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Dans son édito du 10/03/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les peurs brandies par l'exécutif, évoquant pêle-mêle, le coronavirus, le changement climatique ou la Russie.

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Transcription
00:00La peur est une arme classique utilisée en politique, elle a permis à des générations
00:03de rois, d'empereurs, de consuls ou de présidents d'obtenir ou de conserver le pouvoir en fonction
00:08des situations et des époques.
00:10La peur est un levier fondamental de gouvernance, y compris dans les démocraties comme la
00:14nôtre.
00:15Aujourd'hui, chacun brandit la sienne, il y a d'un côté ceux qui redoutent la guerre,
00:19ceux qui sont accusés de la tiser, il y a ceux qui instrumentalisent la peur et ceux
00:23qui dénoncent cette manipulation de l'opinion.
00:25Au fond, cette mauvaise querelle ne dit qu'une chose, celui qui contrôle la peur des gens
00:31devient le maître de leurs âmes, comme l'a expliqué Machiavel dans son livre Le Prince.
00:36On nous a fait peur avec le Covid, avec le changement climatique, avec la dénatalité,
00:41le déclin de la France, le déclassement et aujourd'hui avec la menace russe, à chaque
00:45fois à juste titre, car ces menaces, elles sont bien réelles et tangibles.
00:49Le problème, c'est que la peur paralyse, tétanise, empêche l'action et la réflexion
00:53et bien sûr la peur nourrit la peur.
00:55Plutôt que d'entrer dans un engrenage stérile sur qui entretient la peur, peut-être faudrait-il
01:00tenir un discours suffisamment fédérateur pour emmener les Français vers un projet
01:04commun de réarmement du pays, tant sur le plan militaire que sur le plan moral.
01:09Un pays qui ne se déteste pas, qui ne se déchire pas, est un pays qui est plus fort
01:14que toutes ces peurs.
01:15On va en débattre ce soir dans Punchline.

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