Théâtre de la Gaité à Paris - Elia, propriétaire du restaurant de la Gaité Lyrique, dans « Morandini Live » sur CNews
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00:00Enfin, la situation, elle est surréaliste.
00:02C'est surréaliste surtout que vendredi, du coup, c'est mon serveur encore qui est parti aider le journaliste avec un client qui est à la brasserie.
00:09Donc une fois que le journaliste agressé est parti, les migrants appelaient à l'extérieur le serveur et le client qui était dedans maintenant sortait.
00:16Allez-y, venez, on va se battre maintenant.
00:18Donc j'ai dû fermer la brasserie parce que je ne peux pas laisser ça comme ça.
00:22La police ne s'est pas déplacée.
00:25Elle s'est déplacée parce que j'ai dû appeler Guillaume qui a appelé Amorim, Buco et qui, eux, ont des contacts et qui ont fait venir un équipage de police.
00:33Donc quand l'équipage de police est arrivé, ils sont rentrés à l'intérieur.
00:36Le collectif est sorti avec les masques.
00:38Donc même la police ne comprend pas comment le collectif est aussi agressif devant.
00:41Ils sont sortis avec les masques ?
00:42Ils mettent des masques, ils se couvrent le visage.
00:44Ils mettent des masques, des maudits.
00:47Ah oui, d'accord.
00:48Le collectif, ils sont tellement téméraires que quand ils tapent un journaliste, ils ne sortent pas, ils regardent loin.
00:52En fait, ils sortent quand il y a la police pour faire barrage, pour ne pas que la police rentre.
00:55Non mais quelle honte.
00:56Et samedi, pareil, il y a eu une manifestation contre la police.
01:00C'était contre les meurtres policiers.
01:02Et donc du coup, ils manifestaient, se sont radis à la cause des migrants.
01:06Et du coup, il y a eu les casseurs qui sont arrivés, les antifas.
01:09Il y avait un peloton de police, j'ai été les voir.
01:11Je leur ai dit, mais vous allez rester ?
01:12Ils m'ont dit, ah non, dès que la manifestation est finie, on part.
01:14Je me suis dit, c'est très bien, ils ne vont pas partir.
01:16Ce n'était pas leur problème.
01:17On a dû fermer la brasserie parce qu'on allait tous nous casser.
01:20Ils se mettent devant, ils vous regardent.
01:22Ah, c'est ici les fachos, les fachos.
01:24Donc, on a dû fermer la brasserie ce samedi.
01:26Et hier, ne pas ouvrir parce qu'il y avait une grosse manifestation
01:29qui n'était pas encore encadrée par la police.
01:31Donc, on a dû fermer la brasserie pour éviter qu'il m'arrive quoi que ce soit.
01:34Donc, on en est là.
01:35Donc, ça continue.
01:36Je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer.
01:38C'est la synthé qu'on a fait en bas.
01:39Ça va continuer encore longtemps, cette histoire.
01:41À un moment, il va falloir que ça s'arrête.
01:43Et je tiens à dire qu'Elia, elle est dans une grande détresse.
01:45Elle est très digne, je trouve, de venir.
01:47Elle est dans une grande détresse professionnelle, personnelle.
01:49Et quand on voit ça...
01:50Nous, on a fait ça pour le reportage, évidemment.
01:52Mais on ne peut pas se dire...
01:53Voilà, on a fait notre séquence et on part.
01:54On a vraiment envie de l'aider à titre personnel.
01:56Qu'elle s'en sorte.
01:57Et c'est aussi une détresse personnelle.
01:58Elle a des enfants.
01:59Il faut juste que Guillaume...
02:00J'envoie des vocaux comme si c'était mon ami.
02:02J'envoie des vocaux en pleurs.
02:04Hier, je passais devant ma brasserie.
02:05Et je lui dis, regarde, je passe de l'autre côté du boulevard.
02:08Je vois le monde devant ma brasserie.
02:09Il fait beau.
02:10Il y a des Parisiens.
02:11On aurait pu travailler.
02:13J'envoie des vocaux comme si c'était ma copine.
02:14En lui disant, regarde, je passe devant la brasserie.
02:17Regarde, ce n'est pas normal.
02:18Voilà.
02:19Moi, je me cache de l'autre côté du boulevard.
02:21Alors que...
02:22Vous, vous êtes obligée de vous cacher.
02:23Vous regardez les gens se faire.
02:24Je regarde de loin.
02:25J'envoie des vidéos.
02:26J'envoie des vocaux.
02:27Voilà, je suis sortie.
02:28Je ne peux pas aller dans ma brasserie.
02:29Parce que devant, il y a du monde.
02:30Et que je suis obligée de me cacher.
02:31Alors qu'on aurait pu travailler hier.
02:33On est sur une belle place.
02:34Il y a un parc.
02:35Ben non.
02:36Voilà.
02:37On peut dire quand même que les téléspectateurs de CNews ont été formidables.
02:41On en est à plus de 55 000 euros.
02:43Ça a été vraiment...
02:44Franchement, moi, ce qui me fait chaud au cœur, c'est qu'il y a eu autant de monde
02:47qui me soutiennent.
02:48Après, j'ai de la peine pour tous ces Français parce que ce n'est pas eux de m'aider.
02:51Les Français, déjà, n'arrivent pas à boucler leur fin de mois.
02:53Ils sont déjà dans des situations très compliquées.
02:55Je reçois beaucoup, beaucoup d'appels à la brasserie.
02:57J'ai des petits retraités qui sont venus me voir de toute l'île de France en me disant
03:01on n'a pas d'argent pour vous donner mais on vient boire un café chez vous.
03:04Et franchement, ça me fait chaud au cœur parce que depuis trois mois, j'étais vraiment
03:07toute seule.
03:08Jusqu'à temps que Guillaume vienne.
03:10J'étais vraiment livrée toute seule.
03:13À boire du noix tous les jours.
03:15Et franchement, là, ça me fait chaud au cœur que je ne sois plus seule.
03:19Mais humainement, depuis trois mois, j'ai l'impression vraiment de devenir folle.
03:24J'étais la folle hystérique qui agressait l'association parce que je ne voulais pas
03:29devant mon commerce.
03:30Je voulais me faire passer vraiment moi pour...
03:32J'ai été très touché par les téléspectateurs de CNews qui vous ont donné beaucoup.
03:37On a vu, il y a des petits dons des foyers des gens qui vous donnent 5 euros, 10 euros.
03:42Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire à ce moment-là ?
03:44Merci, merci, merci, merci pour tout.
03:48Merci parce que sinon, j'ai une situation très compliquée et c'est moi qui allais
03:53me retrouver dehors.
03:54Merci à vous et je vous serai reconnaissant si vous n'avez rien.
03:59Vous pourrez venir manger chez moi.
04:00Je vous offrirai un repas.
04:01C'est vraiment coréen.
04:02Si je peux vous aider comme vous m'avez aidé, n'hésitez pas à venir.
04:06Je vous accueillerai toujours les bras ouverts.
04:08Vous êtes formidable.
04:09Et il y a juste un mot parce que Guillaume, il y a la maire adjointe de Paris Centre.
04:14Elle qui a fait un tweet.
04:16Elle est fantastique.
04:17Fantastique.
04:18Elle nous explique.
04:19Alors je lis vite.
04:20Elia est bouleversée.
04:21Cela a conduit à des inexatitudes.
04:22Déjà, pas de tout cœur avec elle.
04:24Je l'ai vue le 21 janvier, Mistro Lagueté, pour lui apporter tout le soutien possible.
04:29C'était le 21 janvier.
04:30Là, on est en mars.
04:31On voit le résultat.
04:32Bravo madame la maire adjointe.
04:33Et je l'ai reçue le 7 mars pour sa demande de logement social.
04:37Mais elle ne veut pas de logement social.
04:38Elle veut bosser.
04:39Surtout, elle n'a pas répété sa vie personnelle.
04:41C'est honteux.
04:42Moi, j'ai écrit à cette dame.
04:44J'ai dit bonjour madame.
04:45Avec tout mon respect, comment pouvez-vous ne retenir du témoignage d'Elia que des inexactitudes ?
04:48C'est ça qui ressort de son témoignage.
04:50Mais regardez la détresse de cette femme.
04:51Je voudrais juste dire une chose sur la justice.
04:53C'est que la justice française, elle laisse des migrants et des membres d'associations
04:56frappés, insultés, agressés.
04:57Elle sera sans pitié.
04:58Et grâce.
04:59Merci aux téléspectateurs de CNews d'avoir sauvé, peut-être de sauver Elia.
05:01Mais elle serait sans pitié avec Elia.
05:03Elia, elle aura un euro d'URSSAF de retard.
05:05On va lui fermer son business.
05:06On va lui faire la misère.
05:07Elle va se retrouver dans la merde.
05:08Donc, merci aux téléspectateurs de CNews.
05:09Et on marche sur la tête.
05:11Elia, on est avec vous.
05:12On est avec vous.