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L’avis de Idriss Aberkane, conférencier, essayiste, consultant international et journaliste citoyen.
Il est l’auteur de l’ouvrage « Libérez votre cerveau ! »

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Transcription
00:00Le journaliste, son premier devoir, son tout premier devoir, c'est de diffuser la vérité
00:04quelles qu'en soient les conséquences pour lui-même, quelles qu'en soient les conséquences
00:07pour lui-même.
00:08Si le journaliste se retrouve menotté au poignet pour avoir dit la vérité, eh bien
00:11il a accompli son premier devoir de la Charte de Munich.
00:14Donc oui, bien entendu, la presse devait pas dire « on va perdre », ça c'est un avis
00:18stratégique, ça c'est une opinion.
00:19Par contre, les Allemands utilisent des mitrailleuses quand nous on charge de la baïonnette comme
00:22des cons, ça c'est de la presse.
00:24Et ça c'est ce qui doit être rapporté.
00:25Tout dernièrement, on sait qu'il y a les SASR, donc les Special Air Service Regiment,
00:28ils ont pillé et violé en Afghanistan, ils ont commis des atrocités, c'est à la presse
00:32de le révéler.
00:33Le journaliste doit être là, dire « je suis australien, je respecte le drapeau australien,
00:36j'ai peut-être même fait mon service militaire, mais si le Special Air Service Regiment fait
00:40des atrocités sur les Afghans, je dois le rapporter, même si ça va casser le moral
00:43des troupes, même si ça va réduire notre crédibilité en armée, je dois rapporter
00:47cette vérité.
00:48Parce que la cacher, ce serait criminel.

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