Selon Santé publique France, près de 185 cas d'infections invasives à méningocoques ont été recensés depuis le début de l'année, "un niveau très supérieur à ce qui était observé pour la même période de l'année au cours des saisons précédentes".
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00:00Alors, le méningocoque peut donc être responsable d'une méningite, c'est-à-dire d'une infection très grave,
00:07généralement dans le cadre d'une septicémie.
00:10Elle peut atteindre n'importe quelle personne, que celle-ci soit immunocompétente ou immunodéprimée,
00:17mais évidemment, ce sont essentiellement les jeunes,
00:21car le méningocoque peut être porté de façon asymptomatique parmi eux,
00:27et donc, ceci favorise l'infection.
00:32Et alors professeur, quels sont les symptômes que l'on observe lorsqu'on est infecté ?
00:39Alors, lorsque l'on développe une méningite, généralement on va se plaindre de maux de tête très intenses,
00:46de fièvres bien sûr, de vomissements en G,
00:50et puis évidemment, très rapidement, on va aller mal, on peut tomber dans le coma, développer une crise d'épilepsie.
00:56Parfois, il peut y avoir des formes un peu plus bâtardes, avec un tableau de gastroentérite,
01:02de douleurs articulaires, de syndrome grippal.
01:06Donc en fait, malgré tout, généralement, le tableau est assez inquiétant et rapidement progressif.
01:13Et alors, on rappelle professeur que le meilleur moyen véritablement de s'en protéger, c'est de se faire vacciner.
01:19Ça, c'est un message qu'il faut marteler.
01:21Oui, tout à fait. Désormais, comme ça a été rappelé dans votre reportage, depuis 2013,
01:26il existe un vaccin parfaitement efficace contre le méningocoque B,
01:31qui est la souche la plus souvent responsable de méningites en France.
01:36Et donc effectivement, on peut se faire vacciner.
01:39Alors, la vaccination est obligatoire depuis début janvier 2025 pour l'ensemble des nouveau-nés.
01:46Et il peut y avoir des recommandations de vaccination dans certaines régions
01:52en fonction de la circulation du méningite ou en fonction de l'existence de cas groupés.
01:57C'est donc le cas actuellement à Rennes.
02:00Et donc, on envisage la vaccination de 100 000 personnes, notamment des jeunes,
02:06pour limiter la circulation du méningocoque et donc limiter le cas de méningite.