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Catégorie
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SportTranscription
00:00Idexport, la passion du sport, présente Sud Radio, 20h21, but football club, Lionel Rousseau, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:11Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, le bonheur de vous retrouver chaque jeudi car en effet, votre émission préférée, c'est sur Sud Radio car nous parlons vrai, nous parlons foot.
00:20Avec toute la bande qui est là chaque jeudi, physiquement, à distance, mais toujours avec la même passion.
00:26On n'a pas toujours le même maillot, mais nous avons la même passion, à savoir le football et le ballon rond. Je salue M. Michel Moulin.
00:33Bonsoir Michel.
00:34Bonsoir, bonsoir messieurs.
00:36Rapide de vous retrouver M. Michel Moulin qui est à distance ce soir.
00:39Écoutez, il est en villégiature, Michel est en voyage, il ne peut pas nous en dire plus.
00:42C'est un homme d'affaires, laissez-le travailler tranquille, mais il a un coup de gueule.
00:47Donc l'émission va bien commencer dans quelques instants, voilà pourquoi Karim Zeribi pourra répondre à ce coup de gueule.
00:52Bonsoir mon cher Karim.
00:53Bonsoir à tous, il a un coup de gueule ?
00:56C'est exceptionnel que l'émission existe.
00:58Mais voilà, il n'a que des coups de gueule.
01:00Il s'éteint d'un calme d'habitude, qu'est-ce qui va se passer ce soir ?
01:02On l'appelle le comptable dentiste, c'est M. Jimmy Algérino, car quand il n'est pas en studio avec nous,
01:09il est soit dans un cabinet d'experts comptables, soit dans un cabinet dentaire.
01:13Bonsoir mon cher Jimmy.
01:14Bonsoir, bonsoir tout le monde.
01:15Vous penserez à mon détartrage après, s'il vous plaît, après l'émission ?
01:17Oui, la fiche de paye est prête.
01:19Merci infiniment, voilà, il fait le bilan des sociétés aussi, il est formidable.
01:22Il faudrait peut-être que vous pensiez à travailler avec Norbert Seada.
01:24Oui, pour les films, bien sûr.
01:26Bonsoir Norbert.
01:27Bonsoir mon cher Lionel.
01:28Bonheur de vous retrouver à chaque fois, mon cher Norbert.
01:30Merci, moi je suis le bonheur de vous revoir tous.
01:32C'est formidable.
01:33Vous voyez, quand Norbert Seada est là, il y a tout le cinéma et tout le football français qui est avec nous.
01:38Que dire de Benjamin Danais, là c'est tout.
01:40ButFootballClub.fr qui est avec nous.
01:42Bonjour, bonsoir, bonjour Lionel.
01:44Salut Lionel, bonsoir.
01:45Je te préfère Lionel.
01:46On est ravis de vous retrouver également, Benjamin Danais avec ButFootballClub.fr, le site de référence.
01:51Nous allons parler dans quelques instants de la crise du football français.
01:54Encore et toujours, car elle est prégnante, latente et la FFF semble se mettre au travail.
02:01En tout cas, le président Diallo a imaginé des groupes de travail pour essayer de régler la situation.
02:07Notamment en matière commerciale, en matière stratégique, en matière de marketing.
02:11Petite idée, ça pourrait être le coup de gueule de Michel Moulin.
02:15On va en parler dans quelques instants.
02:17On l'évoquera aussi de l'affaire Fonseca, l'entraîneur de l'OL qui est en Roumanie avec son club en Europa League
02:23mais qui ne peut plus diriger jusqu'au mois de novembre l'Olympique Lyonnais.
02:28Qu'est-ce que c'est cette petite sirène, ce petit bruit qu'on a entendu ?
02:33D'où ça vient ?
02:35C'est peut-être Michel, je crois que c'est Michel qui a sorti sa trompette.
02:38Vous avez sorti le vous-vous-et-là Michel, c'est ça quand on parle de Fonseca.
02:41On l'évoquera avec vous dans quelques instants.
02:44La sanction de neuf mois pour l'entraîneur de l'OL, c'est une sanction historique.
02:48Et puis on reviendra largement aussi sur le Paris Saint-Germain, bien sûr, battu hier par l'Iverpool au Parc des Princes 1 à 0.
02:53Il y a encore un match retour, mais tout de même beaucoup de regrets pour ce PSG qui est peut-être KO debout.
02:57On évoquera aussi le foot amateur avec le président de Garges, Dibone, Futsal, qui est Moussa Niangane,
03:05qui en rejoindra à partir de 20h45.
03:08Voilà pour le programme, c'est parti pour votre émission préférée, Sud Radio, avec ButFootballClub.fr.
03:14Sud Radio, 20h21, ButFootballClub.fr.
03:18On met les pieds dans le plat tout de suite, on est d'accord Michel Moulin, parce qu'on va raconter ça à nos auditeurs,
03:24parce qu'on ne leur cache rien, on s'est beaucoup parlé cette semaine, on s'est même vu, on a échangé,
03:28et on a parlé d'un seul sujet avec Michel Moulin, la Fédération française de football,
03:32qui installe donc des groupes de travail, des réunions pour essayer de régler les problèmes du foot.
03:37Et ça, ça vous met très en colère Michel ?
03:41– Ça me met en colère, parce qu'on démontre encore une nouvelle fois
03:45la faiblesse du management de cette Fédération.
03:48Moi, quand j'entends M. Diallo parler de table ronde, il est urgent de trouver des solutions,
03:53et qu'il vous dit, on va se réunir mi-avril, mais pendant un mois et demi,
03:59il faut encore le feu continuer à brûler.
04:02Dire à un patron, c'est pas ça, il a vraiment des choses à faire,
04:06c'est à court terme, comme il dit, c'est dans les jours qui viennent.
04:10Et en plus, il annonce pas la date, ce qui est un management catastrophique.
04:14C'est quand vous dites aux gens, on fera la réunion à peu près mi-avril,
04:18mais c'est déjà foutu, à un moment donné, c'est telle date, on se déplace,
04:22voilà les solutions qu'on amène, et moi je suis président d'un club de foot,
04:27on me met sur une table ronde, et je leur dis, attendez, M. Labrune, M. Diallo,
04:32on vous a donné des salaires, c'est pour nous avoir des solutions, pas des problèmes.
04:36Qu'est-ce que vous êtes en train de faire encore une fois ?
04:38Ces gens ont été élus, moi quand j'ai présenté mon programme,
04:42il y avait des choses précises à faire, eux, ils sont quatre ans après,
04:46en train de nous expliquer, ils font des tables rondes
04:48pour essayer de trouver des moyens de sauver le foot français,
04:51mais ils se moquent de qui ? Et c'est là que c'est pas des entrepreneurs,
04:55ils ont jamais eu d'entreprise, parce qu'en tant qu'entrepreneurs,
04:59quand vous avez un souci, vous n'attendez pas un mois et demi avant de le résoudre.
05:03Et si, en plus, quand vous donnez une date, vous dites, c'est telle date,
05:07vous donnez rendez-vous aux gens en disant, c'est le 10 mars,
05:10c'est pas, on verra, vers le mi-avril, vraiment, ils se moquent de nous.
05:15Alors, ils se moquent de nous, c'est pas qu'ils se moquent de nous, je pense,
05:21c'est qu'ils sont mauvais, c'est pas des patrons, ils font de la politique.
05:26Ce que j'ai dit, encore, là, il y avait même la ministre des Sports
05:29qui sort aussi de la Fédération française du foot, qui a fait d'énormes bêtises,
05:33elle se retrouve, ministre des Sports, elle aussi, mais c'est ubule.
05:37Pour moi, de mon côté, peut-être, les gens sur le plateau vont pas être d'accord avec moi,
05:41mais pour moi, c'est indigne de patrons.
05:45Ce dialogue, c'est de plus en plus un homme politique,
05:48qui fasse ministre des Sports, qui fasse, je sais pas moi,
05:51je sais pas ce qu'il doit faire, mais c'est pas des patrons.
05:56Je suis très inquiet, quand on commence à parler de table ronde, je suis très inquiet.
06:03C'est pour tout, c'est pour toute la politique, c'est pour tout.
06:09Et c'est toujours celui qui crie le plus fort sur nos tables rondes,
06:12qui donne son avis, et les Binioui, les Nicolet, les Cailloux, qui vont dire,
06:17c'est bien, c'est bien Romain, c'est bien.
06:20C'est le dernier qui parle qui a raison.
06:22— Très bonne imitation de Michel Moulin, quand même.
06:25Au théâtre des deux ânes, Michel, peut-être qu'il y a un emploi pour vous.
06:28Norbert Sada est en train de réfléchir. Très bonne imitation.
06:30— Mais moi, ce que je voulais dire, Michel...
06:32— Norbert Sada. — Je vais pas me donner de détails là-dedans.
06:35Moi, je suis pas assez costaud comme Michel. Mais Michel, il a oublié qu'il vit en France.
06:39En France, regardez le nombre de problèmes qu'il y a.
06:41Chaque fois qu'il y a un problème, on réunit une commission.
06:43Il se passe rien, mais on réunit une commission.
06:45Que ce soit la violence, ce que vous voulez, hop !
06:47Réunion d'une commission d'enquête pour savoir qu'est-ce qu'on va faire.
06:50Et on fait rien. Donc ça n'a pas changé. C'est pas dans le football.
06:53Dans n'importe quoi, dès qu'il y a un problème en France, on réunit une commission.
06:56C'est un truc de fou. On réunit des commissions pour tout.
06:59Ah, très bien. En fait, maintenant, c'est le football.
07:02— Pourtant, Karim Zérébi, ça part d'un bon sentiment,
07:04de réunir des gens pour réfléchir à l'avenir du football,
07:07où c'est uniquement de la communication.
07:09— C'est Clemenceau qui disait que pour intégrer un sujet, on crée une commission.
07:13Donc bon, peut-être que c'est la volonté, effectivement, de jouer la montre
07:17et de donner le sentiment qu'ils sont pas dans l'immobilisme.
07:22Simplement, si je me fais l'avocat du diable de minutes, je dirais à Michel
07:25« Quand ils font rien, tu les critiques. Quand ils font, tu les critiques.
07:28En fait, tu les critiques tout le temps, quoi. »
07:31— Ouais.
07:32— Très bonne réponse de Michel Poulain.
07:37— Je les critique tout le temps parce que c'est toujours la même chose.
07:44Décision ou pas décision, il y a pas de décision.
07:46— Bien sûr.
07:47— Non, non, mais...
07:49— Laisse-leur au moins le bénéfice du doute, là.
07:52Critique-le une fois qu'ils auront mis en place leur groupe de travail
07:55et qu'il en sortira rien. Là, ils mettent en place des groupes de travail.
07:58Donc ils vont consulter les uns et les autres.
08:00Donc c'est un peu le type de démocratie participative versus SSS qu'ils vont faire.
08:05Et après, s'il en sort rien, fracasse-les.
08:08Mais là, avant même qu'ils agissent, tu les casses en deux.
08:12— Michel Poulain et après Benjamin David.
08:14— Ils ont fait des élections sur un programme. Pourquoi ils tiennent pas leur programme ?
08:19Tu parles comment ça ? Pourquoi ils tiennent pas leur programme qu'ils ont fait ?
08:23— Ah mais peut-être qu'en cours de route, il y a des choses qui méritent effectivement,
08:28dans l'urgence, que tu te réunisses et que tu prennes des décisions.
08:31— Oui. Parce que les situations graves n'étaient pas dans le programme.
08:33— Je dirais que la situation n'est jamais figée, Michel.
08:36— Après, je me tais.
08:38— Je me fais l'avocat du diable, parce que...
08:40J'ai l'avocat du diable. Je t'explique juste une chose, quand même.
08:43J'espère pour eux qu'ils tiennent pas une entreprise.
08:46— J'espère quoi ?
08:47— J'espère pour eux qu'ils tiennent pas une entreprise. J'ai eu des lois au départ.
08:50Mais un patron, à un moment donné, ça va vite et ça prend des décisions.
08:54Et ça peut pas marcher, la politique. Ça ne peut pas marcher.
08:58— Benjamin David, votre sentiment. Vous partagez le sentiment de Michel Poulain, je crois.
09:01— 10 000 %. Évidemment, c'est ubuesque, c'est consternant.
09:05Ce sont les pitres qui se réunissent sur des décisions de pitres. Ça continue.
09:09Là, en revanche, je sais que Karim s'est fait l'avocat du diable et que ça lui fait un petit peu plaisir.
09:15Mais j'ai juste une question pour Karim.
09:17Ces commissions, ces groupes de travail vont apporter quoi comme réponse ?
09:21Est-ce que tu peux juste me donner une réponse ?
09:23— Mais comment tu veux le savoir avant qu'ils se réunissent ?
09:25— Non, non, non. Mais par exemple...
09:26— Je sais pas. Sur les violences, par exemple.
09:28Peut-être que tu vas avoir des sorties.
09:31— Non. Faux. Faux. Faux. Ils ont pas...
09:33— Si tu le sais déjà. De manière dévoyante. Vous êtes très fort.
09:37Vous avez une boule de cristal.
09:39— Droite Télé, groupe de travail, va résoudre quoi ?
09:41— Droite Télé, c'est pas que la FFF.
09:43— Non. Mais je te pose une question.
09:45— Droite Télé, c'est pas Dialogues Seuls.
09:47— Il y a un groupe de travail, un groupe de travail.
09:49Ça va résoudre quoi ?
09:51— Peut-être qu'ils vont changer de braquet, qu'ils vont changer de philosophie.
09:53Que ça sera pas au plus offrant.
09:55Qu'il y aura aussi la qualité de retransmission.
09:57Qu'on ira peut-être aussi vers des choses plus réalistes.
09:59On était un peu sur notre planète.
10:01Et peut-être que ce qui vient de se passer va leur servir d'exemple.
10:05Peut-être qu'ils tirent des enseignements aussi.
10:07— La seule...
10:09— Je sais pas.
10:11— Benjamin Danet, après Michel et Jimmy Algéri.
10:13— Ce qu'on remarque, c'est que Vincent Labrune sort du jeu et ça lui sert.
10:17Philippe Diallo repasse en première ligne.
10:19Tout ça n'est que de la com.
10:21Et ça montre juste que le football français
10:23marche sur la tête et est dirigé par des incompétents notoires.
10:25Michel Moulin, vous lui avez ajouté quelque chose ?
10:27Et après, je cède la parole à Jimmy Algéri.
10:29— Non, non. Je dis à Karim.
10:31Ce que tu viens de dire, Karim,
10:33il n'y a pas besoin d'un mois et demi pour faire ça.
10:35Tu fais une réunion.
10:37Demain matin, tu mets en place ce que tu viens de dire.
10:39— Mais tu sais très bien qu'il y a des rapports de force.
10:41On a une ligue de football professionnel.
10:44Et on a une association d'enseignement qui s'appelle la FFF.
10:46C'est de la politique, tout ça.
10:48La politique nécessite que les gens se consultent, discutent,
10:51trouvent des accords.
10:53Parce que certainement qu'ils sont pas tous d'accord.
10:55Il y a des rapports de force.
10:57C'est pas une entreprise avec un patron, des salariés,
10:59une unité de production et un devant.
11:01C'est pas aussi simple que ça, je veux dire.
11:03C'est du management, certes.
11:05Là, je suis d'accord.
11:07On n'a pas d'esprit entrepreneurial chez ces gens-là.
11:09Je suis d'accord aussi.
11:11Mais à chaque fois qu'ils font un pas,
11:13vous tuez le game avant qu'ils aient mis quoi que ce soit en place.
11:17— Faut donner sa chance au produit.
11:19— Reparlons-en dans 3 semaines. Je serai avec vous.
11:21— Jimmy Algérino, votre sentiment ?
11:23— Un mois et demi.
11:25— Oui, un mois et demi. Mais c'est vrai que ça pourrait aller beaucoup plus vite.
11:27Votre sentiment, comment vous faites, vous, par exemple,
11:29avec Jimmy Algérino ?
11:31— Ce que je trouve bien, déjà, c'est qu'il fasse une table ronde pour le football.
11:33— 3 tables rondes.
11:35— C'est bien.
11:37— Ils se mettent au travail.
11:39— Groupe de travail.
11:41— Après, vous regrettez qu'il n'ait pas fait plus tôt.
11:43— Ça, c'est sûr.
11:45— Je pense qu'il faut...
11:47De toute façon, là où en est le football,
11:49il faut qu'il y ait des choses qui se passent.
11:51Donc ça peut être, je dirais, positif
11:53d'avoir ce genre de groupe de travail,
11:55discuter.
11:57Certains vont se mettre un peu plus en avant.
12:01Alors que là, ils étaient tranquilles
12:03derrière untel ou derrière untel.
12:05Et après, de toute façon,
12:07moi, je vois pas trop ce qui pourrait arriver.
12:09— Les bras de Benjamin Dané viennent de tomber, là.
12:11Ça peut pas être pire.
12:13Les bras de Benjamin Dané viennent de tomber,
12:15et ce Michel Moulin aussi, en plus en tant d'Angémi Algérino.
12:17— Non, mais dans le sens où ça peut pas être pire
12:19tant qu'on sera pas à ce que va faire Dazone
12:21quand ils vont pouvoir dénoncer le contrat.
12:25— Ils ont encore un an pour le faire.
12:27Mais Jimmy, juste, tu disais
12:29où en est le football aujourd'hui.
12:31Mais le football, il est là
12:33où ces responsables qui sont dans les groupes de travail
12:35ont mis le football aujourd'hui.
12:37Ce sont ces gens-là les responsables.
12:39— Non, mais je suis d'accord.
12:41Moi, je parle au niveau des joueurs,
12:43au niveau de ce qui se passe sur le terrain.
12:45Il y a des choses qui se passent.
12:47C'est de belles choses.
12:49Après, voilà, au niveau de la gouvernance,
12:51au niveau de la politique,
12:53moi, je suis pas assez compétent.
12:55Et puis même, je veux dire, ça m'intéresse pas du tout.
12:57— Mais ce qui m'intéresse, c'est le terrain.
12:59— Il y a deux choses qu'on oublie.
13:01Tout ça, c'est pas un condominium que je connais bien.
13:03Mais il y a une grave faute qui fait
13:05qu'on en est là aujourd'hui.
13:07C'est quand ils ont pris l'option
13:09de prendre Amazon et de ne pas accepter Canal.
13:11Ils auraient jamais dû couper
13:13le cordon véhical avec Canal.
13:15C'était important de garder.
13:17D'aller sur Amazon pour deux fois moins cher.
13:19— Non, mais Norbert, moi, je suis d'accord.
13:21On voit aujourd'hui, en tant qu'anciens joueurs,
13:23les footballeurs, les entraîneurs,
13:25ils font leur boulot sur le terrain.
13:27— Ils font leur boulot, mais...
13:29— Non, mais ça reste un championnat quand même intéressant.
13:31— C'est sûr que Fonseca, il fait le boulot.
13:33On va en parler dans un instant.
13:35— Il y a des joueurs qui sont vachement intéressants.
13:37Il y a des pépites, un truc comme ça.
13:39Donc sur le terrain, maintenant que des gens
13:41ne savent pas promouvoir le football français,
13:43promouvoir les joueurs, promouvoir la Ligue 1, la Ligue 2,
13:45ben voilà, c'est des incompétents,
13:47à un moment donné.
13:49Il y a des gens qui se présentent ou qui se représentent
13:51comme Michel ou d'autres pour amener
13:53quelque chose de plus à le football.
13:55Mais au niveau sportif, au niveau des joueurs et tout ça,
13:57il y a de belles choses, quoi.
13:59— On n'a jamais été aussi forts depuis très longtemps.
14:01— C'est une comédie ou c'est un drame
14:03ou une comédie dramatique, ce qui se passe dans le football français,
14:05Norbert Salada ?
14:07— C'est un film à suspense.
14:09— Est-ce que ça pourrait se terminer...
14:11— Bien ?
14:13— Je suis pas sûr.
14:15Ça ferait pas un AV ?
14:17— Non, mais il faut trouver la clientèle
14:19qui aime voir ça, parce que...
14:21— Qui aime se faire mal.
14:23— Qui aime se faire mal, quand même.
14:25— On marque une pause, on se retrouve dans un instant
14:27avec Norbert Salada, Benjamin Danet, Jimmy Algérino,
14:29Karim Zeribi et Michel Moulin
14:31pour évoquer notamment la suspension,
14:33la sanction contre Fonseca,
14:35l'entraîneur de l'Olympique lyonnais.
14:37La pause, et je salue aussi dans ce studio
14:39parce qu'il y a toujours beaucoup de monde,
14:41vous savez, dans ce plateau
14:43et autour de cette émission,
14:45une personnalité imminente, Lola Marandelle,
14:47grande joueuse de tennis, et Cédric Marveni,
14:49agent artistique de cinéma,
14:51de très, très grand talent.
14:53Donc, voilà, on salue Cédric et Lola
14:55qui sont avec nous dans ce studio.
14:57À tout de suite.
14:59— Idexport, la passion du sport, présente...
15:01— Sud Radio,
15:0320h21, Butte Football Club,
15:05Lionel Rosso,
15:07Michel Moulin, Karim Zeribi.
15:09— Et en compagnie de Jimmy Algérino,
15:11Norbert Salada, Benjamin Danet,
15:13avec ButteFootballClub.fr,
15:15le site de référence pour tout savoir sur le football
15:17et notre émission, évidemment, qui est un vrai bonheur,
15:19un petit bonbon du jeudi,
15:21entre 20h et 21h pour parler foot
15:23et pour parler vrai, pour tout dire
15:25sur cette affaire Fonseca.
15:27On en a beaucoup parlé depuis le week-end dernier,
15:29on continue à en parler puisque la sanction
15:31est tombée il y a quelques heures maintenant,
15:33une sanction peut-être historique
15:35puisque l'entraîneur de l'OL est suspendu
15:37en Ligue 1, en tout cas, pour l'instant en Ligue 1
15:39parce que ça peut s'étendre après sur les matchs
15:41de Coupe d'Europe si la FFF, là aussi,
15:43fait un groupe de travail autour
15:45de cette sanction.
15:47J'ironise un tout petit peu, mais en tout cas,
15:49jusqu'au mois de novembre prochain, ça veut dire
15:519 mois de suspension pour Fonseca
15:53qui a mis son front
15:55contre le front de l'arbitre
15:57de la rencontre du match
15:59contre l'équipe de Brest.
16:01Affaire Fonseca, sanction historique,
16:03Michel Moulin, vous vous êtes exprimé
16:05la semaine dernière en disant que vous aussi,
16:07vous aviez du tempérament et que vous compreniez
16:09la réaction de Fonseca, mais est-ce que vous comprenez
16:11également la sanction ?
16:13Je comprenais
16:15un peu l'Hongoria, mais comme
16:17je disais à Karim,
16:19je ne dis pas que c'est normal,
16:21parce qu'à un moment donné, il y a des choses qui se passent.
16:23Ce qu'a fait Fonseca,
16:25la même chose que l'Hongoria, c'est pas bien
16:27parce que ça devient
16:29inimaginable d'ailleurs, c'est même inimaginable
16:31d'avoir un entraîneur qui veut
16:33mettre presque un coup de bouc. Par contre,
16:35et ça, ça va énerver certainement
16:37les gens qui sont sur le plateau,
16:39posons-nous quand même la question de pourquoi ces gens
16:41d'un seul coup sont aussi
16:43nerveux sur les arbitres.
16:45Je condamne ce qu'ils font,
16:47je ne suis pas en train de dire que ce qu'ils font,
16:49c'est très bien, mais est-ce que
16:51nos arbitres, qui sont professionnels
16:53aujourd'hui, il ne faut pas oublier, là on ne parle pas de foot amateur,
16:55comme j'ai dit la dernière fois,
16:57on n'est pas dans le foot amateur, on est dans le foot
16:59professionnel. Les arbitres gagnent
17:01très bien leur vie aujourd'hui. Est-ce que
17:03ces gens n'ont pas un peu la tête
17:05qui est un peu
17:07grossie, et
17:09aujourd'hui parlent aux gens
17:11et traitent un peu les gens
17:13de haut ? Parce que
17:15je ne vois pas comment l'Hongorien,
17:17Fonseca, qui sont des gens
17:19normalement normaux, se mettent
17:21dans de tels états,
17:23et d'autres d'ailleurs, parce que c'est pas...
17:25J'ai vu l'entraîneur de l'Anso Systile
17:27qui est dans ces trucs. Est-ce que ces arbitres-là
17:29aujourd'hui n'auraient pas besoin
17:31un peu d'avoir
17:33un peu plus d'intelligence humaine, comme je dis,
17:35de savoir dire bonjour aux gens, merci ?
17:37Ils arrivent aujourd'hui, ils sont
17:39intouchables, ils se prennent pour d'autres,
17:41on dirait que c'est des...
17:43Je vous ai dit, Frappard, je l'ai vu
17:45dans une soirée, on aurait dit une
17:47ministre. Donc à un moment donné,
17:49je condamne totalement ce qu'a fait
17:51Fonseca, je trouve normal la sanction,
17:53mais
17:55je me pose la question quand même, pourquoi
17:57tous les gens aujourd'hui sont si haineux
17:59contre les arbitres, et quand je vois ce
18:01qu'a fait le quatrième arbitre, parce que ce qu'on a rajouté,
18:03ce que j'ai oublié de dire la semaine dernière, c'est ce
18:05quatrième arbitre, qu'on dirait un
18:07flic au bord de touche, dès qu'il y a un truc qui bouge,
18:09et je crois que ça envenime
18:11encore plus les choses.
18:13Je condamne, mais
18:15je me pose la question, pourquoi
18:17les gens sont complètement,
18:19deviennent complètement fous sur les arbitres ?
18:21Et j'ai à peu près la réponse.
18:23Moi, j'ai un peu plus la réponse,
18:25parce qu'ils sont dans une telle passion, dans un tel truc,
18:27et comme ces gens-là les prennent
18:29de haut, à un moment donné,
18:31c'est des hommes, à un moment donné,
18:33c'est des relations humaines.
18:35– Ils craquent, donc les arbitres donneraient le bâton
18:37pour se faire battre, Karim Zérébissi,
18:39on écoute Michel Moulin.
18:41– Tout ce qu'on me demande, mais je me pose la question.
18:43– On va pouvoir s'exprimer, la parole est libre,
18:45et Karim répond. – Non, je suis en opposition totale.
18:47Pour moi, il n'y a pas de mais.
18:49Michel, il dit, ce n'est pas bien, mais.
18:51Moi, je dis, c'est inacceptable.
18:53Et il n'y a pas de mais.
18:55Parce qu'encore une fois, ce que vous oubliez
18:57de rappeler, avec force,
18:59c'est que tout ce qui se passe dans le football professionnel,
19:01se décline dans le football amateur.
19:03– Je l'ai dit, Karim.
19:05– Oui, mais justement, si tu le dis,
19:07il n'y a pas de mais.
19:09Parce que dans le football amateur,
19:11quand tu vois qu'un entraîneur met tête contre tête à un arbitre,
19:13dans le football amateur, ça devient un coup de tête.
19:15Et ça devient une agression.
19:17Et là, il n'y a pas la protection autour du stade
19:19pour protéger les arbitres.
19:21La violence autour du football amateur
19:23est une conséquence aujourd'hui
19:25de tout ce qui se passe dans le football professionnel.
19:27En partie, parce qu'il y a une forme de mimétisme.
19:29Que tu le veuilles ou non,
19:31les comportements des professionnels sur le rectangle vert
19:33et sur la touche des entraîneurs
19:35et des présidents,
19:37il y a une forme de mimétisme dans le football amateur.
19:39Je suis désolé, c'est la référence au football professionnel.
19:41Donc, on ne peut pas aujourd'hui dire
19:43mais, c'est inacceptable
19:45et la sanction, elle est nécessaire.
19:47Après, si Michel veut qu'on soulève des sujets,
19:49il ne faut pas qu'il le mette
19:51en lien avec ce qui se passe
19:53en termes de mauvais comportement.
19:55Ça doit se faire.
19:57À froid, les présidents du club
19:59doivent pouvoir en parler
20:01avec la fédération, la ligue.
20:03À froid. Mais tu ne prends pas
20:05une agression potentielle
20:07et un comportement inacceptable
20:09pour justifier que, oui,
20:11peut-être que les arbitres, ils ne disent pas bonjour,
20:13ils ne disent pas merci.
20:15Moi, je n'attends pas un arbitre qui dise bonjour et merci.
20:17Moi, j'attends qu'il fasse respecter les règles du jeu.
20:19Et quand tu prenais l'exemple du policier,
20:21c'est exactement le rôle du policier
20:23sur le terrain. Oui, que tu le veuilles ou non,
20:25il faut un régulateur. Il faut quelqu'un qui fasse respecter
20:27les règles communes. Et ce n'est pas facile.
20:29Ni le travail du policier, ni le travail
20:31des arbitres. Donc, je pense qu'il faut être en soutien
20:33des uns et des autres dans la société d'aujourd'hui.
20:35Sinon, tu as rapidement des comportements déviants,
20:37des dérapages, et ça ouvre la boîte de pandore.
20:39Et quand tu l'ouvres, la boîte de pandore,
20:41tu ne sais plus après comment tu la refermes.
20:43Parce que c'est la porte ouverte à tout.
20:45Ce qu'il faut expliquer, peut-être, Norbert Sahada,
20:47vous qui avez vu beaucoup de matchs aussi
20:49pendant de nombreuses années,
20:51c'est qu'on en a toujours eu, quand je dis on,
20:53c'est les entraîneurs, les joueurs, les supporters,
20:55le public, contre les arbitres.
20:57Les arbitres ont toujours le bloc.
20:59La violence a changé, ce n'est pas du tout pareil
21:01qu'avant.
21:03Ce n'est pas pareil aujourd'hui.
21:05Il y a des gens, ils prennent des coups, ils se flinguent
21:07sur le terrain amateur, ils amènent des couteaux,
21:09ça n'a rien à voir.
21:11Avant,
21:13n'importe dans quel
21:15domaine
21:17dans lequel on était,
21:19que ce soit le sport, les affaires, autre chose,
21:21il y avait un certain romantisme chez les gens.
21:23Il n'y a plus de romantisme aujourd'hui.
21:25C'est tous des primaires.
21:27On ne réfléchit pas.
21:29C'est d'instinct qu'on doit faire ça.
21:31Heureusement qu'il y a des entraîneurs
21:33qui calment le jeu.
21:35J'ai été étonné par la réaction d'Henriquet.
21:37Il y a eu une faute sur Barcola,
21:39qui s'est en pensée, il dit je ne discute jamais
21:41des décisions des arbitres.
21:43Si tout le monde faisait ça, ça irait mieux.
21:45Il a tout de suite dit
21:47je ne discute pas des décisions des arbitres.
21:49Il faut que tout le monde fasse ça,
21:51ou tout le monde n'en sortira plus.
21:53Ils ne sont pas tous exemplaires les arbitres.
21:55A qui la faute Benjamin Danet ?
21:57Les arbitres qui ont changé, qui se sont professionnalisés
21:59et qui ont plus de responsabilités,
22:01ou le football en général et les acteurs du football
22:03qui eux aussi ont évolué
22:05parce que la pression est beaucoup plus importante
22:07que par le passé ?
22:09Juste rebondir sur ce que dit Michel
22:11et sur ce que dit Karim.
22:13C'est important de souligner que la sanction
22:15et c'est rare dans le football français
22:17elle a une vraie conséquence.
22:19Fonseca ne va pas pouvoir aller dans le vestiaire
22:21jusqu'au mois de septembre,
22:23jusqu'à la mi-septembre.
22:25En fait il est interdit de terrain
22:27mais de vestiaire c'est jusqu'au 15 septembre.
22:29Pablo Longoria par exemple
22:31a pris 7 mots de suspension, Benassi en a pris 3.
22:33Ce sont des sanctions fantoches
22:35parce que ça ne change en rien leur façon d'exercer leur métier.
22:37Fonseca là c'est un vrai problème.
22:39Donc la sanction elle est forte, elle est puissante
22:41et je suis assez d'accord avec Karim
22:43c'est qu'on ne peut pas cautionner ce genre de choses
22:45et qu'effectivement
22:47il n'y a pas de mais.
22:49En revanche, c'est là où moi je rejoins Michel
22:51c'est qu'il y a un moment ou un autre
22:53on peut peut-être, on pensait à ces magnifiques
22:55groupes de travail de la Fédération Française de Football
22:57et se demander pourquoi on en arrive là.
22:59Et aujourd'hui, et je ne dis pas de mais
23:01je ne mets pas en opposition du tout
23:03mais aujourd'hui on a des arbitres
23:05qui font l'unanimité contre eux.
23:07Il faut le dire. Pourquoi ?
23:09Parce qu'ils ne sont pas bons. Karim nous dit
23:11on attend des arbitres qu'ils fassent respecter les lois du jeu
23:13et les règles. Mais excuse-moi
23:15Karim, il n'y a aucune uniformité dans les décisions
23:17des arbitres. Il y a des problèmes à tous
23:19les matchs. Effectivement Michel a raison
23:21ils sont très très bien payés, on ne peut plus parler d'amateurisme
23:23et c'est une corporation
23:25qui ne supporte pas la moindre critique.
23:27Il serait grand temps que cette profession
23:29cette corporation accepte la critique
23:31entendent qu'elle puisse se tromper.
23:33Regardez le match du PSG hier soir
23:35contre Liverpool. La décision du penalty de
23:37Connetté, elle nourrit le débat.
23:39Il y a toujours des problèmes. Tu ne vas pas
23:41me dire qu'à Marseille, lorsque Benazia
23:43a été exclu dans son altercation avec le
23:45quatrième arbitre, tu n'as pas dit toi
23:47on est encore des victimes, on est encore
23:49seuls. J'ai dit que Benazia ne l'avait pas agressé
23:51qu'au contraire il allait se séparer.
23:53Il a pris trois mois de suspension. Mais j'ai dit
23:55qu'il allait se séparer. Là le comportement
23:57de Benazia n'a rien à voir avec les comportements
23:59que nous évoquons. Je veux dire la comparaison n'est pas
24:01raison. Complètement.
24:03Mais il y a un moment ou un autre, et là où Michel a raison
24:05je trouve, c'est qu'à un moment on devrait aussi
24:07se poser la question de la responsabilité
24:09des arbitres. Ce qui n'empêche rien
24:11je trouve que la sanction qui est tombée
24:13sur la tête de Fonseca est totalement juste.
24:15On va voir si John Textor continue
24:17à faire confiance. Parce qu'en fait il est là le débat.
24:19Est-ce qu'il va garder Fonseca ?
24:21C'est la vraie question.
24:23Jimmy Algérino. Il a dit qu'il lui faisait
24:25comme au total. Oui mais il y aura une sanction en interne
24:27si la FFF
24:29vient intervenir
24:31également. Il va être privé de Coupe d'Europe
24:33Il ne va pas se déjuger
24:35Textor
24:37alors que c'est son choix.
24:39Il ne va pas le guérir. Il va rappeler Piersage.
24:41Ça serait un intérim.
24:43L'ami de Michel Moulin.
24:45Moi par contre
24:47avec tout ce qui a été dit, qui était
24:49plus ou moins juste
24:51les joueurs, par exemple
24:53l'histoire de Lyon
24:55les joueurs n'ont pas pété un câble.
24:57Ils ont même retenu Fonseca.
24:59Sur la décision qui énerve
25:01Fonseca.
25:03Les joueurs ont été calmes.
25:05Aujourd'hui, il y a un capitaine qui parle
25:07à l'arbitre.
25:09Ils ont même calmé le code.
25:11C'est l'individu
25:13qui a été
25:15touché.
25:17Il a fait une crise sanguine.
25:19Tous les joueurs,
25:21même très jeunes, on apprend
25:23à respecter l'arbitre.
25:25On sait même, et Michel le sait, avant le match
25:27c'est tel arbitre qui est désigné.
25:29Lui, il est comme ça.
25:31Il réagit comme ça.
25:33Il parle peut-être un peu trop sec.
25:35On le sait, on se prépare.
25:37Joueurs, mais entraîneurs aussi.
25:39Il faudrait peut-être que maintenant les entraîneurs
25:41aussi, puisque ça part beaucoup plus
25:43maintenant des présidents
25:45des acteurs sportifs et entraîneurs,
25:47de gérer autrement la pression, parce que les joueurs
25:49arrivent à le faire.
25:51Je suis d'accord avec que c'est plus les dirigeants
25:53et les entraîneurs qui pètent les plombs que les joueurs eux-mêmes
25:55sur le terrain.
25:57C'est important de le souvenir.
25:59C'est un homme de tempérament
26:01et qui a eu souvent
26:03maille à partir avec des dirigeants,
26:05des arbitres, quand il était au Milan
26:07notamment, et ça a été le cas avec
26:09l'Olympique de Ney.
26:11On se retrouve dans notre émission.
26:13Il exporte la passion du sport.
26:15Présente
26:17Sud Radio,
26:1920h21, but football club,
26:21Lionel Rousseau, Michel Moulin,
26:23Karim Zeribi.
26:25Et en compagnie de Benjamin Dané, Norbert Saada,
26:27Jimmy Algerino, on évoquait
26:29le cas de Fonseca, l'entraîneur de Lyon,
26:31qui est sanctionné pour la Ligue 1,
26:33mais qui n'est pas encore pour la Coupe d'Europe.
26:35La preuve, ce soir, Lyon joue à Bucarest
26:37un match d'Europa League et il est sur le banc.
26:39Il est l'entraîneur, pour l'instant, toujours de
26:41l'Olympique lyonnais, même s'il peut y avoir
26:43des sanctions financières en interne.
26:45Vous aviez souligné tout à l'heure Louis-Henriquet
26:47qui ne critiquait pas l'arbitre, ça c'est aussi
26:49une bonne chose. Voilà pourquoi on parlait du PSG, mais d'abord
26:51Jimmy Algerino.
26:53C'est vrai que par rapport à l'équipe et à Lyon,
26:55on peut voir aussi, peut-être que ça va
26:57ressouder les joueurs et le groupe derrière
26:59leur entraîneur.
27:01C'est ce qu'ils ont dit, c'est ce qu'ils ont dit.
27:03Vous voulez rajouter quelque chose, Michel Moulin,
27:05je crois ? Lionel, je ne veux pas vous laisser parler,
27:07j'ai entendu Karim et tout,
27:09les joueurs sont aujourd'hui exemplaires.
27:11Vous ne devez pas voir tous les matchs.
27:13Moi, je peux vous dire qu'il y a des joueurs
27:15qui sont prêts à sauter sur l'arbitre.
27:17Ils sont prêts à sauter sur l'arbitre. Il y a des matchs,
27:19je peux vous dire, tous les week-ends.
27:21Et moi, je côtoie des joueurs
27:23pros qui me disent que les arbitres
27:25aujourd'hui, ils les chament, en plus.
27:27Donc il faut arrêter, il faut arrêter de dire
27:29que... Je dis que c'est
27:31inadmissible ce qu'Afoncek a
27:33fait.
27:35C'est inadmissible.
27:37Je reviens au management
27:39de la Fédération de Bruxelles qui a les arbitres.
27:41C'est un peu
27:43comme la justice. Ils sont
27:45intouchables. Les arbitres sont intouchables.
27:47Moi, à un moment donné, je dis qu'il y a du management
27:49à faire aussi.
27:51Oui, mais Michel,
27:53pour prolonger un petit peu le débat,
27:55il y a peut-être du ménage à faire,
27:57des sanctions à prendre, mais quand on est sur le terrain
27:59et que les arbitres sont là,
28:01qu'ils soient bons, pas bons, incompétents
28:03ou compétents, il faut faire avec.
28:05Donc c'est aux joueurs de se responsabiliser
28:07et donc de ne pas avoir envie de les gifler ou de leur donner
28:09un coup de tête, non ?
28:11Non, mais bon. Vous savez, les joueurs
28:13aujourd'hui, malheureusement,
28:15Jimmy Poitola et même Karim, ceux qui ont joué,
28:17le problème, c'est que les joueurs aujourd'hui,
28:19ils sont 6 mois dans un club, ils chament, il n'y a plus d'amour
28:21de maillot. C'est pour ça qu'on voit moins de joueurs
28:23qui avaient cette capacité.
28:25C'était leur club. Ils restaient 10 ans dans un club,
28:27ils avaient une mentalité
28:29de vouloir défendre leur club.
28:31Aujourd'hui, ça existe moins.
28:33Mais enfin, voilà.
28:35Vous avez 100% raison.
28:37C'est mes côtés, je ne suis pas du tout
28:39assez politique, comme je le dis.
28:41Moi, je vous dis que
28:43ce n'est pas blanc, noir d'un côté
28:45et blanc de l'autre. Ce n'est pas moi.
28:47Malgré que c'est
28:49répréhensible ce qu'ils ont fait,
28:51que ce n'est pas une bonne image pour le foot amateur.
28:53Tout ça, je suis d'accord.
28:55Mais il ne faut pas en faire des mecs.
28:57Les arbitres, c'est des mecs fabuleux.
28:59C'est pas ce qu'on a dit,
29:01Michel. C'est pas ce que Karim a dit.
29:03Les arbitres étaient fabuleux.
29:05Tu veux dire ce qu'on n'a pas dit ? On n'a jamais dit ça.
29:07Je dis simplement que quand tu vois un comportement pareil,
29:09tu ne dois pas aller chercher des circonstances atténuantes.
29:11Tu ne dois pas faire ça.
29:13Il n'y a pas de circonstances,
29:15mais je me pose la question.
29:17Pourquoi ?
29:19Je dis qu'on peut condamner sans mais.
29:21Ça, c'est sûr.
29:23Ça va être gai ou pas, ça va dépendre
29:25de quel côté on se place, Michel.
29:27Evidemment. Paris Saint-Germain, PSG Liverpool.
29:29On va parler de PSG Liverpool maintenant.
29:31Et Michel estime que ça va être plus gai.
29:33Je voudrais prendre la main là-dessus.
29:35On y va. C'est parti.
29:37Karim Zeribi, le Marseillais,
29:39va prendre la main sur le Paris Saint-Germain.
29:41Vous allez voir ce que vous allez voir.
29:43Vous allez voir ce que vous allez voir.
29:45Je voulais juste te dire par rapport à Michel.
29:47C'est vrai qu'au plus jeune âge,
29:49dans le foot, quand on parle de l'arbitre,
29:51on dit que l'arbitre a toujours raison.
29:53Il est intouchable.
29:55C'est comme ça parce que les entraîneurs,
29:57quand ils sont très jeunes,
29:59le fait de parler à l'arbitre,
30:01même s'ils se trompent,
30:03je me rappelle,
30:05même s'ils se trompent,
30:07c'est l'arbitre qui a toujours raison.
30:09La VAR, ça a changé beaucoup de choses.
30:11Ça a gravé le cas.
30:13On se rend compte qu'ils font des erreurs avec la VAR.
30:15Tout le monde parle de la VAR,
30:17mais ça a été un grave problème pour les arbitres.
30:19On s'est rendu compte de la faiblesse
30:21de nos arbitres à cause de la VAR.
30:23Je ne sais pas si c'est Benjamin
30:25qui disait l'autre fois que ça a plus complexifié
30:27leur rôle
30:29et leur situation
30:31que ça ne les a aidés.
30:33Le moment blague,
30:35le moment sourire
30:37qui est souhaité par Michel Moulin,
30:39c'est le Paris Saint-Germain qui a été battu
30:41par l'Iverpool hier 1-0.
30:43Je le dis avec une certaine ironie, bien sûr.
30:45Ne prenez pas en bras, surtout pour les supporters du PSG.
30:47Mais vous vouliez prendre la main
30:49car il y a eu une zéribie sur cette défaite
30:51hier du PSG-K.
30:53Il y a eu des joueurs qui n'ont pas suivi
30:55outrageusement dominer la rencontre
30:57qui auraient pu bénéficier d'un pénalty
30:59qui n'a pas été accordé.
31:01Tiens, encore une décision d'arbitrage.
31:03Un but qui a été refusé pour hors-jeu
31:05de quelques centimètres en effet,
31:07mais qui a été battu 1-0.
31:09On parle d'Europe,
31:11de Coupe d'Europe.
31:13C'est facile de tirer sur les arbitres français,
31:15mais on voit bien que la problématique
31:17est bien plus complexe que cela.
31:19Je voulais prendre la main
31:21car le PSG tente toujours
31:23d'être très objectif
31:25lorsqu'il faut parler du PSG,
31:27contrairement à ce que vous laissez entendre.
31:29Il me semble que j'ai été un des seuls,
31:31si ce n'est le seul,
31:33après Manchester City,
31:35à vous dire que j'ai senti
31:37que Jimmy peut-être partageait avec moi
31:39mais il avait mis un bémol en expliquant
31:41que City n'était plus le City que c'était.
31:43Vous étiez tous très perplexes
31:45sur la performance du PSG.
31:47Je vous avais dit qu'il se passait quelque chose.
31:49Il y a eu des émissions derrière
31:51car on va parler des matchs de championnat.
31:53J'ai dit qu'il se passait quelque chose
31:55car le jeu était plus fluide.
31:57On avait une équipe beaucoup plus compacte,
31:59combative,
32:01avec un état d'esprit qu'on sentait
32:03beaucoup plus
32:05enclin à aborder les grands matchs.
32:07Vous me disiez que ce n'était pas le Grand City.
32:09Vous verrez l'Iverpool, Barcelone
32:11quand ça va arriver.
32:13Ils vont être surdonniminés.
32:15C'est là qu'on va les voir.
32:17Hier, c'était l'Iverpool les amis.
32:19On a vu 70%
32:21de possession de balle pour le PSG.
32:23On a vu 27 tirs pour le PSG
32:25et 2 pour l'Iverpool pendant tout le match.
32:27On a vu un moment donné
32:29un PSG qui était
32:31en domination. Neuf occasions de but.
32:33S'il n'y a pas Alisson en face
32:35qui fait un match héroïque, le gardien
32:37du Liverpool, je vais dire
32:393 buts d'écart.
32:41Je veux bien que le PSG
32:43n'avait pas le match déclic
32:45avec City. Depuis City,
32:47ce n'est plus le même PSG.
32:49Vous pouvez nous rappeler le score.
32:51Je suis désolé.
32:53Tu sais quoi,
32:55ça s'appelle la mauvaise foi.
32:57Tu as le score.
32:59Le football n'est pas nuisance.
33:01La qualité du match
33:03et la qualité de la prestation.
33:05Vous parliez à l'époque
33:07du fait que le PSG ne serait pas au niveau.
33:09Vous ne disiez pas
33:11qu'ils ne pouvaient pas perdre
33:13un match, qu'ils allaient dominer.
33:15Non, vous disiez que
33:17le PSG n'était pas dans la même catégorie.
33:19Les amis, je peux vous dire que le PSG,
33:21s'il joue comme ça, ils peuvent aller gagner à Liverpool.
33:23Ça voudrait dire, Jimmy Algerino,
33:25que le PSG d'aujourd'hui
33:27est une grande équipe. Mais
33:29étant vraiment une grande équipe, quand on domine
33:31un match à 70 ou 80%,
33:33quand on a des occasions,
33:35quand on arrive à dominer
33:37le grand Liverpool, mais qu'on encaisse malgré tout
33:39un but sur une erreur
33:41de défense et une main faible
33:43du gardien de but. Est-ce que ça, c'est
33:45une grande équipe ? Est-ce qu'une grande équipe, c'est pas
33:47l'équipe qui arrive à marquer
33:49et qui arrive à défendre pour ne pas prendre un but
33:51et ne pas perdre à domicile contre le Parc des Princes ?
33:53Je pose la question.
33:55Je pose la question.
33:57Non, non, non.
33:59J'ai pas lu le bled
34:01non plus. Ça n'a strictement rien à voir.
34:03On peut dire que Paris,
34:05du moins hier, a été une grande équipe.
34:07Après, c'est peut-être pas
34:09encore le grand club comme
34:11Liverpool, Real de Madrid ou quoi,
34:13et la façon dont ils sont arbitrés,
34:15de la façon de tuer un match.
34:17Est-ce que ça arrive au Real Madrid, ce genre de scénario ?
34:19On peut se poser
34:21encore la question, mais en tout cas,
34:23est-ce que Paris est une grande
34:25équipe ? Oui, par rapport au match d'hier,
34:27en Ligue des Champions, face à la meilleure
34:29équipe
34:31anglaise.
34:33La meilleure équipe.
34:35Pour le titre, je trouve
34:37que Paris...
34:39C'est énorme.
34:4170% de
34:43possession sur un match de Ligue des Champions
34:45contre des Anglais et contre Liverpool.
34:47C'est énorme.
34:49Mais vous ne marquez pas le PSG.
34:51Oui, oui.
34:57Comme il faut être de bonne foi, et pour répondre
34:59à Karim, je fais partie de
35:01ceux qui disaient qu'effectivement le PSG pouvait pas
35:03rivaliser contre Liverpool. Je regarde souvent
35:05le match de Reds. Je n'ai jamais vu l'équipe de Liverpool
35:07se faire bouffer comme elle a été bouffée
35:09hier, avec un milieu de terrain...
35:11Ça fait trois ans qu'ils ne nous ont pas fait bouffer.
35:13Inexistant, avec un Salah inexistant et avec un PSG
35:15exceptionnel. Après, le seul petit
35:17bémol, et ce que je veux dire à Karim, c'est que
35:19le football, c'est pas avec des scies. Le football,
35:21malheureusement, c'est très basique. C'est une
35:23ocase, un but. Neuf ocases, zéro but.
35:25Certes, mais il y a un match à le retour. Oui, il y a un match à le retour.
35:27On va nous dire encore
35:29le PSG peut faire ci, le PSG peut faire ça.
35:31Sur le match d'hier,
35:33le PSG était outrageusement dominé.
35:35Malheureusement, qu'est-ce qu'il en fait, Liverpool ?
35:37C'est ça la question.
35:39Remontada ou pas remontada ? Je vous cède la parole
35:41dans un instant, Norbert Sadda. Mais d'abord,
35:43Michel Moulin, votre sentiment sur ce PSG ?
35:45Grande équipe ! Le sentiment,
35:47je suis rarement d'accord avec lui,
35:49mais là, Karim a raison.
35:51Moi, je suis fautif, parce que là-dessus,
35:53je ne sais pas si tu voulais m'attaquer,
35:55il ne m'a pas parlé à moi directement.
35:57On était deux.
35:59On était deux, Michel.
36:01J'ai été très étonné,
36:03surtout au milieu de terrain.
36:05Moi, j'ai regardé le match de Liverpool aussi.
36:07J'ai dit, ils vont se faire bouffer au milieu de terrain.
36:09Techniquement, on est bon à Paris,
36:11mais physiquement, par rapport à eux,
36:13j'ai dit, on va se faire bouffer.
36:15J'ai été très étonné,
36:17et Paris a très, très, très bien joué.
36:19Mais à coup de pas,
36:21quand on se trompe, il faut le dire.
36:23Là, je me trompe, et je donne en raison à Karim.
36:25On a aboyé
36:27beaucoup là-dessus,
36:29et à l'arrivée, Paris a fait un très grand match.
36:31Alors maintenant, quand on regarde ça,
36:33et là, on parle tactiquement après,
36:35le seul problème,
36:37c'est que, pour moi,
36:39il y a deux choses.
36:41Ça se résume en deux choses.
36:43Les gardiens.
36:45Le match, c'est un gardien.
36:47Tant qu'on n'aura pas un vrai gardien,
36:49ça va être compliqué.
36:51Et après, dans le mot buteur,
36:53comme je dis, secrétaire, c'est une secrétaire,
36:55un entraîneur, c'est un entraîneur,
36:57qui marque les débuts.
36:59Et le problème à Paris Saint-Germain,
37:01il y a eu neuf centres.
37:03Il n'y a personne qui l'a mis au point.
37:05Parce qu'on n'a pas le buteur.
37:07Je résume ma situation.
37:09Je me suis régalé.
37:11On a Alisson et Ariken
37:13avant les centres.
37:15On est champions d'Europe cette année.
37:17Michel dit buteur, mais en fait,
37:19il n'y a même pas d'avant-centre.
37:21C'est là où il a raison.
37:23C'est qu'il n'y a personne dans la surface.
37:25Le mot est là, buteur.
37:27C'est-à-dire qu'on n'a pas de but d'avant-centre.
37:29Norbert Sada, votre regard sur ce match
37:31du Paris Saint-Germain.
37:33C'est un avant-centre,
37:35mais dans l'équipe d'hier, je ne vois pas
37:37qui on aura enlevé pour mettre un avant-centre.
37:39Néves, il a beau mettre une balle en l'air,
37:41il a fait un match invraisemblable,
37:43vous allez l'enlever ? Non.
37:45Vettina, tu vas l'enlever ? Non.
37:47Dembélé, tu vas l'enlever ? Non.
37:49Le Georgien, il marque un but
37:51d'un autre monde.
37:53Et puis les autres,
37:55tu mets quoi comme avant-centre ?
37:57Michel, Barcola,
37:59il peut sortir plus tôt.
38:01Enfin bon, Pachari...
38:03On peut parler d'un pénal...
38:05On peut parler du pénalty
38:07non sifflé, du but hors-jeu,
38:09mais on a l'impression que c'est toujours la même litanie
38:11et que le PSG ne passe pas.
38:13Avant, on avait une litanie,
38:15mais c'était pas bien. Là, on a une litanie
38:17où ils ont surclassé tout le monde.
38:19Bien jouer, ça ne suffit pas.
38:21Quand Real Madrid gagne la Ligue des champions,
38:23ils ne jouent pas bien, mais ils sont efficaces.
38:25Il y a un élément qu'il faut ajouter quand même
38:27pour ce match retour, c'est que
38:29tu n'es jamais aussi bon en football,
38:31je parle sur le contrôle
38:33de ceux qui ont joué au football, quand il y a outsider.
38:35Quand tu n'as rien à perdre.
38:37Parce que
38:39s'ils perdent à Liverpool,
38:41ce n'est pas un scandale absolu.
38:43Tu perds contre Liverpool,
38:45tu ne perds pas contre Dortmund,
38:47tu ne perds pas contre une équipe moyenne,
38:49tu perds contre le prétendant au titre.
38:51Si tu gagnes, c'est l'exploit.
38:53C'est l'exploit que tu fais.
38:55Tu as lu les déclarations des joueurs parisiens
38:57et de l'entraîneur depuis hier soir ?
38:59Ils ne se présentent pas comme un outsider du tout.
39:01Ils disent qu'ils vont gagner.
39:03Mais l'entraîneur,
39:05il ne va pas y aller à la tête baisée
39:07en disant qu'on va lui niquer les dégâts.
39:09Ce n'est pas un outsider.
39:11L'outsider, c'est celui qui, sur le papier,
39:13n'est pas favori. Et aujourd'hui,
39:15que tu le veuilles ou non, malgré la prestation d'hier,
39:17en Coupe d'Europe, le PSG n'est pas favori.
39:19Et donc, aller là-bas, à Anfield Road,
39:21et faire un exploit, c'est l'exploit de l'année
39:23pour le PSG. Donc, ils vont y aller,
39:25ils vont tout donner, les types.
39:27Ils ont 88 minutes, ils vont tout donner.
39:29Et s'ils gagnent demain, ils iront au bout.
39:31Et s'ils gagnent, ils risquent d'aller au bout.
39:33Même s'il n'y a pas de 50-60.
39:35On disait ça l'année dernière.
39:37Ils attendent de dire que
39:39si le PSG gagne contre l'Iverpool
39:41à Anfield, ils vont au bout.
39:43Oui, parce qu'ils sont tellement
39:45c'est une équipe tellement soudée
39:47avec un jeu tellement huilé.
39:49Et puis, ils ont une équipe qui a un vrai fond de jeu.
39:51On n'a pas vu ça depuis très longtemps.
39:53C'est un des plus beaux footballs que j'ai vus cette année.
39:55Depuis 4-5 matchs, c'est incroyable comment ils jouent.
39:57Je crois que depuis l'époque de Jimmy Alger et nous, on n'a pas vu ça.
39:59Oui, depuis l'époque de Jimmy et de Ancelotti.
40:01Et Ancelotti.
40:03Quand tu venais avec Philippe Seguin.
40:05Hein ? Quand tu venais avec Philippe Seguin nous voir.
40:07Oui, mais quand même, je te dis,
40:09là, c'est une équipe formidable.
40:11Tu ne peux pas gagner la Ligue des Champions
40:13quand tu n'as pas un véritable encore centre.
40:15Et quand tu n'as pas un gardien.
40:17Moi, c'est le gardien.
40:19C'est le gardien.
40:21Parce que le but,
40:23hier, il doit l'arrêter avec sa main molle.
40:25Ou alors, il faut faire jouer les remplaçants.
40:27Le numéro 3,
40:29le petit espagnol, il est très bon.
40:31Il est champion olympique.
40:33Formidable.
40:35Parce qu'en éliminatoire,
40:37il est responsable contre Arsenal.
40:39Il est responsable, il y a 3 fois,
40:41il a mis Donnarumma.
40:43Oui, c'est pour ça.
40:45Donner la chance aux jeunes.
40:47Il est champion olympique, l'espagnol Tenasse.
40:49Attendez.
40:51Parce qu'il est italien.
40:53Je ne vais pas le critiquer.
40:55Non, mais Tenasse, il est espagnol.
40:57Je parle de Donnarumma, qui est italien.
40:59Faites jouer Tenasse.
41:01Ce n'est pas la raison
41:03pour que
41:05Paris perde le match.
41:07Hier, il y a eu aussi
41:09quelque chose qui a été très important
41:11et qu'on n'a pas eu Paris.
41:13C'est le coaching du coach
41:15de Liverpool.
41:17Il fait rentrer 3 joueurs, il me semble.
41:19Et il y en a 2 qui sont responsables.
41:21Nunez-Eliott.
41:23Quand on domine
41:25comme ça,
41:27normalement, les joueurs
41:29qu'on fait rentrer, c'est eux qui vont amener
41:31le petit geste.
41:33Alors que là, malheureusement,
41:35si, comme il s'appelle,
41:37il y a le doué Marc sur sa frappe.
41:39Mais malheureusement,
41:41que ce soit Ramos,
41:43que ce soit Doué...
41:45Quel que soit le joueur, Mendes, il fait une grosse faute.
41:47Il laisse partir le mec tout seul.
41:49Tu dois normalement amener quelque chose en plus
41:51sur les remplaçants.
41:53Et hier, malheureusement,
41:55avec une domination qu'a eue Paris, tu ne l'as pas eue.
41:57Donc j'espère juste que pour le match retour,
41:59Louis-Heinriqué
42:01trouve cette formule-là.
42:03La réalité, les gars, c'est que le match retour
42:05c'est son match. Il ne faut pas qu'on se raconte l'histoire.
42:07Même si je dis que le PSG
42:09n'a pas été
42:11à dominer largement,
42:13peut-être qu'au match retour,
42:15si tu retrouves le Liverpool avec sa densité physique
42:17chez lui,
42:19avec son public et autres,
42:21ça peut être tout un bon match.
42:23On va voir si c'est un match raté de Liverpool.
42:25Si, tout simplement,
42:27c'était un super match.
42:29Il y a aussi un paramètre très important,
42:31il y avait beaucoup de monde au Parc des Princes
42:33hier, c'était le match
42:35très attendu, mais Anfield,
42:37avec le You'll Never Walk Alone,
42:39vous connaissez bien ça, Benjamin Dané, n'est-ce pas ?
42:41Avec vous, cher Lionel.
42:43Exactement, on a partagé ça.
42:45Ça transforme un match comme ça.
42:47Vous avez joué à Anfield ?
42:49On a perdu 2-0, mais on avait gagné 3-0 à l'année.
42:51Oui, mais à Anfield, vous avez perdu.
42:53Oui, mais on a été qualifiés quand même pour la finale.
42:55Oui, mais là, en l'occurrence, ce PSG-là, il a perdu 1-0
42:57au Parc.
42:59Non, non, attention,
43:01c'est le début du match.
43:03Le début du match, ça ne va pas les faire trembler
43:05aux joueurs parisiens.
43:07C'est un bon public, il y a des chants,
43:09mais ce n'est pas une ambiance
43:11volcanique.
43:13Vous pensez que la remontada est possible
43:15pour le PSG, la remontada d'un but ?
43:17Moi, je pense sincèrement
43:19que c'est psychologique. Le premier qui va marquer
43:21va gagner le match.
43:23Parce que si Paris signera la même marque,
43:25Liverpool,
43:27dans leur tête, ils pensent que
43:29il y aura deux buts d'écart,
43:31c'est fini.
43:33Le gars qui marque le premier but,
43:35il gagne le match.
43:37Moi aussi, je suis d'accord avec Michel.
43:39Oui, mais justement, psychologiquement,
43:41la difficulté supplémentaire, c'est que Liverpool,
43:43comme ils se sont fait secouer
43:45gravement au Parc des Princes,
43:47maintenant, ils savent qu'ils ont en face.
43:49Ça veut dire qu'ils ne sous-estimeront pas leur agression.
43:51Est-ce qu'ils vont pouvoir y répondre ?
43:53Je pense que là, ils sont peut-être venus en se disant
43:55que ce n'est pas la grande équipe
43:57qu'on va rencontrer. On va rencontrer une bonne équipe
43:59mais pas une grande équipe. Ils se sont fait surprendre.
44:01Au match retour, ils sont préparés.
44:03Tout le monde ici, dans ce studio, pense que
44:05le Paris Saint-Germain va se qualifier ?
44:07Non.
44:09Je repose la question
44:11parce que je n'ai pas bien compris.
44:13C'est pour ça.
44:15Le premier qui marque
44:17a gagné le match.
44:19Parce que deux buts à remonter après, c'est injouable.
44:21Et un à un, tout est jouable.
44:23Très bien. Il est 20h49
44:25sur l'antenne de Sud Radio avec notre émission.
44:27On reste avec Michel Moulin, Karim Zeribi,
44:29Jimmy Algérino, Norbert Sada et Benjamin Daney.
44:31Et notre page foot amateur
44:33qui commence maintenant.
44:35Sud Radio
44:3720h21, but
44:39football club. Le foot amateur
44:41et le futsal amateur également
44:43puisqu'il y a plusieurs footballs.
44:45Une diversité de footballs, effectivement,
44:47en France et dans le monde. Et nous avons plaisir à recevoir
44:49Moussa Niangan, le président
44:51du garge
44:53Dibjon Futsal. Bonsoir
44:55Moussa Niangan.
44:57Bonsoir à tous. Et merci d'avoir
44:59accepté. Mais c'est un vrai plaisir
45:01de vous avoir parce qu'on aime, le jeudi,
45:03donner un coup de projecteur
45:05au foot, au foot amateur, au foot
45:07de la base, au foot qui établit aussi un lien
45:09social. Et avant de nous
45:11entretenir avec vous, j'aimerais bien que vous nous présentiez
45:13justement votre club, son existence
45:15puisque vous êtes président depuis de nombreuses
45:17années maintenant dans ce club du 95.
45:19Ce qu'il apporte,
45:21effectivement, au département,
45:23à la ville, peut-être, de Garges-les-Gonesse
45:25depuis très longtemps.
45:27Oui, tout à fait. Moi, je suis Moussa Niangan,
45:29le président et membre fondateur
45:31de l'ASC
45:33Garges-Dibjon Futsal.
45:35Le club
45:37compte un peu moins de 200 licenciés,
45:39une création en 2001
45:41qui est une fusion de trois clubs de
45:43futsal de la ville de Garges-les-Gonesse dans le Val d'Oise
45:45en région parisienne.
45:47Notre équipe première évolue au plus haut niveau du championnat
45:49de France au sein de la Fédération française
45:51de foot depuis plus de 17 ans.
45:53Vainqueur du championnat
45:55de France en 2017 et on l'a pu représenter
45:57la France en Croatie
45:59pour la Coupe d'Europe, formement
46:01sportif et humain à la fois.
46:03Et aujourd'hui, notre équipe première évolue
46:05en D2 du championnat de France.
46:07Une descente pendant la
46:09pandémie du Covid
46:11et nous avons tout de même
46:13cinq anciens joueurs que nous avons formés qui évoluent
46:15toujours en D1. Quatre anciens joueurs
46:17qui sont en équipe de France, qui a terminé
46:19demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde
46:21en Ouzbékistan.
46:23Et voilà des joueurs de football que nous avons
46:25également formés comme Wissam Ben Yedder
46:27à Poix
46:29qui est aujourd'hui à Valenciennes.
46:31On peut dire un club formateur.
46:33Ben Yedder a souvent revendiqué
46:35le fait d'être venu du futsal.
46:37Il n'a pas suivi une filière
46:39traditionnelle parce que le futsal,
46:41il faut peut-être le rappeler aussi
46:43pour ceux qui nous écoutent,
46:45c'est un foot à cinq
46:47en salle, évidemment,
46:49mais c'est très technique et c'est très énergivore
46:51aussi.
46:53Le futsal,
46:55il est né en Uruguay dans les années 30.
46:57C'est un sport qui se joue à l'intérieur
46:59même s'il peut jouer aussi à l'extérieur.
47:01Il est avec un accent très technique,
47:03rapide et un jeu
47:05qui est très collectif puisqu'il joue à cinq
47:07sur une surface de
47:09terrain dans un gymnase.
47:11Il a traversé l'Atlantique dans les années
47:1380 en Europe
47:15et en France. Depuis,
47:17il a connu une forte croissance
47:19et il attire vraiment des pratiquants
47:21grâce à son dynamisme et ses qualités
47:23pédagogiques.
47:25Vous savez que l'un des rêves de Michel Moulin
47:27qui est avec nous dans cette émission, c'est que
47:29le futsal se joue à onze.
47:31C'est-à-dire les joueurs techniques,
47:33les joueurs techniques
47:35qui savent contrôler, qui savent dribbler,
47:37ça, Michel en rêve. Même le gardien
47:39doit dribbler pour Michel, n'est-ce pas,
47:41Michel Moulin ?
47:43– Président, félicitations, parce que
47:45vous devez savoir, on se connaît de nom,
47:47puisque vous savez qu'à Wissam,
47:49je l'avais vu jouer à un sal,
47:51je l'avais amené à Alfortville
47:53et après je l'avais envoyé à Toulouse.
47:55– Oui, on se connaît de vue, même.
47:57– Voilà, certainement,
47:59parce que Wissam, ça a été...
48:01Vous savez, après j'avais appelé,
48:03je m'en rappelle, Rachid Silarbi
48:05pour qu'il le prenne en main.
48:07J'avais appelé Toulouse
48:09et je l'avais envoyé à Toulouse.
48:11Et bon, après, il y a pas mal
48:13de gens qui ont dit
48:15qu'il avait été ouvert.
48:17– Effectivement.
48:19– Comment ?
48:21– Non, je disais, effectivement,
48:23j'avais donné l'autorisation à lui,
48:25à l'époque, je me souviens.
48:27– Pour que ça se passe bien, voilà.
48:29Le football est une grande famille.
48:31– Je vous remercie pour le petit, voilà.
48:33– Absolument. Il y a aussi un lien
48:35sur celle très fort qui existe
48:37actuellement avec votre club, Moussa Niangan.
48:39Est-ce que vous pouvez nous l'expliquer
48:41et savoir ce que, à part jouer au foot,
48:43ce que ça peut procurer ?
48:45– Non, non, tout à fait.
48:47Depuis la création de ce club
48:49et surtout la création
48:51de notre école de foot-salle,
48:53le rôle du club a énormément changé.
48:55Aujourd'hui, effectivement,
48:57on accompagne des joueurs,
48:59que ce soit sur le foot-salle
49:01ou sur la double pratique
49:03football et foot-salle.
49:05On accompagne également des joueurs.
49:07Je prendrais l'exemple d'un de nos joueurs
49:09qui est aujourd'hui médecin
49:11et qui a ouvert un cabinet de santé dans la ville.
49:13On intervient également dans des dispositifs
49:15de coopération avec l'État
49:17comme des dispositifs de coach d'insertion
49:19ou des médiateurs de rue
49:21où nos éducateurs, en journée,
49:23interviennent dans la ville
49:25en lien avec les institutions
49:27pour combattre le décrochage scolaire
49:29et arriver à rediriger
49:31ces jeunes vers les institutions.
49:33Donc, c'est une mission
49:35plus qu'un accompagnement
49:37dans le foot ou dans le foot-salle
49:39qui vous incombe avec ce club ?
49:41C'est une véritable mission sociale ?
49:43Oui, elle l'est devenue.
49:45A la base, on voulait juste faire du football.
49:47Je pense que le rôle de nos clubs
49:49et des clubs amateurs est en train de changer
49:51puisque le club
49:53reste le contact clé
49:55pour le joueur, pour les parents.
49:57Donc, il y a le moindre besoin,
49:59que ce soit la recherche d'un stage,
50:01de rédiger un CV ou autre,
50:03ils préfèrent parfois toquer à la porte du club
50:05ou à la porte de l'éducateur.
50:07Vous voyez, Jimmy Algerino, dans ce club,
50:09il y a un footballeur, un pratiquant de foot-salle
50:11qui est médecin, comme vous qui êtes devenu dentiste
50:13assez récemment.
50:15Karim Zeribi, une question pour vous.
50:17C'est le rapport des collectivités locales
50:19avec votre club.
50:21Est-ce que le foot-salle est soutenu ?
50:23Est-ce que tout de suite, ils ont misé
50:25sur cette discipline ?
50:27Ou ils ont hésité ?
50:29Est-ce que c'est un rapport que vous avez avec la mairie,
50:31par exemple, de Garges-les-Gonesse et le département ?
50:33Effectivement. Au départ,
50:35et c'est par l'arrivée du foot-salle en ce sens
50:37où d'abord, j'ai envie de dire que c'était
50:39assez mécompris,
50:41on a ensuite pris avec tous les dirigeants.
50:43Aujourd'hui, moi, je suis président,
50:45mais je suis entouré d'à peu près une vingtaine de dirigeants
50:47qui m'accompagnent depuis plus de 25 ans.
50:49Donc, c'est beaucoup plus facile.
50:51Donc, on s'est rapproché des collectivités.
50:53On a présenté
50:55le projet du club
50:57qui était
50:59complètement aligné avec le projet sportif
51:01de la ville. Ensuite, on l'a remonté
51:03au niveau du conseil départemental.
51:05Aujourd'hui, on est labellisé
51:07par le conseil départemental qui nous soutient également.
51:09Jimmy Algerino.
51:11Je voulais parler
51:13par rapport à ces joueurs techniques,
51:15ces joueurs... Parce que aussi,
51:17ça s'y prête, tout simplement,
51:19la dimension,
51:21le jeu.
51:23C'est vrai que beaucoup de joueurs,
51:25à un moment donné, se sont dirigés
51:27plutôt vers le futsal.
51:29Il y avait une vraie complicité,
51:31une vraie qualité technique.
51:33L'esthétique aussi.
51:35Et la technique qui était mis en avant.
51:37C'est pour ça aussi qu'il y avait...
51:39C'était pas juste des gens qui allaient au futsal
51:41parce qu'ils n'y arrivaient pas
51:43au foot 11. C'est qu'il y avait vraiment
51:45une volonté d'être là parce qu'il y avait
51:47des gestes qu'ils pouvaient faire. Il y avait des gestes
51:49qui étaient acceptés et qu'à un moment donné,
51:51on n'acceptait plus sur le terrain 11.
51:53Et en effet, Moussa Niangan,
51:55le futsal ne va pas supplanter
51:57le foot à 11, mais en tout cas,
51:59c'est une autre alternative.
52:01Oui, tout à fait. Mais moi, je dirais même qu'ils sont complémentaires.
52:03Avec l'exemple que vous venez de donner,
52:05sur un terrain de
52:07futsal, on joue...
52:09La surface est grande, donc on est 5.
52:11Il n'y a pas réellement de poste fixe, donc tout le monde
52:13participe au jeu. Que ce soit sur une phase
52:15défensive
52:17ou offensive, tout le monde participe.
52:19Donc effectivement, surtout chez
52:21les gamins, ça permet justement
52:23d'être plus habile, d'avoir
52:25beaucoup plus de motricité, plus de mouvement sur le
52:27terrain. Et le futsal
52:29peut permettre de passer au foot à 11 et inversement
52:31le foot à 11, le futsal. Merci
52:33Moussa Niangan de nous avoir accompagné, le président
52:35de Garges-Dibson
52:37futsal dans le 95.
52:39Merci, on était content de vous
52:41avoir pour ce coup de projecteur.
52:43Merci de nous avoir accompagné. Merci à tous.
52:45Déjà terminé, à jeudi prochain
52:47pour notre émission avec Karim Zeribi,
52:49Michel Moulin, Jimmy Algérino, Benjamin Danet,
52:51Norbert Saada et toute la petite famille
52:53de notre émission. Dans un instant, c'est Jacques Pessy
52:55sur Sud Radio. Bonne soirée
52:57et n'oubliez pas, butfootballclub.fr
52:59bien sûr.