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Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot réagit aux trois ans de guerre en Ukraine : «Demain, à Bruxelles, nous allons prendre un nouveau train de sanctions envers la Russie pour mettre la pression à Vladimir Poutine.»

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Transcription
00:00Sur Poutine, comme je vous le disais,
00:02l'intention de Donald Trump de l'amener à la table des négociations,
00:06nous la saluons.
00:07Ce que nous disons, en revanche,
00:09c'est que la méthode douce, pour revenir au débat,
00:12nous l'avons essayée, la méthode du dialogue.
00:15Elle n'a pas fonctionné.
00:16Nous pensons que pour faire venir Vladimir Poutine
00:19à une table de négociations où il fera des compromis,
00:22il faut lui mettre la pression.
00:23C'est ce que nous allons faire.
00:25Demain, à Bruxelles,
00:27nous allons prendre un nouveau train de sanctions
00:30qui vont viser des dizaines d'individus,
00:32d'entités, de banques, de navires, etc.
00:35Est-ce que Trump est d'accord ?
00:37Nous allons lui... Le président de la République
00:39va lui dire que par le dialogue, il obtiendra peu de Vladimir Poutine.
00:44Est-ce que Trump va vous écouter ?
00:45Il faudra le demander.
00:47Vous souhaitez des compromis de la part de Vladimir Poutine.
00:50De ne pas nous renvoyer dix ans en arrière.
00:53Dix ans en arrière, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:55Il y a déjà la guerre en Ukraine.
00:57Nous avons trouvé un accord de cesser le feu,
01:01une pause, une trêve.
01:02Cette trêve a été depuis violée par 20 fois.
01:06Ensuite, la Russie, après l'avoir violée 20 fois,
01:08a décidé de lancer son invasion à grande échelle sur l'Ukraine.
01:12Nous ne voulons pas de pause, nous voulons la paix.

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