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Un rendez-vous 100% politique présenté par Gauthier Le Bret du lundi au vendredi de 21h à 23h30.

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00:00:00Aux campagnes de Jordan Bardella pour les européennes et ensuite pour les législatives.
00:00:04Tout de suite on va parler de l'Algérie puisqu'il y a une interview qui vient de tomber du Président de la République
00:00:10où il désavoue une nouvelle fois Bruno Rotaio et François Bayrou.
00:00:14Mais je vous présente d'abord mes invités.
00:00:15Eric Tegner, bonsoir, Rachel Khan, bonsoir, André Bercov, vous êtes notre vieux sage du lundi soir, bonsoir.
00:00:21Sage, sage, si on veut. Vieux encore moins.
00:00:25A ne pas confondre avec Philippe Guibert, bonsoir Philippe.
00:00:29Qui est sage sans être vieux.
00:00:30C'est vous qui le dites. Bonsoir cher Karima.
00:00:33Donc je vous le disais, le Président de la République vient de s'exprimer dans les colonnes du Figaro et une nouvelle fois
00:00:37il désavoue donc François Bayrou et Bruno Rotaio qui voulaient dénoncer les accords de 68
00:00:42si l'Algérie au bout de six semaines ne reprenait pas certains de ses ressortissants,
00:00:47une vingtaine avec une liste faite par le ministère de l'Intérieur, une vingtaine de profils dangereux.
00:00:52Regardez ce que dit le Président, l'accord de 68 c'est le Président de la République.
00:00:56Ça veut dire François Bayrou et Bruno Rotaio, ils sont bien gentils, mais c'est moi qui décide.
00:01:01Et vous voyez Emmanuel Macron favorable à renégocier l'accord de 68 avec l'Algérie,
00:01:06mais il ne souhaite pas le dénoncer.
00:01:07L'accord de 68, c'est un accord qui favorise l'Algérie pour notamment avoir plus de visas et venir plus facilement en France.
00:01:16Bon, Éric Tegner, on n'est pas surpris.
00:01:19On le disait la semaine dernière, on n'a jamais cru à François Bayrou qui montrait les muscles.
00:01:23Mais on a quand même Emmanuel Macron qui, en l'espace de trois jours,
00:01:27puisqu'il a désavoué Bruno Rotaio et François Bayrou au Portugal vendredi dernier,
00:01:32il les désavoue à nouveau dans les colonnes du Figaro.
00:01:35C'était auprès de nos confrères quand ils rentraient de ce sommet ce week-end à Londres.
00:01:40Alors, je vais être très honnête, comme à mon habitude.
00:01:43Je trouve qu'il est allé beaucoup plus vite que prévu, Emmanuel Macron.
00:01:46C'est à dire qu'on s'attendait à ce que finalement, au bout de quatre ou six semaines,
00:01:50Emmanuel Macron finisse par dire que non,
00:01:52il n'y aura pas de dénonciation de l'accord de 68.
00:01:54Mais au final, au bout de deux jours, il a pris lui-même la peine de les désavouer.
00:01:58C'est quand même très surprenant qu'il se retrouve aussi obligé aujourd'hui
00:02:02d'assumer une fracture politique.
00:02:04La première aujourd'hui fracture politique au sein du gouvernement, c'est sur cette question-là.
00:02:08Et les arguments qui sont donnés dans le Figaro sont quand même édifiants.
00:02:12Le fait qu'aujourd'hui, la problématique principale, c'est la possible révolte
00:02:16d'un électorat justement algérien ou franco-algérien sur le territoire français.
00:02:21C'est à dire ce qu'on est en train d'expliquer de près de trois mois ici sur ces plateaux.
00:02:25On nous explique non, c'est de la xénophobie de dire ça, c'est du complotiste de dire ça.
00:02:29Alors que oui, aujourd'hui, on le voit.
00:02:30Emmanuel Macron se sent dans l'obligation de désavouer François Bayrou et Bruno Retailleau
00:02:35parce qu'il a peur, parce que ce n'est pas de la politique étrangère.
00:02:38C'est aujourd'hui de la politique intérieure.
00:02:39Et André Bercoff, il fait le jeu de la presse algérienne pro-régime, pro-Téboun,
00:02:45le dictateur algérien, puisque ce week-end, je le disais,
00:02:48il a déjà désavoué Bruno Retailleau vendredi dernier.
00:02:51Donc là, ce soir, il en remet une couche.
00:02:53Et ce week-end, vous aviez la presse algérienne qui titrait
00:02:57Bruno Retailleau désavoué par Emmanuel Macron.
00:03:00Donc, il fait le jeu du régime algérien et de cette presse qui s'en prend sans cesse à Bruno Retailleau,
00:03:05mais aussi à vos serviteurs, parce que les médias algériens reprennent souvent
00:03:09des extraits de CNews pour nous critiquer ouvertement.
00:03:11Mais pas seulement, pas seulement les médias algériens,
00:03:14ils s'en prennent à la France en général, un certain nombre de médias en particulier.
00:03:18En tout cas, Emmanuel Macron reprend la saine tradition
00:03:22de l'Emmanuel Macron au candidat à la présidentielle de 2017,
00:03:25je le rappelle, où il a traité la colonisation française de crime contre l'humanité.
00:03:30C'est-à-dire quelque chose d'imprescriptible, c'est équivalent au génocide.
00:03:35Donc, qu'est-ce qu'il fait, lui ?
00:03:37Vous dites, Éric Tegner disait que c'est...
00:03:39Voilà, ça, Elouatan, donc un quotidien algérien pro-régime.
00:03:43Vous voyez, Macron désavoue Retailleau.
00:03:45Donc, il fait le jeu de l'Algérie, le président français, là, quelque part,
00:03:49en alimentant cette cacophonie gouvernementale.
00:03:51Il ne fait pas le jeu de l'Algérie, parce que, alors attention,
00:03:54si c'est vraiment une histoire électoraliste et une histoire de politique intérieure,
00:03:58c'est qu'il y a déjà quelqu'un qui joue très bien ce rôle, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:04:01Il n'a pas à se mettre à la place de Jean-Luc Mélenchon, à mon avis.
00:04:04Maintenant, quand même, il y a quelque chose d'étonnant dans cette histoire,
00:04:08c'est qu'il a besoin de rappeler qu'il est président de la République.
00:04:10Non, mais ça, c'est vraiment...
00:04:12Il dit, attention, je suis président de la République.
00:04:15Ah bon, on ne le savait pas, c'est vrai, on le découvre depuis 7 ans.
00:04:18Il y a quelque chose, quand même, je trouve,
00:04:20on ne va pas parler tout de suite, effectivement, de ce qui passe avec l'Amérique,
00:04:23mais il y a vraiment une cohérence dans l'incohérence chez Emmanuel Macron
00:04:27qui est très étonnante.
00:04:28Il a besoin de rappeler qui il est.
00:04:30On en parlera dans la deuxième partie de l'émission, de l'Ukraine.
00:04:33Mais là, j'ai voulu qu'on commence avec l'Algérie,
00:04:34parce que pendant que le long format avec Jordan Bardella était diffusé sur CNews,
00:04:38les propos du président de la République, les nouveaux propos,
00:04:41sont tombés dans les colonnes du Figaro.
00:04:43Et ce n'est pas tout.
00:04:44Il y a un ministre qui s'exprime dans le Figaro, en off,
00:04:47et il explique les raisons du silence d'Emmanuel Macron
00:04:52ou de sa volonté de ne pas dénoncer les accords de 68.
00:04:55Regardez ça, Rachel Khan.
00:04:56Le président a toujours été en désaccord avec le choix du rapport de force
00:05:00parce qu'il y a une grosse communauté algérienne en France
00:05:02et qu'il est influencé par la ligne du quai d'Orsay
00:05:05qui consiste à ne pas se fâcher, ministre proche du dossier,
00:05:08qui parle anonymement.
00:05:09C'est ce que nous dit Eric Tegner, Rachel, que vous critiquez parfois,
00:05:12souvent même depuis des jours sur ce plateau.
00:05:17Je ne le critique pas sur tous les sujets.
00:05:20On a des désaccords.
00:05:22Non, mais on a des accords.
00:05:23En revanche, c'est vrai qu'aujourd'hui particulièrement,
00:05:27je trouve assez, comment dirais-je,
00:05:30même si j'entends parfaitement la nécessité d'être aux côtés des démocraties en Europe, etc.
00:05:35Je considère que nous avons un réel problème de guerre en sourdine,
00:05:40de guerre larvée aujourd'hui par des idéologies,
00:05:43notamment de l'islam politique,
00:05:45avec ces influenceurs de haine que nous n'arrivons même plus à...
00:05:50Et qu'est-ce que vous pensez des propos d'Emmanuel Macron
00:05:52qui désavoue une nouvelle fois Retailleau et Bérou
00:05:54et de ce ministre qui dit
00:05:56c'est parce qu'il y a une grande communauté algérienne en France ?
00:05:59Oui, c'est-à-dire que c'est une histoire de lâcheté.
00:06:01C'est une histoire de lâcheté.
00:06:02C'est une histoire de ne pas reconnaître
00:06:04qu'il y a un problème à régler de manière urgente en France.
00:06:08Et on le sait, tout le monde le sait.
00:06:10C'est-à-dire les propos, que ce soit de la France insoumise,
00:06:12de Rima Hassan, de ces influenceurs de haine...
00:06:16Alors, ne pas mettre l'ensemble de la communauté algérienne
00:06:19dans le même panier, certes,
00:06:20mais c'est-à-dire qu'on a une idéologie aujourd'hui
00:06:23qui fait peur aux citoyens.
00:06:27Lorsqu'on appelle à l'intifada en plein cœur de Paris,
00:06:31c'est quand même un souci.
00:06:32Et lorsque Rima Hassan soutient le régime algérien
00:06:35face à la communauté française,
00:06:37face à l'ensemble des citoyens
00:06:38ou leur pointe des cibles dans le dos,
00:06:40c'est un réel sujet.
00:06:41Et d'ailleurs, le fait que le président
00:06:44n'ait pas été à la marche contre l'antisémitisme
00:06:47pour la fraternité suite au 7 octobre 2023,
00:06:52c'était aussi, par rapport à ce sujet-là,
00:06:54communauté algérienne.
00:06:55Alors, écoutez, François Bayrou,
00:06:57je vous donne la parole dans un instant.
00:06:58Oui, Philippe Guibert, vous pouvez lever le doigt.
00:07:00Vous pouvez s'ouvrir aussi.
00:07:02Je veux juste...
00:07:02Si, on a été d'accord avec Guillaume Hammet.
00:07:04Bien sûr, mais vous avez raison.
00:07:06Et que sinon, on se fait taper sur les doigts.
00:07:08J'aime bien quand vous m'appelez maître.
00:07:10Profitez-en, ça ne va pas durer.
00:07:11Écoutez, écoutez, ne prenez pas trop la confiance non plus.
00:07:15Écoutez, donc, François Bayrou qui disait
00:07:17on va dénoncer ces accords et Emmanuel Macron
00:07:19qui disait déjà non vendredi dernier.
00:07:21Vous avez compris, ce soir, dans les colonnes du Figaro,
00:07:24le président de la République remet une couche contre
00:07:27et enfonce le clou contre François Bayrou et Bruno Rotailleau.
00:07:30La France va demander au gouvernement algérien
00:07:38que soit réexaminée la totalité des accords
00:07:42et la manière dont ces accords sont exécutés.
00:07:46Nous allons faire cette démarche en donnant un mois, six semaines,
00:07:54pour que nous puissions les réexaminer.
00:07:56Les accords de 68, on avait lancé ce processus.
00:07:58On ne va pas les dénoncer de manière unilatérale.
00:08:00Ça n'a aucun sens.
00:08:01Et je pense que les choses se font bien quand elles se font
00:08:04avec exigence, avec engagement.
00:08:08Mais il ne faut pas qu'elles fassent l'objet de jeux politiques
00:08:12où qu'ils soient.
00:08:13Les jeux politiques, Emmanuel Macron,
00:08:15il participe grandement.
00:08:16Philippe Guybert en désavouant comme ça,
00:08:18une nouvelle fois ce soir dans les colonnes du Figaro,
00:08:21faisant même le jeu du régime algérien
00:08:24et alimentant la presse algérienne anti-française et pro-Téboune.
00:08:28Bruno Rotailleau et François Bayrou ?
00:08:30Moi, j'ai plusieurs remarques.
00:08:31D'abord, quand il dit les accords de 68...
00:08:32Attends, je vais noter alors.
00:08:33Plusieurs remarques.
00:08:34Oui, prenez la première.
00:08:36Allez, première remarque.
00:08:37On note, première remarque.
00:08:38Quand il dit les accords de 68, c'est le président de la République.
00:08:42Ce n'est qu'une demi-vérité.
00:08:43Oui, c'est vrai.
00:08:44C'est le pouvoir de négocier des traités ou des accords.
00:08:47Il n'y a pas un pouvoir solitaire propre du président de la République.
00:08:50Ça se fait avec le gouvernement.
00:08:51L'ancien ministre Pierre Lelouch nous disait tout à l'heure
00:08:53dans Punchline que François Bayrou pouvait tout à fait dénoncer
00:08:56l'accord sans l'aval du président de la République.
00:08:58Ce qui créera un psychodrame gigantesque.
00:09:01Il y a une double signature entre le président de la République et le gouvernement.
00:09:04Donc, il ne décide pas tout seul.
00:09:06Il faut qu'il se mette d'accord avec son gouvernement.
00:09:08Deuxième point, il insiste dans son interview sur les 30 personnes
00:09:17que l'Algérie doit récupérer.
00:09:19On a l'impression qu'il joue sur les mots pour réaffirmer son pouvoir.
00:09:23Et c'est ça qui est terrible.
00:09:24Parce qu'en fait, le désaccord n'est pas si important que ça.
00:09:27Parce que Bayrou avait dit, c'est plus une question de méthode que de fond.
00:09:31Parce que Bayrou avait dit, on se donne quatre ou six semaines
00:09:34pour évaluer les accords, l'application des accords.
00:09:39Soit c'est six, soit c'est quatre.
00:09:40Mais quand vous tâtonnez comme ça sur le délai,
00:09:42c'est déjà que tout ça n'est pas clair.
00:09:44Pas forcément.
00:09:44Ça peut être un moyen d'établir un rapport de force.
00:09:46C'est aux doigts mouillés.
00:09:47Mais en tout cas, il dit, ces accords, de toute façon, il faut les renégocier.
00:09:51Donc, s'il faut les renégocier...
00:09:53Attends, je termine.
00:09:53Il est moderniste, il a ordonné pour deux mois.
00:09:55Non, il dit, dans l'interview du Figaro ce soir,
00:09:57il faut les rediscuter, les renégocier.
00:09:59Donc, ça veut dire qu'il veut les changer tout de même.
00:10:02Non, mais les renégocier avec l'Algérie,
00:10:04vous pensez que les Algériens, le gouvernement algérien,
00:10:06il est ouvert à des renégociations ?
00:10:08Je ne sais pas, mais je veux bien terminer juste d'un mot.
00:10:11Moi, je pense qu'au-delà de toutes ces discussions
00:10:13que je trouve désastreuses entre le président de la République
00:10:16et le gouvernement, son premier ministre,
00:10:18maintenant, il faut juger aux résultats.
00:10:22Soit Boalem Sansal est libéré dans le mois qui vient,
00:10:25soit... Non, parce qu'on discute politique,
00:10:29et c'est bien, on a raison de le faire.
00:10:31Je rappelle juste que Boalem Sansal est malade,
00:10:33qu'il joue sa vie dans cette affaire.
00:10:35Et qu'on ne peut pas se permettre...
00:10:37Moi, c'est ça, mon désaccord fondamental avec le quai d'Orsay
00:10:40et toute la stratégie de la négociation,
00:10:42c'est qu'on ne peut pas se permettre d'attendre très longtemps
00:10:44parce qu'il y a un moment donné où Boalem Sansal
00:10:47ne va pas tenir physiquement ni psychologiquement.
00:10:50Donc, ça doit se jouer aux résultats.
00:10:52Et je m'en fiche qu'il renégocie ou qu'il dénonce.
00:10:55Moi, ce que je veux, c'est que Boalem Sansal soit libéré.
00:10:58Vous pensez que la renégociation des accords de 68
00:11:00peut faire libérer Boalem Sansal, sérieusement ?
00:11:01Ça peut être dans un titre global.
00:11:04Moi, je n'ai pas de problème avec ça.
00:11:05Mais simplement, il faut que Boalem Sansal soit libéré
00:11:09et deux, que les 30 personnes algériennes dangereuses
00:11:13soient envoyées chez elles.
00:11:14Voilà, c'est ça les deux points fondamentaux.
00:11:17Et si dans un mois, on n'a rien de nouveau là-dessus,
00:11:19ça serait un échec, c'est grave, un échec grave.
00:11:21Boalem Sansal n'aurait jamais dû être incarcéré.
00:11:24C'est surtout ça.
00:11:25Évidemment, c'est le pouvoir algérien.
00:11:29Je veux vous montrer un tweet de Laure Lavallette
00:11:31parce qu'il y a une autre question.
00:11:32Question politique sur la scène politique française, Karim Hadri.
00:11:37Jusqu'à quand Bruno Rotaïo va accepter ça ?
00:11:39Jusqu'à quand Bruno Rotaïo va accepter
00:11:41d'être désavoué par le président de la République
00:11:44et que ça se retrouve en une de la presse algérienne ?
00:11:46Laure Lavallette a tweeté
00:11:48la députée Rassemblement national en disant
00:11:50« Bon ben maintenant, Bruno Rotaïo doit démissionner. »
00:11:53« Si Bruno Rotaïo ne dépose pas sa démission dans la soirée,
00:11:56le peuple français saura à quoi s'en tenir. »
00:11:58Réaction donc à la nouvelle interview du chef de l'État
00:12:00dans les colonnes du Figaro ce soir.
00:12:03Oui, il y a la pression sur M. Rotaïo
00:12:04parce que les Français attendent des résultats.
00:12:08On sait qu'il a la volonté.
00:12:10Il a cette fermeté aussi dans le discours.
00:12:12Il fait tout ce qu'il y a en son pouvoir
00:12:14pour essayer de changer les choses.
00:12:16Mais on voit que la configuration politique actuelle
00:12:18fait que c'est très difficile pour lui.
00:12:20Mais je trouve que pour Mme Laure Lavallette,
00:12:22il y a quelque chose de stratégique aussi
00:12:24dans la mesure où M. Rotaïo fait quand même de l'ombre,
00:12:27je vous dirais, au RN,
00:12:28à peut-être leur volonté justement d'agir sur ces questions
00:12:31sur l'immigration dans le dossier de l'Algérie.
00:12:33Donc, on aimerait bien lui faire une petite jambette
00:12:35et qu'il soit aussi exclu du jeu.
00:12:37Une petite jambette ?
00:12:37Voilà, un petit croche-pied.
00:12:38Ah, une petite jambette.
00:12:39Voilà.
00:12:40C'est une jambette.
00:12:40C'est québécois une jambette ?
00:12:41C'est une petite jambette ?
00:12:42Croche-pied, voilà.
00:12:46M. Rotaïo va résister à cette petite jambette, Eric Tegner.
00:12:48Je pense qu'il n'aura pas le courage de démissionner.
00:12:50Ah bon ?
00:12:50Je le dis depuis le début.
00:12:52Parce que Bruno Rotaïo sait qu'un LR
00:12:54qui n'est pas au gouvernement aujourd'hui
00:12:55est un LR qui n'est mauvais dans les sondages.
00:12:57Il le sait très bien.
00:12:58Gérald Darmanin, une fois qu'il avait quitté le gouvernement,
00:13:01c'était une chute dans les sondages
00:13:02qui a expliqué qu'il a dû revenir
00:13:03et qu'il s'est battu pour avoir le ministère de la Justice.
00:13:06Donc, c'est le premier point.
00:13:07Et c'est quelqu'un, je pense, Bruno Rotaïo, de beaucoup trop poli.
00:13:09Mais s'il regardait justement l'intervention d'Emmanuel Macron,
00:13:12il devrait voir trois choses qui sont assez surprenantes.
00:13:14Il va expliquer qu'aujourd'hui, le sujet, Emmanuel Macron,
00:13:17ce sont les OQTF dangereux.
00:13:18Donc, ce n'est même pas la récupération des OQTF,
00:13:20c'est uniquement la récupération de certains OQTF.
00:13:23Vous imaginez déjà le niveau d'ambition qui chute.
00:13:25Ensuite, concernant Boilem Sansalle,
00:13:27qu'est-ce qu'il utilise comme terme Emmanuel Macron ?
00:13:29Il dit qu'il va falloir que l'Algérie
00:13:31fasse face à ses responsabilités concernant Boilem Sansalle.
00:13:34Il ne dit même pas qu'il faut qu'il soit libéré.
00:13:36Il parle de faire face à ses responsabilités.
00:13:38Je trouve ça extrêmement léger de son côté.
00:13:40Et le dernier point qui permet d'expliquer
00:13:42à quel point aujourd'hui, c'est de la comédie
00:13:44du côté du ministère de l'Intérieur de Bruno Rotaïo,
00:13:46c'est qu'Emmanuel Macron dit concernant Rotaïo,
00:13:49chacun dans son couloir.
00:13:50Ça veut dire, en fait, c'est normal qu'il fasse la comédie
00:13:52à faire croire qu'on va faire un bras de fer, etc.
00:13:55C'est son rôle et je vais lui laisser continuer à le faire.
00:13:57Mais moi, je vais expliquer qu'en fait,
00:13:59c'est moi qui décide de toute façon.
00:14:00Et Bruno Rotaïo, je pense qu'il va s'en servir demain
00:14:02parce qu'il va dire, moi, j'ai fait mon maximum.
00:14:04Ce n'était pas à moi de dénoncer les accords franco-algériens.
00:14:07C'est le président de la République.
00:14:08Voilà, ils essayent tous les deux de faire justement
00:14:11l'un de la communication et l'autre la politique.
00:14:13C'est à dire qu'aujourd'hui, je pense que sur l'électorat
00:14:16de la France insoumise, en quoi c'est un problème aujourd'hui ?
00:14:19En quoi c'est un problème ?
00:14:20C'est faux dans la mesure où, à un moment donné, lui est fausse,
00:14:23mais le président...
00:14:25C'est de la démagogie pour l'instant, juste.
00:14:26Sur les 30, c'est plus dangereux.
00:14:29Sur les 30 cas, un peu moins.
00:14:32Expulsable, un peu moins.
00:14:33C'est plutôt une vingtaine d'Algériens que Bruno Rotaïo veut expulser.
00:14:37Sinon, lui, voulait dénoncer les accords de 68.
00:14:40Et ce soir, le président lui dit hors de question.
00:14:42Le sujet de Célia Barotte, le sujet de Célia Barotte.
00:14:47Une dégradation des relations franco-algériennes
00:14:49sur les plans diplomatiques, sécuritaires et migratoires,
00:14:53c'est le constat dressé dans une note confidentielle
00:14:55des services du ministère de l'Intérieur.
00:14:58Intitulé crise politique avec l'Algérie,
00:15:00de la nécessité d'engager un rapport de force.
00:15:03Cette note a été préparée en amont du comité interministériel
00:15:06de contrôle de l'immigration.
00:15:08Et ce rapport de force est envisagé par plusieurs actions
00:15:11énoncées dans le document.
00:15:12La réévaluation des accords bilatéraux de 1968
00:15:16qui facilite le séjour des Algériens en France.
00:15:18Une suspension de l'activité des compagnies aériennes
00:15:21et maritimes algériennes.
00:15:23Des contrôles renforcés aux frontières pour les ferries
00:15:25arrivant au port de Sète.
00:15:27Dans cette note, on retrouve également une mention
00:15:29sur les interventions jugées massives
00:15:31d'influenceurs algériens.
00:15:33Ils constituent, d'après le document
00:15:35pour le ministère de l'Intérieur,
00:15:36une menace directe à la sécurité des Français.
00:15:39L'affaire du tiktoker Doualem et du principal suspect
00:15:42pour l'attentat de Mulhouse sont d'ailleurs cités
00:15:44en exemple du refus d'Alger de se souscrire
00:15:46à ses obligations internationales.
00:15:48En 2024, nous avons délivré 245 000 visas courts
00:15:52et longs séjours, pris 25 000 au QTF
00:15:55et effectué seulement 2 999 éloignements.
00:15:58En France, 40% des individus maintenus
00:16:01dans les centres de rétention administrative
00:16:03sont algériens.
00:16:04Enfin, la note dénonce des campagnes de presse,
00:16:06des publications sur les réseaux sociaux
00:16:08et des déclarations politiques mises en scène par l'Algérie
00:16:11pour, dit-on, rehausser le prestige du régime
00:16:14et humilier notre pays.
00:16:16Alors il y a ce que Bruno Rotailleau veut expulser
00:16:18tout de suite, mais il dit en fait,
00:16:19il y a beaucoup plus de cas dangereux,
00:16:20beaucoup plus, plusieurs centaines de cas dangereux
00:16:23en France, en provenance d'Algérie.
00:16:25Écoutez le ministre de l'Intérieur,
00:16:26je vous donne la parole ensuite.
00:16:28Si l'Algérie ne représente, ne prend pas en charge
00:16:31ces ressortissants qui sont dangereux
00:16:33et nous sommes en train d'établir une liste
00:16:35de plusieurs centaines de personnes
00:16:38qui ont des profils dangereux.
00:16:40Plusieurs centaines de personnes aujourd'hui,
00:16:43bien sûr, sur le territoire français.
00:16:45Bien sûr, ils n'ont pas tous la même dangerosité,
00:16:48mais ces gens là, nous allons les présenter aux Algériens.
00:16:51Ce sont des gens dont il est établi
00:16:54qu'ils sont des ressortissants algériens.
00:16:56Eh bien, là, du coup, ce sera l'épreuve de vérité.
00:16:59Mais qu'on ne me dise pas demain,
00:17:00si jamais il y avait un problème dans les mêmes conditions
00:17:03que Mulhouse, que nous n'aurions rien essayé de faire.
00:17:06Je veux tout faire pour éviter cela.
00:17:08Oui, puisque Mulhouse, je rappelle,
00:17:09c'était donc un Algérien sous OQTF,
00:17:12déjà condamné pour la justice, pour apologie du terrorisme.
00:17:16André Bercoff, vous êtes très en colère, pourquoi ?
00:17:17Je vais vous dire pourquoi, j'ai écouté mes amis ici,
00:17:20mais on parle effectivement LR, pas LR.
00:17:24Mais vous imaginez le paysage,
00:17:25le paysage absolument terrifiant.
00:17:28C'est-à-dire que le spectacle, là,
00:17:29qui est donné entre Macron, Retailleau et Bayrou,
00:17:33je ne suis pas Algérien, mais je serai Algérien,
00:17:35mais je jouirai, je serai dans l'orgasme.
00:17:37Ça rigole.
00:17:38Je tiens les côtes.
00:17:39Mais bien sûr.
00:17:39C'est-à-dire que nous, on discute de savoir si c'est bon pour le RN
00:17:42ou si c'est bon pour le RR.
00:17:44Pendant ce temps-là, on donne le spectacle le plus affligeant
00:17:47de la termitière France.
00:17:50C'est incroyable.
00:17:51C'est-à-dire que tout le monde sait ce qui se passe.
00:17:53On le sait, vous le savez tous ici depuis des mois.
00:17:55Et de quoi ils discutent ?
00:17:56« Ah, moi, je suis président de la République.
00:17:58Donc, toi, tu ne t'occupes pas de ça.
00:17:59Ah, est-ce que Macron et Retailleau vont s'entendre ?
00:18:01Est-ce que l'autre, Laurent Le Maire,
00:18:03est-ce qu'il va démissionner ? »
00:18:04Mais attendez, le spectacle, il est collectif.
00:18:06Cette espèce de terrifiant impuissance,
00:18:10faiblesse, serpillère, pardon, paillasson.
00:18:13Je vous assure, moi, ça me met…
00:18:15Enfin, c'est un pays, la France.
00:18:16Ce n'est pas le…
00:18:17Je ne sais pas, moi, ce n'est pas la principauté d'Andorre.
00:18:19Je n'ai rien contre Andorre.
00:18:20Il y a quelque chose de grave, honnêtement,
00:18:22qu'avec tout ce qu'on sait.
00:18:23Et Boilem Sansal fait partie du lot.
00:18:26Mais il y a tout le reste.
00:18:27Il y a les OQTF, il y a les massacres,
00:18:30il y a tout cela.
00:18:31– Les influenceurs.
00:18:32– Les influenceurs.
00:18:33Et qu'on se dise encore, qu'on se dise
00:18:35« Ah, regardez, ils ne s'entendent pas très bien.
00:18:37Alors, on va voir qui ça va jouer
00:18:39du point de vue de l'électorat, tout ça. »
00:18:40Mais tout ça, on le sait depuis des années.
00:18:42Et ils le savent depuis des années.
00:18:44Et qu'est-ce qu'ils font ?
00:18:44Ah, rien.
00:18:45Ah, ben, voilà, on va discuter.
00:18:47Et attendez, et ça, c'est vrai,
00:18:48quand Béroudi, 4 à 6 semaines…
00:18:50Mais attendez, il a besoin de 4 à 6 semaines, Béroudi,
00:18:53pour savoir ce qu'il se passe ?
00:18:54– Dès qu'il a dit ça, on a compris qu'il ne ferait rien.
00:18:57C'est terminé.
00:18:58– Ce n'est pas que la Trinité.
00:18:59– C'est terminé.
00:19:00– Donc, c'est davrant, c'est désolant.
00:19:02– C'est vrai, parce que Philippe, tout à l'heure,
00:19:04vous nous disiez, c'est très grave,
00:19:05ce qui va se passer potentiellement pour Boilem Sansal.
00:19:08– Absolument.
00:19:09– Mais il faut arrêter d'attendre.
00:19:11Il faut arrêter d'attendre.
00:19:12Il faut agir tout de suite.
00:19:14Et si vous croyez qu'une renégociation
00:19:16va être possible avec les Algériens
00:19:17sur les accords de 68,
00:19:18vous vous mettez le doigt dans l'œil.
00:19:20Il n'y a aucune négociation qui est possible avec Alger.
00:19:22Soit vous dénoncez les accords, soit vous ne dénoncez pas.
00:19:25Mais vous n'allez pas renégocier l'article 3 de l'accord.
00:19:28Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
00:19:30– Comme je vous le disais, concernant Boilem Sansal,
00:19:32ça se joue dans le mois qui vient.
00:19:34Ça se joue dans le mois qui vient.
00:19:35– Il faut prendre des mesures de rétorsion tout de suite.
00:19:37On en parle depuis des semaines.
00:19:38Depuis janvier, on en parle.
00:19:41Il n'y a pas un soir où on n'en parle pas.
00:19:42– Oui, Gauthier, l'objectif est de libérer Boilem Sansal.
00:19:47– Vous voyez ce que je veux dire ?
00:19:49Ce qui m'intéresse, c'est le résultat.
00:19:51– Oui, mais pour le moment, c'est ça qui se passe.
00:19:54– Donc, qu'il négocie ou qu'il ne négocie pas,
00:19:56ce qui m'importe, c'est qu'il soit libéré.
00:19:58– Vous, Philippe Guibert, qu'est-ce qu'il faut faire pour libérer Boilem Sansal ?
00:20:01– Je ne sais pas, je constate que la diplomatie,
00:20:03je constate que la diplomatie dont on vous a tant parlé,
00:20:07est emprisonnée depuis le mois de novembre, la mi-novembre.
00:20:09– Ça ne fonctionne pas, la méthode douce.
00:20:10– Donc, la diplomatie qu'a vantée Jean-Noël Barraud
00:20:13et que vante Emmanuel Macron,
00:20:15n'a donné pour l'instant aucun résultat.
00:20:17Il n'a donné de résultat ni pour Boilem Sansal…
00:20:20– Ni pour les OQTF.
00:20:21– Ni pour les OQTF, ni pour les personnes dangereuses.
00:20:24Donc, la question n'est pas qu'on nous dise
00:20:27quels sont les moyens qu'ils veulent entreprendre,
00:20:29qu'il faille renégocier les accords de 68,
00:20:32plutôt qu'il n'y ait pas du tout d'accord.
00:20:33C'est une discussion intéressante, mais ce n'est pas le sujet.
00:20:36Le sujet, c'est de savoir ce qu'on obtient comme résultat.
00:20:40Et je redis, ça se joue, en tout cas pour Boilem Sansal,
00:20:43ça se joue dans le mois qui vient.
00:20:44– Mais vous, vous ne savez pas qu'est-ce qu'il faut faire.
00:20:46– Si vous voulez devenir proclamé sur un plateau de télé,
00:20:51il faut prendre des sanctions contre Alger, moi je veux bien.
00:20:53– C'est ce que dit Bruno Rotailleau.
00:20:55Il ne proclame pas, c'est ce que dit le ministre de l'Intérieur
00:20:57depuis des semaines.
00:20:58– Ça ne coûte pas grand-chose de le dire.
00:20:59Moi, je ne sais pas quelle est la bonne solution.
00:21:01Ce que je veux avoir, c'est des résultats.
00:21:03– Déjà, sur Boilem Sansal, je pense qu'il y a la question
00:21:07de pression internationale, déjà.
00:21:10Parce que quand on a commencé à en parler un peu plus,
00:21:13c'est quand il y a eu cette idée de résolution.
00:21:15Et d'ailleurs, Rima Hassan avait voté…
00:21:17– De résolution au Parlement européen pour la libération de Boilem Sansal.
00:21:21– Quand vous léguiez votre souveraineté…
00:21:22– Rima Hassan a voté contre.
00:21:23– Oui.
00:21:24– Ça n'a rien changé non plus.
00:21:25Ça n'a rien changé non plus.
00:21:26– Non, ça n'a rien changé, mais parce que ça a été le temps
00:21:27d'un petit moment.
00:21:28Je veux dire, c'est qu'à un moment donné, la pression,
00:21:30elle doit être beaucoup plus soutenue.
00:21:32Pour le reste, on connaît tout, c'est-à-dire même les politiques.
00:21:35Emmanuel Macron, M. Rotailleau, François Béroud,
00:21:38tout le monde connaît les différentes sanctions,
00:21:43il n'y a pas ce courage-là d'y aller.
00:21:45Et l'Algérie est extrêmement ferme, inflexible.
00:21:48Et je crois qu'il y a cette part aussi de se dire,
00:21:50de toute façon, si on pique un peu, si vous voulez,
00:21:54dans l'égo, enfin, ce côté-là des Algériens, ça va être pire.
00:21:58Moi, je pense que c'est un peu le calcul qui fait.
00:21:59– Moi, ce que je note, c'est que François Béroud,
00:22:01pour devenir premier ministre, il a su casser la baraque.
00:22:03Il a su faire comprendre à Macron, écoute, tu me nommes pas maintenant.
00:22:07Si tu nommes le cornu, moi, je fous en l'air la coalition.
00:22:10Là-dessus, il fait de la comédie.
00:22:11Parce que qui est dans le camp d'Emmanuel Macron ?
00:22:13Jean-Noël Barraud. Barraud, il vient d'où ?
00:22:15Il vient du Modem. Il se moque du monde.
00:22:17Moi, je vais dans le sens d'André Bercoff.
00:22:19Ils se répartissent les rôles parce qu'ils sont incapables de faire des choses.
00:22:22On est en train de parler de mesures rétorsion.
00:22:24Non, on est juste en train de dire le minimum.
00:22:26Le minimum, ça serait déjà d'être beaucoup plus haut
00:22:28et ensuite de penser à l'après.
00:22:30Aujourd'hui, on ne fait rien.
00:22:31– Ça arrive qu'il y ait des désaccords.
00:22:33– Je vais vous dire, il ne va pas se réveiller
00:22:35parce que les quatre prochaines semaines, c'est le Ramadan.
00:22:38Ils savent très bien qu'il faut…
00:22:39Mais bien sûr, ça compte. Je fais que de le dire depuis le début.
00:22:42L'histoire de ces six semaines, c'était faux, c'était du fake.
00:22:45Soit dès le début, Barraud, je l'ai dit.
00:22:48Soit dès le début, Barraud, il disait, on dénonce.
00:22:51Soit, justement, il ne mettait pas ces six semaines.
00:22:53C'est ça qui s'est passé aujourd'hui.
00:22:55– La pub. La pub. Non, la pub.
00:22:58C'est la pub, tout de suite, on se retrouve dans un instant.
00:23:00– Juste Stéphanie Niquet.
00:23:02– Vous ne me respectez pas, en fait.
00:23:04Vous n'en avez rien à faire de ce que je dis.
00:23:05La pub. C'est la pub. Tout de suite.
00:23:07On se retrouve dans un instant.
00:23:08L'Algérie, évidemment, et l'Ukraine aussi,
00:23:10puisque vous savez que rien ne va plus
00:23:12entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
00:23:18De retour dans 100% Politique, l'information du soir,
00:23:20c'est cette interview du président de la République
00:23:22dans les colonnes du Figaro,
00:23:24qui désavoue une nouvelle fois François Bayrou et Bruno Rotaïo
00:23:28sur le dossier algérien,
00:23:29puisque Premier ministre et ministre de l'Intérieur
00:23:31voulaient dénoncer les accords de 68 dans six semaines.
00:23:34Cinq maintenant, si l'Algérie ne s'est dépassée sur plusieurs points,
00:23:38dont la reprise de certains de ses ressortissants jugés dangereux.
00:23:42On continue le débat, on parlera évidemment aussi de Donald Trump
00:23:45qui s'est exprimé ce soir sur Volodymyr Zelensky
00:23:48après son clash historique dans le bureau Oval vendredi dernier,
00:23:51mais c'est juste après le rappel des titres de Maureen Vidal.
00:23:57– Bonsoir Gauthier, bonsoir à tous.
00:23:58À la ligne de l'actualité, le pape François,
00:24:01de nouveau victime de deux crises respiratoires aiguës ce lundi.
00:24:05Hospitalisé depuis le 14 février pour une pneumonie des deux poumons,
00:24:08l'état de santé du souverain pontife se détériore de jour en jour.
00:24:11Les médecins restent réservés sur l'évolution de son état de santé.
00:24:14À Dijon, les habitants se sont réunis ce lundi soir
00:24:17pour soutenir les employés d'une médiathèque incendiée ce week-end.
00:24:20C'est la seconde fois en deux semaines que cette médiathèque
00:24:22du quartier des Grézis est prise pour cible.
00:24:24La mairie dénonce un acte criminel.
00:24:27Et huit nouvelles personnes interpellées placées en garde à vue ce lundi
00:24:29dans l'enquête sur l'évasion mortelle de Mohamed Amra.
00:24:32Les suspects ont été arrêtés en Ile-de-France,
00:24:34ainsi que dans les régions de Rouen et Evreux.
00:24:36Au total, 19 suspects, dont Mohamed Amra, ont déjà été mis en examen la semaine dernière.
00:24:41Merci beaucoup Maureen. Dans quelques instants, vous entendrez
00:24:44Donald Trump sur Volodymyr Zelensky.
00:24:47Mais je vous le rappelle, l'information du soir,
00:24:50c'est l'interview du président de la République dans les colonnes du Figaro
00:24:53qui les avoue encore, Bruno Rotailleau et François Bayrou.
00:24:56L'accord de 68, c'est le président de la République.
00:24:58Donc ça veut dire, vous êtes bien sentis messieurs,
00:25:00le Premier ministre et le ministère de l'Intérieur,
00:25:02mais ce n'est pas à vous de vous occuper de ça.
00:25:04L'accord de 68, c'est un accord qui favorise l'Algérie,
00:25:06notamment pour l'obtention de visa pour venir en France.
00:25:09Et il était question de le dénoncer puisque l'Algérie nous marche dessus,
00:25:12vous le savez, depuis de nombreuses semaines.
00:25:14Écoutez François Bellamy qui était ce matin l'invité de Sonia Mabrouk.
00:25:19Je ne comprends pas que le président de la République ne voit pas.
00:25:22Il dit, ça n'aurait pas de sens de dénoncer de manière unilatérale les accords de 68.
00:25:27Ça n'a pas de sens de ne pas les dénoncer.
00:25:30Quand l'Algérie, le régime algérien plutôt, a du sang sur les mains,
00:25:35parce que c'est à cause du régime algérien qui refuse de reprendre ses ressortissants
00:25:41que des citoyens sont morts sur le sol français à Mulhouse,
00:25:46il y a quelques jours de cela.
00:25:48C'est à cause du refus de l'Algérie de coopérer sur les questions migratoires
00:25:52que notre pays est aujourd'hui vulnérable face aux risques terroristes.
00:25:57Oui Eric Tegner, Marion Maréchal avait tweeté juste après l'attentat de Mulhouse.
00:26:01Un islamiste algérien a tué un retraité.
00:26:04Elle avait dit que l'Algérie a du sang sur les mains
00:26:07puisque s'ils avaient repris leur OQTF, 14 reprises.
00:26:12La France a essayé à 14 reprises d'expulser cet homme.
00:26:1614 noms d'Alger.
00:26:18Et il a tué ce retraité, en l'occurrence portugais, à coup de couteau,
00:26:23parce qu'il n'a pas été expulsé.
00:26:25Oui, ce qui était scandaleux, mais c'est ce qui explique
00:26:27que François Bayrou se soit positionné aujourd'hui.
00:26:29Il considère qu'en tenant ce type de discours, il va, vous savez,
00:26:32d'une certaine façon faire baisser la mayonnaise.
00:26:34Je pense que le pari aujourd'hui du Premier ministre, de toute façon,
00:26:37c'est d'avoir des mots durs, de montrer, de se dire, ça va passer.
00:26:40Vous savez, les polémiques, elles passent aujourd'hui.
00:26:42Les gens sont dans une logique de zapping,
00:26:44parce que ce qu'est en train de dire par exemple Emmanuel Macron,
00:26:46qui considère qu'on ne peut pas dénoncer les accords de 1968.
00:26:49Si vous prenez quelqu'un de très respectable, que j'aime beaucoup,
00:26:52qui s'appelle Patrick Stefanini, qui est chargé auprès du ministre de l'Intérieur,
00:26:55Bruno Retailleau, de la négociation des traités à l'étranger,
00:26:58lui-même s'est opposé à la dénonciation de l'accord de 68.
00:27:01Il considère qu'aujourd'hui, il fait partie de ceux qui pensent
00:27:04que si on dénonce l'accord de 68, derrière, le problème,
00:27:06c'est qu'il n'y aura pas d'accord, et donc, de facto,
00:27:09on sera obligé d'accueillir tous les Algériens.
00:27:11Donc même au sein... Oui, mais ça veut dire quoi ?
00:27:13Ça veut dire qu'en fait, même au sein du camp Bruno Retailleau,
00:27:17ça montre une forme d'hypocrisie.
00:27:19Ça montre qu'aujourd'hui, ils sont simplement dans un discours...
00:27:22Non, mais c'est faux, je veux dire, d'un point de vue,
00:27:24c'est complètement faux, ces arguments.
00:27:26Vous avez été en cours, là, parfaitement...
00:27:28Vous avez été en cours, ambassadeur, deux fois, c'est très rare.
00:27:31Être deux fois ambassadeur...
00:27:33Je vous parle de que vous avez été en cours.
00:27:34Être deux fois ambassadeur de France à Algérie, c'est mémorable.
00:27:36Ça ne s'est jamais vu.
00:27:37Donc vous avez été en cours, expliquez.
00:27:39C'était complètement faisable.
00:27:40Ce que je suis en train d'expliquer aujourd'hui,
00:27:42c'est que tout simplement, on est en train de calmer
00:27:44l'opinion publique liée à l'attentat de Mulhouse,
00:27:46en essayant de nous faire croire qu'on fait justement
00:27:48ce type de négociations.
00:27:50Dans ce cas, Bruno Retailleau va dire...
00:27:51On ne va rien faire.
00:27:52Je ne l'entends pas, je ne vois pas pour l'instant le tweet.
00:27:54Je vais vous dire, depuis le début, je parie
00:27:56qu'il ne le fera pas, tout simplement.
00:27:57Il ne se passera rien.
00:27:58Il est en campagne interne.
00:27:59Il ne se passera rien.
00:28:00Il ne se passera rien.
00:28:01Il ne se passera rien.
00:28:02Il ne se passera rien.
00:28:03Vous n'en savez rien.
00:28:04Comment ça, on n'en sait rien ?
00:28:06Vous êtes sérieux, Philippe Guibert ?
00:28:07Vous, Philippe Guibert, qui changez d'avis,
00:28:08il y a deux mois, vous pariez sur la négociation parallèle
00:28:10et la diplomatie fabuleuse d'Emmanuel Macron
00:28:12en disant que c'est dans les couloirs,
00:28:14ce soir, et je le salue.
00:28:15Vous dites qu'il faut faire un changement,
00:28:16et vous dites que ça joue dans le mois.
00:28:18C'est un peu tard, Philippe Guibert, malheureusement.
00:28:19Je pense que de dénoncer les accords de 68
00:28:22comme ça, directement, sans tenter une négociation parallèle,
00:28:25ne va pas marcher.
00:28:27Ça marche bien, les négociations parallèles
00:28:28pour Boilem-Sensal.
00:28:29Ça fait depuis novembre que ça dure.
00:28:31Qu'il faille mettre d'autres choses,
00:28:32d'autres éléments dans la négociation
00:28:34et qu'il fasse durcir cette négociation,
00:28:36je l'entends très bien,
00:28:37mais je trouve que de dire
00:28:38on va virer les accords de 68 comme ça,
00:28:41et c'est terminé, on va obtenir
00:28:43gain de cause comme ça,
00:28:44non, il faudra négocier.
00:28:46Il faudra faire plus.
00:28:47Il faudra négocier de toute façon.
00:28:49Vous allez négocier avec l'Algérie.
00:28:50Vous pensez que le régime de M. Théboune
00:28:51veut négocier.
00:28:52Évidemment, vous n'obtiendrez rien, sinon.
00:28:53Vous pensez qu'ils veulent négocier.
00:28:55Vous n'obtiendrez ni Boilem-Sensal,
00:28:58ni le retour des influenceurs
00:29:00que vous voulez faire repartir en Algérie.
00:29:02Je vous suis sur le fait
00:29:04de durcir la négociation,
00:29:06mais il faut une négociation.
00:29:08Mais si vous dites,
00:29:09c'est là où on n'est pas d'accord,
00:29:10si vous dites,
00:29:11André, je vais vous donner la parole,
00:29:12si vous dites plus un visa,
00:29:13si vous dites,
00:29:14si vous tapez au portefeuille
00:29:16plus d'aides publiques au développement,
00:29:17les téléspectateurs ne le savent peut-être pas,
00:29:19on donne encore plusieurs millions
00:29:21chaque année à l'Algérie.
00:29:23Si on coupe ce robinet,
00:29:24des dizaines de millions,
00:29:25si vous dites,
00:29:26il n'y a plus un audinitaire algérien
00:29:27qui vient se faire soigner en France.
00:29:29Ça, je pense que c'est plus efficace.
00:29:31Non, excusez-moi,
00:29:32les dizaines de millions,
00:29:33si vous fermez le robinet,
00:29:34ça peut être terriblement efficace.
00:29:35Vous pensez que c'est la méthode 12
00:29:36qui va fonctionner ?
00:29:37Ça ne fonctionne pas,
00:29:38ça fait des années
00:29:39que ça ne fonctionne pas.
00:29:40C'est le contraire
00:29:41de ce que je viens de vous dire.
00:29:42Non, absolument pas.
00:29:43C'est le contraire
00:29:44de ce que je viens de vous dire.
00:29:45Vous êtes contre
00:29:46toutes les mesures de rétorsion
00:29:47un peu drastiques.
00:29:48Écoutez-moi un peu.
00:29:49Il fallait durcir
00:29:50et vous me dites,
00:29:51je suis pour la méthode 12.
00:29:52Donc non,
00:29:53je ne suis pas pour la méthode 12.
00:29:54Vous nous dites
00:29:56Vous pensez sérieusement
00:29:57qu'on peut négocier ?
00:29:58Vous n'avez pas le choix en fait.
00:30:00Si vous ne négociez pas,
00:30:01vous n'aurez rien.
00:30:02Vous savez mieux
00:30:03que Bruno Rotaillot.
00:30:04Vous savez mieux
00:30:05que Bruno Rotaillot
00:30:06qui vous dit que la négociation
00:30:07ne fonctionne plus.
00:30:08Bruno Rotaillot vous dit
00:30:09qu'il ne faut rien négocier.
00:30:10Si vous ne négociez pas,
00:30:11vous n'obtenez rien.
00:30:12Bruno Rotaillot vous dit
00:30:13qu'il faut des mesures drastiques.
00:30:14Il faut des mesures drastiques
00:30:15parce que la méthode 12
00:30:16ne fonctionne plus.
00:30:17Mais la méthode drastique
00:30:18ne vous donnera rien non plus
00:30:19si vous ne négociez pas.
00:30:20La méthode drastique
00:30:21n'a de sens
00:30:22que si en même temps
00:30:23vous négociez.
00:30:24Non mais je crois
00:30:25que c'est très intéressant.
00:30:26C'est que Philippe Guibert
00:30:27nous dit
00:30:28négocier, négocier, négocier.
00:30:29Et quand on lui dit
00:30:30négocier quoi ?
00:30:31Ah je ne sais pas,
00:30:32je vais voir.
00:30:33Je ne sais pas,
00:30:34je n'ai pas de truc.
00:30:35Si, si, si.
00:30:36Vous venez de dire ça
00:30:37pendant une heure.
00:30:38Pardon Philippe.
00:30:39Moi je vais vous dire
00:30:40quelque chose.
00:30:41Ben non,
00:30:42je n'ai pas dit ça
00:30:43pendant une heure.
00:30:44Mais allez-y.
00:30:45Non mais vous avez dit ça
00:30:46une heure.
00:30:47Je vais vous dire un truc.
00:30:48Moi je reviens à quelque chose
00:30:49de très simple.
00:30:50On n'est pas en France,
00:30:51on n'est pas un truc.
00:30:52Les Colombiens,
00:30:53ça a duré deux heures.
00:30:54Car les Colombiens ont dit
00:30:55je ne reprends aucun
00:30:56des narcotrafiquants.
00:30:57Ok ?
00:30:58Vous voulez garder.
00:30:59Qu'est-ce qu'il a fait Trump ?
00:31:00Tout de suite,
00:31:01suppression de tous les visas,
00:31:02hausse des tarifs douaniers
00:31:03de 100%
00:31:04et plus une seule subvention,
00:31:07plus un seul dollar
00:31:08pour les Colombiens.
00:31:10Deux heures après,
00:31:11le Président Colombien
00:31:12a envoyé ses propres avions
00:31:13présidentiels
00:31:14chercher les narcotrafiquants.
00:31:16Si on croit,
00:31:17et ça c'est de la négociation,
00:31:19oui,
00:31:20ça c'est de la négociation.
00:31:21Parce que c'est la négociation
00:31:22en apport de force.
00:31:23La France,
00:31:24aujourd'hui,
00:31:25pourquoi elle s'est faite virer
00:31:26de tas de trucs en Afrique
00:31:27et tout ça ?
00:31:28On a beaucoup de choses à dire.
00:31:29C'est qu'après Barkhane,
00:31:30et ça c'était important,
00:31:31on se dit aujourd'hui
00:31:32mais la France c'est formidable.
00:31:33Pourquoi vous croyez
00:31:34que les négociations
00:31:35sur,
00:31:36et on va en parler je sais après,
00:31:37sur l'Ukraine
00:31:38vont se passer
00:31:39en Arabie Saoudite
00:31:40entre Trump
00:31:41et Poutine ?
00:31:42Dites-moi,
00:31:43pourquoi ?
00:31:44Pourquoi l'Europe
00:31:45est complètement out ?
00:31:46Parce que vous avez
00:31:48des dirigeants,
00:31:49pour la plupart,
00:31:50qui sont des gens
00:31:51qui attendent,
00:31:52qui veulent voir,
00:31:53et qui font des rodomontades,
00:31:54qui font des rodomontables.
00:31:55Si !
00:31:56Parce qu'avec l'Algérie,
00:31:57ça fait combien de temps
00:31:58qu'on sait ce qui se passe ?
00:31:59La grande différence
00:32:00avec la Colombie
00:32:01c'est que l'Algérie
00:32:02nous vend du gaz.
00:32:03Je ne sais pas
00:32:04si vous avez remarqué.
00:32:05Oui, 8%.
00:32:068% du gaz algérien.
00:32:07C'est rien.
00:32:08Ça n'existe pas.
00:32:098%.
00:32:108%.
00:32:11Vous allez vérifier.
00:32:128% du gaz algérien
00:32:13est vendu à la France.
00:32:14La France
00:32:15peut se passer
00:32:16totalement du gaz algérien.
00:32:17Très mauvais argument.
00:32:18C'est parce que
00:32:19beaucoup de gens
00:32:20disent le contraire.
00:32:21Écoutez, vérifiez.
00:32:22Non mais c'est vrai,
00:32:23c'est moins de 10%.
00:32:24C'est moins de 10%.
00:32:25C'est moins de 10%.
00:32:26C'est moins de 10%.
00:32:27C'est moins de 10%.
00:32:28C'est tout.
00:32:29Alors ne me dites pas...
00:32:30Parce que le problème...
00:32:31Et c'est marrant,
00:32:32le gaz russe,
00:32:33on a su s'en passer.
00:32:34Oui, absolument.
00:32:35On a fait l'embargo.
00:32:36On ne sait pas se passer
00:32:37du gaz algérien.
00:32:38Écoutez...
00:32:39C'est surtout l'Allemagne
00:32:40qui était dépendante.
00:32:41C'était l'Allemagne
00:32:42qui était dépendante.
00:32:43Les Allemands se sont passés.
00:32:44Les Allemands se sont passés.
00:32:45Écoutez Jordan Vardela.
00:32:46Écoutez Jordan Vardela.
00:32:49Je pense qu'il fait
00:32:50beaucoup de communication
00:32:51le ministre de l'Intérieur
00:32:52et le roi Macron
00:32:54a mis fin à la mascarade
00:32:55et au plan de communication
00:32:56du gouvernement
00:32:57puisqu'il a indiqué
00:32:58il y a quelques heures
00:32:59qu'il ne remettrait pas en cause
00:33:00le traité franco-algérien
00:33:01de 1968.
00:33:02C'est une erreur ?
00:33:03Facilite.
00:33:04Et qui encourage
00:33:05l'immigration algérienne.
00:33:06Non seulement c'est une erreur
00:33:07mais ça nous condamne
00:33:08à être l'otage
00:33:09du régime d'Alger
00:33:10qui depuis maintenant
00:33:11plusieurs années
00:33:12multiplie les provocations
00:33:13refuse de récupérer
00:33:14ses ressortissants
00:33:15et pour le coup
00:33:16il y a mort d'homme.
00:33:17Je vous rappelle
00:33:18qu'il y a quelques jours
00:33:19à Mulhouse
00:33:20nos concitoyens
00:33:22nos compatriotes
00:33:23ont été abattus
00:33:24et tués
00:33:25par un islamiste algérien
00:33:26qui était connu
00:33:27pour sa radicalisation
00:33:28pour son lien
00:33:29avec le fondamentalisme islamiste
00:33:30qui était un Algérien
00:33:31refusé à dix reprises
00:33:32par le régime d'Alger.
00:33:33Donc la France
00:33:34doit se faire respecter
00:33:35et on a le sentiment
00:33:36qu'Emmanuel Macron
00:33:37est capable d'être fort
00:33:38avec Poutine
00:33:39mais extrêmement faible
00:33:40et donc
00:33:42docile avec Théboune.
00:33:43Rachel,
00:33:44il est temps
00:33:45d'hausser la voix
00:33:46sur Alger
00:33:47ou il faut négocier ?
00:33:48Non mais la négociation
00:33:49ce mot moi
00:33:50je ne le supporte plus.
00:33:51Vous savez
00:33:52il y a des gens
00:33:53qui au Quai d'Orsay
00:33:54par exemple
00:33:55qui pendant
00:33:56des mois
00:33:57et des mois
00:33:58et des mois
00:33:59plus de 550 jours
00:34:00nous disent
00:34:01qu'il faut négocier
00:34:02avec le Hamas
00:34:03donc je comprends
00:34:04que maintenant
00:34:05ils veulent négocier
00:34:06avec le président Théboune
00:34:07vous pouvez dire
00:34:08que ce n'est pas
00:34:09la même chose ?
00:34:10Ce n'est pas la même chose
00:34:11Non vous discutez
00:34:12avec un Etat là
00:34:13ne discutez pas
00:34:14avec une organisation terroriste.
00:34:15Ah bon
00:34:16je ne savais pas
00:34:17merci de cette intervention
00:34:18le truc c'est que
00:34:19c'est insupportable
00:34:20c'est-à-dire qu'on a
00:34:21aujourd'hui
00:34:22des citoyens
00:34:23qui sont
00:34:24malmenés
00:34:25qui sont pris
00:34:26pour cibles
00:34:27des personnes
00:34:28qui font
00:34:29de la limite
00:34:30intelligence
00:34:31avec l'ennemi
00:34:32etc.
00:34:33Notre souveraineté
00:34:34est mise en danger
00:34:35nos valeurs sont
00:34:36mises en danger
00:34:37et puis il y a
00:34:38ces idéologies
00:34:39coloniales
00:34:40la décolonisation
00:34:41elle a eu lieu
00:34:42il y a 60 ans
00:34:43on va toujours rester
00:34:44dans ces logiques
00:34:45victimaires
00:34:46etc.
00:34:47et la France n'arrive pas
00:34:48à relever la tête
00:34:49cet après-midi
00:34:50on a eu un discours
00:34:51du premier ministre
00:34:52où il nous parlait
00:34:53d'une France
00:34:54en nous disant
00:34:55sur l'Ukraine
00:34:56nous sommes bien plus fortes
00:34:57que nous le pensons
00:34:58ben alors
00:34:59on va voir alors
00:35:00Alors justement
00:35:01puisque vous en parlez
00:35:02l'Ukraine
00:35:03écoutez
00:35:04Donald Trump
00:35:05ce soir
00:35:06qui revient
00:35:07sur son clash
00:35:08avec Volodymyr Zelensky
00:35:09dans le bureau
00:35:10et ça va être
00:35:11très intéressant
00:35:12après dans le débat
00:35:13parce que
00:35:14c'est toujours pareil
00:35:15ce que j'entends
00:35:16sur les différents médias
00:35:17de conformisme
00:35:18d'injure
00:35:19de manque de nuance
00:35:20enfin c'est
00:35:21de manichéisme
00:35:22écoutez
00:35:23président américain
00:35:24Je pense simplement
00:35:25que le président Zelensky
00:35:26devrait être
00:35:27plus reconnaissant
00:35:28car
00:35:29notre pays
00:35:30est resté à leur côté
00:35:31contre vents et marées
00:35:32nous leur avons donné
00:35:33bien plus que l'Europe
00:35:34et l'Europe
00:35:35aurait dû donner
00:35:36plus que nous
00:35:37comme vous le savez
00:35:38c'est juste à côté
00:35:39de chez eux
00:35:40c'est la frontière
00:35:41ce pays était
00:35:42vraiment comme une clôture
00:35:43pour l'Europe
00:35:44il était très important
00:35:45pour eux
00:35:46et je ne critique pas
00:35:47l'Europe
00:35:48je dis qu'ils ont été
00:35:49beaucoup plus intelligents
00:35:50que Joe Biden
00:35:51lui a donné
00:35:52sans savoir ce qu'il faisait
00:35:53il a juste donné
00:35:54de l'argent
00:35:55à tour de bras
00:35:56et les Européens
00:35:57auraient dû donner
00:35:58autant que nous
00:35:59Bon André
00:36:00évidemment
00:36:01séquence historique
00:36:02entre
00:36:03Volodymyr Zelensky
00:36:04et Donald Trump
00:36:05mais je le dis depuis
00:36:06ce week-end
00:36:07c'est l'horrible
00:36:08Donald Trump
00:36:09contre le gentil
00:36:10Volodymyr Zelensky
00:36:11et ça s'arrête là
00:36:12et si vous dites
00:36:13l'Ukraine
00:36:14n'est pas capable
00:36:15aujourd'hui
00:36:16de reconquérir
00:36:17militairement
00:36:18le Donbass et la Crimée
00:36:19vous êtes au choix
00:36:20un vichiste
00:36:21un héritier
00:36:22donc du marais chalpétin
00:36:23vous avez
00:36:24l'esprit
00:36:25municois
00:36:26vous êtes
00:36:27un défaitiste
00:36:28un lâche
00:36:29etc.
00:36:30mais les mêmes
00:36:31ne vous disent pas
00:36:32je vais envoyer mon fils
00:36:33dans le Donbass
00:36:34Vous savez
00:36:35vous n'êtes pas un idiot
00:36:36aux yeux d'un imbécile
00:36:37et d'une volupté
00:36:38de faim gourmée
00:36:39donc
00:36:40passez pour un facho
00:36:41au lieu de ces petits
00:36:42bobos gauchos
00:36:43grotesques
00:36:44qui ne sont pas là
00:36:45parce qu'ils caquettent
00:36:46comme ça
00:36:47en disant
00:36:48regardez comme je suis fort
00:36:49vous vous rappelez
00:36:50alors Poutine
00:36:51si tu vas voir
00:36:52Trump
00:36:53tu vas être
00:36:54attention
00:36:55je dirais à Trump
00:36:56Poutine
00:36:57tu sois ferme
00:36:58c'est Emmanuel Macron
00:36:59qui avait dit
00:37:00dans une vidéo TikTok
00:37:01je vais dire à Donald
00:37:02ça ne te ressemble pas
00:37:03de céder comme ça
00:37:04à Vladimir
00:37:05montre les muscles Donald
00:37:06écoutez
00:37:07on va regarder
00:37:08c'est un jeu
00:37:09c'est un jeu d'échecs
00:37:10je ne sais pas combien
00:37:11de bandes
00:37:12je vais dire à 4 bandes
00:37:13mais un jeu d'échecs
00:37:14encore plus
00:37:15en fait qu'est-ce qui s'est passé
00:37:16juste
00:37:17parce que ça on n'en a pas
00:37:18beaucoup parlé
00:37:19en fait
00:37:20monsieur
00:37:21monsieur Zelensky
00:37:22a signé
00:37:23le 17 janvier
00:37:24dernier
00:37:25un accord
00:37:26avec l'Angleterre
00:37:27de monsieur Kistermer
00:37:28il lui a vendu
00:37:29parce que Zelensky
00:37:30est le plus grand homme d'affaires
00:37:31de la Terre
00:37:32il va quelque part
00:37:33il a signé
00:37:34pardon
00:37:35alors vous allez vérifier
00:37:36mon cher Philippe
00:37:37comme d'habitude
00:37:38je parlais d'homme de
00:37:39le plus grand homme d'affaires
00:37:40de la guerre
00:37:41c'est un chef d'état
00:37:42en guerre
00:37:43respectif
00:37:44je ne le respecte
00:37:45absolument pas
00:37:46parce qu'il laisse
00:37:47tuer un million d'Ukrainiens
00:37:48parce qu'il aurait pu
00:37:49régler ce problème
00:37:50en avril 2022
00:37:51avant que monsieur
00:37:52Boris Johnson
00:37:53vienne
00:37:54à Joe Biden
00:37:55lui dire
00:37:56tu vas continuer la guerre
00:37:57nous allons te donner
00:37:58du chiffre
00:37:59nous allons te donner du fric
00:38:00nous allons te donner des arbres
00:38:01voilà ce qui s'est passé
00:38:02les millions d'Ukrainiens
00:38:03sont morts
00:38:04parce que ce type
00:38:05ne pensait qu'à une chose
00:38:06il pensait à rentrer
00:38:07dans l'OTAN
00:38:08c'est tout ce qui l'intéressait
00:38:09et je vais
00:38:10attendez
00:38:11attendez
00:38:12c'est faux
00:38:13c'est faux
00:38:14c'est faux
00:38:15c'est faux
00:38:16quoi ?
00:38:17mais vous n'y connaissez rien
00:38:18mon cher Philippe
00:38:19avant d'arriver ici
00:38:20vous avez l'air
00:38:21de vachement bien connait
00:38:22alors autre chose
00:38:23je vais lire autre chose
00:38:24parce que j'essaie
00:38:25de donner des informations
00:38:26parce que lui
00:38:27il va négocier
00:38:28pendant ce temps-là
00:38:29Philippe négocie
00:38:30je vais vous dire une chose
00:38:31il s'est passé le 17 janvier
00:38:32le 17 janvier
00:38:33M. Zelensky
00:38:34a négocié
00:38:35avec M. Kistarmer
00:38:36Premier ministre
00:38:37100 ans d'accord
00:38:38pour les
00:38:39terres rares
00:38:40je vous demande
00:38:41de vérifier
00:38:42vous allez voir
00:38:43les terres rares en Ukraine
00:38:44majoritairement
00:38:45dans le Donbass
00:38:46donc plus sous
00:38:47possession ukrainienne
00:38:48et sous possession russe
00:38:49que les Etats-Unis
00:38:50veulent
00:38:51que les Etats-Unis
00:38:52voilà
00:38:53donc il y a
00:38:54là-dessous
00:38:55évidemment de l'économie
00:38:56parce que Trump
00:38:57n'est pas un petit ange
00:38:58il y a une
00:38:59gigantesque négociation
00:39:00économique
00:39:01là-dessous
00:39:02je vous propose
00:39:03de laisser parler
00:39:04Philippe Guibert
00:39:05qui nous disait
00:39:06on a failli le retrouver
00:39:07dans les projecteurs
00:39:08pendant que vous parliez
00:39:09je ne vais pas prendre
00:39:10autant de temps
00:39:11on laisse parler
00:39:12pieds dorsés
00:39:13non mais je trouve
00:39:14que ce n'est pas ça
00:39:15exactement la question
00:39:16la question
00:39:17qu'a posée Zelensky
00:39:18dans le bureau Oval
00:39:19et qui a valu
00:39:20la brutalité
00:39:21en retour
00:39:22de M. Vance
00:39:23et M. Trump
00:39:24c'est les garanties
00:39:25de sécurité
00:39:26la discussion n'est pas
00:39:27de savoir si on veut
00:39:28faire la guerre
00:39:29tout le monde a bien compris
00:39:30qu'il fallait faire la paix
00:39:31mais on ne signe pas
00:39:32une paix
00:39:33à n'importe quelle condition
00:39:34et donc Zelensky
00:39:35n'a fait que redire
00:39:36qu'il voulait
00:39:37des garanties de sécurité
00:39:38et c'est là-dessus
00:39:39qu'il a
00:39:40forcément raison
00:39:41puisque quand vous êtes
00:39:42un pays agressé
00:39:43et face à un régime
00:39:44comme celui de Poutine
00:39:45vous ne pouvez pas
00:39:46avoir confiance
00:39:47et donc c'est
00:39:48parfaitement normal
00:39:49qu'il demande
00:39:50des garanties de sécurité
00:39:51je voudrais juste
00:39:52ajouter un point
00:39:53et c'est alors
00:39:54qu'est-ce qu'il faut faire
00:39:55comme garantie
00:39:56de sécurité
00:39:57que les Américains
00:39:58donnent leurs garanties
00:39:59de sécurité
00:40:00c'est ça qu'il a demandé
00:40:01à Trump
00:40:02Philippe il faut aller au bout
00:40:03oui c'est ça
00:40:04le point du clash
00:40:05vous êtes d'accord
00:40:06c'est ça le point du clash
00:40:07ça veut dire
00:40:08envoyer des troupes
00:40:09américaines
00:40:10la garantie de sécurité
00:40:11ça veut dire
00:40:12que les Américains
00:40:13les Russes vont
00:40:14plus loin
00:40:15Emmanuel Macron
00:40:16et le Premier ministre
00:40:17et le Premier ministre
00:40:18britannique
00:40:19ont dit
00:40:20qu'ils pouvaient
00:40:21envoyer des troupes
00:40:22américaines
00:40:23la garantie de sécurité
00:40:24c'est-à-dire
00:40:25les Américains
00:40:26ont dit
00:40:27qu'ils pouvaient
00:40:28participer
00:40:29à garantir
00:40:30cette sécurité
00:40:31mais avec
00:40:32l'appui américain
00:40:33et donc il faut
00:40:34qu'il y ait un engagement
00:40:35américain
00:40:36avec
00:40:37un complément
00:40:38au-dessus
00:40:39de la présence
00:40:40mais Donald Trump
00:40:41n'enverra pas un soldat
00:40:42vous avez compris
00:40:43mais c'est pas ça
00:40:44que demandait
00:40:45ni Macron
00:40:46ni le Premier ministre
00:40:47britannique
00:40:48je vous fais le pardon
00:40:49juste
00:40:50non mais parce que
00:40:51on ne comprend pas
00:40:52quand vous dites ça
00:40:53je veux dire
00:40:54j'ai du mal
00:40:55avec la Corée du Sud
00:40:56et entre
00:40:57ces deux Ukraines
00:40:58dans votre solution
00:40:59vous mettez
00:41:00des soldats français
00:41:01et des soldats anglais
00:41:02parce que Kirsten Hammer
00:41:03n'a pas fait un rapport
00:41:04non plus
00:41:05et si le feu reprend
00:41:06entre les Ukrainiens
00:41:07et les Russes
00:41:08et bien vous avez
00:41:09juste les Français
00:41:10et les Anglais au milieu
00:41:11non c'est pas ça
00:41:12ah ben si c'est ça
00:41:13c'est comme si
00:41:14l'Ukraine
00:41:15c'est totalement ça
00:41:16non c'est pas ça
00:41:17je peux
00:41:18garantir
00:41:19que les Russes
00:41:20ne reprennent pas
00:41:21l'offensive
00:41:22enfin pardon
00:41:23on ne peut faire
00:41:24pas de critique
00:41:25qu'on doit faire à Trump
00:41:26c'est qu'il a le sentiment
00:41:27il vous explique
00:41:28dans le clash
00:41:29avec Zelensky
00:41:30que ses prédécesseurs
00:41:31n'ont rien compris
00:41:32à Poutine
00:41:33mais que lui
00:41:34Donald Trump
00:41:35parce qu'il est Donald Trump
00:41:36il va avoir
00:41:37l'accord de Poutine
00:41:38mais c'est n'importe quoi
00:41:39et c'est là
00:41:40où Zelensky
00:41:41ne peut pas marcher
00:41:42et c'est là
00:41:43où les Européens
00:41:44ne peuvent pas marcher
00:41:45ne peuvent faire
00:41:46aucune confiance
00:41:47pourquoi
00:41:48pourquoi ce que vous dites
00:41:49en fait n'est pas crédible
00:41:50parce que ce qui est intéressant
00:41:51c'est que
00:41:52quand il y a 6 mois
00:41:53il n'y a pas tous les Européens
00:41:54il faut dire naturellement
00:41:55par exemple
00:41:56que l'Ukraine
00:41:57ne récupérerait jamais
00:41:58la Crimée
00:41:59qu'il fallait être capable
00:42:00un jour peut-être
00:42:01de faire des négociations
00:42:02on accepterait
00:42:03que l'Ukraine
00:42:04ne reprenne pas la Crimée
00:42:05ou les territoires
00:42:06conquis par les Russes
00:42:07vous nous traitiez de pro-Russes
00:42:08et vous disiez
00:42:09c'est soumettre face à Poutine
00:42:10bon très bien
00:42:11depuis vous êtes d'accord
00:42:12avec ça
00:42:13j'ai dit qu'il faut négocier
00:42:14en position de force
00:42:15jamais en position
00:42:16de faiblesse
00:42:17c'était en avril 2022
00:42:18parce qu'en fait
00:42:19le problème
00:42:20c'est que la fois
00:42:21la dernière fois
00:42:22l'Ukraine était
00:42:23un petit peu
00:42:24en position de force
00:42:25la dernière fois
00:42:26l'Ukraine était
00:42:27en position de force
00:42:28justement
00:42:29ils ont tellement cru
00:42:30que l'objectif
00:42:31c'était d'humilier
00:42:32Poutine et la Russie
00:42:33qu'ils n'ont pas su
00:42:34calmer leur avis
00:42:35mais c'est une blague
00:42:36mais si c'est exactement
00:42:37ce qui s'est passé
00:42:38mais là vous dites
00:42:39pardon c'est ridicule
00:42:40parce qu'il y avait
00:42:41une contre-offensive
00:42:42ukrainienne en préparation
00:42:43à l'été 2023
00:42:44qui a échoué
00:42:45et donc aujourd'hui
00:42:46malheureusement
00:42:47les généraux américains
00:42:48un an et demi après
00:42:49ou même des gens
00:42:50comme Lindsey Graham
00:42:52même lui considère
00:42:53justement qu'aujourd'hui
00:42:54Zelensky il a commis
00:42:55une grave erreur
00:42:56parce que contrairement
00:42:57à ce que vous expliquez
00:42:58ce n'est pas Trump
00:42:59non Philippe
00:43:00ce n'est pas Trump
00:43:01qui a provoqué Zelensky
00:43:02c'est Zelensky
00:43:03qui s'est permis
00:43:04de faire la leçon de morale
00:43:05à Donald Trump
00:43:06en l'expliquant
00:43:07vous verrez
00:43:08un jour il pourrait
00:43:09traverser l'Atlantique
00:43:10et vous seriez en danger
00:43:11on ne se permet pas
00:43:12de faire ça
00:43:13quand on est dans
00:43:14une ultrachaine
00:43:15bien sûr
00:43:16quand on a 20%
00:43:17de son territoire
00:43:18quand on a 20%
00:43:19de ce territoire
00:43:20on peut se permettre
00:43:21beaucoup de choses
00:43:22dans ce cas-là
00:43:23Donald Trump
00:43:24il lui aurait fait
00:43:25si vous voulez défendre
00:43:26votre pays
00:43:27faites-le tout seul
00:43:28Rachel je vous ai vu
00:43:29acquiescer
00:43:30dans 4 mois
00:43:31vous serez d'accord
00:43:32avec moi
00:43:33oui parce qu'en fait
00:43:34l'entretien
00:43:35si vous dites
00:43:36n'importe quoi là-dessus
00:43:37l'entretien durait
00:43:3850 minutes
00:43:39en réalité
00:43:40et c'est vrai
00:43:41qu'on a très bien su
00:43:42et vu
00:43:43qu'il y a une partie
00:43:44d'entretien
00:43:45qui dure 4 minutes
00:43:46qui a été beaucoup reprise
00:43:47c'est la partie
00:43:48
00:43:50Trump s'énerve
00:43:51peut-être qu'il aurait
00:43:52dû garder ses nerfs
00:43:53mais où effectivement
00:43:54Zelensky
00:43:55est très provocateur
00:43:56en fait tout ça
00:43:57va être de la faute
00:43:58de Zelensky
00:43:59non pas du tout
00:44:00mais c'est pas ça
00:44:01c'est formidable quand même
00:44:02non mais Rachel
00:44:03c'est pas bien
00:44:04c'est pas bien
00:44:05ce que vous faites
00:44:06c'est pas bien
00:44:07l'entretien
00:44:08dure 50 minutes
00:44:09je sais je l'ai vu
00:44:10je l'ai vu
00:44:11l'entretien
00:44:12on l'a commenté
00:44:13de la première minute
00:44:14à la dernière minute
00:44:15dans à peu près
00:44:16tous les médias
00:44:17ce qui a circulé
00:44:18ce qui a circulé
00:44:19beaucoup
00:44:20c'est complètement fou
00:44:21ce que vous dites
00:44:22c'est complètement fou
00:44:23on l'a pas commenté
00:44:24du tout de la première
00:44:25à la dernière minute
00:44:26dans tant de médias
00:44:27tout le passage
00:44:28vous avez les verbatimes
00:44:29dans tous les médias
00:44:30laissez terminer
00:44:31Rachel parce que
00:44:32vous déformiez en plus
00:44:33ce qu'elle disait
00:44:34non mais en fait
00:44:35je ne disais pas
00:44:36que c'était formidable
00:44:37Donald Trump
00:44:38etc.
00:44:39je disais simplement
00:44:40qu'il y avait une partie
00:44:41où Zelensky
00:44:42est provocateur également
00:44:43donc il faut
00:44:44si on veut analyser
00:44:45les choses
00:44:46il faut regarder les choses
00:44:47avec l'ensemble
00:44:48de leur entretien
00:44:49et par ailleurs
00:44:50c'est vrai que Zelensky
00:44:51lorsqu'il est arrivé
00:44:52lorsqu'il dit cette phrase
00:44:53ce petit
00:44:54ce n'est pas une phrase
00:44:55c'est une petite
00:44:56une petite insulte
00:44:57en réalité
00:44:58eh bien
00:44:59il a un ton
00:45:00très sûr de lui
00:45:01quelle insulte ?
00:45:02par exemple
00:45:03la première fois
00:45:04pour les instances de Rachel
00:45:05il a insulté J. Davens
00:45:06il lui a dit
00:45:07vous n'êtes pas allé sur le front
00:45:08vous l'avez vu l'insulte ?
00:45:09en attendant J. Davens
00:45:10il était Marines
00:45:11quand Zelensky
00:45:12faisait des spectacles de clown
00:45:13c'est à dire qu'en fait
00:45:14un moment
00:45:15attendez
00:45:16un moment
00:45:17comme ça
00:45:18Zelensky a joué
00:45:19c'est facile de dire ça
00:45:20pour un type
00:45:21qui a joué sa peau
00:45:22depuis le début de cette guerre
00:45:23ce qui me dérange
00:45:24juste franchement
00:45:25pour vous dire des choses
00:45:26incroyables sur Zelensky
00:45:27attend
00:45:28Zelensky
00:45:29il a échappé
00:45:30il a échappé
00:45:31il a échappé
00:45:32pour être gentil
00:45:33avec tes bounes
00:45:34mais quand on va voir
00:45:35le premier jour
00:45:36dans les États-Unis
00:45:37ça n'a absolument rien à voir
00:45:38Zelensky
00:45:39il a échappé à plusieurs
00:45:40tentatives d'ententats
00:45:41depuis le début de cette guerre
00:45:42et donc je trouve
00:45:43que de traiter
00:45:44de cette façon
00:45:45d'un type
00:45:46qui a joué sa peau
00:45:47et qui continue de la jouer
00:45:48me paraît extrêmement
00:45:49irrespectueux
00:45:50il a été mal pris
00:45:51mais je dis pas ça
00:45:52une fois qu'on a dit ça
00:45:53je pense que tout le monde
00:45:54l'a fait le truc
00:45:55on l'a vu
00:45:56je veux dire
00:45:57moi-même
00:45:58cette séquence
00:45:59de 4-5 minutes
00:46:00on a tous été choqués
00:46:01choqués
00:46:02oui
00:46:03Donald Trump a été brutal
00:46:04il a pu l'humilier
00:46:05à ce moment-là
00:46:06mais quand on regarde
00:46:07il faut être honnête aussi
00:46:08il faut regarder la séquence
00:46:09c'est 50 minutes
00:46:10ensuite d'un point de vue
00:46:11diplomatique
00:46:12je ne suis pas certaine
00:46:13effectivement
00:46:14de ce qu'on va voir
00:46:15de Zelensky
00:46:16ça n'empêche pas
00:46:17la séquence brutale
00:46:18bien sûr
00:46:19mais je pense que
00:46:20la vraie question
00:46:21c'est de se dire
00:46:223 ans plus tard
00:46:23c'est ça la vraie question
00:46:24on dit
00:46:25bon les garanties de sécurité
00:46:26mais c'est quoi
00:46:27est-ce qu'on passe
00:46:28justement à cette offensive
00:46:293e guerre mondiale
00:46:30on va sur le front
00:46:31on va aller récupérer
00:46:32la Crimée
00:46:33on va aller récupérer
00:46:34le Donbass
00:46:35je ne comprends pas
00:46:36ce qu'ils veulent faire
00:46:37les Européens
00:46:38c'est justement
00:46:39on comprend très bien
00:46:40vous avez 12 secondes
00:46:41André
00:46:42non j'ai 15 secondes
00:46:43pourquoi Zelensky
00:46:44venait vendredi
00:46:45pour signer un accord
00:46:46avec l'Amérique
00:46:47sur les terres rares
00:46:48attendez
00:46:49attendez
00:46:50attendez
00:46:51c'était sa meilleure protection
00:46:52car si les Américains
00:46:53étaient sur le terrain
00:46:54si les Américains
00:46:55étaient sur le terrain
00:46:56avec des entreprises
00:46:57de terres rares
00:46:58les Russes
00:46:59n'entraient pas
00:47:00c'est ce que pensent
00:47:01pas les Européens
00:47:02non plus
00:47:03mais je me fous
00:47:04mais je me fous
00:47:05réfléchissez
00:47:06à ce que vous voulez
00:47:07attendez Philippe
00:47:08d'abord
00:47:09vous ne laissez pas parler
00:47:10ok
00:47:11je vais vous dire
00:47:12réfléchissez un tout petit peu
00:47:13ne dit pas ça
00:47:14ce que pensent les Européens
00:47:15non mais c'est incroyable
00:47:16qu'est-ce qu'il se passe
00:47:17le type arrive
00:47:18avec un accord
00:47:19l'accord permettait
00:47:20aux Américains
00:47:21de être
00:47:22dans les entreprises
00:47:23minières
00:47:24et dans les entreprises
00:47:25de terres rares
00:47:26et il protégeait
00:47:27Zelensky et l'Ukraine
00:47:28contre les Russes
00:47:29voilà
00:47:30et le type
00:47:31s'est allé en hurlant
00:47:32ça sera le mot de la fin
00:47:33ça sera le mot de la fin
00:47:34vous revenez demain en plus
00:47:35Philippe
00:47:36vous revenez demain
00:47:37avant de partir en vacances
00:47:38la formation au Quai d'Orsay
00:47:39oui il va négocier
00:47:40Philippe revient demain
00:47:41il va négocier pour nous
00:47:42avec la Russie
00:47:43et les Algériens
00:47:44et vous verrez
00:47:45demain il aura plein de résultats
00:47:46Eric Tegner
00:47:47je vous garde le meilleur de l'info
00:47:48dans un instant
00:47:49avec Julien Pasquet
00:47:50vous avez compris
00:47:51qu'on a un peu bousculé
00:47:52notre soirée
00:47:53en raison de son
00:47:54Bardella
00:47:55sur Jordan Bardella
00:47:56voilà
00:47:57hier c'était sur Gabriel Attal
00:47:58ce soir c'était sur Jordan Bardella
00:47:59dans un instant
00:48:00donc le meilleur de l'info
00:48:01avec Julien Pasquet
00:48:02ne bougez pas
00:48:03salut
00:48:04c'est le moment
00:48:05du combo
00:48:06100% politique
00:48:07meilleur de l'info
00:48:08bonsoir Julien Pasquet
00:48:09bonsoir Gauthier
00:48:10bonsoir à tous
00:48:11il est là
00:48:12comme souvent
00:48:13pour ne pas dire toujours
00:48:14avec la couleur
00:48:15qui le caractérise
00:48:16bonsoir je suis toujours
00:48:17aussi gay
00:48:18c'est formidable
00:48:19c'est vraiment
00:48:20me donner envie
00:48:21très très grand plaisir
00:48:22les gens me le disent
00:48:23dans la rue
00:48:24vraiment Eric
00:48:25me donne envie
00:48:26avec cette couleur
00:48:27ces camarades
00:48:28ces bigarrés
00:48:29j'en ai hier
00:48:30qui sont venus me voir
00:48:31ils m'ont dit
00:48:32Julien Pasquet
00:48:33il est taquin avec vous
00:48:34est-ce qu'il n'est pas trop dur
00:48:35et tout visiblement
00:48:36j'ai l'air d'une victime
00:48:37décidément tout le monde
00:48:38parce que vous nous avez déjà dit ça
00:48:40vous connaissez l'adage Eric
00:48:41qui aime bien
00:48:42qui châtie bien
00:48:43voilà
00:48:44c'est un hommage à C8
00:48:45puisque votre col roulé
00:48:46est noir
00:48:47comme l'écran noir
00:48:48de C8
00:48:49que nous avons vécu ensemble
00:48:50vendredi dernier
00:48:51c'est l'avenir
00:48:52de ce pays
00:48:53fermez les chaînes de télé
00:48:54ceci étant dit
00:48:55n'est-ce pas
00:48:56nous commençons
00:48:57par l'Ukraine
00:48:58et l'Europe
00:48:59qui essayent de trouver
00:49:00une réponse
00:49:01face à la colère
00:49:02de Trump
00:49:03sur Volodymyr Zelenski
00:49:04l'heure du réveil
00:49:05a sonné les amis
00:49:06les Européens
00:49:07tentent de trouver
00:49:08un moyen de s'envoyer
00:49:09par Donald Trump
00:49:10au président Zelenski
00:49:11les 27 veulent que l'Europe
00:49:12se réarme
00:49:13le Premier ministre
00:49:14a évoqué un basculement
00:49:15entre deux mondes aujourd'hui
00:49:16un grand débat
00:49:17se tenait d'ailleurs
00:49:18à l'Assemblée
00:49:19pour discuter de la situation
00:49:20ukrainienne
00:49:21de la sécurité européenne
00:49:22la vérité c'est que
00:49:23depuis 3 ans
00:49:24et le début de la guerre
00:49:25l'Europe
00:49:26a tout fait à l'envers
00:49:27sauf qu'il peut
00:49:28Pascal Praud
00:49:29édito ce matin
00:49:30Emmanuel Macron
00:49:31trouve dans cette crise
00:49:32internationale
00:49:33une possibilité
00:49:34d'avancer ses pions
00:49:35pour accélérer
00:49:36le calendrier
00:49:37deuxième chose
00:49:38que j'ai comprise
00:49:39Madame Messieurs
00:49:40vous allez vous serrer
00:49:41la ceinture
00:49:42on n'a pas un sou
00:49:43mais vous allez
00:49:44passer à la caisse
00:49:45objectif réarmement
00:49:47ça prendra
00:49:48des années
00:49:49peut-être des décennies
00:49:50qu'importe
00:49:51quand ça va mal
00:49:52dans un pays
00:49:53les dirigeants
00:49:54imaginent un danger immédiat
00:49:55quand ce n'est pas
00:49:56le Covid
00:49:57c'est la guerre
00:49:58la vraie
00:49:59celle qui tue
00:50:00troisième chose
00:50:01que j'ai comprise
00:50:02la Russie
00:50:03a gagné la guerre
00:50:04contre l'Ukraine
00:50:05et nous
00:50:06européens
00:50:07nous l'avons perdu
00:50:08avec l'Ukraine
00:50:09j'admets
00:50:10que ce que je dis là
00:50:11n'est pas agréable
00:50:12à entendre
00:50:13mais le déni
00:50:14qui existe
00:50:15sur ce sujet
00:50:16parmi les chefs
00:50:17d'état européens
00:50:18déni relayé
00:50:19par un espace
00:50:20médiatique
00:50:21qui ne veut pas
00:50:22entendre cette réalité
00:50:23oblige
00:50:24à rappeler
00:50:25cette évidence
00:50:26ah oui l'évidence
00:50:27en effet
00:50:28c'est qu'aujourd'hui
00:50:29la Russie de Poutine
00:50:30est en position de force
00:50:31que les Etats-Unis
00:50:32de Donald Trump
00:50:33ont mis l'Union Européenne
00:50:34sur la touche
00:50:35il faut jouer à se faire peur
00:50:36en continuant d'imaginer
00:50:37que Vladimir Poutine
00:50:38ne s'arrêtera pas là
00:50:39que dans quelques temps
00:50:40les chars russes
00:50:41entreront dans Paris
00:50:42Eric Reval dans Punchline
00:50:44Vous avez le ministre des finances
00:50:46Eric Lombard
00:50:47qui dans une interview
00:50:48ce week-end
00:50:49a expliqué
00:50:50qu'il fallait basculer
00:50:51en économie de guerre
00:50:52l'économie de guerre
00:50:53c'est l'outil industriel
00:50:54mis au service
00:50:55de la défense
00:50:56mais aussi la mobilisation
00:50:57si vous voulez
00:50:58la défense
00:50:59ce n'est pas
00:51:00une prérogative européenne
00:51:01donc en fait
00:51:02on est en train
00:51:03de nous faire progresser
00:51:04directement
00:51:05sur un fédéralisme
00:51:06sur un fédéralisme
00:51:07européen
00:51:08on nous en fie
00:51:09des Etats-nations
00:51:10c'est exactement
00:51:11ce que disait Marine Le Pen
00:51:12me semble-t-il
00:51:13et c'est là-dedans
00:51:14qu'on nous embringue
00:51:15et pour nous embringuer correctement
00:51:16il faut à mon sens
00:51:17dramatiser la situation
00:51:18regardez la lenteur
00:51:19avec laquelle l'armée russe
00:51:20a progressé en Ukraine
00:51:21elle est tellement puissante
00:51:22qu'elle est incapable
00:51:23si vous voulez
00:51:24de progresser en Ukraine
00:51:25finalement
00:51:26donc est-ce qu'on n'est pas
00:51:27en train de nous faire peur
00:51:28pour nous faire avaler l'idée
00:51:29qu'il nous faut
00:51:30une défense européenne
00:51:31fédérale
00:51:32dirigée par Madame von der Leyen
00:51:33mais il est peut-être temps
00:51:34aussi que les Européens
00:51:35prennent en main
00:51:36leur défense
00:51:37la question
00:51:38est de savoir
00:51:39si Emmanuel Macron
00:51:40peut enfiler
00:51:41le costume
00:51:42du chef de guerre européen
00:51:43qu'il souhaite être
00:51:44pour Pierre Lelouch
00:51:45l'ancien ministre
00:51:46la réponse est vite vue
00:51:47... du pays le plus endetté
00:51:51le plus fauché d'Europe
00:51:53qui est en train
00:51:54de se présenter
00:51:55comme le chef de guerre
00:51:56d'une mission
00:51:57invraisemblable
00:51:58dans une situation
00:51:59qu'il ne contrôle pas
00:52:00et qui est entre les mains
00:52:01de Trump et de Poutine
00:52:02donc moi je dis
00:52:03à mes anciens collègues
00:52:04de l'Assemblée nationale
00:52:05de grâce
00:52:06atterrissez
00:52:07et prenez
00:52:08des décisions
00:52:09urgentes
00:52:10qui s'imposent au pays
00:52:11c'est le réarmement
00:52:12c'est de s'assurer
00:52:13qu'on peut
00:52:14au moins
00:52:15défendre notre pays
00:52:16et si on fait ça
00:52:17déjà on aura fait
00:52:18la moitié du...
00:52:19...
00:52:20...
00:52:21...
00:52:22...
00:52:23...
00:52:24...
00:52:25...
00:52:26...
00:52:27...
00:52:28...
00:52:29...
00:52:30...
00:52:31...
00:52:32...
00:52:33...
00:52:34...
00:52:35...
00:52:36...
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00:52:39...
00:52:40...
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00:52:50...
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