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00:00Mais puisque vous tenez à ce qu'on en parle, je vais me tourner vers Barbara et on va venir sur parce que tu étais invitée de nos confrères de la chaîne I24
00:09où il était question, la chaîne israélienne on va le préciser aussi, où il était question du conflit, de la guerre à Gaza et voilà ce sont des propos qui ont beaucoup tourné sur les réseaux sociaux.
00:20Je te laisse t'en expliquer puisque dans le développement de tes propos tu étais sur une ligne ou une politique qui rejoint celle de Donald Trump.
00:29Oui, c'est pour ça que monsieur Rachid m'a dit, j'espère qu'il pourra éventuellement faire une action en justice aussi contre monsieur Trump et tant d'autres
00:37qui effectivement envisagent la possibilité lorsque la guerre sera terminée d'avoir une population Gazaoui qui serait mise à l'abri le temps de la reconstruction
00:48et ça veut dire déplacer la population Gazaoui et j'ai bien dit sur I24 et je l'assume qu'une partie très importante des civils Gazaoui
00:57ont participé aux exactions du 7 octobre, que tout cela est documenté par les terroristes eux-mêmes, par les témoins bien sûr des kibbouts dans lesquels ils ont commis leurs exactions
01:05mais aussi par les vidéos eux-mêmes des djihadistes du Hamas. Donc j'assume mes propos cher monsieur et je les ai prononcés sur une chaîne qui s'appelle I24.
01:14Donc ce que vous faites la prochaine fois c'est que vous appelez I24 et on en parle sur I24.
01:19La différence c'est que monsieur, l'apologie de ce que vous prétendez, l'apologie d'un crime contre l'humanité, et vous devriez être en tant qu'avocat de Savoie,
01:30on fait l'apologie d'un fait qui est advenu mais on ne fait pas l'apologie d'un fait imaginaire.
01:35Donc quelque chose qui n'est pas advenu, c'est-à-dire une déportation ou un crime contre l'humanité.
01:40Et qui a abouti à une réaction malintente.
01:42La main d'RMC n'a pas tremblé.
01:45Alain Marchal, Olivier Truchot, vous avez été extrêmement...
01:47C'est vrai, vous savez pourquoi ?
01:49Je vais vous répondre pourquoi.
01:54Parce qu'il y a deux cas différents.
01:56Barbara a émis une opinion, et nous, ce qui nous a profondément peinés, et pourquoi est-ce qu'on a pris cette décision avec Olivier,
02:04c'est que Mehdi avançait masqué.
02:06Et qu'au moment où il tient ses propos, derrière, on découvre qu'il devient le porte-parole officiel de la campagne présidentielle du président Tebboune.
02:14Voilà la différence.
02:16Eh non, Louis, vous êtes avocat, vous savez que les cas sont à différencier.
02:22Non, mais pardon, oui, Rachid, vous savez que les cas sont à différencier.
02:26Voilà.
02:28Le cas Mehdi Guézard n'est pas le cas Barbara Lefebvre.
02:32Par ailleurs, je n'ai pas dit que le Maroc était dirigé en sous-main par les sionistes, au passage.
02:36Donc moi, je n'avance pas masqué, monsieur.
02:40Je n'avance pas masqué, monsieur.
02:42Cher Rachid, ça fait depuis 2002 que je m'exprime dans les médias sur la question de la montée de l'islamisme et de l'antisémitisme.
02:50Donc croyez bien, je ne me cache pas, tout le monde connaît très bien mes opinions, et je vais, sur i24, les exprimer.
02:58Alors, évidemment, jeudi, on va reconnaître que je les exprime avec une certaine colère.
03:02Peut-être que vous, les cercueils de deux enfants qu'on a étranglés à Manus, ça ne vous émeut pas, moi, ça m'a mise en colère.
03:08Peut-être que le ton vous a dérangé, mais en tout cas, j'ai le droit de défendre le plan Trump.
03:14J'ai le droit de défendre le plan Trump, c'est tout.
03:17Je considère que ces histoires de cercueils, ces otages qui sont tués, assassinés, c'est absolument épouvantable,
03:23que tout le monde est choqué par ça.
03:25Simplement qu'il y a des êtres humains, en fait, qui sont victimes d'une guerre, que ce soit de part et d'autre,
03:31il n'y a pas des victimes plus légitimes que d'autres, et quand vous venez dire que toute une population doit être déplacée,
03:38vous faites l'apologie de ce qu'on appelle un crime contre l'humanité.
03:42Alors, après, nous aurons répondu devant les tribunaux, et on verra si ça relève ou pas de la loi pénale.
03:48On verra, rendez-vous au tribunal, monsieur.
03:51Rendez-vous au tribunal, monsieur.
03:53Louis Rachid, pardon. Louis Rachid.
03:55C'est Louis pour le 32-16 et Rachid qui était à l'antenne.
03:58On va arrêter là. La mise au point de Barbara Lefebvre est arrivée.