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[#Reportage] Affair Opiangah : Déclaration de l’UDIS


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00:00Déclaration de l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale UDIS.
00:09Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes, chères citoyennes et citoyens.
00:18Un adage populaire dit qu'il faut saisir l'occasion par les cheveux et comme nous
00:26l'avons affirmé avec force et gravité lors de notre dernière sortie, l'Union pour la démocratie
00:33et l'intégration sociale, notre parti, ne lâchera rien tant que l'opprobre dont est victime notre
00:41leader, M. Hervé-Patrick Opianga, ne trouve pas une résolution juste et équitable proportionnelle
00:50à la gravité de la forfaiture judiciaire connue de tous aujourd'hui. Afin que nul n'ignore la
00:58gravité des faits, l'UDIS fait à nouveau le devoir de vous rappeler dans les moindres détails les
01:06vices de procédure qui émaillent cette tristement célèbre déroute judiciaire appelée affaire Hervé-Patrick Opianga.
01:15En effet, le mercredi 20 novembre 2024 à 9h30, une première convocation est apportée au
01:26domicile de M. Hervé-Patrick Opianga par le directeur général des affaires criminelles
01:31pour une audition au service concerné de la police judiciaire à 12h00. Il se fera
01:42représenter par ses avocats. Ce même mercredi 20 novembre 2024, dans l'après-midi, après avoir
01:50donné suite au renvoi formulé par ses conseils, une deuxième convocation fut déposée afin que
01:58M. Hervé-Patrick Opianga se présente le lendemain, donc le jeudi 21 novembre 2024, à 10h00 toujours
02:07à la direction générale des affaires criminelles de la police judiciaire. Mais curieusement et
02:15insidieusement, c'est dans la même nuit du 20 au 21 novembre 2024 qu'une escouade des forces de
02:22défense et de sécurité accompagnée de certains activistes vont faire irruption au domicile de
02:30notre président Hervé-Patrick Opianga pour commettre des perquisitions multiples sans
02:36mandat par des agents encagoulés, certains non encagoulés et lourdement armés dont l'implication
02:44toujours inexpliquée des forces de troisième catégorie symbolisée par la présence des agents
02:49des services spéciaux de la présidence de la République. Une somme importante de 179 millions
02:57de francs CFA, des montres et des bijoux d'une valeur de plus de 100 millions de francs CFA ont
03:05été emportés et reversés dit-on aux trésors publics. Un acte dont l'UDIS cherche toujours
03:14le fondement et la légitimité. Qui d'entre vous aurait accepté de se rendre devant la justice
03:23après le constat de ce déploiement de violences inappropriées et illégales pour une simple
03:30question de mœurs supposées ? L'initiative pernicieuse, factueuse et immorale des forces
03:38de défense et de sécurité, complice d'un système judiciaire manifestement sous influence, a fini
03:46par convaincre monsieur Hervé-Patrick Opianga de la vitale nécessité pour lui de se mettre à
03:53l'abri pour préserver son intégrité physique alors gravement menacée. Gabonaise, Gabonais,
04:03chers compatriotes, chères citoyennes et citoyens, si notre président a heureusement pu échapper à
04:13cette violence, sa famille n'a pas été épargnée par cet acharnement que l'on sait désormais sans
04:20fondement. Si son frère aîné, monsieur César Opianga, a arbitrairement été torturé et emprisonné,
04:29la justice gabonaise s'est immolé de ridicule en gardant à vue pendant cinq jours de façon inédite
04:37sa fille, Élisabeth Opianga, pourtant supposée victime, quand la règle et la loi commandaient
04:45préférablement qu'elle soit protégée. Oui, si notre président a pu échapper à ce qui porte tous
04:53les atours d'un attentat politique et physique, on ne saurait en dire autant de ses réalisations,
05:01de ce qu'il a bâti des décennies durant, au gré de ses sacrifices, de sa sueur et de ses
05:09efforts inlassables, sans avoir été aux affaires, sans accompagnement de l'État et sans marcher de
05:18l'État gabonais. Nous parlons ici de ces entreprises symbolisées par la holding HPO et associée.
05:26Dès le 21 novembre, c'est-à-dire au lendemain de la déferlante de violence à son domicile, le siège
05:33de la holding de M. Hervé-Patrick Opianga a été pris d'assaut par des agents de la Direction
05:40Générale des Services Spéciaux, lesquels, après avoir menacé le personnel en le sommant arme au
05:48point de quitter les lieux, ont emporté avec eux tout le dispositif d'exploitation de ces entreprises.
05:57Ordinateurs de bureaux, documents administratifs, toutes les clés de véhicules d'exploitation et de
06:06fonction de la holding, etc. Le tout sans mandat ou décision de justice. L'UDIS s'interroge encore
06:17sur la symbolique et la légalité de tels agissements. Gabonaise, gabonais, chers compatriotes,
06:27chers citoyens et citoyennes, la justice gabonaise peut-elle nous expliquer le lien existant entre
06:37une affaire pénale et le placement sous-scellé de la holding de la personne supposément impliquée
06:45qui reste tributaire du principe de la présomption d'innocence ? Par quoi s'explique en outre le
06:54déploiement des agents de la Direction Générale des Services Spéciaux une force de troisième
06:59catégorie en principe pour mobiliser pour la défense du territoire contre toute menace extérieure ou
07:06intérieure ? Selon les textes, la Direction Générale des Services Spéciaux des GSS est une branche de
07:14la garde républicaine qui répond directement du chef de l'État et du commandant en chef de la GR.
07:22A l'époque des faits, le président de la transition était le co-chef de la garde républicaine. Alors
07:33est-ce le chef de l'État lui-même, est-ce le co-chef adjoint ou est-ce le Directeur Général
07:40des Services Spéciaux qui a ordonné la mise en bras des agents spéciaux dans l'affaire supposée
07:47de Meurs en rapport avec notre président Hervé-Patrick Opianga ? A ces questions, nous
07:55attendons toujours une réponse vu que le président de la transition a été saisi par le biais d'un
08:04courrier le 30 janvier 2025 dont voici l'accusé de réception.
08:16Gabonaises, Gabonais, chères compatriotes, chères citoyennes et citoyens, le Procureur de la République
08:27pour donner le change à la vérité et dans une démarche forte et insidieuse s'est rendu coupable
08:34d'imparjure et d'une falsification d'actes juridiques en déclarant à la face du monde
08:40qu'une plainte avait été déposée le 14 novembre 2024. Une argussie et un mensonge infâme et
08:50déshonorant qui n'ont pas pu résister à l'épreuve de l'investigation. Vu que l'Ulysse, par le biais
08:57de son président, a apporté la preuve par exploit du sié de ce qu'aucune plainte contre
09:04monsieur Hervé-Patrick Opianga ne figure dans le registre de dépôt de plainte du parquet.
09:13Nous pouvons vous présenter ses exploits du sié.
09:18Pour tenter de rattraper cette bavure sordide et innommable,
09:29dame Lucie Biloguet, dont les actes puent et trahissent l'instrumentalisation,
09:37va sans qualité à agir déposer une plainte le 25 novembre 2024 donc postérieurement au
09:47déclenchement sans fondement de l'action publique. Tout ceci pour dire que toute la traque,
09:54toute la violence, tous les actes répréhensibles d'abus de pouvoir commis les 20, 21, 22, 23,
10:0524 et 25 novembre 2024 ont été faits sans aucune plainte effectivement constituée en toute
10:16illégalité donc en parfaite iniquité. L'Udisse par cette démonstration vous apporte ainsi la
10:27preuve qu'actuellement nous évoluons dans un état de non droit, dans un contexte pourtant
10:35illustre de restauration des institutions. Quelle honte, quel déshonneur ! A ces faits,
10:46vivement viennent se greffer la déclaration d'Elisabeth Opianga laquelle a clairement
10:54indiqué que les accusations alléguées contre notre président sont totalement fausses. Les
11:02accusations portées contre mon père, attouchements, incestes, viols, séquestration sont totalement
11:12infondées. Ces faits n'ont jamais existé, ni dans mon enfance, ni lorsque j'étais mineure,
11:20ni à l'âge adulte, ni avant, ni maintenant a-t-elle martelé. A ce désaveu, la présumée
11:31victime a déposé une plainte contre les diffamateurs par le biais d'une action récusoire
11:40dont on attend toujours les effets juridiques. Gabonaise, Gabonais, chers compatriotes,
11:49chères citoyennes et citoyens, une telle instrumentalisation de la justice et un tel
11:58parjure ne saurait être explicable dans une république que si les ordres émanent de la
12:05hiérarchie représentée par le ministre de la justice, le premier ministre ou par le président
12:14de la république qui du reste le président du conseil supérieur de la magistrature. C'est pourquoi
12:22l'union pour la démocratie et l'intégration sociale s'interroge avec gravité sur le silence
12:31du chef de l'État, le général de brigade Brice Clotaire Olegui Nkema. Se doute en plus qu'il a
12:40été personnellement saisi par le directoire de notre parti. L'UDIS fonde pourtant des espoirs
12:49sur un éclairage public du président de la république dans ce contexte politique hautement
12:55symbolique quant aux nombreuses zones d'ombre qui subsistent dans cette affaire. Son intervention
13:03permettra par exemple de démêler les pelotes de lianes suivantes. Comment se fait-il qu'après un
13:12parjure qui offre au discrédit la nation entière et qui contrevient à votre discours sur l'état de
13:20droit, aucune décision n'est prise contre les auteurs de cette machination grotesque de la
13:29justice gamonaise ? Comment se fait-il qu'après de tels actes Bruno Obiangvi soit toujours procureur
13:41de la république gabonaise ? N'a-t-il pas prouvé dans cette affaire qu'il ne peut plus rendre la
13:49justice au nom du peuple gabonais ? Dans la même veine, qui a en définitive ordonné la fermeture
13:58de la holding HPO et associée par la DGSS ? De plus, qui a ordonné la mise en bras de la force
14:07de troisième catégorie contre un citoyen gabonais, votre frère, dans une supposée affaire de mœurs,
14:14alors que la décision de l'intervention de cette force de troisième catégorie n'est prise que par
14:21le Premier ministre après avis du Conseil des ministres ? Monsieur le Président de la Transition
14:29chef de l'État, si vous avez été trompé, il vous revient de tirer tous les enseignements et de
14:38prendre toutes les mesures qui s'imposent pour ne pas frapper votre discours sur l'état de droit du
14:45sceau de l'incohérence et donc de l'imposture et de la forfaiture. Monsieur le Président de la
14:55Transition, chef de l'État, c'est sur ces questions lancinantes et bien d'autres encore que
15:03votre intervention et votre prise de parole publique sont précieuses pour l'UDIS, pour les
15:10Gabonais et pour l'ensemble de l'opinion publique locale et internationale qui nous regarde en cette
15:16période charnière pour notre pays. Gabonaise, Gabonais, chers compatriotes, chères citoyennes et
15:27citoyens, cela n'échappe à aucun observateur avisé de la scène politique nationale que la question de
15:35l'état de droit au Gabon à travers l'affaire Opianga est devenue un enjeu majeur de l'élection
15:42présidentielle du 12 avril 2025. Le candidat Alain-Claude Billuise l'a d'ailleurs fortement
15:51souligné lors de sa déclaration du lundi 10 mars dernier. Tout en reconnaissant que M. Hervé-Patrick
15:59Opianga, notre leader, était victime d'une cabale politique, il n'a pas manqué d'affirmer
16:07avec courage que les charges fabriquées contre lui n'avaient aucun fondement juridique. Considérant
16:15ce fait et bien d'autres, peut-on soutenir en toute responsabilité que nous sommes encore
16:23dans un état de droit ? L'état de non-droit ne nous dicte-t-il pas plutôt sa loi de manière
16:29unilatérale et arbitraire ? Gabonaise, Gabonais, chers compatriotes, chères citoyennes et citoyens,
16:40l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale s'est donné de saisir l'ensemble du
16:48corps judiciaire de la République Gabonaise afin qu'il soit témoin de cette perversion de la
16:54justice Gabonaise et de l'état de droit dans notre pays. Le président de la cour constitutionnelle
17:01présidé par M. Dieudonné Abowun et les huit juges de la haute cour ont ainsi été saisis. Il s'agit
17:13de Jean-Bruno Lépenda, Christian Binyumba Fernandez, Roger Patrick Ancora, Euloge Hervé
17:24Tako Vendekambine Mbano, Euloge Moussavou Dekeri Nzambé, Marie-Blanche Bupenge Epouse Mbambiri,
17:35Afikita Dolores Angonjo et Sosten Momboua. La cour d'appel judiciaire de Libreville sous
17:44la responsabilité du procureur général est diminuant, actuellement en possession du dossier
17:50qui tarde étrangement à être transféré à la chambre d'accusation ainsi que son alter ego Nancy
17:59Nganjas Iwenga. La cour de cassation de Libreville présidée par Julienne Olga Zamba Masunga,
18:08épouse Tchikaya et le procureur général Jean Bosco Alaba Fall. Le conseil d'état du premier
18:17président Mme Apongu Amban et du procureur général Anita Edwige Mbyam, épouse Kumbi Giyedi. La
18:28cour des comptes du premier président Alain Christian Iyengui et du procureur général Mme
18:35Isabelle Rachiwa, épouse Matei. Dans le même esprit, nous avons convoqué l'intervention
18:46diligente des deux chambres du Parlement, Assemblée nationale de Jean-François Ndungu et le Sénat de
18:53la transition présidée par Paulette Missammo. Le corps diplomatique, en l'occurrence l'annonciature
19:01apostolique au Gabon et au Congo-Brazzaville ainsi que la conférence épiscopale du Gabon.
19:07La démarche de l'UDIS, émue par la volonté de porter sur la place publique ce scandale
19:14juridico-politique qui entache gravement l'image et l'honneur de notre République en transition
19:23vers l'ordre constitutionnel. L'action ou le silence des uns et des autres renseignera
19:31l'opinion nationale et internationale sur leur attachement respectif aux valeurs de démocratie,
19:38de justice et de paix. Pour finir, l'UDIS ayant épuisé avec responsabilité toutes les voies
19:48de recours et constatant l'inertie de la justice et le silence complice des autorités compétentes,
19:56se réserve le droit d'initier dans les tous prochains jours des sittings et des marches
20:04de protestation dans le respect de l'ordre public pour faire entendre raison et réclamer le retour
20:13de son président Hervé-Patrick Opianga sur la terre de ses ancêtres. Que Dieu bénisse le Gabon.

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