• il y a 2 mois
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Télématin reçoit l'humoriste Olivier de Benoist pour parler de son spectacle "Le droit au bonheur", en tournée dans toute la France.

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Transcription
00:00Roulons le bonheur avec notre invité, l'humoriste Olivier de Benoît. Bonjour Olivier.
00:04Bonjour Damien.
00:05Merci d'être là.
00:06Merci de m'inviter, c'est adorable.
00:08Mais c'est un plaisir.
00:09Vous avez vu, quand on bosse un peu, c'est quand le bonheur.
00:12Comment s'appelle votre nouveau spectacle ?
00:14Le droit au bonheur, c'est un hasard j'imagine.
00:16Bien sûr que c'est un hasard. On rigole et on bosse.
00:18Le droit au bonheur, alors merci d'être là parce qu'il a commencé il y a trois jours, jeudi soir.
00:22Théâtre de l'Européen à Paris, tous les jeudis, vendredis et samedis.
00:25Vous étiez donc sur scène hier soir et en tournée également dans toute la France.
00:29Le postulat de départ, Olivier, c'est pour vivre heureux, vivons cachés et surtout loin de sa femme et de ses enfants.
00:34Est-ce qu'on peut résumer comme ça ?
00:35Exactement.
00:36Non, mais c'est vrai que je suis parti du constat.
00:38J'ai fait un spectacle sur mes enfants, je m'en suis beaucoup occupé.
00:40J'ai fait un spectacle sur ma femme et je me suis dit simplement, c'est à un moment donné,
00:43je m'occupe de mes enfants, je suis avec cette famille depuis 20 ans.
00:45Est-ce qu'à un moment donné, moi aussi, j'aurai le droit au bonheur ?
00:47Voilà, c'est le postulat de départ.
00:48J'adorais cette photo avec la pancarte, le droit au bonheur.
00:51Alors, vous êtes toujours aussi irrévérencieux, c'est drôle.
00:53On va en parler, la construction de ce spectacle, des rires toutes les 10 secondes.
00:55Je suppose que vous, à la construction du spectacle, vous avez un chronomètre
00:59et si la vanne ne fonctionne pas, elle s'en va, elle disparaît du spectacle.
01:02On est d'accord ?
01:03Oui.
01:04Et donc, ça donne une heure et demie de spectacle avec des vagues de rires.
01:06Extrait, regardez.
01:07Récemment, ma femme m'a quitté.
01:09Non, mais arrêtez, j'ai essayé de la retenir.
01:15Je lui ai dit, si tu pars pour chercher un autre homme, tu ne retrouveras jamais un type comme moi.
01:19Elle m'a dit, c'est l'idée.
01:21J'ai fait un truc que je n'ai jamais fait.
01:23J'ai écrit une lettre d'amour à ma femme.
01:26Seulement, si c'est trop romantique, vraiment, vous me le dites parce que je ne veux pas aller de l'autre côté non plus.
01:29D'accord ?
01:30Madame.
01:33Pour moi, notre amour est comme ta mère.
01:36Il refuse obstinément de mourir.
01:39C'est bien ça.
01:40Vous me dites si c'est...
01:41Ton envie de départ m'a fait réaliser que nous devons tous nous mettre en cause.
01:45Du coup, dis-moi, qu'est-ce que tu voudrais améliorer chez toi ?
01:48C'est compliqué, pour moi, tu sais.
01:51Un jour, tu me demandes de ne plus te mentir.
01:53Le lendemain, tu me reproches de ne jamais te dire je t'aime.
01:58Images toutes récentes.
02:00Ça a été capté le premier soir pour en faire la promotion.
02:03C'est quoi cette histoire de coiffeur, Olivier ?
02:06Cette anecdote, moi, je trouve ça génial.
02:08Racontez-nous en deux mots.
02:09De quoi ?
02:10Le coiffeur, le test auprès du coiffeur, de votre coiffeur.
02:13Non, ce qui se passe, c'est qu'effectivement,
02:15à chaque fois que je fais des vannes,
02:17j'ai un certain nombre de tests.
02:19Et s'il ne rigole pas, j'enlève la vanne.
02:21Donc, j'appelle mon coiffeur dès que j'ai une vanne,
02:23et je lui demande si c'est drôle ou pas.
02:24Parce que vous avez remarqué que votre coiffeur était en phase avec votre public.
02:27Donc, si votre coiffeur rit à l'écriture,
02:29vous savez que ça va marcher sur scène.
02:30Exactement.
02:31C'est le test ultime.
02:34C'est vrai qu'on ne sait pas...
02:36Quand on est entouré de gens, parfois...
02:37Ma femme ne rit plus à rien.
02:39Oui, elle en a marre de vous.
02:40Oui, elle en a marre de moi globalement.
02:42Ce n'est pas drôle, Damien.
02:43Ce n'est pas drôle.
02:44Je souffre.
02:45Le droit au bonheur, il est aussi à Télématin.
02:47J'imagine.
02:48Merci beaucoup.
02:49Je compatis, Olivier.
02:50Du coup, trouver quelqu'un qui a un rire objectif,
02:53qui se marre parce que c'est drôle...
02:55En fait, je suis le seul spectacle en France peut-être d'humour
02:57à ne pas avoir de message.
02:58Je ne prétends à rien.
02:59Vous le revendiquez.
03:00Vous dites, moi, je ne cherche pas à délivrer un message.
03:02Les gens s'installent, rigolent, oublient leurs soucis, et voilà.
03:05C'est ça.
03:06Et je suis le con.
03:07Je suis le clown.
03:08Le type qui marche sur la peau de banane, c'est moi.
03:10Salut Rémi.
03:11C'est toujours drôle.
03:12Et les gens partent heureux.
03:13Ça me suffit.
03:14Quelle mauvaise foi, votre personnage, quand même.
03:16On est d'accord.
03:17Il est attachant, mais quelle mauvaise foi.
03:19Je suis un sale gosse en costume, comme on le disait de Gérard.
03:22Exactement.
03:23C'est ce qu'il me revendique.
03:25C'est une mauvaise foi absolue.
03:26Et c'est vrai que ça marche parce que le public adore ça.
03:30Non, je me marre parce que là, je l'ai joué encore hier soir.
03:34Et c'est vrai que je suis très très heureux parce que c'est un nouvel enfant.
03:38Un one night show.
03:39Et voilà, c'est mon cinquième enfant.
03:40D'ailleurs, c'est celui que je préfère de très loin.
03:43Parce que dans la vraie vie, vous en avez quatre.
03:44On est quatre, voilà.
03:45Donc celui-là, c'est mon préféré.
03:46C'est mon vrai bébé.
03:47Mais il ne faut pas le dire.
03:48Il ne faut pas le dire aux enfants.
03:49Non.
03:50Ils dorment le dimanche matin, vos enfants.
03:51Non, non.
03:52Je les ai réveillés pour Télématin.
03:53Ah, c'est bien.
03:54Ils regardent Télématin tous les dimanches matins.
03:55Ils vont bien finir, ces enfants.
03:56Ils sont bien aimés.
03:57Très bien.
03:58On va jouer ensemble, s'il vous plaît, Monsieur Debenois.
04:01Quelques photos, quelques montages qui doivent vous mettre sur la piste de moments de votre carrière.
04:06Allez, c'est parti.
04:07Regardez.
04:08Première photo, vous avez le Palais des Papes en Avignon.
04:11Et à droite, des gradins un peu vides.
04:13Alors, le Palais des Papes, c'est Avignon.
04:16Oui.
04:17C'est vachement bien fait.
04:18Les sièges vides, c'est moi.
04:20Effectivement, c'est une anecdote que j'ai racontée, qui existe vraiment.
04:23C'est que j'ai joué à Avignon devant une personne.
04:24Devant une personne ?
04:25Oui, devant une personne.
04:26Mais à vos débuts ?
04:27Ah oui, ce n'était pas hier.
04:28Non, parce que c'est plein à l'Européen.
04:30Donc, j'ai joué devant une personne.
04:32Et comme on se bat toute la journée pour jouer, j'ai joué devant cette personne.
04:35J'ai été courageux.
04:36Sauf qu'elle est partie au milieu.
04:37Ah zut.
04:38Ah oui.
04:39Mais ça forge une carapace, Olivier, ou pas ?
04:41Oui.
04:42Donc, je n'ai pas fait de rappel.
04:43Non.
04:44Parce que ça ne servait à rien.
04:45Je connaissais le rappel.
04:46Non, mais ça forge une carapace.
04:47Oui, ce qu'on appelle la foi.
04:48Ça m'a donné la foi.
04:49La foi, on l'a quand il n'y a personne dans la salle et qu'on se dit, j'y crois,
04:52alors que rien autour ne prédispose à y croire.
04:54Vous êtes l'Ophélie Wynter de l'humour.
04:56Oui, j'ai la foi.
04:58Vous avez la foi.
04:59Et c'est quoi le rapport avec Benoît Poulvord, du coup ?
05:01Parce que j'ai fait le spectacle pour un spectacle que j'ai joué à Avignon.
05:03C'était le modèle déposé de Benoît Poulvord.
05:04Ah, c'est ça.
05:05Vous jouiez Poulvord ?
05:06Oui, je jouais Poulvord.
05:07Devant une personne ?
05:08Devant une personne.
05:09Et donc, voilà.
05:10Donc, au niveau des droits d'auteur, ce jour-là, il ne m'a pas appelé pour me remercier.
05:12Alors, vous jouez Poulvord.
05:14Mais on va voir un visage d'une autre personne.
05:17Ah, pour le coup, lui, normalement, Laurent Ruquier,
05:19ça a été un accélérateur.
05:20Racontez-nous en deux mots, évidemment,
05:21si On Ne Demande Qu'à En Rire sur notre chaîne.
05:23Je suis un enfant de France 2.
05:24Un enfant de la télé, mais un enfant de France 2 surtout.
05:26Et c'est vrai qu'On Ne Demande Qu'à En Rire 2010,
05:28je suis le premier candidat à descendre les marches
05:29de cette émission On Ne Demande Qu'à En Rire.
05:30J'ai fait beaucoup, beaucoup de passages.
05:32Record man des passages, je crois.
05:34Je suis passé du café théâtre au théâtre.
05:36Je suis passé des salles de 100 à 1000 places en quelques mois.
05:38C'est incroyable.
05:39C'est un accélérateur de carrière absolu.
05:40Et je suis encore aujourd'hui.
05:41C'est On Ne Demande Qu'à En Rire.
05:42J'en bénéficie encore aujourd'hui.
05:44C'était une émission avec un tel niveau,
05:46parce qu'on est obligé d'avoir un tel niveau
05:47pour ressortir cette émission.
05:48D'efficacité, puis il fallait bosser, écrire vite.
05:50Il fallait bosser, bosser, bosser.
05:51Et donc, voilà, je dois tout à ce monsieur Ruquier.
05:54Bon, qu'on embrasse Laurent Ruquier, évidemment.
05:56Vous me confirmez que quand vous étiez tout petit peu
05:59le plus jeune, vous regardiez La Classe sur FR3 ?
06:01Oui, pourquoi ? Parce que Fabrice arrive ?
06:03Non, j'ai pas Fabrice, mais on a une petite archive.
06:05Regardez Muriel Robin dans La Classe.
06:07On n'a pas oublié cette émission qui a lancé
06:09beaucoup de talent, évidemment.
06:10Regardez, petit souvenir.
06:18Vous appelez quoi un gîte ruraux ?
06:20Non, rural.
06:21Rural, excusez-moi.
06:23La ferme.
06:24La ferme ? Non mais dites donc,
06:26pourquoi vous êtes grossière avec moi, vous ?
06:27Je suis polie avec vous.
06:29Je viens juste pour partir en vacances
06:30dans des gîtes rurales.
06:31Non, ruraux, cette fois.
06:32Ah, écoutez, madame.
06:34C'est pas parce que vous avez de l'instruction
06:36qu'il faut monter sur vos grands chevals.
06:40C'est vrai que ça a été un accélérateur de carrière
06:42pour beaucoup d'artistes.
06:43C'est drôle parce que Muriel Robin a fait
06:45à la fois La Classe et Le Petit Théâtre de Bouvard.
06:47C'est vrai.
06:48J'étais un grand fan.
06:4920h10, France 3.
06:51On rappelle qu'à l'époque...
06:52FR3, non ?
06:53FR3, il n'y a que trois chaînes.
06:54Vous rêvez de voir La Télé ou pas, déjà,
06:56de faire ce métier ?
06:57Pas forcément, parce que je pensais
06:58que c'était inaccessible, mais c'est vrai
07:00que c'était...
07:01Et les jeunes qui avaient 17, 18 ans
07:03qui regardent Demande Kaori,
07:04moi, j'étais le même devant La Classe.
07:06Michel Larocque aussi, je crois, a débuté
07:07dans La Classe sur FR3.
07:08Vous restez avec nous,
07:09on marque une petite pause.
07:10Le Jardin pour les nuls,
07:11grâce à Philippe Collignon,
07:12dans quelques instants.
07:13Je suis impatient.
07:14C'est quoi des premiers disques
07:15que vous avez achetés ?
07:16Parce qu'on aime bien faire plaisir
07:17à nos invités.
07:18Le premier disque que j'ai acheté,
07:19j'en ai deux, c'est Dorothée.
07:21J'ai mis dans ma valise.
07:22Dorothée, on l'a passé hier dans l'émission.
07:23Et l'autre ?
07:24Et l'autre, j'ai à la fois
07:25I Know de Claude François.
07:27Ça ne m'arrange pas.
07:28Une autre ?
07:29Une autre.
07:30Et sinon, Michael Jackson, Thriller.
07:31Ça ne m'arrange pas non plus.
07:32Si je vous fais une coupe de cheveux
07:33comme ça ?
07:34Ah non, c'est horrible.
07:35C'est une anecdote.
07:36C'est Voyage Voyage.
07:37C'est le premier disque que j'ai acheté
07:38mais j'ai acheté d'occasion.
07:39Et en fait, le truc est collé,
07:41avec le nom, le titre, etc.
07:42Je l'avais eu moins cher
07:43mais il était carrément sur les sillons.
07:44Donc à chaque fois,
07:45j'entendais Voyage
07:46et après ça partait.
07:47Voyage.
07:48Je ne sais pas si vous avez
07:49la version de mon disque.
07:50Non, on va réparer
07:52Voici Voyage Voyage
07:53sans rayures, sans rien.
07:54A tout de suite.

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