Télématin
  • il y a 2 semaines
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Télématin reçoit le chanteur Richard Gotainer à l'occasion de la représentation de son spectacle "Gotainer ramène sa phrase".

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Transcription
00:00Ça fait quelques décennies qu'il baguenote dans nos vies avec sa malice et son inventivité.
00:06Bonjour Richard Gottener.
00:07Bonjour Damien.
00:08Comment ça va ?
00:09Ça va très bien.
00:10Ravi de vous accueillir sur ce canapé de Télématin ce dimanche matin.
00:13Belle actualité Richard, votre spectacle marche très bien, très fort.
00:18Gottener ramène sa phrase avec votre complice, musicien et partenaire Brice Delage.
00:22Il reste encore deux dates à Paris, Richard, 20 mars et 3 avril c'est à l'Apollo Théâtre.
00:27Et puis Avignon, vous allez passer tout le mois de juillet en Avignon du 5 au 26 juillet dans le cadre du festival.
00:33Et puis plein de dates sur gottener.com, vous allez à la rencontre des Français.
00:38Alors on va expliquer dans quelques instants ce concept de spectacle.
00:42Gottener ramène sa phrase mais il fallait quand même faire un retour aux sources.
00:46Et ce retour aux sources, il est là au cœur des années 80.
00:49Regardez.
00:58Mambo mambo, le décalcomanie
01:02Je terre les yeux comme un hikou
01:05Quand je vois bouger vos belles madames
01:08Je veux devenir belle comme Chou
01:11Mon cœur faire la musique
01:14On gigote le haut, on agite le bas
01:17C'est plus beau que du veau, il n'y en a pas
01:22Elle était où, hein, sa mère
01:24Qui venait tout de suite avec un boubou
01:26Il était où, hein, le Yuki
01:29Il était où, le gentil petit toutou
01:31Il était où, hein, le Yuki
01:33Le gentil petit toutou
01:35Il était où
01:37Que de souvenirs, si je parle de moi, que de souvenirs.
01:40J'achetais des cassettes de vos chansons et j'essayais de reproduire votre pas de danse chez moi.
01:44Je n'y arrivais pas, ce n'était pas terrible, mais c'était très bon.
01:47Dire, Richard, qu'on n'écoutait pas de musique chez vous quand vous étiez enfant, c'est dingue.
01:53Il y avait très peu de disques.
01:55Mon père avait un brassin, c'est un béco.
01:58Pas grand-chose, des références, mais pas grand-chose.
02:00Voilà, mais pas grand-chose.
02:02Et c'est en colonie de vacances, c'est ça que tu t'es né ?
02:06Le vrai démarrage, ça a été les Beatles.
02:09Le vrai truc qui m'a mis vraiment la musique à l'oreille, c'est les Beatles.
02:13À partir de là, j'ai découvert les harmonies, l'harmonie.
02:18Et puis, j'étais pris de... Je suis devenu fan.
02:22Mais l'amour des mots, puisque vous jouez avec la langue française,
02:26c'est né quand vous étiez un bon écolier ? Vous étiez bon à l'école ?
02:29Pas très bon. Non, non, j'étais pas très bon.
02:33Je pense que j'ai commencé à devenir bon en première,
02:38et commencé à être très bon en terminale.
02:41Il y a eu un déclic.
02:42Il était temps.
02:43Oui, il y a eu un déclic quand même.
02:45Et toutes vos chansons, c'est venu vite ?
02:48Vous écriviez vite ? Vous écriviez vite ?
02:50Non.
02:51Vous êtes alaborieux ?
02:54Pour écrire une chanson, je mets 24 heures à écrire une chanson.
02:59Et après, il me faut un mois, un mois et demi pour la réécrire.
03:02Oui, donc c'est relativement rapide quand même,
03:04parce que certains vous disent qu'il faut 2-3 ans, qu'ils y reviennent.
03:07Non, non, non. Moi, je suis dessus jour et nuit.
03:09Oui, c'est ça.
03:10C'est de l'intention.
03:11Je lâche pas le biftec.
03:12C'est ça.
03:13Quand on parle de cette actu, Richard,
03:15Goethener amène sa phrase à l'Apollo Théâtre à Paris,
03:18puis au Festival d'Avignon, puis partout en France,
03:21en devant le concept avant de voir des images.
03:23Comment vous est venue l'idée de ce spectacle ?
03:25Le concept, il est venu un peu par hasard pendant le Covid,
03:27où j'étais chez moi tout seul, dans mon ordi et tout ça.
03:30Je me disais, comment, qu'est-ce que je peux faire, moi aussi,
03:33pour amuser les camarades ?
03:35Et j'ai joué un texte,
03:38parce que je ne suis pas instrumentiste,
03:40donc je n'ai pas chanté et tout ça.
03:42Vous avez interprété vos textes, c'est ça ?
03:44J'ai interprété un texte, pas récité.
03:46Non, non, bien sûr.
03:47Et puis, j'en ai fait un deuxième, un troisième, un cinquième,
03:50j'en ai fait cinq, six.
03:51On s'est fait…
03:52Enfin, je me suis fait des millions de vues.
03:54Donc, j'ai dit,
03:55est-ce que ce ne serait pas une idée pour faire un spectacle ?
03:57Et qu'elle est bonne, cette idée ?
03:58Elle est bonne.
03:59Et donc, je me suis dit,
04:01monter sur scène et dire des textes,
04:05aucun intérêt, vraiment.
04:07Donc, il me fallait un musicien pour agrémenter tout ça.
04:11J'avais une vague idée de ce que ça pouvait être.
04:14Et puis, donc, j'ai trouvé un musicien.
04:18La perle.
04:19Brice de l'âge.
04:20Brice de l'âge, oui.
04:21Une perle qui, en plus d'être un guitariste formidable,
04:24rock, vraiment un pur et dur,
04:27il adore faire des bruitages avec sa guitare.
04:31Un mec qui raconte des histoires
04:33avec un mec qui fait des bruitages avec sa guitare.
04:35En plus, il paraît qu'il était biberonné à Gothenheim,
04:37c'est-à-dire que lui, gamin, il vous écoutait aussi.
04:39Il connaît tout par cœur.
04:41Et le résultat, ça donne ça.
04:42Regardez l'extrait.
04:47Un genre de moustique,
04:49un Ouistiti de ses takabis,
04:52un genre de bête folle dans la nuit.
04:55Si j'ai bien compris,
04:57si j'ai bien saisi la tactique,
04:59ou bien je l'oxy,
05:01ou c'est lui qui pique.
05:03Je sonne la lalie,
05:05j'ouvre la lumière électrique,
05:07j'enlève ma claque,
05:09de tourner en bruit.
05:11Où c'est qu'il était son papy ?
05:13Et son pépère ?
05:15Où c'était-il ?
05:17Où c'est qu'il était le Yuki, le Jotiki,
05:19qui a mamie ? Où ça ? Où ça ?
05:21Où ça ? Où ça ?
05:23Nom d'une pipe en bois
05:25que le grand Krik me croque.
05:27Aussi vrai qu'on m'appelle le capitaine Hard Rock,
05:29tant que je suis patron,
05:31parole le cachalot,
05:33il y aura du rock
05:35à bord de ce rafio !
05:49Richard, ça se voit que vous vous éclatez.
05:51C'est un bonheur.
05:53On s'amuse beaucoup et je crois
05:55que les gens s'amusent beaucoup aussi.
05:57C'est un voyage
05:59parce qu'il y a un peu plus
06:01d'une vingtaine de tableaux
06:03qui n'ont rien à voir les uns avec les autres.
06:05On passe du cocaïne et tout ça.
06:07Et ça marche.
06:09Alors, il y a des fois,
06:11ça rigole beaucoup.
06:13De temps en temps, il y a un peu de tendresse,
06:15un peu de surprise,
06:17une espèce de mélange.
06:19C'est un manège.
06:21La métaphore est jolie.
06:23Il y a une question que je vais vous poser
06:25autour d'un de vos tubes.
06:27S'il vous plaît, écoutons.
06:29Je me souviens,
06:31le film Le Maître d'école,
06:33avec Coluche et Balasco.
06:35Vous avez écrit la chanson
06:37pour ce film.
06:39Comment ça s'est passé ?
06:41Je pense que
06:43Michel, Coluche m'a mis sur le coup.
06:45Claude Berry m'a demandé
06:47de faire une chanson
06:49pour le mariage
06:51de Coluche dans le film.
06:53Et donc,
06:55je me suis dit
06:57qu'est-ce que je vais faire
06:59au mariage ?
07:01L'idée, c'était de faire...
07:03Moi, dans les années 60,
07:05ils sortaient
07:07une danse par semaine.
07:09Le match potato,
07:11le hula hoop, le machin.
07:13Je me suis dit, je vais faire une danse
07:15où il n'y a pas de pas.
07:17Une danse où il n'y a pas de pas.
07:19C'est beau, le texte.
07:21Le sans-pas, c'est sympa,
07:23mais on ne sait pas les pas.
07:25Je suis fan de le dire.
07:27Quand on aime les gens, il faut le leur dire.
07:29Vous restez avec nous, Richard.
07:31Petite pause.
07:33Philippe Collignon va nous rejoindre.
07:35Des conseils pour choisir de jolis bambous.
07:37Vous avez un jardin, vous aimez la nature.
07:39J'adore. Je me méfie des bambous.
07:41Vous avez raison.