Retrouvez la légende Admiral T
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00:00C'est Admiralty, chanteur de musique guadeloupéenne, caribéenne et je suis dans La Mède dans le Coué.
00:12Moi à la base j'ai commencé par le reggae dans le sol, comme tout le monde le sait.
00:18Mais c'est vrai que la première fois que j'ai été en Jamaïque, que j'ai chanté en Jamaïque,
00:21ce qui ressorti au niveau même des artistes jamaïcains,
00:24où ils ont été impressionnés, c'est qu'ils sentaient qu'il y avait cette influence de la musique jamaïcaine dans ma musique.
00:29Mais c'est surtout le côté vocal, le côté guadeloupéen qui touchait eux en fait.
00:36Et c'est depuis là que je me rends compte que je suis sur la bonne voie,
00:39c'est-à-dire qu'il faut avoir son identité musicale, c'est très important.
00:42En tout cas quand on part à l'étranger, l'identité musicale c'est super important.
00:59C'est ça que j'ai pensé quand j'ai lancé Black & Navy, vous devez l'écouter, c'est dans l'album.
01:01C'est un seul morceau, ça s'appelle My Family.
01:29Ça a toujours été le même combat.
01:30J'ai commencé la musique par rapport à...
01:33J'ai même pas envie de le dire en combat, pour moi c'est quelque chose de tout à fait naturel.
01:36L'injustice, la vision des gens par rapport à nous, ce qu'on est, Jean-Luc Agigé, etc.
01:41C'est ça qui fait moi rentrer dans la musique, qui fait moi commencer à chanter.
01:45Et donc ça a toujours été ça, c'est-à-dire mettre les valeurs en avant.
01:48Donc si tu veux, sur tous mes albums, dans tous mes morceaux,
01:50tu verras qu'il y a toujours beaucoup de bienveillance, c'est ce que je mets en avant.
01:53Même quand je parle de thèmes un peu compliqués, difficiles,
01:57j'essaie de faire ressortir justement la bienveillance, le côté positif dans tout cela.
02:02Parce que c'est la bienveillance qui fait que nous pouvons vivre ensemble.
02:06Parce que l'amour, c'est important.
02:09Le respect, pour moi, pour qu'on puisse vivre ensemble, c'est le respect même devant l'amour.
02:13Parce qu'on peut aimer un monde, et puis faire du mal à l'autre.
02:16Et même faire du mal par l'amour.
02:18Mais par contre, quand on se respecte, même si on ne s'aime pas,
02:20on se respecte, donc on peut vivre ensemble.
02:23Même s'il n'y a pas d'avoir ou d'avoir dit, mais on ne peut pas l'aimer, parce qu'on se respecte.
02:26Et donc, je pense que dans tous mes textes, on ressent justement toutes ces valeurs universelles.
02:32Donc pour moi, c'est plus qu'un combat.
02:34Pour moi, c'est quelque chose qui devrait être naturel chez tout le monde.
02:37Peu importe qui tu es, que ce soit un journaliste, que ce soit...
02:40Peu importe ce qu'on fait, pour moi, nous soutenons Pierre-Henri Portales et ses fils.
02:47C'est ce mélange avec le gros cas et ma musique, mon style en particulier,
02:51qui m'a permis justement de créer mon identité musicale.
02:54Donc c'est très important pour moi, en tout cas, parce que le gros cas, c'est en nous.
02:59Oupé n'est pas de côté à l'étranger.
03:01La première question que je lui ai demandé, c'est la voix de l'autre, c'est quoi,
03:03c'est qu'est-ce qui t'intéresse à l'autre, qu'est-ce qui t'intéresse à l'autre, en fait.
03:05C'est ça qui m'intéresse.
03:06Et le gros cas, c'est en nous.
03:07Donc en tant que voix de l'Oupéien, pour moi, c'est important de mettre le gros point d'avant.
03:11Et c'est pour ça que, depuis mon premier album même, dans le morceau,
03:14tu vois, même ce morceau-là était déjà un morceau hybride, était une tambourada.
03:28Parce qu'on est déjà pour prendre depuis très jeune que c'est important qu'il y ait une identité musicale.
03:33Et donc, le gros cas, c'est le single que j'ai tourné à présent,
03:38l'album maestro, l'album qui est sorti le 1er février.
03:42C'est, tu vois, ça n'est pas tant comme la musique, c'est Saint-Jean.
03:46Parce que Saint-Jean aussi, c'est un peu comme l'idyllique,
03:48c'est un peu comme l'Ouadoube qu'on peut trouver ce style de musique-là.
03:50Et c'est important que nos jeunes, que nous tous, en général,
03:53savent qu'il est important de comprendre ce qu'on a et ce que les autres n'ont pas.
03:57Parce que c'est ça qui fait qu'il y a des gens qui le respectent et qui l'envient.
04:00C'est pour Zouk.
04:01Malheureusement, il a fallu que le Zouk soit...
04:03que d'autres gens prennent le Zouk-là et que certains se rendent compte
04:06« Ah, mais finalement, le Zouk, c'est super ! »
04:08C'est le Zouk qui fait nous connaître dans le monde.
04:09C'est le Zouk qui fait nous connaître dans le monde,
04:11qui fait nous respecter entier dans le monde.
04:12Et même quand en Afrique, par exemple, on est capable d'avoir Stone Boy
04:16qui est un artiste ghanéen.
04:18La première fois qu'on voit Stone Boy, Stone Boy dit « Yo, admiral ! »
04:20Ils ont ce Zouk !
04:21Zouk, Zouk, Zouk, Zouk, Zouk !
04:22Tu vois, c'est pas une bêtise qu'on tient en bouche-là, tu vois.
04:24Or que pourtant, Stone Boy est un artiste reggae dans le sol.
04:26Moi, c'est un artiste reggae dans le sol.
04:28C'est passion à nous, à la base.
04:30Mais on sait que pour nous, c'est très important, tu vois, l'idée de l'éthique musicale.
04:34Donc Stone Boy, qui fait de la musique à P.I.A.
04:35Moi, qui fais de la musique à P.I.A. en moyen.
04:37Et c'est important, tu vois, même.
04:38On est passion là, mais on est aussi mission là.
04:41Parce que pour moi, chaque génération, il y a une mission de transmission aussi.
04:49Mais je dirais même plus, parce que quand on dit terre de champion,
04:52souvent, on pense champion sportif.
04:54Mais pour moi, Guadeloupe, c'est champion avec S,
04:56mais champion vraiment avec un grand C.
04:58C'est-à-dire qu'on est puissant.
04:59Et ça, vraiment, on ne peut pas le répéter.
05:02Alors, il ne faut pas le faire.
05:03Il nous faut.
05:04Il faut nous stimuler pour qu'on soit fort.
05:06Il faut être conscient qu'on est fort.
05:07Parce que souvent, on ne peut pas nous répéter un mot qui est négatif.
05:11Mais il faut qu'un C soit là-même.
05:14Bien comprendre qu'il n'y a pas un mot qui est puissant.
05:19Parce qu'en fait, on va regarder qui on est petit.
05:21Et on va regarder, déjà en termes sportivement parlant,
05:25de la NBA, du football, de partout.
05:27Pour des petits pays comme ça,
05:28il y a des gens qui sont des représentants un peu de partout,
05:31dans différents sports, dans la littérature,
05:32dans tous les domaines, en fait.
05:34Quand on se rend compte qu'il y a des gens qui sont petits,
05:36par exemple, la Chine, il y a combien de Chinois qui sont en milieu?
05:38Des milliers.
05:39Tu vois?
05:40Nous, on n'est pas en haut, quoi.
05:43Et on va voir que tout ce qu'on a fait,
05:44ça veut dire qu'on est un petit peu puissant.
05:47Et on peut penser qu'il faut que chacun d'entre nous
05:49soit bien conscient de ça,
05:51pour qu'on ne soit pas timides.
05:53Pour ne pas être timides, il faut nous assumer
05:54que ça nous explose au niveau du monde entier.
05:56Et c'est pour ça qu'on a dit que la terre des champions,
05:58c'est même...
05:59Voilà, à un champion, on l'a dit champion,
06:01c'est plus que sportif, c'est vraiment avec un grand C, quoi.
06:08C'est pas compliqué, hein.
06:09Le gizagibic, là, c'est pas compliqué.
06:10C'est admiralty again, sauf que je fais des roulements dedans.
06:13Admiralty again!
06:14Tu vois?
06:15C'est quelqu'un qui fait des roulements,
06:16donc il est un peu compliqué à dire,
06:18avec la langue, tu vois?
06:18Mais c'est admiralty again.
06:22Ça veut dire que c'est toujours...
06:23C'est un peu compliqué à dire,
06:25mais ça veut dire que c'est toujours...
06:26C'est encore moi, quoi, tu vois?
06:30Ça va chanter, j'ai envie de chanter tout partout dans le monde entier.
06:32Donc, automatiquement, sur tout,
06:34là où c'est quoi que je veux, j'ai envie de représenter tout partout.
06:37Ça fait pratiquement 30 ans que je fais ça,
06:38donc c'est vrai que moi, j'ai déjà fait beaucoup de pays.
06:41J'en suis très fier, parce que représenter tout partout, tu vois?
06:44Là où j'étais...
06:45Où je voulais aller, en tout cas.
06:47Depuis très jeune, depuis petit,
06:49chanter, et c'était en Afrique.
06:51Et j'ai beaucoup tourné en Afrique, tu vois?
06:52Que ce soit l'Afrique de l'Ouest ou l'Afrique de l'Est.
06:54Quand t'es Antillais et que tu...
06:57Tu retournes en Afrique,
06:59et t'as la chance, comme moi, de pouvoir faire différents pays,
07:02connaître différents cultes, si à ce moment-là, en fait,
07:04on ne vous compte pas retourner à la base
07:07de l'Anoukavine en tant qu'Afro-Caribéen,
07:09et c'est sûr que ça va faire un bûtain.
07:11C'est-à-dire que c'est plus que chanter,
07:12c'est plus que de découvrir les cultures, tu vois?
07:14T'as vraiment l'impression de retourner à la maison,
07:16de comprendre beaucoup de choses qu'on te pose comme questions.
07:18La première fois que j'ai été en Afrique pour chanter,
07:21en plus, c'était au Sénégal.
07:22Là où c'était fort, c'est que...
07:24On est partis de la Guadeloupe,
07:25et on a fait un vol charter direct au Sénégal.
07:27On n'est pas passé par Paris.
07:28Donc, ce qui veut dire qu'on a fait 4 heures de vol.
07:31Donc, c'était vraiment pour nous,
07:33le chemin retour, quoi.
07:35Tu vois ce que je veux dire?
07:36Donc, c'était, symboliquement parlant,
07:37c'était super, super puissant.
07:39Pour un Antillais, quand tu vas en Afrique,
07:41s'il y a un pays où, en tant qu'Antillais,
07:44quand tu dois retourner...
07:46Ta première fois que tu vas en Afrique,
07:48je pense que le Sénégal, pour un Antillais, c'est le bon pays.
07:50Parce qu'en fait, quand tu atterris, tu sais, la Terre Rouge,
07:53les Sénégalais même, la façon de t'accueillir, etc.
07:56C'est vraiment un pays où, voilà,
07:58Goé, quand tu vas visiter Goé,
08:01ça te fait vraiment quelque chose,
08:02en tant qu'Antillais.
08:03On a vraiment l'impression de retourner,
08:04le chemin retour, là.
08:05Donc, moi, c'est...
08:06Je pense que c'est mon premier pays, en fait.
08:08C'était, voilà, au Sénégal.
08:10Donc, après, je peux chanter dans tous les pays du monde,
08:12en fait, faire des tournées en Amérique du Sud,
08:15ou d'écouter mon cabaret espagnol.
08:16Là, par exemple, ça veut dire qu'à écouter sans moi.
08:19Une fois, j'avais fait un concert au Chili,
08:23et je crois même, en Colombie,
08:25je crois même Chili, oui, au Chili,
08:27parce que j'ai fait Chili, Colombie, etc.
08:28Et au Chili,
08:32j'arrive devant,
08:33je devais faire un concert,
08:34et j'arrive devant la salle,
08:37et je vois, dans la rue,
08:38il y a une queue, mais pas possible.
08:40Et donc, nous, Adam Van Naa,
08:42avec Missy Amoué, avec Madame Amoué, etc.
08:44Et puis, nous avons posé la question,
08:47on nous dit, bon,
08:48qui d'autres artistes sont capables de faire ça ?
08:51Voilà, c'est un thème qui est tellement long.
08:54Donc, on dit, mais non, c'est que toi.
08:57Je dis, what ?
08:58Et tous ces gens-là, c'est pour moi ?
09:00Ils disent, ah, mais c'est vous, ici,
09:01t'es connu, quoi, tu vois.
09:03Donc, moi, tu vois, quand je dis,
09:04ouais, bon, c'est parce que les gens,
09:05tu vois, les gens parlent espagnol, tu vois.
09:07Et donc, ce jour-là,
09:09je ne vais jamais oublier ce jour-là,
09:10parce que quand on est rentrés dans la salle,
09:13on ne pouvait même pas passer.
09:14Le stadium, les gens,
09:14Amiralty, Amiralty !
09:17Il y a quelqu'un qui m'a fait arriver,
09:18on dit, mais je ne savais même pas,
09:20qu'en fait, les gens, ils écoutaient ma musique.
09:21En plus, je t'ai connu des anciens morceaux,
09:24Reggae dans le sol,
09:25des bêtins underground,
09:27que tu sois-tu, il y a combien d'années ?
09:29Et c'était impressionnant,
09:30parce qu'ils chantaient.
09:32Ils étaient quand j'étais charabia, quoi, tu vois,
09:33parce que ils étaient quand j'étais créole,
09:35mais charabia,
09:36parce qu'ils ne parlaient pas le créole.
09:38Et donc, ça a été super impressionnant,
09:40tu vois, donc, en termes d'expérience,
09:45moi, je continue ma carrière,
09:46bien évidemment,
09:47tout pas trop échanté,
09:48ou quoi, certains bêtins,
09:49c'est toujours un spectacle vivant,
09:50parce que tout pas trop passé,
09:52en fait, c'est vivant,
09:53c'est toujours différent,
09:54le public est toujours différent, voilà.
09:59Mon album Maestro est sorti le 1er février.
10:03Cet album-là, c'est vraiment un album
10:05qui me tient vraiment à cœur.
10:07C'est vrai que quand on sort un album,
10:09on dit toujours ça,
10:09mais c'est là particulièrement,
10:10déjà parce que j'ai travaillé beaucoup avec mon fils
10:13sur l'album que mon fils, Lewis Melo,
10:15qui lui compose,
10:17il fait un morceau aussi avec Dick M,
10:19mais avec Lewis Melo,
10:20on a vraiment composé beaucoup de titres,
10:21et c'était assez particulier,
10:22c'était assez particulier,
10:23parce qu'en tant que père,
10:25voilà, on croirait voir l'autre,
10:28l'autre Ntsimuna sous la route,
10:31des concerts, des tournées, etc.
10:32Et en fait, tu te rends compte
10:33que finalement, les enfants,
10:34ils gardent quelque chose en eux.
10:36Je suis fier,
10:36parce que je vois qu'il est très talentueux,
10:37c'est quelqu'un, musicalement,
10:38il a l'oreille,
10:39il a une oreille particulière,
10:41et j'ai pris vraiment plaisir
10:43à travailler avec lui.
10:44Donc pour moi, cet album-là,
10:46dans cet album-là Maestro,
10:48il y a le côté transmission,
10:49mais il y a aussi le côté des,
10:51si tu veux, les valeurs
10:52que j'ai l'habitude de faire passer,
10:53mais là, avec l'approche,
10:54c'est un album qui a beaucoup
10:55d'importance pour moi,
10:56parce qu'aujourd'hui,
10:57on vit dans un monde où
10:59les jeunes,
11:00avec les réseaux sociaux,
11:01on parle beaucoup de streaming,
11:02on parle beaucoup de disques de diamants,
11:04enfin, on fait tout cela,
11:06bien évidemment,
11:06c'est là où on est,
11:07c'est super,
11:08on ne va pas cracher dessus,
11:10mais je tenais quand même
11:11avec cet album-là aussi
11:12de remettre un peu,
11:13recentrer les choses
11:13pour mettre la musicalité au centre.
11:16C'est ce que j'ai dit à mes enfants d'ailleurs,
11:18essayez d'oublier tout,
11:19et puis faites de la musique,
11:21et puis après,
11:21vous verrez que les gens
11:22vont pouvoir défendre cela,
11:23tu vois, je veux dire,
11:24si vous faites du streaming,
11:25vous faites de la musique,
11:25super, après,
11:26il n'y a pas de souci,
11:26mais le plus important,
11:28avant tout,
11:28c'est de faire de la musique,
11:29dis ce que tu as envie de dire,
11:30dis ce que tu as envie de dire,
11:33si tu as envie de dire,
11:34ne pas brimer,
11:37tu vois, je veux dire,
11:37on fait de la musique avec K.O,
11:39parce que la musique,
11:40à la base, c'est cela,
11:40et j'ai vraiment l'impression
11:42que plus cela va,
11:43et plus on perd sur ce côté
11:44où on ne fait plus de musique,
11:49bon, le camp est fait pour cela marcher,
11:50avant même de commencer à créer,
11:51tu vois,
11:52donc si tu veux,
11:52dans cet album-là,
11:53il y a beaucoup de valeurs
11:54comme cela que je veux faire passer,
11:56c'est pour cela que je dis
11:56que cet album-là,
11:57particulièrement,
11:59je suis très fier de cet album-là,
12:00j'ai travaillé avec des musiciens
12:02comme Philippe Sadicalé
12:03sur les morceaux,
12:05Amène Vianna
12:06qui est le guitariste d'Angélique Kidjo,
12:08qui a beaucoup travaillé
12:08avec Angélique Kidjo,
12:09tu vois,
12:12Andy Daniel Klass, percussionniste,
12:14tu vois,
12:14c'est Mappy de Violin Queen,
12:18tu vois,
12:19cela m'a fait plaisir,
12:19tu vois, par exemple,
12:20mon fils,
12:20il a travaillé sur une composition,
12:23quand j'ai entendu cela,
12:24je dis non,
12:24je vais appeler Mappy,
12:25parce qu'il y avait du violon,
12:26j'ai appelé Mappy,
12:27Mappy,
12:28tout de suite,
12:28elle a répondu présent,
12:29elle a écouté,
12:29elle m'a dit
12:30waouh,
12:30ce que ton fils a fait,
12:31c'est super,
12:31je veux reprendre cela comme cela,
12:33les violons,
12:33parce qu'il avait déjà mis des violons,
12:35et Mappy,
12:37tout de suite réactive,
12:39à un moment donné,
12:39je l'appelle,
12:40elle me dit
12:40pour Amiral,
12:41je suis vraiment désolé,
12:42pour le solo,
12:43je te fais cela dans deux jours,
12:44parce que là,
12:44je viens d'avoir un appel,
12:47on m'a appelé pour Beyoncé,
12:48je suis obligé de lui faire cela,
12:49je vais travailler sur cela vite fait,
12:50après,
12:51dans deux jours,
12:52tu vois,
12:52donc,
12:54voilà,
12:54j'ai travaillé avec des gens,
12:55vraiment,
12:55tu vois,
12:55très humbles,
12:56mais qui travaillent avec des grands,
12:57quoi,
12:57cela permet aussi aux jeunes,
12:59de voir comment on fonctionne,
13:01et que
13:02on peut être un grand artiste,
13:04travailler avec les plus grands,
13:04et être humble,
13:05l'humilité,
13:06c'est important dans tout ce qu'on fait,
13:07tu vois,
13:08et surtout dans le milieu de la musique,
13:10tu peux être tout grand,
13:11grand artiste à haut,
13:12l'humilité,
13:13c'est cela le plus important,
13:17c'est compliqué,
13:17moi,
13:18j'ai aimé Sizzla,
13:19j'adore,
13:20j'ai aimé la musique à Sizzla,
13:21depuis très jeune,
13:22parce que Vibez Scoutel,
13:22il fait dix mois après,
13:23donc moi,
13:24c'est plutôt la génération Sizzla,
13:25mais Vibez Scoutel,
13:26mais il est habité dans la musique là,
13:28à un moment donné,
13:28Vibez Scoutel est super fort,
13:30super fort,
13:31si vous permettez de me choisir,
13:32moi,
13:32c'est plus la génération Sizzla,
13:33bien évidemment,
13:33Vibez Scoutel,
13:34on ne peut pas lui enlever,
13:36oui,
13:36on ne peut pas lui enlever son,
13:38son lyricisme fini,
13:39c'est-à-dire qu'en termes d'écriture,
13:41on ne peut pas faire d'un seul éducateur,
13:42par exemple,
13:42Vibez Scoutel,
13:43on ne peut toujours ni bien,
13:44ni mal,
13:44dans le monde,
13:44c'est-à-dire qu'il doit aimer,
13:45c'est-à-dire qu'il doit pas aimer,
13:46comme dans tout,
13:46ça dépend des goûts,
13:47mais,
13:48oui,
13:48c'est là où,
13:49dis-moi,
13:49il y a des grands artistes de l'année,
13:53voilà,
13:53l'album est sorti,
13:54l'album Maestro,
13:54c'est vraiment l'album
13:55qu'on a fait avec moi,
13:56donc encore,
13:57encore,
13:57je dis tout le monde,
13:58tout le monde vraiment a instrumenté,
14:01l'album-là,
14:02il est sorti,
14:03donc,
14:03vraiment,
14:04papa a fait des retours aussi,
14:06tu vois,
14:07et donc,
14:07voilà,
14:07et puis,
14:08là,
14:08je suis,
14:09c'est parti,
14:10donc,
14:10j'ai fait des dates un peu partout,
14:11donc,
14:11suive-moi sur les réseaux,
14:12et puis,
14:14stay connect,
14:14comme il va dire en anglais,