, tu le testes en équipe de France, tu penses que Deschamps va y aller et va suivre Luis Enrique ou pas ?
00:53:14Oh là là, le Dédé qui fait sa liste sans trop de changements, le Dédé qui dit « Carmel Capitaine »,
00:53:21le Dédé qui ne veut pas de vagues, etc.
00:53:23Après, si t'aimes le football, t'es obligé de vouloir tester, non ?
00:53:26Enfin là, avec ce qu'il fait, t'as pas envie de l'éteindre.
00:53:28D'autant que ni Marcus Thuram ni Randal Colomoni ont vraiment apporté satisfaction jusqu'ici.
00:53:33Et c'est là aussi où ça va être intéressant de regarder cette équipe de France,
00:53:36c'est-à-dire avec les prestations qu'il fait en club, Dembélé,
00:53:39est-ce que du coup, ça va aussi se révéler ou du coup, s'adoucir, il va peut-être être plus smooth en équipe de France ?
00:53:44Généralement, t'as pas forcément un effet miroir entre club et sélection.
00:53:48Mais du coup, qu'est-ce que j'aimerais être à la place de Deschamps, franchement, c'est du sujet là, normalement.
00:53:53Sauf que Deschamps, il est pragmatique, t'as l'habitude, il se met à droite, il va dire...
00:53:56Mais il va faire comme d'hab', non ?
00:53:59Moi, je pense qu'il va pas bouger.
00:54:00C'est vrai ?
00:54:01Ouais, parce qu'il y a un match de compétition à jouer, c'est pas le moment de faire des expérimentations.
00:54:07Bah ouais, je sais pas, après t'as des équilibres défensifs aussi à respecter.
00:54:12Je sais pas, il y a le retour de Kylian aussi, qu'il faut prendre en compte,
00:54:16qui joue aussi un peu quand même dans l'axe à Madrid.
00:54:19Moi, je pense que c'est Kylian qui va jouer dans l'axe.
00:54:22Ah bon ?
00:54:24Et donc on va...
00:54:25Après, voilà, peut-être qu'il y aura une permutation des deux, je sais pas exactement comment on va faire, mais...
00:54:29Il y a pas un moment qu'il nous régale d'embeller en équipe de France ?
00:54:31Pour vraiment aller jusqu'au bout du bout, quoi.
00:54:33Ça se trouve, il va le faire jouer Axial, en fait, mais Axial, derrière MAP,
00:54:38on sait pas exactement, mais moi, j'ai plutôt tendance à croire que Didier Deschamps est quelqu'un qui reste sur ses bases.
00:54:45Alors, il y a un truc qui se dit bien sur les réseaux sociaux, ce unpopular opinion.
00:54:52Ouais, j'ai pas réussi à le faire partir d'entrée.
00:54:54Juste un truc, d'abord, salutations à Liverpool qui, nous, on a passé une super semaine, malheureux,
00:54:59leur semaine entre nous, le mardi, et Newcastle qui...
00:55:03Newcastle qui n'a pas gagné de trophée depuis 70 ans, d'ailleurs.
00:55:04Depuis 70 ans, ouais.
00:55:05Mais ça me faisait plaisir, tu sais quoi, j'étais content pour cette équipe.
00:55:08Parce qu'ils jouent plutôt bien et que c'est plutôt une...
00:55:10Il y a un gros travail.
00:55:12Non, on parle pas de Newcastle.
00:55:13Non, non, non, moi j'ai un truc d'embellé à dire.
00:55:15Justement, en fait, je viens avec mon opinion qui n'est pas populaire.
00:55:20J'ai quand même cette grande impression que l'équipe joue pour lui, un maximum.
00:55:25Et j'ai vu hier soir un garçon qui a fait beaucoup d'efforts, que j'aime moi énormément,
00:55:29c'est Gvara Tskrelia, qui, pour l'instant, a un peu de mal à se connecter avec lui,
00:55:34et on a du mal à se connecter avec lui aussi.
00:55:36C'est-à-dire qu'on le sert pas, alors que d'embellé, on va toujours essayer de le servir.
00:55:40Est-ce que je me trompe ? Est-ce que le PSG focus sur un d'embellé où il fallait lui faire passer le...
00:55:45Non, je pense pas.
00:55:46Ouais ?
00:55:47Non, moi je trouve pas.
00:55:48Je trouve pas du tout.
00:55:48Je trouve que t'as des équilibres d'attaque qui sont bien respectés.
00:55:53J'ai souvenir, à un moment, d'une action où, justement, c'est Gvara Tskrelia qui la reçoit de la part de Vittinia,
00:56:00alors que Vittinia avait un quart d'heure pour la mettre à d'embellé et qu'il pouvait partir tout seul dans l'axe.
00:56:05Donc ouais, non, je crois que cette équipe, elle joue pas pour Ousmane d'embellé.
00:56:10Et surtout, Louis-Henriqué, c'est pas du tout dans son mode de pensée de tourner une équipe autour d'un joueur.
00:56:16Mais moi, je te parle même sur le côté...
00:56:19Je vous parle sur le côté, même plus...
00:56:21C'est pas une consigne du coach.
00:56:23Je pense que c'est inconscient.
00:56:24C'est inconscient, non ?
00:56:25Ah, pour le régaler, parce que, comme en ce moment, il performe...
00:56:26Parce que c'est le poteau, parce que c'est le patron...
00:56:29Gvara Tskrelia, moi je trouve quand même que, pour un mec qui est là depuis deux mois et demi,
00:56:32t'as pas l'impression que ça fait deux mois et demi qu'il est là.
00:56:33Ah bah non, moi je le sur-kiffe, là.
00:56:35Ouais, franchement, c'est...
00:56:36J'adore.
00:56:36Il est sur une super dynamique, donc non...
00:56:38Oui, tu vois plus Ousmane Dembélé, parce qu'il prend de la place, parce qu'il est efficace,
00:56:42parce qu'il est plus aussi...
00:56:45Il est moins cantonné à une zone sur le terrain.
00:56:47Mais pour moi, cette équipe, elle joue pas pour lui.
00:56:50Gvara, moi hier soir, dans le classique, là, il y a un truc qui m'a trop plu.
00:56:54C'est avec Balerdi qui a essayé de le chercher.
00:56:56Et il te l'a snobé, genre...
00:56:58Qu'est-ce que tu viens de saouler ?
00:56:59On te mène 3-1, lâche-moi.
00:57:01Il est parti dans un coin.
00:57:02Mais je savais que s'il pouvait soulever Balerdi, il allait le faire.
00:57:06Parce qu'il a quand même une tête de tueur, j'aimerais pas le croiser quand il est fâché.
00:57:10Oui, Alex, on termine ce débat là-dessus.
00:57:11Euh... Je sais plus ce que je voulais dire.
00:57:13Oh...
00:57:14Le Cardinal, ça étourdit les...
00:57:17Le Cardinal, c'est un établissement où la presse parisienne va quelques fois boire un petit pain.
00:57:22Je tiens à rétablir la vérité, je suis le seul à table qui n'a pas bu d'alcool.
00:57:26Moi, j'ai été une bière sans alcool.
00:57:28Et moi, je bois pas d'alcool, donc vous me mettez pas dans vos sauces, là ?
00:57:31Donc, il faut boire avec modération, bien évidemment.
00:57:34Moi, je n'ai même pas été invité, donc comme ça, vous voyez.
00:57:36Tu travailles toujours jusqu'à 3h du matin après les matchs, on ne te propose pas.
00:57:40Jamais on me le propose.
00:57:41Je dis ça, je dis rien.
00:57:42Vous voyez comme ils sont ingrates ?
00:57:43La seule fois où on a quand même sorti...
00:57:45On a été manger un morceau ensemble, c'était un kebab à Lorient la saison dernière.
00:57:52Ah bah, qualité !
00:57:53Tu vois, on s'élive quand même.
00:57:56Les amis, on termine l'émission, il reste 10 minutes dans 100% PSG, La Tribune,
00:58:02pour parler de cette séquence.
00:58:04Vous l'avez, franchement, depuis le début.
00:58:06Ça fait une heure déjà que l'on parle de cette séquence que l'on vient de dire.
00:58:09Du 5 janvier 2025 à Doha, jusqu'à maintenant, le 16 mars, le Paris Saint-Germain nous a fait...
00:58:16Ben, très franchement, tant que suiveur du PSG depuis 17 ans,
00:58:22j'ai un peu de mal à voir une séquence aussi positive, aussi puissante en termes de jeu, de collectif.
00:58:28Oui, il y a eu des grands moments.
00:58:29Je ne viens pas tout effacer avec tous ceux qui viennent te dire « Ouais, non mais attendez, tel match, machin, machin ».
00:58:34Non, là, je vous parle de séquence.
00:58:36Je vous parle de 19 matchs où le Paris Saint-Germain a quand même mis pied au plancher pendant ces 19 rencontres.
00:58:45Une seule défaite face à Liverpool.
00:58:46Et quelle défaite, bien évidemment ?
00:58:48La défaite la plus douloureuse tant tu as dominé.
00:58:5120 matchs, je crois.
00:58:52Voilà, 20 matchs, effectivement.
00:58:54Donc voilà, petite question.
00:58:57La séquence que nous venons de vivre, est-ce qu'elle est moyenne, satisfaisante ou excellente ?
00:59:02À vous de me répondre pour discuter un petit peu.
00:59:07C'est la provocation, ta question ?
00:59:08Oui, bien évidemment.
00:59:09Si tu me dis moyen, ça sera aussi de la provocation.
00:59:11Donc allons-y.
00:59:12C'était nul.
00:59:1420 matchs, 18 victoires, 1 nul, 1 défaite.
00:59:17Qu'est-ce que tu veux faire de plus ?
00:59:18Je ne sais pas combien de buts tu as marqués.
00:59:19J'ai arrêté de compter à 55.
00:59:20On était à plus de 55.
00:59:21J'ai arrêté de compter à...
00:59:22Je pense qu'on doit être à 65, 110 buts marqués en 20 matchs.
00:59:26C'est innommable ce qui vient de se passer.
00:59:28Franchement, ce débat, on l'a eu mille et une fois, même entre nous et tout.
00:59:33Je n'ai jamais vu le PSG aussi formé.
00:59:34C'est aussi simple que ça.
00:59:36Je ne t'aurais pas dit ça.
00:59:36Pourquoi ?
00:59:37Eh bien, moi, j'ose me jouer.
00:59:38Non, mais ça, c'est que moi, ma jauge, pour juger, on va dire, c'est le plaisir que je ressens avoir cette équipe.
00:59:45Et ce n'est pas la première fois que je ressens beaucoup de plaisir avoir cette équipe.
00:59:49Après, avec des ingrédients différents, on a un collectif très fort.
00:59:54J'ai pu aussi prendre du plaisir quand je venais voir un artiste, un buteur, un milieu de terrain fantastique.
01:00:01Quand je voyais Verratti, Mota.
01:00:03Il y a eu des séquences où Naimri, Soule en blanc, je me suis absolument régalé.
01:00:10Je me disais que les trois au milieu, c'était fantastique.
01:00:12Je pense qu'en vrai, le match contre Barça à l'aller, le 4-0, j'avais jamais vu un match comme ça aussi.
01:00:19Donc là, c'est peut-être dans la durée et j'ai envie de croire que cette séquence, elle n'est pas terminée.
01:00:26Et ce qui est aussi intéressant, c'est qu'on est aussi sous le coup d'une émotion parce que personne ne s'y attendait en fait.
01:00:32Je rappelle quand même qu'en octobre, novembre, on se demandait qui allait marquer des buts.
01:00:36Le match au Bayern, c'était une bouillie en fait.
01:00:42À Arsenal, tu ne fais pas grand chose, même si tu touches le montant une fois sur une frappe de loin de Nuno Mendes et une tête sur corner de João Mendes, João Neves.
01:00:52Donc, il y a eu beaucoup de bouillies dans le premier parti de saison et le plaisir de voir cette équipe, il n'était pas au rendez-vous.
01:01:00Aujourd'hui, il est au rendez-vous et ce qui est intéressant, c'est qu'on a hâte que cette trêve internationale se termine et qu'on se retrouve et que ça reparte encore de plus belle.
01:01:11Alex veut te répondre et après, je viens voir Emilie.
01:01:13Quand je dis que je n'ai jamais vu le PSG aussi fort, effectivement, il y a eu d'autres moments et heureusement.
01:01:18Avec des joueurs plus forts d'ailleurs.
01:01:19Depuis 12-13 ans que le Paris Saint-Germain a été racheté par le Qatar, même avant, où on a pris du plaisir à voir cette équipe, où on a rêvé, où on a vibré, etc.
01:01:27Mais j'ai le sentiment, en tout cas moi je pense que la dernière fois que j'ai vraiment eu ce truc-là, c'était peut-être sous le Ramblant,
01:01:36que deux mois et demi d'ultra domination de chacun de ses adversaires, où en fait, tu sais dès le coup d'envoi qu'il va y avoir 4 buts.
01:01:44En fait, c'est la durée de la séquence.
01:01:46Deux mois et demi où tu marques 70 buts en 20 matchs.
01:01:50Parce qu'il y a toujours eu des sautes de concentration, des sautes de niveau, des matchs...
01:01:56Bon là, il y a eu un match contre Reims, mais je ne sais pas, tu vas aller faire un nul un peu nul à Toulouse ou je ne sais où.
01:02:03Mais là, rien quoi. C'était couru d'avance pour tous les adversaires, et c'est pour ça que j'ai rendu ce soutenant-là.
01:02:11Est-ce que ça ne fait pas un peu mal de dire que ça s'arrête ?
01:02:13Moi ce matin, hier soir, après le match face à Marseille, j'étais là, j'espère qu'ils vont pouvoir retrouver la clé magique.
01:02:20J'avoue, normalement je suis toujours partisane des trêves, j'aime bien, et là je me suis dit, oh mince, j'aurais aimé que ça continue.
01:02:25Par contre pour moi, pour répondre à la question, c'est excellent dans le sens où de août à décembre, j'avais l'impression de regarder une expérience.
01:02:33Je croyais aux coachs, je croyais à Louis-Henriquet en disant vas-y, tu vas faire quelque chose, etc.
01:02:37Il avait dit, j'ai pu baper mais j'aurais plein de buteurs, ça a mis du temps, mais aujourd'hui c'est vrai.
01:02:42En fait j'ai l'impression, aujourd'hui, sur la période janvier à mars, de cocher en fait tout ce que je souhaitais, tout ce qu'il avait annoncé était en train de se passer.
01:02:50Moi je suis estomaquée par le nombre de buts, parce que, excusez-moi, c'est très basique ce que je vais dire, mais le football c'est ça.
01:02:56Et moi ce qui me fait kiffer, c'est effectivement le nombre de buts.
01:02:59Ce qui me fait kiffer, c'est ce fucking collectif qu'on attendait, ça peut paraître basique, mais merci.
01:03:05Ce qui me fait kiffer, c'est qu'on a effectivement réussi à ne plus empiler des vedettes.
01:03:10Chacun met la définition de vedette comme il le veut, mais en tout cas pour moi, on n'a pas fait une sorte d'album géant panini où on prend tous les meilleurs, etc.
01:03:19Et on est en train de créer quelque chose.
01:03:20Ce qui m'angoisse du coup, c'est qu'il est hors de question pour moi qu'on dépend de la Ligue des Champions,
01:03:27parce qu'est-ce qu'il est en train de se passer, il va falloir l'accompagner jusqu'à vraiment la fin de saison.
01:03:31Tu vois, je ne veux pas, si on se plante en Ligue des Champions, si quoi que ce soit,
01:03:35je ne voudrais pas qu'on balaye d'un revers de main tout le travail qui a été effectué pour nous permettre de kiffer sur janvier-mars.
01:03:42Alex, juste, est-ce que si Paris ne redémarre pas, on se dira que c'était qu'un épisode merveilleux, ou est-ce qu'on se dira...
01:03:54Ne redémarre pas où et comment ? Qu'est-ce que tu mets derrière « ne redémarre pas » ?
01:03:57Après la trêve, je ne qualifie pas Aston contre Aston.
01:04:02Sur quoi ? C'est quoi ton curseur ?
01:04:05Moi, mon curseur, c'est le côté plaisir, c'est de voir cette équipe qui se défonce, même face à Saint-Etienne,
01:04:09qui va à Saint-Etienne pour gagner, qui va vouloir faire mal à Dunkerque et qui veut taper Aston Villa.
01:04:14Le match à Saint-Brieuc, c'était un coup de France, c'est magnifique.
01:04:19En fait, ce qui est dingue, c'est de te dire que l'équipe qui a mis le plus en difficulté le PSG, c'est Spali.
01:04:24C'est vrai, c'est ouf.
01:04:28Alex ?
01:04:30Moi, j'insiste vraiment sur ce que disait Emilie, c'est-à-dire que là, on est en train de vivre un rêve éveillé tous ensemble.
01:04:36Il faut garder à l'esprit que, malgré ça, c'est une équipe qui reste très jeune dans sa construction et dans son développement.
01:04:48On voit que la jeunesse n'empêche pas le talent, mais c'est un projet qui est encore très jeune.
01:04:54Projet jeune, âge jeune.
01:04:56Et en fait, les accidents peuvent arriver.
01:05:00Je ne mettrai pas une pièce sur le fait qu'Aston Villa va éliminer le PSG, mais en demi-finale, si le PSG venait à se qualifier, tu as la Real Madrid ou Arsenal et ça peut être pas mal.
01:05:10Je pense qu'il ne faut pas prendre le moindre revers comme la fin d'un truc, mais comme on a montré tout ça jusqu'ici, et maintenant, il faut faire encore mieux la saison prochaine.
01:05:22En tout cas, je pense au plus profond de moi-même que c'est la philosophie que défend Lucien Riquet.
01:05:27Il a inculqué à ses joueurs, et c'est pour ça que je ne pense pas à Bruno que c'est une phase, c'est qu'il a inculqué à ses joueurs un état d'esprit qui se matérialise vraiment dans le regard d'Ousmane Dembélé, dont parlait très justement Marc tout à l'heure.
01:05:39Il a inculqué un état d'esprit, il a inculqué une mentalité, on l'a vu contre le Liverpool.
01:05:43Excuse-moi, je reprends sur ce que tu dis, mais en zone mixte, ce qui peut paraître chiant, mais ils te répètent tous que chaque match est important, et qu'ils doivent tous se donner à fond, etc.
01:05:50Et tu sens qu'ils le répètent comme un mantra en fait, donc ça aussi, c'est important et j'espère que ça, ça va durer.
01:05:56D'habitude, cette phrase, elle est un peu vaine, genre oui, on pense sur ton match d'après, oui, si, chaque match est important, etc.
01:06:02Et là, c'est vrai qu'il y a un peu ce truc de... Mais ça se voit en fait, c'est-à-dire que les mots, c'est quelque chose, mais les actes, c'est autre chose.
01:06:09Paris Saint-Germain reprend sa route le 29 mars prochain.
01:06:14Les amis, je suis en train de lire en fait un petit message et je vais vous l'annoncer.
01:06:19Non, non, non, là pour le coup, vous allez voir, je vais vous expliquer tout de suite et je vais vous demander une petite réaction.
01:06:26Information du service des sports de Radio France de notre ami Julien Froment qui a contacté Véronique Rabiot qui va porter plainte contre les ultras du Paris Saint-Germain.
01:06:40Elle va aussi saisir la ligue professionnelle de football.
01:06:44Elle estime que le match aurait dû être arrêté par rapport à ce qu'elle a vécu et que personne ne s'est indigné et donc qu'elle est extrêmement choquée.
01:06:52Je vais vous demander un tout petit tour de table.
01:06:55Ça vient de tomber, Julien vient de m'envoyer le petit message, il m'a envoyé des petites, vous savez, des alertes, là, je me suis dit tiens, qu'est-ce qu'il me veut ?
01:07:02Donc je me suis dit, je vais quand même regarder pendant que vous étiez en train de me parler.
01:07:06Finalement, Marc, c'est logique, ça devait arriver par rapport à ce que tu as dit tout à l'heure.
01:07:11En fait, le truc, c'est que je ne sais pas qui doit être le plus sage en fait.
01:07:16Il y a un moment donné où tu dois ramaler ta salive et puis tu dois peut-être te dire que tu fais rien pour pas mettre de l'huile sur le feu.
01:07:25Mais en même temps, c'est logique, je pense que tout le monde aurait réagi pareil.
01:07:29Je ne sais pas trop quoi dire et puis en vrai, je n'ai pas spécialement envie d'alimenter une forme de polémique.
01:07:35Je trouve que c'est logique qu'elle dépose plainte en vrai, mais ça ne va pas arranger.
01:07:40L'année prochaine, on va re-avoir la même chose et puis ça va être un cercle infernal et vicieux jusqu'à ce qu'il part de l'OM.
01:07:49Ça ne s'arrêtera jamais.
01:07:51Mais elle a raison, excusez-moi, moi qui me fais insulter régulièrement sur les réseaux sociaux par des toccards, évidemment dans la rue ils prennent des photos avec moi.
01:07:58Je suis désolée, moi qui encourage les gens sur les réseaux sociaux à porter plainte quand on se fait insulter à répétition.
01:08:05Cette dame est une femme qui s'est donc fait insulter pendant X minutes par des banderoles.
01:08:09C'est écrit, il y a des preuves.
01:08:11Je ne vais pas lui dire ça va, c'est pas grave.
01:08:13Elle a raison. Après, ça fera ce que ça fera.
01:08:15Je ne sais pas quel comportement est le bon pour soit attiser encore le truc ou soit justement se défendre et faire en sorte aussi que ça ne se reproduise plus.
01:08:26Puisque la défense aussi de se défendre, c'est aussi peut-être éviter que ça se reproduise.
01:08:31On peut faire un contrat où on jette la pièce en l'air.
01:08:34Et l'interprétation après, ça peut y avoir quoi.
01:08:36En tout cas, c'est une information, je vous le rappelle, du service des sports de Radio France.
01:08:40Véronique Rabiot qui va donc reporter en son nom plainte et déposer plainte contre ou le Paris Saint-Germain ou le collectif ultra-farid.
01:08:48On verra contre qui se dirige la plainte après tout ce qu'il y a eu.
01:08:52Après, elle vient nous dire deux poids, deux mesures.
01:08:54Il n'y a pas de poids de toute façon avec la LFP puisqu'il ne se passe jamais rien.
01:08:58Il y a juste des menaces et à un moment, ça ne tombe pas.
01:09:00Des banderoles et des chants insultants envers tout type de personnes.
01:09:04On a quand même toutes les semaines le deux poids, deux mesures.
01:09:06Brad Debarcola n'a pas porté plainte pour sa mère.
01:09:08L'argument du deux poids, deux mesures, pour moi, ça n'existe pas.
01:09:12C'est-à-dire qu'on voit toujours...
01:09:14Mais on peut comprendre. Après, je comprends ce que dit Emilie.
01:09:16Evidemment, je trouve que c'est une réaction très logique de sa part qu'elle porte plainte.
01:09:20Et évidemment, les insultes qu'elle a subies hier par écrit, en plus en banderole et tout,
01:09:26ce n'est pas acceptable dans un stade de football.
01:09:28Maintenant, je trouve que c'est dommage de dire que le match aurait dû être arrêté.
01:09:34Ça n'a pas été sanctionné.
01:09:36On l'a tous noté.
01:09:38On en a parlé encore aujourd'hui.
01:09:40Tout le monde en a parlé.
01:09:42Il y avait un article dans l'équipe, un article dans le Parisien.
01:09:46Evidemment, c'est regrettable.
01:09:48Mais il faut qu'on fasse quoi de plus pour tous être au courant.
01:09:50On a tous joué les banderoles.
01:09:52En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce sera à suivre sur les antennes d'ici Paris-Ile-de-France.
01:09:58Sur les antennes de Radio France, bien évidemment, cette suite.
01:10:00Il y aura donc une suite dans ce PSG-OM.
01:10:02On s'en serait bien passé.
01:10:04Mais malheureusement, il fallait sans douter, les amis.
01:10:08Il est temps de siffler la fin de cette émission.
01:10:14Voilà 100% PSG.
01:10:16La Tribune, c'est terminé pour aujourd'hui.
01:10:18Merci à Emilie Ross.
01:10:20Merci à Marc Méchainois.
01:10:22Merci à Alexandre Inflalo pour ce très bon moment ensemble.
01:10:24Pour débriefer le classique.
01:10:26Et pour bien évidemment revenir sur l'actualité du Paris-Saint-Germain.
01:10:28C'est la pause.
01:10:30Et pour ma voix.
01:10:32Et pour vous aussi, toutes et tous.
01:10:34On va se poser.
01:10:36Et vous n'hésitez pas à nous mettre des commentaires.
01:10:38Des petits likes, des petits j'aime.
01:10:40Vous êtes les bienvenus.
01:10:42Des petites étoiles aussi.
01:10:44Sur les applications audio et sur Youtube.
01:10:46On salue bien évidemment toute la communauté.
01:10:48Et on se retrouve la semaine prochaine.
01:10:50Même si c'est la trêve internationale.
01:10:52On va faire une émission.
01:10:54On va se poser.
01:10:56On va voir un peu les thématiques.
01:10:58Mais je pense qu'on va encore avoir du biscuit.
01:11:00Il va encore se passer des choses cette semaine.
01:11:02C'est marrant ce PSG là.
01:11:04Cette partie du PSG là ne manquait pas.
01:11:06Pendant deux mois et demi, on n'avait rien eu.
01:11:08Et les affaires reviennent.
01:11:10Ce qui vient de se sortir.
01:11:12Les amis, il est temps de débrancher cette émission.
01:11:14A plus tard. Ciao.

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