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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, était l’invité de BFM Politique de ce dimanche 16 mars. Il a évoqué…

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Transcription
00:00Donc fin du conclave, la réalité c'est ça, ils ont trouvé, enfin ça y est, ils ont trouvé une raison de ne pas revenir sur la réforme des retraites.
00:08Ils cherchaient, ils tournaient autour, depuis longtemps, vous voyez bien, ils se disaient mais il va bien falloir qu'on trouve une raison,
00:13si jamais ce conclave finissait par aboutir, si les partenaires sociaux trouvaient un terrain d'entente, ce serait dramatique.
00:19Ils ont trouvé, ils ont dit, ah mais là il y a l'Ukraine et la Russie, plus possible de rien faire dans le pays.
00:23C'est-à-dire qu'on ne parle plus des retraites, on ne parle plus d'immigration, on ne parle plus de sécurité, on ne parle plus du Mercosur,
00:27on ne parle plus de rien, on ne traite plus les problèmes des Français, fini de revoir la problématique des retraites en France.
00:33Quand on voit qu'il dit non à un retour à la retraite à 62 ans, vous c'était l'un des dossiers clés, notamment quand vous avez renversé Michel Barnier.
00:41Quand vous voyez que le Premier ministre dit non à un retour à la retraite à 62 ans, à vos yeux vous dites c'est la fin du conclave,
00:46est-ce qu'aujourd'hui, Amélie, vous nous dites, il y a une menace, on pourra censurer le gouvernement,
00:52quand François Bayrou dit non à la retraite à 62 ans, eh bien c'est, si j'ose dire, les députés du RN en route vers la censure de François Bayrou.
00:59C'est un élément intéressant, on le mettra dans le débat. Nous, on a toujours considéré que la retraite à 62 ans, c'était un débat de société,
01:05un choix de société fondamental, qu'aujourd'hui François Bayrou ferme la porte et dit, c'est fini, on n'y touchera pas.
01:11C'est un élément à mettre dans le débat, il faudra que la gauche se positionne aussi.
01:14Parce que je vous rappelle que nous, lorsqu'on a demandé à revoir la retraite, à réformer ou abandonner plutôt la réforme des retraites portées par Emmanuel Macron,
01:24c'est la gauche qui n'a pas voulu voter.
01:26Donc ce que dit François Bayrou, pour vous, c'est un élément qui peut vous emmener à censurer le gouvernement ?
01:30On est des gens libres, on a toujours considéré qu'on censurait quand on devrait censurer, sur le motif qui nous paraît très important.
01:36C'est un motif important, François Bayrou le met aujourd'hui en débat, on va voir ce qu'il propose derrière.
01:40Alors justement, François Bayrou, Michel Barnier, quand vous voyez les deux premiers ministres qui se sont succédés à vos yeux,
01:46Sébastien Chenu, plutôt François Bayrou, plutôt Michel Barnier, vous choisiriez qui dans les façons de travailler ?
01:52Non mais aucun des deux, en réalité ces gens-là ne cherchent pas à changer les choses, ne cherchent pas à changer la société française,
01:57ne cherchent pas à l'améliorer, ils cherchent à durer.
01:59Monsieur Bayrou, il peut rester là 15 ans, lui c'est son grand truc, il ne cherche pas à changer les choses.
02:02Il est là, il est installé, s'il peut durer, il peut se passer n'importe quoi et ne rien faire, ne rien changer, ils abandonnent tout.
02:08Vous avez vu la loi Paris-Lyon-Marseille, c'est fini, la réforme des retraites, c'est fini.
02:13Pourquoi vous le laissez rester en place Sébastien Chenu, s'il veut ?
02:15C'est peut-être nous qui l'amènerons un moment à bouger, chère madame, justement, c'est peut-être nous qui un moment le ferons bouger.
02:19Mais en réalité ces gens-là gèrent leurs intérêts, ils ne gèrent pas les intérêts des Français.
02:23Et quand on vous entend répondre ainsi à Amandine, encore une fois, avec ce qu'il vient de dire, vous diriez quand même que François Bayrou se rapproche de la motion de censure ?
02:30En tous les cas, il ne fait pas un pas vers l'idée de pouvoir rester le plus longtemps possible en place s'il considère qu'effectivement la réforme des retraites ne doit pas être revisitée.

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