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Regardez Le journal RTL avec Aude Vernuccio du 17 mars 2025.

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00:00RTL midi, le 12-30, Céline Landreau et Eric Brunet.
00:08Et Aude Vernuccio pour le journal, bonjour Aude.
00:10Bonjour Céline, bonjour Eric et bonjour à tous.
00:12Et elle a une de Mercedes pour l'administration pénitentiaire.
00:15Deux gros cylindrés saisis par la justice sont offerts ce matin aux prisons dans la région PACA.
00:20On vous explique tout dès le début de ce journal.
00:22Hasard du calendrier, c'est aujourd'hui que les députés entament les débats sur la proposition de loi contre le narcotrafic.
00:27Et le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, joue gros.
00:30Cinq ans après la pandémie de Covid et le début du premier confinement,
00:35quelles leçons ont été tirées par le gouvernement ?
00:38Comment se porte l'hôpital public ? Et t'as des lieux dans ce journal.
00:42Et puis la honte, ce sont les mots du coach montpellierain après les débordements de ce week-end en plein Montpellier-Saint-Etienne.
00:49J'ai de fumigènes et incendies.
00:51On vous en parlait juste avant la pause.
00:52Tout ça pour ça, quand François Bayrou, le Premier ministre, ferme la porte à un départ à la retraite à 62 ans.
00:59Et cela en plein conclave, en pleine négociation entre partenaires sociaux.
01:02Ce conclave est-il morné à 12h50 ?
01:05On posera la question à Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement National.
01:09Un sujet qui vous fait déjà beaucoup réagir sur le répondeur de RTL à l'image d'Angèle qui est appelée le 30 de 10.
01:15Je ne comprends pas le débat que vous avez sur les retraites ce matin.
01:19La retraite à 65 ou 67 ans serait le mieux pour tout le monde.
01:23Et on ne rechigne pas parce que dans tous les pays européens, elle n'est pas à 62 ans, elle est à 65 ou 67.
01:30J'espère que vous comprendrez ma colère.
01:34Ce n'est pas totalement faux ce que dit Angèle.
01:36N'empêche qu'aujourd'hui, la gauche dit au Premier ministre.
01:39Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
01:40Ce conclave n'a pas de sens si on sait déjà qu'on ne pourra pas revenir aux 62 ans.
01:46Donc il y a un gros débat qui s'installe.
01:48Est-ce que ce conclave a du sens ?
01:49Est-ce que François Bayrou est en train d'anticiper à sa façon le sujet de la censure ?
01:55Qu'en pensez-vous ?
01:56Appelez-nous au 30 de 10, on a besoin de vos réactions.
01:58La météo ?
02:00C'est le retour du soleil, du temps sec et des températures encore un peu fraîches.
02:06Enfin des bonnes nouvelles.
02:07Jusqu'à 13h.
02:09RTL midi.
02:11Direction Marseille.
02:13Pour cette première, des biens saisis par la justice vont être donnés à l'administration pénitentiaire.
02:19Un don peu banal.
02:20Deux voitures des Mercedes de grosse cylindrée sont offertes ce matin par l'Agrasque.
02:24C'est l'agence en charge des avoirs confisqués.
02:26Disposition rendue possible par une loi de juin 2024.
02:30Hugo Hamelin, vous avez suivi la conférence de presse du procureur de Marseille.
02:33Ces gros bolides, ils ont été saisis dans le cadre d'une enquête de travail dissimulée dans le secteur du BTP.
02:40Exactement, une enquête où beaucoup de cash circulait.
02:43Et ce sont donc deux berlines qui ont été saisies à cette entreprise,
02:45même si les responsables n'ont pas encore été condamnés.
02:48Jusqu'ici, ces confiscations ne bénéficiaient qu'à la police, à la gendarmerie, aux services judiciaires,
02:53mais pas à l'administration pénitentiaire.
02:55L'attaque d'Uncarville a accéléré le processus.
02:58Ces véhicules devraient servir pour les escortes, voire les extractions de détenus.
03:02Marseille est la deuxième juridiction en France qui réalise le plus de saisies derrière Paris,
03:06comme l'explique le procureur Nicolas Besson.
03:08Ce sont des voitures qui valent plusieurs dizaines de milliers d'euros.
03:13Ce sont des véhicules de grandes marques et de fortes cylindrées.
03:16Nous faisons une grosse partie du chiffre d'affaires de l'agence de gestion,
03:20puisque nous leur avons confisqué, pas simplement saisi,
03:23pour une valeur de plus de 40 millions d'euros.
03:26Je pense que nous allons, les années prochaines, être encore plus efficaces.
03:31Des véhicules que nous avons vus bâchés pour ne pas qu'ils puissent être identifiés.
03:34Les saisies criminelles financent aujourd'hui une grande partie du budget de la justice.
03:39Petit bilan 2024 avec Vanessa Perret, qui est la directrice de l'Agrasque.
03:43On a attribué environ 5000 biens.
03:46Des meubles, des écrans, des voitures.
03:50L'idée, c'est vraiment, encore une fois, de faire un cercle vertueux.
03:53C'est-à-dire qu'on prend aux délinquants pour faire profiter ceux qui luttent contre la délinquance.
03:58Et en plus, la justice est fair-play.
04:00Si le chef d'entreprise du BTP à qui ces deux voitures ont été confisquées
04:03n'est finalement pas condamné à l'issue de la procédure,
04:06les véhicules lui seront rendus avec une indemnisation pour compenser la décote.
04:10Hugo Hamelin, en direct de Marseille pour RTL.
04:13La proposition de loi contre le narcotrafic débarque aujourd'hui à l'Assemblée Nationale.
04:18Avec des débats qui s'annoncent plus ou moins houleux entre députés.
04:21S'ils s'annoncent plutôt calmes concernant la création d'un parquet anticrime organisé,
04:25ils promettent d'être plus mouvementés sur le nouveau régime carcéral des détenus,
04:29considérés comme dangereux.
04:31Débat à haut risque politique aussi.
04:34Bonjour Julien Faudra.
04:34Bonjour à tous.
04:35Ici Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
04:37Jougros ?
04:38Oui, car c'est le moment, et peut-être le seul moment,
04:41on ne sait pas combien de temps durera ce gouvernement,
04:42où le ministre pourra concrètement se donner un bilan législatif.
04:47Il l'avouait, mais il ne l'aura pas, sa loi immigration.
04:50L'Algérie, ça dépend du chef de l'État.
04:52Bruno Retailleau en est au point où il vient de mettre sa démission dans la balance.
04:56C'est un proche de Laurent Wauquiez qui l'exprime ainsi,
04:59il faudra se demander si ça vaut le coup ou pas de participer au gouvernement.
05:03La question du bilan du ministre de l'Intérieur,
05:07elle lui sera posée à Bruno Retailleau.
05:09Alors, être ou ne pas être au gouvernement,
05:11c'est là-dessus que Laurent Wauquiez l'attaque.
05:12Oui, et vous comprenez donc que ce texte narcotrafic
05:15devient un enjeu de la bataille interne aux Républicains.
05:19Je vais aller même un peu plus loin.
05:20Est-ce que les députés qui soutiennent en majorité Laurent Wauquiez
05:23dans la course à la présidence des LR
05:25n'auraient pas intérêt à ce que Bruno Retailleau échoue sur ce texte narcotrafic ?
05:31Non, non, non, répondons à droite, faussement effaré par la question.
05:34Sauf que là, à vous quand même, on ne lui fera pas de cadeaux.
05:37Analyse signée, Julien Fautra du service politique de RTL.
05:40Des vents contraires au sein du gouvernement sur les retraites
05:43après François Bayrou qui a fermé la porte ce week-end
05:46à un retour de l'âge légal à 62 ans.
05:48C'est au tour de la ministre des Comptes publics.
05:50Amélie de Montchalin estime que ce n'est pas réaliste.
05:52Son ministre de l'Économie, Éric Lombard,
05:55juge, lui, que c'est aux partenaires sociaux de décider.
05:57Alors, qu'en pensent les oppositions ?
05:59Est-ce une ligne rouge, tiens, pour le rassemblement national ?
06:02On posera la question dans un quart d'heure maintenant
06:05à Laurent Jacobelli, le porte-parole du RN qui sera notre invité.
06:08Pour l'heure, il est 12h36 sur RTL.
06:11Des inspecteurs au sein de Notre-Dame de Bétarame,
06:15comme jamais vu depuis 30 ans.
06:17L'établissement scolaire Béarnais, visé par des accusations
06:20de violences sexuelles et physiques, plus de 150 plaintes déposées.
06:23Le ministère de l'Éducation a demandé à l'Académie d'avancer
06:26la date de l'inspection après la révélation du scandale.
06:29Pascal Géli est membre du collectif des victimes de Bétarame.
06:32Lui a subi des violences physiques à la fin des années 80.
06:36Ça montre qu'effectivement, l'État commence à prendre ses responsabilités.
06:39Symboliquement, c'est bien de constater que l'État, l'éducation nationale,
06:43vient contrôler un établissement comme celui de Bétarame.
06:47Ce lieu enclavé qui a connu tant d'horreurs.
06:50On est entendu, on est écouté, on est cru.
06:53Il y a beaucoup d'émotions en fait.
06:54Mais ça ne doit pas être l'arbre qui cache la fouée.
06:56Il faut aller s'occuper de tous les établissements
06:58et de tous les milieux fermés en lien avec l'éducation nationale.
07:02Pour Bétarame, en fait, rendre clair le directeur actuel
07:05qui pour l'instant ne nous contacte pas.
07:07Quand on appelle, ça ne décroche pas.
07:09Dans un reportage de 2009, il s'adresse au Nouveau
07:12et il leur dit, vous avez choisi l'excellence,
07:14si vous êtes gentil, ça se passera bien.
07:15Et qu'il explique à l'inspection ce que ça veut dire être gentil.
07:18Un témoignage recueilli par Mariline Hautemann pour RTL.
07:21Et à cette occasion, la ministre de l'Éducation
07:23espère faire mieux, remonter les signalements en cas de violence.
07:27Elle dévoile plusieurs mesures dont ce questionnaire
07:28bientôt distribué à tous les élèves de retour de voyage scolaire
07:32et ceux aussi qui sont en internat dans le public et dans le privé.
07:35C'était il y a cinq ans.
07:37J'ai décidé de renforcer encore les mesures
07:40pour réduire nos déplacements et nos contacts
07:44au strict nécessaire.
07:45Emmanuel Macron annonçait le premier confinement
07:47face à la pandémie de coronavirus.
07:49Face à l'afflux de malades, le plan blanc maximal
07:52est déclenché par le gouvernement.
07:53Des hôpitaux de campagne sont installés sur des parkings.
07:57En France, les patients sont transférés à l'autre bout du pays
08:00dans des TGV et à 20 heures, chaque soir,
08:02les Français prennent l'habitude d'applaudir les blouses blanches
08:05en première ligne face au Covid.
08:07Bonjour Nathan Boccard.
08:08Bonjour.
08:09Cinq ans après le début du premier confinement,
08:11on a voulu s'arrêter sur la situation dans les hôpitaux.
08:14À l'époque, les soignants avaient pointé du doigt
08:16des manques de moyens criants.
08:18Oui, ils dénonçaient un mécanisme qu'on connaît bien désormais.
08:20Des conditions de travail difficiles,
08:22des salaires insuffisants,
08:24donc trop peu de personnel à l'hôpital
08:26et en conséquence trop peu de lits ouverts
08:28dans les services de réanimation.
08:30Un message que le personnel hospitalier est allé répéter
08:33dans les médias et bien souvent dans la rue
08:35tout au long de la crise.
08:36Et depuis Nathan, qu'est-ce qui a été fait ?
08:38On peut citer le Ségur de la santé.
08:40Dès la première année de pandémie,
08:41le gouvernement accorde des revalorisations.
08:44Par exemple, infirmiers et aides-soignants
08:46bénéficiaient d'une hausse de salaire de 180 euros net.
08:49Mais cela n'a pas suffi à soigner la profession hospitalière,
08:53dénonce le professeur Bernard Granger,
08:55fondateur du mouvement de défense de l'hôpital public.
08:58Il y a eu un rattrapage,
08:59mais je crois que ça n'a pas été suffisant
09:02pour rétablir l'attractivité.
09:04Elle tient évidemment aux revenus,
09:07mais elle tient aussi à l'organisation du travail,
09:09aux conditions de travail.
09:11Il estime également que ces revalorisations mal financées
09:14ont eu un effet pervers pour les hôpitaux.
09:16Si vous augmentez le salaire des aides-soignants,
09:20si l'État ne compense que la moitié,
09:22c'est l'hôpital qui doit trouver l'autre moitié,
09:24en faisant des économies par ailleurs.
09:27Donc ça a profondément déséquilibré quand même
09:30le budget des hôpitaux.
09:32Un dernier point soulevé par le professeur Granger.
09:35Depuis le Covid, le pouvoir du personnel administratif
09:38sur les hôpitaux s'est renforcé
09:39au détriment de celui du personnel soignant.
09:43Merci beaucoup Nathan Boccard.
09:45Je vous rappelle les amis que si vous souhaitez revenir sur ce sujet,
09:49soignant ou pas soignant, vous nous appelez.
09:51C'est un anniversaire et pas des moindres,
09:53puisque c'était il y a cinq ans le début du confinement.
09:57Reste une question quand même Nathan.
09:59Est-ce qu'on est mieux équipé aujourd'hui
10:01pour affronter une nouvelle crise si ça devait se reproduire ?
10:04Alors il y a du mieux sur les masques par exemple.
10:07Les hôpitaux doivent avoir des stocks suffisants
10:09pour résister seuls à trois semaines de crise.
10:12Ça représente 100 millions de masques chirurgicaux et FFP2.
10:15Également du progrès sur les respirateurs,
10:17avec des modèles plus modernes qui sont désormais répandus dans les hôpitaux.
10:20Mais là, là n'est pas le vrai problème selon le médecin urgentiste Christophe Prudhomme.
10:25Aujourd'hui, on n'a pas plus de lits de réanimation
10:28qu'avant la crise Covid.
10:29Et pourquoi ces lits ne sont pas ouverts ?
10:31Parce qu'on manque de personnel.
10:32On peut avoir les plus beaux bâtiments du monde,
10:34s'il n'y a pas d'aide soignante d'infirmière et de médecin,
10:36on ne peut pas soigner les patients.
10:38Or les moyens pour faire revenir les soignants
10:39manquent de plus en plus.
10:41En 2024, la Fédération hospitalière de France
10:43chiffrait son déficit à 2,8 milliards d'euros.
10:47C'est un milliard de plus qu'en 2023.
10:48Merci Nathan Bocart pour ces précisions.
10:50Emmanuel Macron reçoit en ce moment le nouveau Premier ministre canadien,
10:54Marc Carnet qui succède à Justin Trudeau,
10:56visite d'État en pleine guerre commerciale avec les États-Unis.
11:00Donald Trump répète qu'il ne lâchera pas sur les droits de douane de 25%
11:04qu'il compte imposer à l'acier et à l'aluminium.
11:07Plus que jamais, le Canada vient donc renforcer ses liens avec la France.
11:11On écoute Marc Carnet à l'instant.
11:12Pour faire face à ce monde de plus en plus instable et dangereux,
11:16c'est plus important que jamais pour le Canada
11:19de renforcer ses liens avec nos alliés comme la France.
11:25Une position qui fait craindre au pays de l'OCDE
11:28une croissance mondiale moins élevée.
11:303,1% en 2025 au lieu de 3,3.
11:34Nous naviguons en eau trouble pour l'économiste en chef de l'organisation.
11:37On marque une pause dans le journal d'Aude Vernotio
11:41et dans un instant, le triste spectacle du foot français.
11:44Ce week-end, on ne parle pas du niveau sur les terrains de Ligue 1
11:47mais bien de ce qui s'est passé en tribune.
11:49A tout de suite.