100% PSG, la tribune - Ep. 31 : PSG : Que représente vraiment ce 7-0 face à Brest ? - Vidéo Dailymotion

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Le PSG a été intraitable face à Brest en Ligue des Champions. Une victoire 7 buts à 0 pour une équipe parisienne qui s'est qualifié pour les 8es de finale de la compétition. Debrief du match et perspective, on en parle dans le podcast 100% PSG, la tribune.   Compo d’équipe : Bruno Salomon est accompagné de Jonathan Bensandoun (Canal Supporters), Alexandre Aflalo (journaliste indépendant) et Baptiste Durieux (Com’over)   00:00 - Edito  03:18 - Présentation de l'équipe  06:02 -Le J’aime / J’adore de PSG – Brest  14:52 - J'adore "l'ovation pour le retour de Kimpembe"  23:11 - Je n'aime pas "le bashing contre Fabian Ruiz"  33:23 - Que représente vraiment ce 7-0 ?  49:08 - vous êtes plutôt Barcelone ou Liverpoool ?  01:00:49 - "John, John, John"

Transcript

00:00:00Bonjour, c'est Bruno Salomon, bienvenue dans 100% PSG La Tribune, épisode 31 de votre

00:00:06podcast audio-vidéo préféré.

00:00:09Jour de débrief aujourd'hui, lendemain de Ligue des champions, veille de tirage de

00:00:14Ligue des champions.

00:00:15Bref, Paris est encore vivant oui, car quand on repense au débat d'octobre-novembre,

00:00:21est-ce que Paris va prendre la porte ? Est-ce que le PSG, l'une des plus mauvaises équipes

00:00:26qu'on ait vu jouer, on les a vus ces débats ? Pas forcément ici, mais on s'est quand

00:00:30même posé des questions quand tu sors du match de l'Atlético-Madrid et là tu te

00:00:35dis wow wow wow, c'est très très mal parti que tu te vois 25e ou 26e et là, Paris est

00:00:40en 8e de finale de la compétition, droit dans ses bottes, ce Paris-Saint-Germain, dans

00:00:45son jeu aussi.

00:00:46Et tout ça, ça donne du plaisir bien évidemment aux supporters, aux suiveurs que nous sommes

00:00:50pour regarder des matchs, c'est vraiment un énorme plaisir, je vais terrer la personne

00:00:54qui est autour de ce micro et qui je présenterai dans quelques instants, qui m'a dit tout

00:00:56à l'heure autour du café, ça fait deux mois que c'est un vrai plaisir de regarder

00:01:01les matchs du Paris-Saint-Germain, je dois même vous faire un petit aveu, Barcelone

00:01:05ou Liverpool contre le PSG au prochain tour, par le prisme du jeu, simplement, posez-vous

00:01:10trois secondes, on enlève deux secondes la casquette supporters du PSG par le prisme

00:01:14du jeu, c'est une dinguerie, c'est une dinguerie ce qui s'annonce pour le Paris-Saint-Germain,

00:01:19ce PSG qui joue bien face à deux équipes qui jouent très très bien aussi, ça va

00:01:23être une affiche XXL que les télés vont pouvoir mettre en prime sur leur bon canal,

00:01:28tu sais sur la grosse affiche, ça, ça va leur plaire, salut aux amis de Canal+, que

00:01:32l'on apprécie et je sais qu'il y en a un aussi qui est de Canal+, et qui nous écoute

00:01:35très régulièrement et qu'on embrasse, salut Olivier, allez installez-vous, je vous

00:01:39déroule tout de suite le menu.

00:01:40Au sommaire de cette tribune, le PSG qui roule en marche arrière, qui roule en marche

00:01:54avant, puis qui roule à nouveau en marche arrière, puis qui voit une nouvelle, je me

00:01:58suis planté dedans, mais en tout cas il était en marche avant, j'étais vachement

00:02:00content de mon truc mais finalement à le faire c'était pas simple, victoire 7 buts

00:02:03à 0 pour le Paris-Saint-Germain, score record pour un match à sens unique pour le PSG,

00:02:08les parisiens n'ont pas fait de détails et comme me l'a soufflé un débatteur aujourd'hui,

00:02:12on part sur un j'aime, j'adore, il n'y a pas de j'aime pas dans cette émission après

00:02:17ce match face au Breton, Paris est donc qualifié pour les huitièmes de finale, vous êtes

00:02:22plutôt Barcelone ou plutôt Liverpool ? Quoi qu'il arrive, ça va être croquant, gouttu

00:02:26et qualitatif, on va se poser aussi la question à quoi rime finalement ce 7-0, est-ce qu'il

00:02:32a une vraie signification ce score pour ce PSG 2024-2025 ? Et puis enfin, côté football,

00:02:38on va parler du football français qui tousse très fort depuis hier soir, l'équipe et

00:02:43le magazine Complément d'Enquête ont sorti des comptes rendus salés d'un conseil d'administration

00:02:48lunaire où le président du PSG se comporte en despote avec certains autres présidents

00:02:54dont celui de Lyon, ça tombe bien, c'est le futur adversaire du Paris-Saint-Germain,

00:02:57la question est la suivante, Nasser El Khalafi peut-il devenir un problème pour le Paris-Saint-Germain

00:03:03pour la suite des saisons ? De ça et du reste, on en parle dans 100% PSG La Tribune, ici

00:03:09Paris-Ile-de-France, c'est parti !

00:03:19Qui compose l'équipe du jour ? Baptiste Durieux, responsable presse chez Comover,

00:03:24ancien journaliste est avec nous, salut Baptiste !

00:03:26Salut Bruno, salut tout le monde !

00:03:27Bienvenue Baptiste, c'est un homme que je vais découvrir autour d'un micro, il a déjà

00:03:32participé à cette émission, mais c'était avec la team Bédou qui, j'ai envie de dire,

00:03:36Jonathan Bensaloun de Canal Supporters, salut Jonathan !

00:03:39Salut Bruno, salut à tous !

00:03:40Bienvenue à toi dans cette émission, je suis ravi de te recevoir, enfin l'homme à la casquette !

00:03:46Comment il s'appelle ton meilleur pote sur les réseaux sociaux ?

00:03:49J'embrasse Philou, je lui fais une grande bise, j'ai décidé de lui rendre hommage

00:03:55et de ne pas mettre mon couvre-chef aujourd'hui !

00:03:56C'est ça, bravo ! Voilà, Alexandre, bravo ! Alexandre Aflalo de la team journaliste

00:04:02indépendant, qui se fait un peu tonser, pour ne pas dire plus, par Philou, donc sur les

00:04:07réseaux sociaux, qui lui demande d'enlever la casquette, parce que ça ne lui convient pas !

00:04:11Donc voilà, tu l'as fait !

00:04:13La twittosphère veut me dégarnir !

00:04:14C'est ça, effectivement, ils veulent voir tes cheveux dorants, bien sûr, Alexandre !

00:04:19Les amis, ce débrief, bien évidemment, on le rappelle, 7 buts à 0 pour le Paris Saint-Germain,

00:04:24c'est un record, un record de buts qu'on avait vécu sur notre antenne, sur ici, Paris-Ile-de-France,

00:04:30le 7-1 du côté du Celtic, mais là, 7-0, c'est assez énorme, 7 buteurs différents,

00:04:35là aussi c'est assez énorme, Barcola, Guevara, Vitigna, Ramos, Doué, Mendes et Mayoulou

00:04:41pour son premier but en Ligue des Champions, bref, une sacrée soirée pour ce Paris Saint-Germain

00:04:46face à une équipe de Brest, on va le revoir peut-être ensemble, qui a peut-être joué

00:04:49un peu à n'importe quoi sur sa composition d'équipe, mais après, derrière, que Éric

00:04:53Roy, le plus grand coach de l'histoire du foot français, bien évidemment…

00:04:56Non mais attends, sérieusement, sérieusement, le gardien remplaçant quoi, posez le gardien remplaçant !

00:05:044 minutes 20 en podcast, on l'a déjà perdu !

00:05:06Non mais sérieusement, sérieusement, le gardien remplaçant, il fait tourner son équipe

00:05:12sur un match de Ligue des Champions, moi je…

00:05:14Moi je trouve que c'est une faute, on ne va pas en épiloguer mais…

00:05:17Oui, on n'est pas si brésiliens !

00:05:20Qu'on embrase, d'ailleurs !

00:05:21Je trouve que c'est presque une faute professionnelle, 3-0, c'est pas insurmontable, quand tu perds

00:05:26au match allé, on n'est pas là pour faire des cadeaux et faire de l'humanitaire,

00:05:29pour donner du temps de jeu à des remplaçants, etc.

00:05:31Bref, parenthèses fermées, mais je suis d'accord avec ce que tu dis.

00:05:33En tout cas, pour ceux qui nous regardent, et je n'avais pas fait le rapprochement

00:05:36quand il est arrivé dans notre studio, mais pour ceux qui nous regardent sur Youtube,

00:05:39que l'on salue sur la chaîne ici de Youtube, on a un Baptiste qui est raccord avec la couleur

00:05:44du micro et du studio.

00:05:46Toujours !

00:05:47Je crois qu'il a mis une petite doudoune bleue, des plus somptueuses, qui ressemble

00:05:50tout à fait à la couleur ici que nous avons sur le micro.

00:05:53Pardon, je pars un petit peu dans tous les sens, c'est normal, j'ai dormi que 3h30,

00:05:57ça peut être un peu déraillé sur cette émission.

00:06:01Les amis, on attaque avec le « j'aime, j'adore » proposé hier soir, après le 7-0,

00:06:06sur notre conversation WhatsApp par Alexandre Aflalo.

00:06:09Il a dit « moi je m'en fous, je ne mettrai pas de « j'aime pas », je mettrai que des « j'adore ».

00:06:13Donc, ce soir et aujourd'hui, je veux un « j'aime » ou « j'adore ».

00:06:18Vous avez le droit à un petit « j'aime pas » si jamais il y a un truc qui vous a vraiment un peu agacé.

00:06:22Mais on a déjà mis une disquette à Éric Roy, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus.

00:06:25Tu m'as bien suivi !

00:06:28Allez, on va attaquer avec Alexandre, avec toi, pour ton « j'aime ».

00:06:34Mon « j'aime », il va être très classique et puis en même temps c'est assez incontournable.

00:06:39Mais j'aime le fait que Paris ait gagné 7-0 avec 7 buteurs différents.

00:06:43Je trouve que ça représente admirablement bien ce Paris Saint-Germain-là,

00:06:47où après des mois et des semaines et des jours d'errance et de doutes et d'interrogations,

00:06:54aujourd'hui on sent que le danger vient de partout.

00:06:56Le danger peut venir à tout moment, de n'importe quel joueur.

00:06:58Et je crois, je suis à peu près sûr, que c'est ce à quoi aspire Luis Enrique dans cette équipe.

00:07:04C'est-à-dire, peu importe les joueurs qu'il met sur le terrain,

00:07:06peu importe l'animation, peu importe d'où le ballon est,

00:07:10il y aura toujours un danger, il y aura toujours quelqu'un pour mettre son pied,

00:07:12pour dévier le ballon au fond des filets.

00:07:14Et hier, c'était un peu l'aboutissement de cet idéal-là.

00:07:17Et voilà, franchement, on ne va pas se mentir, hier c'était exceptionnel.

00:07:21Tout a réussi au Paris Saint-Germain, je crois qu'il y a 9 tirs cadrés, 7 buts.

00:07:24Des soirées comme ça, on n'en vivra pas tous les deux jours.

00:07:28Mais par contre, on peut apprécier le fait qu'après tous ces mois de travail sous Luis Enrique,

00:07:33on ait un peu l'aboutissement vraiment idéal de cette philosophie-là,

00:07:38avec 7 buteurs différents, et tout le monde a eu droit à son petit truc, et c'était génial.

00:07:42Tout ça, Jonathan, en plus, en étant un petit peu légèrement poussif en début de rencontre.

00:07:46Il nous l'a dit d'ailleurs, Luis Enrique, à la fin du match,

00:07:50il n'a pas du tout aimé le premier quart d'heure, et il y a des attitudes qui n'ont pas plu.

00:07:54Il y a eu une sorte de soufflante pour Barcola, qui est impressionnante dans les premières minutes.

00:08:00Et je rejoins parfaitement ce que dit Alexandre, c'est global.

00:08:05Je trouve que cette équipe, il y a une espèce de montée en puissance depuis deux mois.

00:08:11Moi, j'entends les trucs de ce n'est que Brest, etc.

00:08:16Mais j'ai envie de te dire qu'au-delà de ça, ces matchs-là du début de saison,

00:08:21tu as joué contre des que Brest quand tu joues contre Girona, quand tu joues contre le PSV.

00:08:25Et pourtant, tu as galéré dans ces matchs-là.

00:08:28Et là, en l'occurrence, tu ne prends pas le match à la légère.

00:08:31Tu ressembles à un espèce de rouleau compresseur, comme on peut le voir à l'époque.

00:08:35Moi, j'avoue que le premier club qui m'est venu en tête, c'est le Bayern.

00:08:37Le Bayern qui, à chaque fois, tu avais l'impression qu'il y en avait un, deux, trois.

00:08:40Et ça ne s'arrête pas.

00:08:41Et tu te dis, mais ils peuvent en mettre dix, en fait, partis comme ça.

00:08:44Et cette philosophie de jeu, ce côté-là, moi, me bluffe.

00:08:48Et honnêtement, je ne pensais pas capable le PSG être aussi fort.

00:08:51Et là, c'est un kiff total, on ne va pas se mentir.

00:08:54Hier, dans l'équipe du soir, l'émission sur la chaîne d'équipe,

00:08:58Johan Mikou, qui a connu le grand Bayern, justement, a fait la comparaison.

00:09:03Il est allé en disant, voilà, ça me fait penser à ce Bayern-là.

00:09:08On va y revenir tout à l'heure.

00:09:09Un tout petit mot.

00:09:11Je trouve qu'il faut quand même aussi souligner le fait que le PSG rentre au vestiaire.

00:09:14À la même temps, il y a deux zéros, c'est-à-dire qu'il y a cinq zéros sur les deux matchs.

00:09:16Et pour autant, on a vu des PSG, des fois, gérer en deuxième période, tranquillement, se faire tourner là-bas, etc.

00:09:22Là, tu en mets cinq de plus.

00:09:23Mais tu en mets même quatre, quand il y a justement Ebarcola et Dembélé qui sortent.

00:09:26Mais oui, il faut souligner ça.

00:09:28Il faut souligner ce fait d'aller enfoncer le flou, d'aller chercher ce but de plus.

00:09:31Comme tu disais, avec ce Bayern, par exemple, qui n'arrêtait jamais de marquer.

00:09:35En tout cas, le Paris Saint-Germain.

00:09:36On va y revenir pour avoir un petit peu, pour vous, la signification.

00:09:39C'est l'une des questions qu'on va se poser aujourd'hui.

00:09:41Qu'est-ce que signifie finalement ce 7-0 ?

00:09:43Ce sera un petit débat qu'on aura tous ensemble tout à l'heure.

00:09:46Baptiste, avec toi, ton j'aime.

00:09:50Mon j'aime, ça reprend ce qu'ont dit mes collègues.

00:09:53C'est un football qui arrive à son paroxysme et à la quintessence, je pense, de ce que veut Louis-Henriquet.

00:09:58Moi, ce que j'aimerais, c'est cette régalada du début jusqu'à la fin.

00:10:03Ça fait vraiment longtemps.

00:10:05Tu faisais référence au match face au Celtic.

00:10:075-0 match allé, 7-1 au match retour.

00:10:09Je pense que c'est la dernière fois où j'ai vraiment pris une claque sur un match allé-retour comme ça en Ligue des Champions.

00:10:14Et c'était en 2017, sous Unai Emery.

00:10:16C'est une éternité.

00:10:18Et ça faisait vraiment longtemps que je ne m'étais pas autant régalé du début jusqu'à la fin sur une double confrontation.

00:10:24Il y a eu des Thomas Tourelle avec des périodes qui étaient assez intéressantes.

00:10:28Pochettino, peut-être sur un ou deux matchs.

00:10:30Christophe Gadier sur le début de saison avec Messi et Neymar.

00:10:34Mais un tel niveau de jeu, une telle puissance collective.

00:10:37Franchement, ça fait longtemps que je ne m'étais pas autant régalé.

00:10:40Là, c'est l'enfant qui parle.

00:10:42C'est juste le plaisir que j'ai pris hier soir pendant 90 minutes.

00:10:44C'était juste fabuleux, formidable.

00:10:46Je le répète, c'est la quintessence absolue de ce qu'on peut attendre de ce PSG.

00:10:52C'est ça que tu parlais de Christophe Gadier.

00:10:54Moi, j'étais au Stade Pierre-Montroy pour le PSG Lille de 7-1.

00:10:58Je pense que c'est la dernière fois où on a eu ce tel sentiment de surpuissance.

00:11:02C'était sur un match.

00:11:04Oui, c'était sur un match.

00:11:06Mais le côté, on va vous foutre la tête sous l'eau, vous n'allez pas en sortir pendant 90 minutes.

00:11:09Et si vous mourrez noyé, ce n'est pas très grave.

00:11:11Il y a un peu le côté...

00:11:13C'est génial. J'aime ce sentiment d'être jamais rassasié, d'avoir toujours faim,

00:11:16de ne jamais s'arrêter, d'être un peu cruel parfois.

00:11:19Moi, j'étais même gêné pour Brest qui est toujours valeureux,

00:11:22qui a quand même eu des occasions malgré tout sur certaines phases de jeu,

00:11:25mais parfaitement géré à chaque fois au niveau des temps faibles par le PSG,

00:11:28qui est hyper efficace quand même dans les deux surfaces.

00:11:31Je trouve que défensivement, il y a un sauvetage de Marquinhos,

00:11:33il y a un poteau de Lesmélou, il se passe des choses.

00:11:35Paris n'est jamais 100% serein sur l'entièreté du match.

00:11:38Mais néanmoins, cette efficacité à chaque fois,

00:11:40cette cruauté de systématiquement marquer quasiment à chaque frappe cadrée,

00:11:44c'est prodigieux et c'est très bien.

00:11:46Il faut être cruel comme ça, il ne faut jamais être rassasié.

00:11:49C'est la bonne mentalité.

00:11:50Je vous rappelle que Louis Senriquet demande une chose à ses joueurs,

00:11:53parce qu'on ne le souligne pas assez, mais il joue à un jeu

00:11:56qui est assez intéressant avec ses joueurs.

00:11:58C'est qu'il leur dit que les supporters du Paris Saint-Germain

00:12:01ne lâchent jamais de la première à la 90e minute de jeu dans les gradins.

00:12:04Donc désormais, vous aussi, vous devez être à 200% tout le temps.

00:12:09Il n'y a pas moyen de baisser le pied ou de lever le pied.

00:12:14Jonathan, avec toi, on voit ton j'aime, s'il te plaît.

00:12:18Mon j'aime, ça va être très large.

00:12:21J'aime cette équipe, tout simplement.

00:12:23J'aime cette équipe et j'aime cette mentalité.

00:12:25Parce que tu le soulignais tout à l'heure, Alex, et c'est vrai.

00:12:28Il y avait deux heures à l'hémitemps.

00:12:30Il y avait 3-0 à la sortie au moment où après Dembélé, Barcola et Fabian Rissort.

00:12:34Donc tu te dis, ce sont les remplaçants.

00:12:36Ramos qui peut être frustré de son temps de jeu.

00:12:38Finalement, magnifique passe décisive.

00:12:40Un geste à la Drogba qui est de fait incroyable.

00:12:43Et la passe décisive pour Doué.

00:12:44Derrière, on lui rend l'appareil et il marque son but.

00:12:46Désiré, Doué qui pourrait être frustré parce que depuis deux mois, il casse sa baraque.

00:12:49Finalement, il est remplaçant.

00:12:50Il fait une superbe entrée.

00:12:51Likanguine qu'on voit en difficulté.

00:12:53Finalement, il est très bon.

00:12:54Mayoulou qui rentre, qui marque son but.

00:12:56Et en plus, ces entrées à chaque fois sont intéressantes.

00:12:58On l'a vu contre Brest, justement, mais en championnat, là encore.

00:13:01Et en fait, tu as cette espèce d'harmonie.

00:13:05Tu en parlais tout à l'heure, collectif, qui fait que tu ne vois aucune frustration.

00:13:10Tu vois des joueurs tous épanouis, tous titulaires sur le banc.

00:13:15A chaque fois, c'est à 200%.

00:13:16Et tu en parlais aussi, Bruno, sur le premier quart d'heure et la soufflante qu'a prise Luis Enrique à Barcola.

00:13:23Il y a aussi ce côté-là où on se dit, t'as gagné 3-0, ce n'est que Brest.

00:13:29Non, Luis Enrique, au bout de trois minutes, il va faire une grosse soufflante à Barcola.

00:13:32Il se tait, il regarde comme un enfant et il dit, OK, bien sûr, tu as raison.

00:13:34Et derrière, il marque ce magnifique but.

00:13:36J'aime cette équipe parce qu'il y a aussi ce côté où tu n'as plus de statut.

00:13:40Je pense que les gens mélangent entre le fait d'avoir des stars et les statuts.

00:13:44Ce n'est pas pareil parce que tu peux être une star, mais tu peux aussi rentrer dans le moule de statut.

00:13:48Là, il n'y a pas un joueur où tu te dis, lui, il faut surtout le mettre titulaire parce que sinon, il ne faut absolument pas le sortir.

00:13:53Non, tout le monde rentre, tout le monde sort, tout le monde est logé à la même enseigne.

00:13:56Tu es bon, tu joues. Tu es moins bon, tu sors.

00:13:58Tu ne rentres pas dans ce plan de jeu pré-spécifique contre cette équipe.

00:14:01Ce n'est pas grave, tu ne commences pas le match, mais tu termines le match.

00:14:04Et c'est ça la différence avec Luis Henrique, c'est qu'il n'y a pas de titulaire ou remplaçant.

00:14:08Il y a ceux qui démarrent un match et ceux qui terminent un match.

00:14:11Parce qu'un match, c'est 90 minutes, parce que les 45 premières minutes ne ressemblent pas aux 45 dernières.

00:14:15Et quand tu vois ça, je trouve qu'en fait, il comprend tout au football.

00:14:19Et c'est beau à voir, c'est le football, c'est tout.

00:14:22En tout cas, c'est beau aussi d'avoir la passion de Jonathan qui nous parle de l'amour qu'il a pour cette équipe.

00:14:27Il n'est pas transpiré derrière le micro.

00:14:29En tout cas, ce qui est vrai, c'est que cette équipe nous donne énormément de plaisir au vu des résultats depuis deux mois.

00:14:35Et voilà, on peut même dire depuis Salzbourg finalement, où on a vu se dessiner tout ça.

00:14:40Ça part de Salzbourg en fait. Pour moi, ça ne part pas de Manchester.

00:14:43Il y a un truc qui s'est passé du côté de Salzbourg.

00:14:45Et là, tu as senti basculer l'équipe du bon côté.

00:14:49Alexandre, ton j'adore.

00:14:51Est-ce que je peux tricher un petit peu ?

00:14:53Tu vas voir qui va me dire, j'aime pas et comme ça, tu vas mettre dedans.

00:14:56Non, pas du tout. En fait, c'est juste que j'ai pensé à un autre j'adore.

00:15:00Et du coup, je voudrais mettre un j'adore symbolique et après, je te donnerai mon vrai j'adore.

00:15:03Ah, je sais ce que tu vas dire.

00:15:04Bien sûr, j'ai adoré l'entrée de Presnel qui pembait.

00:15:06Franchement, j'ai été heureux pour lui.

00:15:10J'ai été heureux de le voir jouer 20 grosses minutes en Ligue des Champions.

00:15:14Il le fait rentrer à 5-0, un peu comme quand Eric Croix a mis son gardien remplaçant, si tu veux.

00:15:19Est-ce que c'est pas un peu le dernier coup de marteau dans le dernier clou du cercueil ?

00:15:24Mais je suis content de le voir jouer, de l'avoir vu acclamé par le Parc des Princes

00:15:29et qu'il ait pu vivre ce moment-là après autant de galères.

00:15:34Ça m'a fait vraiment plaisir pour lui.

00:15:37Une émotion folle, Baptiste, de le revoir.

00:15:40Je vous le dis, à l'antenne, sur l'antenne d'ici Paris Aisle de France,

00:15:43moi j'avais Pia qui était dans le studio en train de pleurer.

00:15:47On a arrêté de parler, on a laissé l'entrée, l'ovation qui a été exceptionnelle.

00:15:53Tout le monde qui se lève dans le stade pour un garçon qui revient deux ans après sur la pelouse du Parc des Princes.

00:15:58Bien sûr. J'espère que ça va durer. J'espère que ce ne sera pas sa seule entrée cette saison.

00:16:02Mais c'est vrai que pour les auditeurs qui nous écoutent, qui ne sont pas forcément au courant de tout,

00:16:06Kip Mb, c'est un enfant du club, évidemment. Il est quasiment né au Parc des Princes.

00:16:10C'est un joueur qui a été immense, qui a été titulaire en équipe de France,

00:16:13qui a été titulaire indiscutable aussi au PSG, qui a fait des matchs référents.

00:16:16On pense tous au PSG Barça, évidemment, notamment.

00:16:19Donc, c'est toujours effectivement une certaine émotion.

00:16:21C'est un garçon qui est en plus attachant, qui est tellement investi dans le club,

00:16:24qui est toujours le grand frère de tous les titis qui font partie de l'effectif pro aujourd'hui.

00:16:28Donc, évidemment que c'est beaucoup d'émotions.

00:16:30Mais d'un point de vue pragmatique aujourd'hui, je n'ai pas envie de me laisser submerger par ça.

00:16:34Et j'espère vraiment que ce n'était pas anecdotique hier.

00:16:37Qu'il va pouvoir rejouer, qu'il ne va pas rechuter encore une fois.

00:16:41Et je ne dis pas qu'il sera titulaire avec Marquinhos, face à Liverpool ou face au Barça.

00:16:45Mais voilà, j'espère que ce n'était pas anecdotique hier.

00:16:47Et que ce n'était pas juste une cerise sur le gâteau un peu symbolique.

00:16:49Jonathan, pour terminer ce tour de table autour de Presnel, Kimpembe.

00:16:52Hier, tu étais, j'imagine, au Parc des Princes aussi.

00:16:54L'émotion au moment de son entrée était quand même assez incroyable.

00:16:57Le parc s'est mis debout, l'a acclamé.

00:16:59C'était quelque chose d'assez incroyable.

00:17:01Et je trouve que, alors contrôlement, pardonnez-moi de dire ça,

00:17:06mais je ne trouvais pas, je trouvais qu'il ne ressemblait en rien à un joueur de football.

00:17:09Hier, j'ai vu un joueur de foot.

00:17:11Il a fait des bonnes interventions, il est monté, il a fait des bonnes passes, il a participé.

00:17:15Je ne sais pas si ça augure de bonnes choses pour la suite.

00:17:18Mais en tout cas, je trouve qu'il y a déjà une petite progression par rapport à ce que j'ai vu au Mans.

00:17:21Vraiment, au Mans, j'avais de la peine pour lui.

00:17:23En fait, le Mans, je pense qu'il a été pris par l'émotion aussi.

00:17:26J'ai cette impression-là.

00:17:28Et là, effectivement, maintenant, c'est reparti.

00:17:30On se remet dans le sens de la marche.

00:17:32En tout cas, c'était un vrai plaisir d'en voir Presnel.

00:17:34T'as droit à un deuxième et à un mini.

00:17:36J'attends d'avoir déjà parlé, mais moi, l'enchaînement de Ramos sur le but de Doué.

00:17:40On rappelle.

00:17:41Mais reservez-moi ça.

00:17:42Entrée, plat, dessert.

00:17:43Mais j'en reprends à toutes les sauces.

00:17:45C'est fabuleux ce qu'il nous a fait.

00:17:46Pour ceux qui n'ont pas vu le match, qui peut-être certains n'ont pas vu.

00:17:49On rappelle.

00:17:50Doué est en entrée de surface de réparation.

00:17:52Il joue sur Gonzalo Ramos.

00:17:53Et là, la magie.

00:17:54Qui lui fait la passe ?

00:17:55C'est Hakimi, non ?

00:17:56C'est Hakimi.

00:17:57Hakimi, côté droit, qui fait la passe à Ramos dans l'axe qui est au dos d'un défenseur.

00:18:02Il te sort une espèce de contrôle en talonnade pour aller vers la ligne de but adverse.

00:18:09Le défenseur, il n'a pas compris ce qui lui arrivait.

00:18:12Il ne savait plus comment il s'appelait.

00:18:13Et après, derrière, il te fait une passe en retrait magnifique.

00:18:15Alors qu'il était tout seul face au gardien pour servir Doué, qui marque dans le but vide.

00:18:18Mais l'enchaînement est d'une classe absolue.

00:18:19Ramos vient de rentrer.

00:18:20C'est son troisième ballon touché.

00:18:21Voilà.

00:18:22Et ça confirme pour moi que ce joueur…

00:18:24Alors, tu parlais justement…

00:18:26Je ne sais pas si tu te souviens, Bruno.

00:18:27C'était avec toi qu'on avait fait d'ailleurs l'idée des mecs qui commençaient et finissaient les matchs.

00:18:30J'en avais parlé il y a quelques semaines sur ce plateau.

00:18:33Et pour moi, en fait, Ramos, il rentre dans ce cadre-là.

00:18:35C'était sur un débat sur Ramos d'ailleurs.

00:18:37En fait, Ramos, c'est un finisseur de match.

00:18:39Et quand il est en sortie de match, c'est R9 Prime et on ne peut plus l'arrêter.

00:18:42Ce n'est même pas dans être le meilleur finisseur du PSG.

00:18:44Parce que ce garçon, je trouve qu'il…

00:18:45Même si ça ne saute pas aux yeux, je trouve qu'il a une qualité technique qui est assez prodigieuse.

00:18:49Le geste technique le prouve.

00:18:50Même sur le deuxième but, au début, on ne sait pas trop ce qu'il fait.

00:18:53Mais en fait, c'est parfaitement…

00:18:54Il met un peu son pied en opposition.

00:18:57Dans le langage corporel, dans sa position, dans la façon dont il place son pied,

00:19:01c'est quand même d'une justesse technique absolue.

00:19:03C'est fin, c'est calculé.

00:19:05Et je trouve que c'est un joueur de grande qualité qui a coûté très cher, évidemment.

00:19:08Qui était au Benfica, qui marquait but sur but,

00:19:10qui a mis Ronaldo sur le banc avec le Portugal lors de la dernière Coupe du Monde.

00:19:14Donc, ce n'est pas n'importe qui.

00:19:15Mais il a une efficacité qui est redoutable, ce garçon.

00:19:18Systématiquement, dès qu'il rentre en jeu, il marque.

00:19:20Je pense qu'il a le meilleur ratio d'Europe.

00:19:23808 minutes de jeu et déjà 9 buts pour lui.

00:19:28C'est énorme.

00:19:29C'est énorme.

00:19:30Et en fait, il arrive à la barre…

00:19:31Un but toutes les 90 minutes.

00:19:32Voilà, il arrive à la barre demandée par Luis Henrique.

00:19:35Il va être sûrement le troisième joueur à passer la barre des 10 à 10-12.

00:19:39Alors après, soyons très clairs, ce n'est pas du tout une surprise.

00:19:41Oui.

00:19:42C'est-à-dire que non seulement on connaît sa qualité,

00:19:44mais en plus de ça, la saison dernière, il nous fait exactement la même chose.

00:19:46C'est-à-dire qu'à chaque fois en sortie de banc, à chaque fois sur les fins de match,

00:19:49à chaque fois pour être clutch, etc.

00:19:52Moi, je l'ai dit à de multiples reprises sur ce plateau,

00:19:54j'aimerais qu'il dépasse ce statut-là et qu'il soit vraiment titulaire.

00:19:57Maintenant, s'il arrive à garder ça et à être vraiment ce joueur

00:20:00qui rentre une demi-heure avant la fin du match et qui casse tout,

00:20:03ça m'a très bien.

00:20:04Ça m'a très bien aussi.

00:20:06Le regarde, notre ami.

00:20:08Gilles, là où je suis content, c'est que tu vois aussi que c'est un garçon qui est intégré.

00:20:12Parce que ce qu'il fait avec Doué, il fait cette passe à Doué.

00:20:15Doué va le remercier.

00:20:16Et derrière, Doué lui fait la passe, Jonathan.

00:20:19Ça aussi, c'est quand même beau.

00:20:21De toute façon, c'est ce que je disais tout à l'heure par rapport à l'harmonie collective.

00:20:23Tu la vois là, ça pourrait être deux joueurs qui pourraient être frustrés

00:20:25de commencer sur le banc un match avec des champions.

00:20:27Mais en fait, non, ils éclaboussent de leur talent et de leur complémentarité.

00:20:30Mais en plus, ce que tu dis, Baptiste, c'est très vrai sur le point de vue technique.

00:20:33Et ce qui est parfois surprenant, c'est...

00:20:35Moi, je me souviens quand il laisse passer la balle, tu sais, contre Milan la saison dernière.

00:20:38C'est un beau geste technique.

00:20:39Il y a eu une action aussi, je crois que c'est un but refusé contre Manchester City,

00:20:43où on croit qu'il a des vies mâles.

00:20:45En fait, finalement, il fait une espèce de talonnade pour Dembélé en extension.

00:20:48En fait, il est capable aussi de super gestes techniques comme ça.

00:20:51Tu ne t'y attends pas de la part d'un Gonçalo Ramos.

00:20:54Finalement, il a vraiment ce bagage technique bluffant.

00:20:58Et tu ne le sais peut-être pas, Jonathan, mais Baptiste, en fait,

00:21:01a massacré toutes les défenses d'Île-de-France parce que c'est un attaquant rassé.

00:21:06Et donc, ce geste technique qu'il vous a décrit, c'est un petit peu lui,

00:21:10sur les pelouses d'Île-de-France.

00:21:12Moi, je suis plus tacle glissé en termes de gestes techniques.

00:21:15Mais je serais incapable de faire ce que fait Gonçalo Ramos.

00:21:18Quand tu dis qu'il a massacré, c'est littéralement.

00:21:20J'ai joué une ou deux fois au foot avec Baptiste Durieux,

00:21:23je peux vous dire qu'il y en a qui ne sont pas sortis indemnes.

00:21:26Après, je présente toujours mes excuses.

00:21:29Ça se termine toujours bien de manière pacifique.

00:21:32Autour d'un pot, un petit café, un truc.

00:21:34À l'instant T, c'est un peu tendu.

00:21:37C'est évident.

00:21:40Le gentleman, excuse-moi, je t'ai mis une brioche, mais voilà, relève-toi.

00:21:44T'es un peu un Gvara qui, à la 86ème, hurle sur l'esmélou pour lui dire,

00:21:48vas-y, relève-toi.

00:21:49Exactement.

00:21:51Mais non, Romain Bédouc est un bien meilleur numéro 9 que moi.

00:21:54J'adore Gonçalo Ramos parce qu'il a cette double casquette.

00:21:56Je trouve que c'est un numéro 9 pivot, sur lequel on peut s'appuyer,

00:21:59qui peut être aussi un bon passeur, un très bon relais,

00:22:01qu'on peut trouver dans la surface avec, encore une fois, une vraie geste technique.

00:22:03Et puis, évidemment, un remarquable finisseur.

00:22:05C'est un joueur qui est jeune encore.

00:22:07Je trouve que les perspectives sont extrêmement enthousiasmantes.

00:22:09En tout cas, ce qui est sûr, en plus, vous savez, lundi,

00:22:13j'ai félicité Matveï Safonov pour son excellent français.

00:22:18Et qui vous avait annoncé que dans moins de deux mois,

00:22:21Gonçalo Ramos allait parler correctement français ?

00:22:23Parce que chaque fois qu'on le voyait passer en zone mixte,

00:22:25on avait le droit à un très beau bonsoir.

00:22:27Mais pas, tu vois, le bonsoir, le truc un peu qui claque.

00:22:30Tu dis, lui, il prend des cours et ça va tomber.

00:22:33Bonsoir.

00:22:35Et donc, c'est tombé.

00:22:37Hier, il est passé en conférence de presse.

00:22:39Et il est venu en zone mixte.

00:22:41Et il est venu parler en français.

00:22:43Et j'aime à le souligner.

00:22:45Parce que vous le savez, ça a été quand même l'un des gros problèmes du Paris Saint-Germain

00:22:47pendant de nombreuses années.

00:22:49Les joueurs qui ne s'intégraient peut-être pas, justement,

00:22:51par rapport à la langue française.

00:22:53Donc, très bien de la part de Gonçalo Ramos.

00:22:55Et bientôt le prochain, Joao Neves.

00:22:57Allez hop, comme ça, on fait le poids.

00:22:59Parce que lui, il a déjà commencé à nous faire quelques bribes du côté de Brest.

00:23:03Une dernière, les amis.

00:23:05Alors, là, j'ai eu mon j'adore.

00:23:07Donc, je passe avec un j'adore pour Jonathan.

00:23:09S'il te plaît, ton j'adore ou ton ?

00:23:11T'as le droit à un j'aime pas.

00:23:13C'est pas parce que Alex demande.

00:23:15Non, non, je suggère.

00:23:17C'est difficile de ne pas mettre un j'aime pas.

00:23:19Mais je vais quand même en faire un.

00:23:21Je vais quand même faire un j'aime pas.

00:23:23Mais ce n'est pas sur le match.

00:23:25J'en ai déjà parlé un peu à droite à gauche.

00:23:27Je n'aime pas l'acharnement qu'il peut avoir autour de Fabien Nouïz.

00:23:31Je sais que ça divise autour de la table.

00:23:33Ici, on peut en parler.

00:23:35Je n'aime pas l'acharnement qu'il y a autour de Fabien Nouïz.

00:23:37Et encore hier, Fabien Nouïz, je trouve, fait 60 minutes.

00:23:41Sans être un crack mondial.

00:23:43Sans être le meilleur joueur du monde.

00:23:45Mais en étant un bon milieu de terrain.

00:23:47Qui apporte, qui participe beaucoup.

00:23:49Qui est très disponible.

00:23:51Qui court beaucoup.

00:23:53D'autant plus le voir quand on le voit jouer au stade.

00:23:55Il faut vraiment le voir jouer au stade.

00:23:57C'est un milieu qui participe beaucoup.

00:23:59C'est une place décisive.

00:24:01Dont une magnifique pour Barcoula sur le premier but.

00:24:03Fabien Nouïz, ce n'est pas une surprise.

00:24:05S'il est considéré comme un cadre par Luis Henrique.

00:24:09Il a même été en conférence de presse d'avant-match.

00:24:11Et ça me prouve encore qu'il a sa place dans ce Paris Saint-Germain.

00:24:17Je le répète, ce n'est pas le meilleur milieu de terrain du monde.

00:24:19Je ne le mets pas dans un chapeau en européen.

00:24:21Mais honnêtement, je trouve que son année 2025, elle est aussi plutôt bonne.

00:24:27Et il apporte.

00:24:29On l'a vu même contre Toulouse, il était l'homme du match.

00:24:31Ce n'est pas surprenant.

00:24:33Je trouve qu'on retient à chaque fois de Fabien Nouïz.

00:24:35Ses contrôles ratés, ses passes ratées.

00:24:37Mais personne ne parle de ses bons décalages.

00:24:39De ses bonnes ouvertures.

00:24:41De sa participation au jeu.

00:24:43J'espère qu'il y aura aussi cet enthousiasme.

00:24:45Et j'espère aussi un appel à la tolérance autour de Fabien Nouïz.

00:24:47Qui se prend, je trouve, plein de la tronche.

00:24:49C'est donc limite un j'adore Fabien Nouïz.

00:24:51Alors peut-être pas j'adore Fabien Nouïz.

00:24:53J'aime bien.

00:24:55J'aime bien.

00:24:57Autour de cette table, il y a plusieurs personnes.

00:24:59Dont un qui est à ma gauche.

00:25:01Mais j'avoue que je suis un peu...

00:25:03Alors à la gauche de mon micro.

00:25:05Si vous êtes, je ne sais pas, devant votre téléphone portable.

00:25:07Dites-vous que c'est à votre gauche.

00:25:09Vous aussi, il est avec nous.

00:25:11C'est Baptiste Durieu.

00:25:13La semaine dernière, tu nous avais fait un tacle glissé à la motard sur Fabien Nouïz.

00:25:19Est-ce que tu entends les arguments de Maître Jonathan Benzaloun du barreau de Canal Supporter ?

00:25:23Déjà, Thiago Motta et F.M.Henri dans la même phrase.

00:25:27Moi, j'ai un peu de mal.

00:25:29Non mais en vrai, je ne vais pas m'acharner.

00:25:31En tout cas, je ne vais pas le faire chaque semaine.

00:25:33Hier soir, il a été bon.

00:25:35Oui, mais après moi, considérer qu'il fait une passe décisive.

00:25:37Et on ne va pas faire la chenille dans le studio.

00:25:39Parce qu'il y a un milieu de terrain, il fait une passe D.

00:25:41Et surtout, je trouve que le travail de Barcola est remarquable.

00:25:43C'est-à-dire que le contrôle.

00:25:45La manière de se débarrasser aussi avec ce jeu de corps qui est sensationnel.

00:25:47Cette finition pied gauche hyper rapide au premier poteau.

00:25:49Oui, c'est une passe décisive.

00:25:51Oui, c'est une passe décisive factuellement.

00:25:53Mais quel travail de Barcola !

00:25:55La vraie info, c'est ça.

00:25:57Ce n'est pas que Fabien Norris, effectivement, ait vu un appel de balle.

00:25:59Tu rébelles quand même.

00:26:01Non mais d'accord, ça va.

00:26:03Tu nous sens de mauvaise foi, M.Durleu.

00:26:05Même contre Toulouse.

00:26:07Le travail de Barcola est remarquable.

00:26:09Parlons plus globalement de Fabien Norris.

00:26:11Il y a du bashing.

00:26:13On sent que Luis Henrique veut le réhabiliter.

00:26:15Pour être très clair, ça fait une semaine

00:26:17que chaque fois, on a le droit à un petit mot pour Fabien Norris.

00:26:19Parce qu'en fait, il fait le sale boulot.

00:26:21Sur le terrain, c'est celui qui fait le sale boulot.

00:26:23Bien sûr.

00:26:25Mais toi, hier, il ne t'a pas réconcilié avec le football.

00:26:27Non, certainement pas.

00:26:29Même fâché avec le football, d'ailleurs.

00:26:31Non mais en vrai,

00:26:33évidemment, Jonathan n'a pas tort.

00:26:35Jonathan n'est pas fou.

00:26:37Le débat qu'on avait avec Romain, Romain n'est pas fou aussi.

00:26:39Il aime le football comme moi.

00:26:41Donc évidemment qu'au final, on va tomber d'accord

00:26:43avec la vérité dans la nuance.

00:26:45Mais je trouve qu'il y a quand même des fondamentaux,

00:26:47des trucs qui sont élémentaires que Fabien Norris ne fait pas.

00:26:49Et on peut m'expliquer

00:26:51les décalages formidables, les passe-dé.

00:26:53Le contrôle passe, déjà de base.

00:26:55La capacité qu'il a à faire des erreurs techniques grossières,

00:26:57à perdre des ballons,

00:26:59c'est insupportable. Point.

00:27:01Donc voilà, je trouve qu'il y a des fondamentaux,

00:27:03des trucs qui sont basiques,

00:27:05qui sont élémentaires et il ne les remplit pas.

00:27:07Alors, juste, est-ce que je peux avoir quelqu'un de plus mesuré ?

00:27:09Parce que d'un côté, j'ai quelqu'un d'extasié

00:27:11et de l'autre...

00:27:13Justement, il faut être mesuré.

00:27:15C'est un bon milieu de terrain, c'est tout.

00:27:17C'est pas un krach.

00:27:19Je vais être le juge de paix.

00:27:21Aujourd'hui, Fabien Norris a

00:27:23forcément des qualités...

00:27:25Déjà, il a forcément des qualités, point.

00:27:27Mais pour que Louis-Henriquet l'utilise autant

00:27:29et lui fasse autant confiance, c'est qu'il a forcément des qualités

00:27:31que nous, peut-être, on ne perçoit pas

00:27:33ou on ne perçoit pas avec autant d'intensité

00:27:35qu'Henriquet peut les percevoir.

00:27:37Ou en tout cas, il apporte plus d'importance peut-être que nous.

00:27:39Maintenant, je soustris totalement

00:27:41à ce que dit Baptiste dans la mesure où, pour moi,

00:27:43Fabien Norris a des lacunes

00:27:45qui passent aujourd'hui

00:27:47parce que...

00:27:49Quand on va tomber contre Liverpool

00:27:51en Ligue des Champions, parce que, disons-le franchement Bruno,

00:27:53on va tomber contre Liverpool...

00:27:55Là, tu viens de me flinguer le prochain débat.

00:27:57On en reparle tout à l'heure.

00:27:59On en reparle tout à l'heure, mais le jour où

00:28:01on va tomber contre Liverpool, ça ne va pas être la même paire de manches

00:28:03et effectivement, la lenteur et les approximations

00:28:05techniques, ça ne va pas être possible.

00:28:07C'est là où j'ai peur, c'est le côté physique.

00:28:09Si tu tombes face à un milieu de terrain un peu physique,

00:28:11on risque de se faire un peu brasser.

00:28:13Ah oui, Fabien Norris et d'autres aussi d'ailleurs.

00:28:15Mais bon, on en reparlera.

00:28:17Est-ce que tu as un j'adore pour te détendre un petit peu ?

00:28:19Est-ce qu'il y a un joueur peut-être ?

00:28:21Quelqu'un que tu as envie de mettre

00:28:23en avant après cette prestation ?

00:28:25Moi, j'avais donné un j'aime pas, ça concerne

00:28:27le débat d'après, mais rapidement, j'avais dit qu'effectivement

00:28:29ce que je n'aimais pas, c'était le fait de tomber contre Barcelone et Liverpool

00:28:31et que finalement... On y revient après.

00:28:33Non, après, moi ce que j'ai aimé, c'est

00:28:35le match de Vitinha aussi, qui était l'homme du match

00:28:37d'ailleurs. MVP sur un match avec 7 buteurs

00:28:39différents. J'adore sa qualité de frappe.

00:28:41Double MVP. Il aura été MVP match allé, match retour.

00:28:43Absolument. Non, joueur dont je suis

00:28:45absolument fan. C'est un plaisir absolu

00:28:47de le voir jouer. Sa capacité

00:28:49à frapper de loin est absolument géniale.

00:28:51La justesse technique, pour le coup,

00:28:53ça change de certains de ses collègues.

00:28:55Qui effectivement, hier soir, ont tué

00:28:57quelques pigeons.

00:28:59Est-ce qu'il a fait une pas de suite dans ce match ?

00:29:01Non, j'ai adoré

00:29:03ce match. J'ai bien aimé aussi le but de

00:29:05Guevara aussi, qui était

00:29:07important, un peu difficile à mettre.

00:29:09C'est une soirée où, quand je te casse,

00:29:11Vitinha, j'ai une petite sensibilité pour lui et sa capacité

00:29:13à frapper de loin, je trouve que c'était une vraie âme

00:29:15offensive pour le Paris Saint-Germain. Hier, on s'est fait tomber

00:29:17dessus, enfin lundi dernier, on s'est fait tomber dessus

00:29:19par rapport à notre débat sur Guevara.

00:29:21Vous êtes parti complètement zinzin.

00:29:23Qu'est-ce que vous venez nous dire s'il y avait l'ombre d'un doute ?

00:29:25Juste, je veux parler de lui quelques instants.

00:29:27Il a été buteur

00:29:29hier soir. Un but pas facile

00:29:31à redresser. Et passeur aussi.

00:29:33Votre ressenti ?

00:29:35Un petit tour de table rapide

00:29:37sur Guevara.

00:29:39Une petite note douce.

00:29:41J'ai aimé son attitude.

00:29:43Tout à fait.

00:29:45Je répète ce que je t'ai dit

00:29:47lundi et aussi ce dont

00:29:49je parlais avec Baptiste hier soir.

00:29:51Dans l'intimité de notre foyer.

00:29:53C'était dans un bar.

00:29:55Le foyer, c'est là

00:29:57où ils sont en train de s'en boire une.

00:29:59J'aime beaucoup ce joueur. J'aime la

00:30:01légèreté avec laquelle il aborde le ballon.

00:30:03Le fait que quand il fait une passe, il est déjà parti

00:30:05pour faire son appel. J'aime ce qu'il propose.

00:30:07Il va avoir

00:30:09besoin d'un peu de temps pour s'adapter

00:30:11et pour régler un peu les petits détails.

00:30:13Il a un jeu

00:30:15qui est très fin.

00:30:17Il demande beaucoup de sensibilité,

00:30:19de finesse et aussi d'accord

00:30:21avec ses partenaires. Ça va venir.

00:30:23Mais moi, sur ce que je vois, comme disait Baptiste,

00:30:25le but qu'il met hier, il n'est pas facile à mettre. Il s'arrache.

00:30:27Il fait un tac. Le truc, il est

00:30:29angle fermé. Je t'ai dit combien de fois ?

00:30:31Comment il la met ? Je t'ai dit quatre fois.

00:30:33C'est pas possible.

00:30:35Ça va venir, mais moi, j'aime beaucoup ce joueur.

00:30:37Juste, Jonathan,

00:30:39il apporte en plus. Il y a cette

00:30:41douceur et cette technicité.

00:30:43On sent que ça se met peu à peu en place.

00:30:45Et en plus, un caractère

00:30:47qui manquait peut-être au Paris Saint-Germain.

00:30:49Quand il brasse Barcola

00:30:51en train de lui lever les bras et lui dire

00:30:53pourquoi tu ne joues pas sur moi.

00:30:55En train de se brasser avec des joueurs.

00:30:5789ème minute de jeu, en train de tacler au corner

00:30:59défensif pour tenter d'éviter

00:31:01et plutôt que ça sorte en six mètres.

00:31:03Il apporte aussi ça, en plus,

00:31:05j'ai l'impression. Complètement.

00:31:07Peut-être que le reproche qu'on pouvait faire à l'attaque

00:31:09du PSG, c'était d'être un peu des gentils garçons.

00:31:11Lui, c'est un méchant garçon.

00:31:13On le voit. Pour le coup, il aime bien mettre le pied.

00:31:15Il aime bien, comme tu le dis,

00:31:17montrer son caractère et c'est une bonne chose.

00:31:19Moi,

00:31:21si je pouvais vraiment résumer en trois mots,

00:31:23c'est montée en puissance. C'est une vraie montée.

00:31:25C'est petit à petit. Et j'ai envie de dire que c'est une bonne

00:31:27chose, presque, pour ce PSG.

00:31:29Le fait qu'il ait un peu

00:31:31de mal au début, ça signifie que, justement,

00:31:33il rentre dans un collectif qui est tellement huilé,

00:31:35avec toute la qualité qu'a un Gvarasrelia.

00:31:37Pourtant, il faut qu'il s'adapte.

00:31:39Et ça, j'ai envie de te dire, c'est la marque des

00:31:41collectifs qui marche super bien.

00:31:43Peut-être avant, à chaque fois qu'il y avait une individualité,

00:31:47comme le jeu était peut-être moins

00:31:49huilé collectivement, on mettait

00:31:51beaucoup de pression sur l'individualité pour faire des différences.

00:31:53Là, en fait,

00:31:55il faut qu'il rentre

00:31:57dans un collectif, dans une équipe,

00:31:59pour, justement, exploiter au max

00:32:01ses qualités.

00:32:03Moi, je le vois comme une bonne nouvelle, personnellement.

00:32:05En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il a essayé de dire un truc

00:32:07compliqué. Il a tout Gvarasrelia qu'il est.

00:32:09Il y avait beaucoup de ça.

00:32:11Il y avait beaucoup de consonne.

00:32:13Il l'a tenté. C'était

00:32:15beau. Il s'est rattrapé.

00:32:17Parfaitement.

00:32:19Attitude formidable.

00:32:21Je sais que tu l'as souligné, Bruno.

00:32:23C'est quelque chose qui est extrêmement important

00:32:25pour Luis Enrique. L'attitude de la première

00:32:27jusqu'à la dernière minute, l'intensité

00:32:29dans tout ce qu'il fait. Evidemment que ce n'est pas le joueur du

00:32:31Napoli qu'on a connu et qui était fabuleux,

00:32:33qui est un autre joueur.

00:32:35J'espère qu'il reviendra comme ça.

00:32:37Là, c'est vraiment bien. Je trouve que c'est vraiment dans le moule.

00:32:39Je trouve qu'il coche toutes les cases d'un joueur du PSG,

00:32:41Luis Enrique, aujourd'hui. En tout cas, on verra bien évidemment

00:32:43la progression de Gvarasrelia

00:32:45et avec le Paris-Saint-Germain

00:32:47qui s'est donc imposé 7 buts

00:32:49à 0. Ça fait 10

00:32:510 au total quand même.

00:32:53Franchement,

00:32:5510 buts, c'est quand même

00:32:57improbable sur une confrontation européenne.

00:32:593-0, 7-0. Clean sheet

00:33:01en plus sur les deux matchs.

00:33:03Et voilà, pourtant, notre gardien

00:33:05a dû s'employer un petit peu.

00:33:07Il nous a fait des petites bêtises du côté de moi. Il s'est tapé les poteaux

00:33:094 fois pour les Bretons.

00:33:11Le Paris-Saint-Germain qui marque

00:33:13avec 7 joueurs différents.

00:33:15Là aussi, c'était une grande première. Bref, on a coché

00:33:17plein de cases importantes. Mais finalement,

00:33:19vous avez un petit peu

00:33:21défloré tout cela lors de

00:33:23votre premier tour de table sur les GEM.

00:33:25Que représente ce 7-0

00:33:27pour vous ? Est-ce qu'il a une vraie

00:33:29signification ou est-ce qu'on va nous dire

00:33:31c'est comme pour certains.

00:33:33T'affrontes Manchester City,

00:33:35c'est un petit city.

00:33:37Sauf qu'il n'y en a qu'en le droit.

00:33:39Là, je pense qu'à ce stade de la compétition,

00:33:41ce n'est que les barrages, mais c'est un match de Ligue des Champions.

00:33:43À un moment donné, quand tu gagnes 10-0 en match

00:33:45aller-retour, c'est significatif. Point. Peu importe

00:33:47l'anniversaire. Brest, ça reste

00:33:49une équipe d'un niveau relatif.

00:33:51Mais ce n'est quand même pas une équipe de national.

00:33:53Donc, il faut

00:33:55factuellement dire que c'est

00:33:57une grosse victoire. C'est un gros succès avec la

00:33:59manière, l'excellente gestion,

00:34:01l'attitude, la manière dont les matchs

00:34:03ont été abordés aussi.

00:34:05Moi, je trouve que ça

00:34:07représente beaucoup de choses. Et comme je vous l'ai dit, là, on arrive

00:34:09à la quintessence vraiment de ce que veut faire Lewis Henriquet.

00:34:11Donc, jamais minimiser une rencontre

00:34:13de Ligue des Champions, quelle qu'elle soit, vraiment. En tout cas, pour moi.

00:34:15Est-ce que, finalement,

00:34:17ce PSG n'arrive pas à

00:34:19un certain niveau un peu tôt ?

00:34:21Est-ce qu'on peut se dire...

00:34:23Est-ce que c'est le bon moment ?

00:34:25Après, tu es à trois semaines du prochain tour.

00:34:27Je ne sais pas. C'est la question que je me pose

00:34:29quand on voit

00:34:31l'aisance de ce Paris-Saint-Germain.

00:34:33En fait,

00:34:35non, parce que

00:34:37les matchs sont déjà trop décisifs pour se poser

00:34:39ce genre de questions.

00:34:41En fait, le fait

00:34:43de réussir à faire tomber un peu

00:34:45ces... Parce que, rappelons-le quand même,

00:34:47hier, c'est la plus grosse victoire européenne de l'histoire

00:34:49du Paris-Saint-Germain. Donc, déjà, rien que ça, c'est pas mal.

00:34:51Tu mets sept buts dans un match de Ligue des Champions,

00:34:53ça t'est arrivé deux fois

00:34:55avant.

00:34:57Donc, c'est vraiment pas rien. Est-ce que

00:34:59t'arrives à un niveau trop tôt ? Non, je crois pas.

00:35:01Et au contraire, il fallait les gagner

00:35:03ces matchs à un moment donné. Même si tu les gagnais...

00:35:05Parce que là, on est sur une série

00:35:07de Salzbourg 3-0,

00:35:09Manchester City 4-2, Stuttgart 4-1,

00:35:113-0 à Brest, 7-0 là.

00:35:13En fait, les matchs contre

00:35:15City et Stuttgart, il fallait les gagner

00:35:17à tout prix pour se qualifier. Les deux matchs

00:35:19contre Brest, il fallait les gagner à tout prix pour

00:35:21pas être ridicule et passer au tour suivant.

00:35:23Et ce que je voulais dire aussi,

00:35:25c'est que le fait de gagner de manière aussi large

00:35:27et aussi ample, en fait,

00:35:29ça signifie aussi un petit

00:35:31peu la fin des doutes. C'est-à-dire que

00:35:33on en parlait un petit peu

00:35:35avant le match, tu peux pas te

00:35:37permettre... Enfin, je pense que pour ta tranquillité

00:35:39d'esprit, tu peux pas te permettre d'avoir des victoires

00:35:41un peu trop étroites, 2-0, 1-0

00:35:43et de vivre toujours avec cette espèce

00:35:45d'épée de Damoclès

00:35:47qui menace de tomber et de...

00:35:49Si tu prends un but, tu replonges

00:35:51dans tes travers, dans tes doutes, tu te mets dans ta tête, etc.

00:35:53Allez, 7-0, on n'en parle plus.

00:35:55Et surtout, tu joues plus libéré

00:35:57quand t'as autant d'avance. Et je crois que

00:35:59pour l'aspect mental notamment,

00:36:01c'est bien d'avoir ce côté...

00:36:03Écoutez les gars, on va pas réfléchir,

00:36:05on va jouer notre foot, on va marquer plein de buts

00:36:07et de toute façon, comme ça, on se pose pas de questions, on gagne

00:36:09et on gagne très largement. Et je pense que

00:36:11mentalement, ça fait du bien.

00:36:13Est-ce que c'est trop tôt ? Non, au contraire, je pense que ça va

00:36:15inspirer aussi le fait de... Ah bah, on a

00:36:17fait ça avant, il faut qu'on reproduise ça, parce que c'est ça

00:36:19notre modèle, c'est ça qu'on veut faire, c'est ça notre idéal à atteindre.

00:36:21Et donc voilà, et surtout

00:36:23ils vont arriver aussi... Dernière chose, après je

00:36:25laisse la parole à mes camarades.

00:36:27Tout Liverpool et tout

00:36:29Barcelone que sont les équipes que nous allons affronter

00:36:31au tour suivant, ils vont voir que

00:36:33le tour d'avant, le PSG a mis 10-0 sur 2 matchs

00:36:35à son adversaire, ils vont pas l'aborder de la même

00:36:37manière. Donc voilà, c'est

00:36:39psychologiquement et mentalement, c'est important de faire

00:36:41ce genre de victoire. Je reviens sur tous les matchs

00:36:43que je vous ai cités, ça nous fait quand même un PSG

00:36:45qui a une moyenne de plus de 4 buts

00:36:47par match sur ses 5 dernières rencontres

00:36:49de Ligue des Champions. Donc effectivement, tu regardes pas

00:36:51tu te dis pas juste, ils ont affronté Brest

00:36:53tu regardes ce qu'il y a derrière.

00:36:55Jonathan, est-ce que

00:36:57pour toi, est-ce que vraiment ce 7-0

00:36:59il a une signification ? Est-ce que c'est un message qui est passé

00:37:01à l'Europe ?

00:37:03On vous rappelle qu'on est une équipe

00:37:05qui est en train de se mettre en place

00:37:07on rappelle qu'il y a plein de coachs, alors

00:37:09Adi Uther, Éric Roy mais aussi

00:37:11des entraîneurs étrangers qui viennent

00:37:13de cette petite musique, meilleure équipe

00:37:15en termes de jeu

00:37:17est-ce que finalement

00:37:19ce 7-0 là, il vient

00:37:21aussi rappeler cela

00:37:23encore à la face de l'Europe ? Mais moi je pense que

00:37:25ce n'était que le Celtic

00:37:27contre le Bayern et pourtant le Bayern a eu

00:37:29tous les maux du monde pour les éliminer

00:37:31ce n'était que le Feyenoord

00:37:33face à l'AC Milan, Feyenoord

00:37:35qui s'en était pris 6 par Lille

00:37:37juste avant, ce n'était

00:37:39que le PSV

00:37:41face à la Juve qui a sorti la Juve et pourtant

00:37:43le PSV a perdu contre Brest, en fait

00:37:45tu l'as dit tout à l'heure, il n'y a pas de petit match en Ligue des Champions

00:37:47c'est la Ligue des Champions, point barre

00:37:49si Brest est là, c'est largement mérité, en plus on l'a vu

00:37:51sur les deux confrontations, honnêtement Brest

00:37:53n'a pas de honte

00:37:55à avoir, ils ont bien joué, ils ont eu des occasions

00:37:57ils ont manqué de réussite, ils sont tombés contre plus fort, c'est comme ça

00:37:59bien sûr, on ne va pas

00:38:01commencer à dire après cette victoire

00:38:03et cette double confrontation, ça y est Paris

00:38:05est la meilleure équipe d'Europe, ils peuvent battre n'importe qui, ils peuvent

00:38:07écraser Liverpool, pas du tout, personne ne le dit ça

00:38:09mais de dire tout simplement

00:38:11qu'on est vraiment sur une

00:38:13équipe sérieuse, une équipe

00:38:15de qualité, une équipe qui monte en puissance

00:38:17et depuis le début 2025

00:38:19tu as joué contre

00:38:21beaucoup d'équipes qui jouaient ou qui jouent la Ligue

00:38:23des Champions, tu as joué deux fois Monaco

00:38:25tu as joué City, Stuttgart et trois fois

00:38:27Brest, j'ai calculé, tu as marqué 29

00:38:29buts, 29 buts

00:38:31en 7 matchs, c'est une dinguerie

00:38:33monumentale et en fait

00:38:35il faut se rendre compte quand même

00:38:37qu'on pourra, alors de toute façon avec le

00:38:39PSG c'est toujours comme ça, si tu ne bats pas

00:38:41le Barça de

00:38:43Guardiola à son prime

00:38:45tu n'as pas prouvé, je ne dis pas que

00:38:47aujourd'hui, je le répète tout à l'heure, si tu es la meilleure

00:38:49équipe d'Europe, ça va, mais quand même depuis le début de l'année

00:38:512025, tu joues contre beaucoup de

00:38:53grosses équipes et tu ne fais pas que gagner

00:38:55tu leur mets des leçons

00:38:57et c'est ça qui est impressionnant

00:38:59tu mets des trompes effectivement à tout le monde

00:39:01il ne faut jamais

00:39:03jamais, jamais, jamais

00:39:05minimiser une victoire 7-0

00:39:07en fait, peu importe l'adversaire en face

00:39:09c'est à dire que

00:39:11pour moi, quand tu gagnes avec autant

00:39:13d'aisance, autant de largeur

00:39:15c'est parce que tu as ultra dominé, c'est parce que

00:39:17c'est toi qui as pratiqué un beau football et pas parce que l'adversaire en face

00:39:19était mauvais

00:39:21moi j'ai des souvenirs de

00:39:23notamment la dernière équipe qui s'en est pris 10

00:39:25sur deux matchs avec des champions, ça devait être Arsenal

00:39:27contre le Bayern il y a quelques années où ils se sont pris 5-1

00:39:29et je crois qu'à l'époque

00:39:31tout le monde a souligné, alors bon c'était Arsenal et pas Brest

00:39:33mais tout le monde a souligné surtout l'ultra dominance

00:39:35du Bayern Munich et pas le naufrage

00:39:37d'Arsenal alors qu'en fait c'est juste deux équipes qui se sont retrouvées

00:39:39face à plus fortes qu'elles

00:39:41et qui ont sombré

00:39:43et c'est des choses qui arrivent et franchement

00:39:45en fait

00:39:47moi cette petite musique que j'entends, on en a discuté un petit peu aussi

00:39:49avec des camarades depuis hier, cette petite musique

00:39:51de oui c'était que Brest

00:39:5310-0 quoi

00:39:55Manchester City est peut-être en train de glisser

00:39:57mais c'est quand même Manchester City

00:39:59et il y a des grands joueurs et tu as été mené 2-0

00:40:01dans cette rencontre, Stuttgart c'est le quatrième

00:40:03de Bundesliga

00:40:05et par ailleurs j'insiste, 10-0

00:40:07une grande équipe

00:40:09c'est extrêmement simple, c'est le Real Madrid

00:40:11qui va gagner 1-0 en finale

00:40:13en étant dégueulasse mais en étant mentalement extrêmement

00:40:15fort et en gérant ses émotions, une grande équipe

00:40:17c'est aussi une équipe qui met 10-0 à Brest

00:40:19sur un match aller-retour, c'est-à-dire qui est sérieuse

00:40:21jusqu'au bout, qui est cruelle

00:40:23jusqu'au bout, qui fait le boulot jusqu'au bout

00:40:25et c'est important, une grande équipe

00:40:27c'est ça aussi et je trouve que le football est au-dessus de tout

00:40:29dans ce PSG là

00:40:31et finalement ça résout tous les problèmes

00:40:33ça me permet d'ouvrir un tout petit peu plus et se dire

00:40:35est-ce que ce Paris Saint-Germain là

00:40:37globalement

00:40:39pour vous autour de la table

00:40:41parce que des séquences sur 2-3 matchs

00:40:43très bien, séquences comme ça

00:40:45sur 2 mois et demi, 3 mois

00:40:47est-ce que finalement à un moment donné on va parler aussi

00:40:49du jeu à la parisienne

00:40:53on a eu

00:40:55le Guardiola

00:40:57le Manchester City de Guardiola

00:40:59le Klopp

00:41:01là est-ce que ça commence à se dessiner

00:41:03parce que 3-4 matchs

00:41:05là 2 mois et demi d'avoir la même intensité

00:41:07d'avoir les mêmes

00:41:09voilà, bon à part face à Toulouse

00:41:11ou face à Reims parce que

00:41:13t'as des bus et que tu sais pas trop

00:41:15mais après d'ailleurs

00:41:17une chose est sûre c'est que

00:41:19c'est hyper intéressant, Louis Saint-Denis

00:41:21c'est un coach avec une forte identité de jeu

00:41:23il rêvait d'avoir une équipe comme ça

00:41:25mais il l'a

00:41:27parce qu'il a que des joueurs qui sont disposés

00:41:29et disponibles pour écouter ses consignes

00:41:31qui ont toutes les qualités du monde pour rentrer

00:41:33dans son système et dans les animations

00:41:35qu'il souhaite, mais de toute façon

00:41:37Louis Saint-Denis a toujours imprimé un style très identifié

00:41:39le Barcelone de 2017

00:41:41il y avait Messi, Neymar

00:41:43et Suarez néanmoins

00:41:45quand il était sélectionné dans l'Espagne aussi, l'Espagne de l'Euro

00:41:472021

00:41:49était absolument formidable même si elle n'a pas gagné le titre à la fin

00:41:51donc il a toujours imprimé quelque chose là

00:41:53effectivement le côté, la longévité

00:41:55de cette période qui est un peu faste et qui est

00:41:57merveilleuse, je sais pas, l'histoire le dira

00:41:59je pense qu'il faut quand même rester prudent

00:42:01et que

00:42:03serein mais prudent, voilà.

00:42:05Jonathan me fait le petit signe de la main

00:42:07moi je veux y aller, vas-y je t'en prie

00:42:09je me permets parce que autour de ce micro

00:42:11j'étais avec Pia

00:42:13et je disais en fin de l'année dernière

00:42:15que je n'aimais pas le style que mettait

00:42:17en place Luis Enrique, parce que c'est vrai je n'aimais pas

00:42:19ce que je voyais de ce PSG

00:42:21sur le début de la saison, c'est-à-dire que c'était

00:42:23ronronnant, c'était

00:42:25ennuyeux, tu voyais un peu

00:42:27tout le temps les mêmes matchs, tu comprenais pas pourquoi

00:42:29il utilisait pas la qualité de ses joueurs comme un

00:42:31Nuno Méndez plus haut, essayer de prendre

00:42:33la profondeur avec un Dembele, avec un Barcola

00:42:35avec des doués, et en fait c'était

00:42:37ennuyeux, et même le PSG

00:42:39qui va en demi-finale la saison dernière, c'est pas

00:42:41ce PSG là, c'est un style de jeu où tu veux avoir

00:42:43beaucoup la possession, là je trouve quand même

00:42:45et on pourra me dire ce qu'on veut

00:42:47le jeu a énormément évolué

00:42:49et dans Luis Enrique que je n'aimais pas

00:42:51et que je disais au mois de novembre

00:42:53ce PSG je l'adore parce que c'est une équipe

00:42:55moderne, c'est comme ça qu'on joue

00:42:57au football en 2020, ça va vite

00:42:59il y a un contre-pressing de dingue et ça

00:43:01va vite, ça va à mille à l'heure

00:43:03et quand je vois effectivement

00:43:05le premier but par exemple, c'est l'ouverture de Fabien Nouris

00:43:07pour Barcola, ça va vite

00:43:09le Ramos contre l'Orientecta, en fait

00:43:11ça part dans tous les sens, et ça c'est

00:43:13le football, et il faut saluer Luis Enrique

00:43:15aussi, de s'être aussi

00:43:17un peu remis en question, parce qu'on le voit borné

00:43:19mais il s'est remis aussi en question dans ses certains

00:43:21principes de jeu, et en

00:43:23s'adaptant aussi aux qualités de

00:43:25ses joueurs et de son effectif, pour aujourd'hui

00:43:27avoir cette partition qu'on a là

00:43:29depuis deux mois, trois mois

00:43:31Pour ceux qui écoutent ce podcast

00:43:33juste pour vous dire, on parle bien

00:43:35et ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas

00:43:37sur un épisode de 2020

00:43:39on est bien en 2025

00:43:41C'est parce qu'on est tous

00:43:43fatigués autour de la table

00:43:45et là je me suis dit

00:43:47Il peut y avoir méprise, bien sûr

00:43:49J'ai buggé, c'était Alex

00:43:51C'était pour la génération

00:43:53Non mais t'as raison

00:43:55Alors c'est vrai que

00:43:57ce que dit Jonathan me fait un peu sourire

00:43:59alors j'admire

00:44:01ton sens de la remise en question

00:44:03C'est ça qui est bien avec cette émission

00:44:05Ici aussi, Abdéla Boulemah

00:44:07est venu faire un acte de

00:44:09contrition sur Fabienne Ruiz

00:44:11On est là aussi

00:44:13pour ça, tenons-nous la main

00:44:15On a le mea culpa généreux

00:44:17autour de cette table

00:44:19Moi en fait, c'est vrai que

00:44:21je ne veux surtout pas faire celui qui a tout vu avant tout le monde

00:44:23mais moi pour le coup, j'ai

00:44:25toujours été celui

00:44:27notamment dans les rédactions

00:44:29ou dans les tribunes, avec tous les confrères

00:44:31et les collègues que j'ai pu croiser

00:44:33Celui qui disait, les gars vous êtes très critiques

00:44:35de Lucien Niquier, attendez, je trouve

00:44:37quand même qu'il y a un bout d'idée qui se dégage

00:44:39même de ce qu'il est en train de mettre en place dans ces trucs

00:44:41ennuyeux, il y a quelque chose

00:44:43Il y a quelques semaines ou mois, il me semble

00:44:45que j'étais autour de cette table

00:44:47bien évidemment, on avait fait

00:44:49un débat notamment sur Nuno Mendes

00:44:51et j'avais dit, si je me rappelle bien

00:44:53qu'il y avait quand même une vertu

00:44:55à constamment

00:44:57mettre ses joueurs, c'était vraiment une période

00:44:59où il utilisait des joueurs

00:45:01n'importe où, n'importe comment

00:45:03on avait l'impression qu'il les utilisait jamais là où il fallait les utiliser

00:45:05et j'avais dit à l'époque

00:45:07il y a quand même une vertu

00:45:09pour moi, à mettre des joueurs comme ça

00:45:11en plein développement, dans un inconfort

00:45:13tactique permanent, parce que

00:45:15justement, ça va permettre

00:45:17un peu plus loin sur la route

00:45:19de développer cette espèce de football

00:45:21un peu total, où n'importe qui peut jouer n'importe où

00:45:23qu'on est en train de voir en fait

00:45:25de s'appliquer aujourd'hui, donc moi pour moi

00:45:27pour moi, et seulement pour moi

00:45:29pour moi, en fait, je crois pas

00:45:31que Luis Enrique a changé

00:45:33son fusil d'épaule ou a fait

00:45:35évoluer ses idées ou a mis de l'eau dans son vin

00:45:37pas du tout, enfin pas du tout, je suis pas dans sa tête

00:45:39mais pour moi, c'est pas l'interprétation

00:45:41que j'en fais, pardon, pour moi au contraire

00:45:43il a eu une période où il a dit, écoutez les gars

00:45:45je vais vous mettre un peu dans la sauce

00:45:47on va tous bosser la main dans la main

00:45:49on va tous avoir des moments

00:45:51où on va pas être content de jouer là où on joue

00:45:53mais à un moment donné, ça va vous donner des qualités

00:45:55pour pouvoir jouer le jeu que j'ai envie que vous jouiez

00:45:57et vous allez pouvoir être dans les meilleures conditions

00:45:59et en même temps pouvoir faire ce que je vous demande

00:46:01et là c'est exactement ce qu'on est en train de voir, c'est-à-dire des garçons comme

00:46:03Vitinha, comme Nuno Mendes, comme Joao Neves

00:46:05comme Ousmane Dembele, comme Bradley Barcola

00:46:07qui ont tous été un peu

00:46:09contraints, un peu contorsionnés

00:46:11dans des systèmes tactiques où ils étaient pas forcément

00:46:13à l'aise, et bah là tout à coup

00:46:15c'est devenu des joueurs Toto

00:46:17géniaux et qui jouent, oui Toto tout à fait

00:46:19qui jouent à tous les postes

00:46:21qui font un contre-pressing formidable, qui savent jouer

00:46:23au milieu attaquant, défense, arrière

00:46:25piston, machin, et voilà

00:46:27et c'est comme ça, c'est juste son projet

00:46:29qui arrive à bout. Nuno Mendes

00:46:31qui a quand même été bridé pendant deux plombes

00:46:33à être défenseur central-gauche

00:46:35Et regarde, on en est aujourd'hui !

00:46:37Très rapidement Bruno,

00:46:39deux choses, la première c'est que

00:46:41ne jamais sous-estimer l'impact mental aussi

00:46:43que Luis Enrique a eu sur

00:46:45ses joueurs, c'est un tacticien, c'est aussi un manager

00:46:47et je trouve qu'il transfère, il diffuse

00:46:49une énergie, un enthousiasme

00:46:51une forme de sérénité quelque part, une exigence aussi

00:46:53qui est extrêmement positive pour la tête

00:46:55et pour le mental des joueurs, même sur la gestion des émotions

00:46:57la gestion de la pression aussi

00:46:59le fait de jouer libéré, tout ça

00:47:01c'est en dehors de la tactique

00:47:03et je trouve que ça a une importance qui est assez exceptionnelle

00:47:05et je trouve qu'il diffuse ça au quotidien

00:47:07et il ne faut pas le sous-estimer

00:47:09et deuxième élément, évidemment que c'est le football de haut niveau

00:47:11rien n'est dit au hasard, mais il y a aussi

00:47:13un côté alignement d'étoiles, c'est à dire que

00:47:15il y a quand même une complicité

00:47:17une entente, sur et en dehors

00:47:19du terrain d'ailleurs, de plusieurs joueurs

00:47:21avec une forme de complémentarité qui est presque

00:47:23automatique, malgré le travail, malgré des analyses

00:47:25vidéos qui bossent de 7h du match jusqu'à minuit

00:47:27évidemment, c'est le football de haut niveau

00:47:29donc c'est beaucoup de travail, mais il y a aussi

00:47:31ce côté un peu absurde, un peu irrationnel

00:47:33où là, il y a tout qui fonctionne

00:47:35et tout qui s'imbrique bien dans le puzzle

00:47:37En tout cas, ce puzzle, il est magnifique

00:47:39à regarder, à voir les pièces qui se mettent

00:47:41en place effectivement, et on attend

00:47:43de voir ce que ça va donner face à encore

00:47:45plus haut, face à des gros

00:47:47morceaux, on va en parler

00:47:49dans quelques instants, le tirage au sort

00:47:51c'est demain, pour le Paris Saint-Germain, en Ligue des Champions

00:47:53soit Barcelone, soit

00:47:55Liverpool, on en parle

00:47:57de savoir de vous préférez qui

00:47:59ça sera la question qui va être posée

00:48:01et d'échanges aussi, ici

00:48:03Paris, Île-de-France, aujourd'hui avec nous

00:48:05Baptiste Durieux, Jonathan Bensadoun

00:48:07et Alexandre Aflalo, la team

00:48:09est avec nous, on va parler

00:48:11du tirage au sort, bien évidemment, pour le

00:48:13Paris Saint-Germain, le tableau

00:48:15effectivement, c'était un 16ème

00:48:17face à une équipe, une bonne équipe

00:48:19de Ligue 1 bien évidemment, qui a fait

00:48:21des exploits en Coupe d'Europe, mais là

00:48:23maintenant le niveau va s'élever très très haut

00:48:25puisque, j'ai rien compris, franchement

00:48:27cette formule est très sympa

00:48:29mais alors, comment tu peux te retrouver à prendre

00:48:31le premier, voire le deuxième

00:48:33c'est très étrange leur système

00:48:35en 8ème de finale, donc

00:48:37le Paris Saint-Germain va prendre

00:48:39soit Liverpool, soit le

00:48:41FC Barcelone en

00:48:438ème de finale de Ligue des Champions, avec le match

00:48:45retour qui se jouera

00:48:47là-bas, ou en Espagne

00:48:49ou du côté d'Anfield Road

00:48:51Messieurs, autour

00:48:53de la table, je suis en train de regarder en même temps, parce que j'ai fait

00:48:55un petit sondage sur les réseaux sociaux

00:48:57sur X, pour savoir un peu ce que voulaient

00:48:59les internautes, pour vous

00:49:01vous préférez quoi ?

00:49:03Aller à Barcelone, ou voir un match face à Barcelone

00:49:05ou face à Liverpool, la question a

00:49:07été posée, j'ai plus de 1000 votes à vous proposer

00:49:09c'est 56%

00:49:11pour Liverpool

00:49:13ça c'est pour les internautes, maintenant

00:49:15autour de cette table, vous préférez quoi ?

00:49:17Messieurs, on va

00:49:19attaquer avec toi, Baptiste, qu'est-ce qui te

00:49:21tu préfères ? Quel

00:49:23plat ? Quel stade ?

00:49:25Monjuic ou

00:49:27Anfield Road ? Je pense qu'il n'y a pas trop de débat

00:49:29et Anfield c'est merveilleux, j'y suis allé il n'y a pas

00:49:31très longtemps pour le match de Lille, fabuleux

00:49:33Liverpool je préfère pour le côté

00:49:35bon ça c'est un peu l'amoureux du foot, le côté inédit

00:49:37Anfield, il y avait un match face à Liverpool

00:49:39mais c'était avec un but d'Mbappé

00:49:41et de Kipembe, non Kipembe c'était ultra fort pardon

00:49:43mais on avait affronté Liverpool

00:49:45en boule en 2009

00:49:47donc voilà, Barcelone je trouve

00:49:49que ça devient un peu systématique

00:49:51je pense qu'on s'est vengé à de multiples reprises

00:49:53que ça suffit mais

00:49:55puis Liverpool c'est vraiment la grosse équipe cette

00:49:57année, même si Barcelone a montré des choses face

00:49:59à Madrid notamment assez impressionnantes

00:50:01le côté affiche inédite

00:50:03la beauté du foot Anfield, moi Liverpool

00:50:05est ma préférence. Je me retourne

00:50:07vers tes autres camarades et après derrière

00:50:09on parlera effectivement du jeu

00:50:11Alex, toi de ton

00:50:13côté, tu es team Anfield

00:50:15ou team Barcelone ?

00:50:17Moi je vais être très clair, les Barcelonais

00:50:19là, je ne peux plus me les encadrer

00:50:21Rires

00:50:23C'est bon là

00:50:25le message est passé ?

00:50:27Je ne peux plus me les voir

00:50:29en peinture, ça y est

00:50:31on les a joués 45 fois

00:50:33depuis 10 ans, est-ce qu'on peut passer

00:50:35à autre chose ? Merci

00:50:37évidemment j'ai envie

00:50:39je vais aller même encore

00:50:41plus loin, je préfère

00:50:43tomber les armes à la main contre Liverpool

00:50:45que d'aller jouer encore un match contre Barcelone

00:50:47Après toujours un plaisir d'éliminer le Barcelone

00:50:49cela va de soi cher Baptiste

00:50:51bien évidemment

00:50:53c'est bon, on les a eus l'année dernière

00:50:55foutez-nous un autre club par pitié

00:50:57mais autre chose quoi

00:50:59les Espagnols en général

00:51:01ça y est en fait

00:51:03pourquoi tomber les armes à la main

00:51:05face à cette équipe ?

00:51:07Pour moi, il y a clairement un adversaire

00:51:09qui est plus fort que l'autre

00:51:11et c'est Barcelone

00:51:13Barcelone, objectivement, a ses qualités

00:51:15a ses génies, mais est plus prenable

00:51:17et un peu moins abouti en tant qu'équipe

00:51:19que Liverpool

00:51:21si tu tombes contre Liverpool

00:51:23tu tombes contre une des meilleures équipes d'Europe depuis 10 ans

00:51:25donc c'est pas rien

00:51:27tu as quand même

00:51:29une probabilité qui n'est pas déconnante de te faire sortir

00:51:31donc moi

00:51:33à titre personnel

00:51:35je préfère que cette équipe-là

00:51:37qui marche sur l'eau

00:51:39aille se tester un peu contre Liverpool

00:51:41et qu'on aille voir un peu que vaut le football de Lucendo Inché face à Liverpool

00:51:43plutôt qu'on ait encore

00:51:45un match

00:51:47contre Barcelone

00:51:49avec encore les mêmes gens qu'on va lire dans la presse

00:51:51avec encore les mêmes histoires qu'on va raconter

00:51:53ça y est, servez-nous autre chose

00:51:55la coupe d'Europe c'est plein de possibilités

00:51:57il y avait 36 équipes au début

00:51:59contre le Barça

00:52:01ça c'est dit, le message est passé

00:52:03je suis persuadé que bien évidemment les gens de l'UEFA

00:52:05nous écoutent et vont se débrouiller

00:52:07si on peut bidouiller un peu

00:52:09les tirages

00:52:11je n'attends, je ne suis pas comme ça en plus

00:52:13le football, mais vraiment

00:52:15quelle vision de football vous donnez

00:52:17vraiment c'est terrible

00:52:19je me désolidarise

00:52:21il y a deux choses

00:52:23la première c'est que déjà Liverpool

00:52:25n'est pas dans une forme incroyable depuis 2-3 semaines

00:52:27ils se sont fait sortir de cup

00:52:29ils ont fait match nulle contre Everton

00:52:31le match contre le Wolverhampton c'était quand même extrêmement poussif

00:52:33ils gagnent 2-1

00:52:35ils ont fait 2-2 hier contre Aston Villa

00:52:37ils s'étaient menés 2-1

00:52:39peut-être que Liverpool en ce moment

00:52:41ils ne sont pas dans leur meilleure période

00:52:43sachant que le match allait dans deux semaines

00:52:45moi j'avoue que je suis pour le Barça

00:52:47moi j'aime

00:52:49ce classique

00:52:51mais c'est ça le football

00:52:53c'est ça le football

00:52:55on est contre la violence

00:52:57mais c'est du sang

00:52:59le Barça c'est du sang

00:53:01on va avoir la presse catalane sur notre dos

00:53:03et de l'autre côté ça va parler sur les réseaux sociaux

00:53:05mais qu'est-ce que j'aime ça

00:53:07le soir de match

00:53:09tout le monde va être électrisé

00:53:11parce que justement il y a cette espèce de haine

00:53:13qui s'est développée contre le Barça

00:53:15c'est presque devenu un classique en Europe

00:53:17mais moi j'aime ça

00:53:19j'aime ce truc où les joueurs vont se rentrer dedans

00:53:21Luis Henrique qui va dire

00:53:23c'est un des matchs les plus compliqués

00:53:25mais il adore dans le fond

00:53:27il adore ces ambiances là

00:53:29et tout le monde adore ça

00:53:31se retrouver cette ambiance électrique

00:53:33tu étais là aussi l'année dernière du côté de Montjuic

00:53:35et ça s'insultait de partout

00:53:37il y avait une tension dans ce match autour du stade

00:53:39qui est exceptionnelle

00:53:41et ça je veux retrouver

00:53:43j'avoue que c'est ça la question de la société qui est particulière

00:53:45les gens qui s'insultaient

00:53:47qui traitaient leur argent

00:53:49c'est ça le football

00:53:51mais le football on n'y va pas

00:53:53avec le costume, le nez pape

00:53:55tout bien lissé

00:53:57le football c'est ça

00:53:59je comprends ce que tu dis

00:54:01et oui il y a une part de moi

00:54:03oui Barcelone c'est toujours un plaisir de les éliminer

00:54:05si ça arrive

00:54:07effectivement depuis 2017

00:54:09voilà

00:54:11le détail de l'histoire

00:54:13du footballistique

00:54:15on n'a pas besoin d'en parler

00:54:17il ne s'est rien passé du tout

00:54:19d'ailleurs je me suis aperçu

00:54:21que la date arrivait bientôt

00:54:23mais effectivement

00:54:25c'est vrai que c'est un classique du football français

00:54:27sur la forme du moment

00:54:29j'ai quand même cette impression

00:54:31et je rebondis sur ce que tu viens de dire

00:54:33j'ai quand même cette impression

00:54:35que c'est plutôt Barcelone

00:54:37qu'il faut prendre

00:54:39la forme du moment

00:54:41pour moi c'est un truc qui n'existe pas trop

00:54:43c'est à dire que

00:54:45juste pour avertir

00:54:47le premier match au Parc des Princes

00:54:4911 et 12 mars

00:54:51le match retour

00:54:53merci de les rappeler

00:54:55pour moi la forme du moment c'est quelque chose qui n'existe pas

00:54:57parce qu'effectivement

00:54:59comme le rappelait très justement Jonathan

00:55:01Liverpool n'est peut-être pas dans la forme de sa vie en ce moment

00:55:03mais déjà la vérité d'aujourd'hui

00:55:05dans deux semaines

00:55:07on ne sait jamais ce que ça va être

00:55:09et puis par ailleurs

00:55:11c'est pour ça que moi je trace

00:55:13un distinguo très clair entre les deux équipes

00:55:15il y a une équipe qui est tellement plus aboutie dans son projet

00:55:17tellement plus aboutie dans sa construction

00:55:19que sur un match de Ligue des Champions comme ça à coup près

00:55:21deux matchs de Ligue des Champions à coup près

00:55:23c'est l'expérience qui va parler

00:55:25et c'est le football qui va parler, c'est pas la forme du moment

00:55:27c'est à dire que le Barça, équipe très jeune

00:55:29équipe un peu fantasque

00:55:31équipe qui se cherche encore un peu

00:55:33même s'ils creusent vraiment

00:55:35au bon endroit, pour moi ils sont un peu

00:55:37au même stade de développement que ce PSG là

00:55:39ils ont démarré un projet avec Xavi

00:55:41il y a deux ans, deux ans et demi

00:55:43qui est en train de se continuer

00:55:45un petit peu avec Anziflic, qui va vraiment dans la bonne direction

00:55:47et il faut le souligner parce que le Barça

00:55:49est passé par des périodes abominables ces dernières années

00:55:51mais ça reste une équipe qui se cherche un peu

00:55:53et la saison dernière on a puni

00:55:55cette même équipe, c'est à dire que

00:55:57il n'y avait pas le même entraîneur star mais on les a punis

00:55:59alors que c'était une équipe qui n'a pas fondamentalement changé

00:56:01depuis. Liverpool c'est pas

00:56:03la même paire de manches et sur un match

00:56:05de Ligue des Champions aussi important

00:56:07contre le PSG, c'est Liverpool

00:56:09c'est Anfield, c'est Univoble Cologne

00:56:11c'est Virgil van Dijk, c'est Mohamed Salah

00:56:13et pour moi, je suis désolé

00:56:15c'est pas pareil et la forme du moment n'a rien à voir avec ça

00:56:17par contre c'est différent

00:56:19pardon, de

00:56:21la considération qu'il y a pu avoir contre Manchester City

00:56:23où eux c'était vraiment structurel

00:56:25c'est à dire qu'il y avait vraiment un problème cette saison

00:56:27et on leur a mis quatre buts qu'on leur aurait peut-être pas mis

00:56:29en temps normal mais là

00:56:31Liverpool pour moi c'est pas pareil.

00:56:33J'ai un peu peur quand même parce qu'on est tous très enthousiasmé

00:56:35à juste titre de tout ce qu'on voit depuis plusieurs semaines

00:56:37et c'est très bien et effectivement on vit aussi

00:56:39des saisons pour ces moments-là

00:56:41et j'ai pas envie que la saison s'arrête et soit avortée

00:56:43très vite, ce qui est tout à fait possible

00:56:45et le PSG d'ailleurs peut faire deux matchs brillants

00:56:47il suffit d'un penalty

00:56:49de Mohamed Salah, un 0 à Anfield

00:56:51et puis d'ailleurs la muraille de Chine avec

00:56:53Ibrahima Konate, Van Dijk, toute la défense formidable

00:56:55de Liverpool, le milieu de terrain

00:56:57et finalement il y a 0-0 et on sort comme ça

00:56:59en une forme de frustration alors que le PSG

00:57:01est en une forme de montée en puissance exceptionnelle

00:57:03pareil, jamais à l'abri d'un coup de génie de

00:57:05Lamine Yamal ou d'une tête de Lewandowski

00:57:07dans un moment charnière avec une pression

00:57:09qui est à son paroxysme

00:57:11franchement j'ai un peu peur de ça

00:57:13c'est football mais j'ai peur de ça

00:57:15sauf que là, c'est ce que j'ai dit dans les titres

00:57:17et dans mon petit édito, dans ma petite présentation

00:57:19on attend, c'est qu'on va avoir

00:57:21du football total, on va

00:57:23avoir la plus belle affiche

00:57:25proposée de ces huitièmes de finale

00:57:27c'est sûr et certain

00:57:29mais non, parce qu'on parle du prisme

00:57:31PSG, de tomber contre Liverpool

00:57:33on se dit pas de chance et tout ça

00:57:35à la limite, Paris a fini 15ème

00:57:37donc tu tombes contre un gros adversaire, à la limite c'est logique

00:57:39mais mettez-vous à la place de Liverpool et le Barça

00:57:41les mecs se sont cassés la tête pendant 5 mois

00:57:43pour essayer de finir dans les deux premières places

00:57:45le Barça qui a fait le retournement de situation à Benfica

00:57:47pour assurer la deuxième place, pour que finalement

00:57:49ils se disent, attendez, en huitièmes on va tomber contre

00:57:51ça, là, il faut se mettre

00:57:53à leur place quand même, s'il y a un

00:57:55ici Paris, Liverpool ou le Barça, honnêtement

00:57:57ils ont les boules, ils se disent, on a quand même pas de chance

00:57:59on s'est cassés la tête pour finalement tomber contre ce PSG

00:58:01c'est très très dur

00:58:03alors qu'en fait tu peux quand même avoir un club bruge

00:58:05contre Lille

00:58:07c'est hyper intéressant

00:58:09et ce que tu dis là

00:58:11ça s'appelle le karma

00:58:13PSG à l'envers, c'est-à-dire que nous ça a été notre vie

00:58:15pendant des années

00:58:17de se casser la tête à terminer premier

00:58:19pour prendre le Real Madrid à chaque fois

00:58:21ou le Bayern Munich qui pour la première fois

00:58:23terminait deuxième de son truc, on se les récupérait

00:58:25à chaque fois

00:58:27donc pour une fois

00:58:29c'est plutôt grisant

00:58:31finalement d'être dans cette position

00:58:33d'avoir ce PSG

00:58:35qui se met en ordre de marche

00:58:37et qui pour l'instant roule plutôt bien

00:58:39on rappelle les prochains matchs pour le Paris Saint-Germain

00:58:41il y a déjà le match de Lyon

00:58:43ça sera en championnat

00:58:45derrière il y a Saint-Brieuc

00:58:47en Coupe de France, ça sera du côté de Rennes

00:58:49après il va y avoir Lille, et là le premier match

00:58:51ou contre le Barça ou contre Liverpool

00:58:53ensuite on enchaînera avec un match

00:58:55contre Rennes, ensuite

00:58:57match à Liverpool et après on terminera

00:58:59sur le match de Marseille

00:59:01j'espère juste une chose, c'est qu'on sera qualifiés

00:59:03qu'on aura encore la tête et l'esprit

00:59:05au football et de pas trop lâcher

00:59:07s'il se passe un mauvais truc en huitième de finale

00:59:09oui Alex pour terminer

00:59:11du coup ce qu'il faut aussi dire, j'ai le tableau sous les yeux

00:59:13le tableau est déjà tiré

00:59:15jusqu'à la fin

00:59:17une des particularités de cette nouvelle formule

00:59:19c'est qu'effectivement si le PSG

00:59:21passe le cap des huitièmes de finale

00:59:23après c'est Bruges, Lille ou Aston Villa

00:59:25donc à la limite

00:59:27on peut se dire qu'on a le très gros morceau

00:59:29maintenant et le quart de finale sera peut-être un peu plus abordable

00:59:31même s'il ne faut jamais sous-estimer personne

00:59:33surtout le Aston Villa d'Unai Emery

00:59:35le Emrico PSG Aston Villa

00:59:37Unai est un ami du club

00:59:39et il sera gentil

00:59:41il a tellement été gentil

00:59:43qu'il a sombré aussi en 2017

00:59:45mais tu as raison

00:59:47de le souligner effectivement

00:59:49par contre je le souhaite pour Lille

00:59:51mais alors là si on se prend un quart de finale

00:59:53et que tu arrives à te qualifier du côté du PSG

00:59:55c'est vraiment un PSG Lille

00:59:57La 19ème journée de Ligue 1 c'est super

00:59:59mais ça fera partie de la dramaturgie

01:00:01de cette Ligue des champions

01:00:03il y aura eu Brest, Lille, il aurait pu y avoir Monaco aussi

01:00:05si ils étaient passés

01:00:07mais finalement cette formule

01:00:09n'est pas si inintéressante que cela

01:00:11elle a encore des petits défauts

01:00:13mais des petits trucs qui sont sympas

01:00:15les amis on va terminer le prochain match

01:00:17à suivre sur l'antenne d'ici Paris

01:00:19Île-de-France

01:00:21ce sera dimanche à 20h45

01:00:23avec Pierre Clément et Romain Bédoucq

01:00:25pour cette rencontre

01:00:27oui parce que moi ce soir

01:00:29vacances

01:00:31pendant quelques jours

01:00:33franchement j'ai fait 5 janvier

01:00:35du 5 janvier au 19 février j'ai tout donné

01:00:37j'ai tout fait, j'ai fait tous les matchs

01:00:39mais papa est un peu rôti

01:00:41c'est comme ça

01:00:43en tout cas les amis

01:00:45on va terminer avec

01:00:47un petit document sonore

01:00:49c'est un document explosif qui a été sorti

01:00:51par le journal L'Équipe

01:00:53puis par l'émission Complément d'Enquête

01:00:55alors Complément d'Enquête n'a pas encore été diffusé

01:00:57c'est un complément d'enquête qui travaille

01:00:59autour de la personnalité de Nasser Al-Khalifi

01:01:01le président du

01:01:03Paris Saint-Germain mais hier

01:01:05comme l'équipe a sorti

01:01:07un procès verbal

01:01:09du conseil d'administration de la Ligue 1

01:01:11qui s'était tenu le 14 juillet

01:01:13dernier et bien

01:01:15Complément d'Enquête qui avait le document vidéo

01:01:17a décidé de le passer dans le

01:01:19journal de 20h d'hier soir de France 2

01:01:21et cette vidéo est largement commentée

01:01:23et assez édifiante

01:01:25sur les rapports entre les

01:01:27présidents de Ligue 1, ça te donne vraiment

01:01:29envie et ça te fait surtout voir pourquoi

01:01:31on part tous dans le mur depuis quelques années

01:01:33désormais avec le foot français

01:01:35avec des dirigeants pareils mais dans tout ça

01:01:37il y a un homme qui quand même sort

01:01:39de

01:01:41comment on pourrait dire, en tout cas ce qu'il ne sort

01:01:43pas grandi, c'est le président

01:01:45du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khalifi

01:01:47car il parle assez

01:01:49bizarrement à ses hôtes

01:01:51on va dire, à ceux avec qui il discute

01:01:53il est même traité de tyran

01:01:55à un moment donné par un des intervenants

01:01:57je vous propose juste d'écouter cette petite

01:01:59séquence en anglais, John Textor

01:02:01l'américain et Nasser Al-Khalifi

01:02:03alors c'est en anglais mais on va vite

01:02:05comprendre tout ce qui se dit

01:02:17You are from, I don't know

01:02:19cowboy, you coming, I don't know

01:02:21I'm an outsider, I'm an idiot

01:02:23I don't understand anything

01:02:25You're all idiots

01:02:27Let other people talk

01:02:29I'm an outsider, I'm an idiot

01:02:31I'm an outsider, I'm an idiot

01:02:33I'm an outsider, I'm an idiot

01:02:35Voilà, lui il me fâchait

01:02:37en gros tu ne comprends rien

01:02:39en gros tu es un

01:02:41cowboy, tu es un américain, tu ne comprends rien

01:02:43à ce qui est en train de se passer

01:02:45et je vais sortir de cette réunion

01:02:47Vincent, Vincent, Jean-Pierre

01:02:49c'est les amis, Vincent Labrune

01:02:51et Jean-Pierre Cayot, bref

01:02:53le Paris Saint-Germain

01:02:55en tout cas le président du Paris Saint-Germain

01:02:57est pointé du doigt, la semaine dernière, lundi dernier

01:02:59on parlait des affaires avec sa mise en examen

01:03:01et là désormais il y a ce

01:03:03document qui sort qui fait voir que

01:03:05oui effectivement il dirige

01:03:07le foot français d'une manière un peu particulière

01:03:09il menace à chaque fois de

01:03:11sur plusieurs séquences il menace à chaque fois

01:03:13de tirer, de dire puisque c'est comme ça

01:03:15je me barre et j'y vais

01:03:17j'ai l'impression d'avoir mon fils de 9 ans

01:03:19qui quand il n'est pas content, puisque c'est comme ça

01:03:21je retourne dans ma chambre et tu viendras me voir

01:03:23quand tu seras plus cool avec moi, bref

01:03:25c'est un peu bizarre

01:03:27Est-ce que Nasser Al Khalafi

01:03:29peut devenir un vrai problème

01:03:31pour le Paris Saint-Germain

01:03:33c'est identifiant ce qu'on, Alex, franchement

01:03:35j'invite à lire l'article dans le journal

01:03:37L'Equipe, ce CA, Conseil d'administration

01:03:39parce qu'il n'y a pas que Nasser Al Khalafi

01:03:41il y a des propos qui sont tenus

01:03:43il y a des présidents qui se couchent

01:03:45respectez-vous un petit peu

01:03:47on a des chefs d'entreprise qui font

01:03:49n'importe quoi

01:03:51Moi, on en a parlé lundi

01:03:53de Nasser Al Khalafi

01:03:55à la suite de sa

01:03:57mise en examen, j'ai pas envie de dire de bêtises

01:03:59que ça me retombe dessus

01:04:01pour moi je reste

01:04:03sur la ligne que je défendais lundi

01:04:05si l'affaire des barbouzeries n'a pas

01:04:07plus entaché que ça l'image de Nasser Al Khalafi

01:04:09et sa qualité

01:04:11vis-à-vis du Qatar pour ce qui est de la gestion

01:04:13du Paris Saint-Germain et de la gestion des affaires courantes

01:04:15liées au football et aux investissements dans le football

01:04:17c'est certainement pas une petite passe d'armes

01:04:19avec John Textor

01:04:21qui va changer la donne

01:04:23maintenant

01:04:25je trouve que

01:04:27la leçon à retenir, elle n'est même pas tant

01:04:29pour le PSG, pour moi la phrase

01:04:31j'ai lu l'article ce matin au saut du lit

01:04:33mais pour moi la phrase qui résume le plus

01:04:35tout ce dossier là

01:04:37elle a été prononcée par le président du RCL

01:04:39donc Joseph Gourlian

01:04:41qui dit à un moment donné

01:04:43Nasser je vais te parler d'un petit truc que tu connais peut-être pas

01:04:45qui s'appelle le conflit d'intérêts, là tu parles, tu intimides tout le monde

01:04:47en même temps tu arrives avec le président

01:04:49du Paris Saint-Germain qui arrive dans cette réunion

01:04:51qui vient de poser 100 millions d'euros pour

01:04:53sauver le foot français

01:04:55avec sa deuxième casquette en tant que président du groupe

01:04:57effectivement il y a aussi Youssef Al-Obaidli

01:04:59oh là j'ai pas envie de prononcer son nom de mal

01:05:01le président du

01:05:03directeur de Beansport

01:05:05qui aussi a un rôle comme ça donc on peut dire

01:05:07bah oui mais c'est pas Nasser Asta mais c'est le même

01:05:09enfin les bureaux du PSG de Beans sont dans le même

01:05:11bâtiment en fait donc à un moment donné voilà tu peux pas

01:05:13enfin pour moi

01:05:15c'est

01:05:17forcément compliqué

01:05:19et c'est là que je comprends en fait le fait que comme tu dis

01:05:21beaucoup de présidents se soient couchés parce qu'on est dans une période

01:05:23de doute où en fait c'est soit Beans soit l'inconnu

01:05:25et en fait au moment

01:05:27où ton sauveur s'appelle Beansport

01:05:29et où ton sauveur défend à la fois les intérêts

01:05:31du diffuseur etc

01:05:33et aussi les intérêts du club

01:05:35qui touche la plus grosse part des droits télé

01:05:37qui va

01:05:39donner

01:05:41bah à un moment donné tu peux pas lui dire d'aller

01:05:43pour le dire très crûment tu peux pas lui dire d'aller se faire foutre

01:05:45en fait c'est à dire que tu peux rien lui dire

01:05:47du tout d'ailleurs parce qu'au moindre

01:05:49haussement de voix il dit moi je m'en vais il comprend rien

01:05:51et ci et ça donc

01:05:53en fait c'est une situation embarrassante

01:05:55dans laquelle le foot français s'est mis

01:05:57s'est mis pardon

01:05:59comme un grand en décidant que

01:06:01qu'il fallait tout bouleverser

01:06:03aller chercher des diffuseurs un peu

01:06:05un peu nouveau et voilà et on récolte

01:06:07les fruits de cette politique là

01:06:09c'est ouais un dossier tellement

01:06:11difficile tellement délicat je pense qu'il faut prendre

01:06:13beaucoup de pincettes et beaucoup de hauteur

01:06:15là dessus. Bon une chose est sûre c'est que John Textor

01:06:17c'est aussi une personnalité atypique

01:06:19pour ne pas dire autre chose donc

01:06:21moi cet échange là il est complètement hors sol

01:06:23et franchement plus c'est

01:06:25complètement on a vu quelques secondes

01:06:27à peine d'une réunion qui a duré

01:06:29de très longues minutes et effectivement

01:06:31de très longues heures donc

01:06:33moi tout ce que je peux dire c'est que

01:06:35Nasser il y a quand même une vraie forme de frustration

01:06:37c'est à dire qu'il a et peut-être à juste

01:06:39titre le sentiment que depuis

01:06:41que le Qatar est arrivé à Paris

01:06:43que la Ligue 1 et les clubs français peuvent remercier

01:06:45le Qatar, tout l'investissement qui a été fait

01:06:47depuis des années sur l'affluence des matchs

01:06:49sur aussi le prix des droits de l'idée sur certaines

01:06:51saisons grâce à un mercato XXL

01:06:53et qu'il y a cette forme de frustration

01:06:55aussi de la part de Nasser

01:06:57que je peux tout à fait entendre. Après c'est clair que

01:06:59parfois il y a un peu un choc des cultures c'est à dire qu'il y a une

01:07:01manière de faire, une manière de s'exprimer

01:07:03dans la forme d'ailleurs au delà du fond

01:07:05qui peut effectivement froisser

01:07:07pas mal de présidents mais

01:07:09que dire en réalité

01:07:11il y a tellement de bêtises dans le dossier

01:07:13Est-ce que ça peut impacter

01:07:15le PSG directement ? Moi je trouve que le PSG

01:07:17est quand même aujourd'hui une institution

01:07:19qui est forte, qui peut même dépasser

01:07:21son président, qui a une culture, qui a une histoire

01:07:23qui aujourd'hui d'ailleurs a une politique sportive

01:07:25qui a complètement changé

01:07:27je ne sais pas si au quotidien

01:07:29Louis-Henriquet se plaint de Nasser

01:07:31je ne sais pas si les joueurs se plaignent

01:07:33d'un président qui n'est pas là au quotidien

01:07:35qui est moins intervenant

01:07:37et qui est moins intervenant

01:07:39ça dépend peut-être pour l'image du PSG

01:07:41pour l'image du PSG

01:07:43effectivement en France

01:07:45évidemment je serais fou de dire que c'est que du positif

01:07:47mais moi je ne vois pas

01:07:49d'impact direct immédiat de cette histoire

01:07:51sur le club du PSG

01:07:53Jonathan, de ton côté ?

01:07:55Moi je suis un peu de l'avis de vous deux

01:07:57c'est-à-dire que d'un côté

01:07:59effectivement je trouve que

01:08:01en fait je ne pense pas qu'il y ait vraiment des conséquences

01:08:03sur le PSG parce qu'on le voit

01:08:05qu'il a effectivement pris du recul sur

01:08:07l'aspect sportif

01:08:09on l'a vu la dernière fois où il est intervenu

01:08:11c'est pour aller chercher des Colomois

01:08:13ce genre de joueurs et avec le succès qu'on connait

01:08:15donc je pense que c'est bien de prendre un peu de recul là-dessus

01:08:17donc je ne suis pas sûr et effectivement je trouve que

01:08:19le club est assez bien structuré aujourd'hui

01:08:21pour essayer de se parer presque

01:08:23de tous ces ennuis

01:08:25extrasportifs mais moi

01:08:27j'ai envie de dire presque d'un point de vue plus global

01:08:29sur le football français ce qui est terrible

01:08:31parce que je trouve que ça fait très longtemps

01:08:33que je trouve qu'on n'a pas eu un football français aussi fort

01:08:35d'un point de vue des clubs, d'un point de vue

01:08:37de la qualité des joueurs, de la qualité

01:08:39des entraîneurs qu'on a au sein de la Ligue 1

01:08:41ça fait très longtemps qu'on n'a pas eu ça

01:08:43un Marseille qui est très fort, un Monaco aussi

01:08:45qui est bien structuré, un Lille qui monte en puissance

01:08:47et je trouve

01:08:49ça dommage qu'il y ait tout ça

01:08:51et il y a aussi effectivement cet aspect

01:08:53de conflit d'intérêts où en fait chacun

01:08:55veut défendre sa petite poire

01:08:57et personne se met un peu autour

01:08:59pour essayer d'arranger le problème

01:09:01majeur autour du football français et

01:09:03Nasser il arrive

01:09:05au milieu de cette réunion

01:09:07en tout cas en se présentant comme le sauveur

01:09:09du football français parce qu'effectivement ils ont donné

01:09:11des centaines de millions d'euros depuis

01:09:1312 ans, 13 ans qu'ils sont là et presque

01:09:15aujourd'hui maintenant qu'il a fait ça

01:09:17il doit décider tout

01:09:19il y en a qui comprennent, d'autres moins

01:09:21c'est toujours très compliqué

01:09:23Il y a une petite musique qui est en train d'arriver aussi

01:09:25c'est qu'il y a pas mal de personnes qui

01:09:27souhaitent le faire tomber

01:09:29et c'est justement pour ça que je posais cette question

01:09:31est-ce qu'il ne va pas devenir un problème pour le Paris Saint-Germain

01:09:33parce qu'on va avoir tout le monde sur le dos

01:09:35Pour moi, encore une fois

01:09:37tant que Nasser El Khelaifi

01:09:39ne sera pas un problème

01:09:41pour l'émir du Qatar

01:09:43il n'y a aucune raison qu'il s'en aille

01:09:45ça c'est un truc mais qui est clair

01:09:47qui est établi, qui est affirmé

01:09:49il a été placé là, je pense que

01:09:51si

01:09:53le moindre coup de vent devait le faire vaciller

01:09:55des coups de vent il y en a eu

01:09:57il y a eu des échecs

01:09:59sportifs

01:10:01il y a eu des polémiques extrasportives

01:10:03et honnêtement

01:10:05si sa tête avait dû tomber, elle aurait pu tomber il y a déjà bien longtemps

01:10:07il faudrait rajouter quelque chose

01:10:09je pense que effectivement

01:10:11comme le disait très justement Jonathan, comme le disait très justement Baptiste

01:10:13en fait, il y a

01:10:15un truc qu'il faut très justement rappeler

01:10:17c'est que le Qatar a investi dans le foot français

01:10:19de manière démesurée

01:10:21depuis son arrivée

01:10:23à Paris, non seulement dans le Paris Saint-Germain

01:10:25mais aussi dans les droits aîlés de la Ligue 1 parce que pendant longtemps

01:10:27Bean Sport a été diffuseur et Bean Sport est encore diffuseur

01:10:29là, cette fois-ci

01:10:31il y a encore cette posture de sauveur

01:10:33parce que honnêtement, sans les 100 millions d'euros de Bean

01:10:35déjà qu'il reste

01:10:37plus grand chose des droits aîlés

01:10:39avec les CVC, avec toutes les taxes et tout qu'il faut payer

01:10:41il n'y a plus grand chose

01:10:43sans les 100 millions d'euros de Bean

01:10:45le gâteau serait très très maigre

01:10:47cette saison

01:10:49donc en fait, pour moi

01:10:51le mal, il n'est pas tant

01:10:53je vais me faire un peu l'avocat du diable

01:10:55mais le mal, il n'est pas tant dans le PSG, dans Nasser Al Khalafi

01:10:57que dans ce foot français qui s'est rendu complètement dépendant

01:10:59de cette situation

01:11:01mais qui est clairement un conflit d'intérêts

01:11:03mais ça c'est une évidence de le dire

01:11:05c'est-à-dire que tu ne peux pas avoir le président du plus grand club français

01:11:07qui prend le plus de droits aîlés

01:11:09qui est aussi le président de la chaîne qui met 100 millions d'euros par an

01:11:11pour les droits aîlés

01:11:13tu peux le faire parce que de toute évidence c'est le cas

01:11:15mais tu te retrouves dans une situation

01:11:17qui est inconfortable pour tout le monde

01:11:19et où effectivement Nasser Al Khalafi, qui a déjà beaucoup de pouvoir

01:11:21dans le football français, qui a déjà beaucoup de pouvoir dans le football

01:11:23européen, qui a beaucoup d'influence

01:11:25et qui est pas n'importe qui

01:11:27il se retrouve dans une situation où vous êtes pas content

01:11:29vous me parlez comme ça

01:11:31on prend les 100 millions et on se casse

01:11:33et en fait c'est la survie du club qui est en jeu

01:11:35je termine très rapidement

01:11:37je ne jette pas la pierre forcément

01:11:39au Qatar, à Nasser parce que eux

01:11:41c'est leur business, ils gèrent leur business comme ils l'entendent

01:11:43par contre le foot français c'est dans une position impossible

01:11:45et maintenant ils payent les bocassettes de cette politique-là

01:11:47En tout cas je vous invite à lire

01:11:49le 14 juillet 2024

01:11:51le jour où le foot français a scellé son avenir

01:11:53et s'est enfoncé dans la crise

01:11:55c'est un article de nos confrères du Parisien

01:11:57de l'équipe pardon

01:11:59je ne peux pas saluer nos copains du Parisien

01:12:01c'est l'équipe qui ont fait cela

01:12:03le plongeon avec Simon Boll

01:12:05qui ont signé tous les deux

01:12:07cet article et puis donc il y a ce complément

01:12:09d'enquête qui se prépare autour de Nasser

01:12:11et je vous l'ai dit, c'était lundi

01:12:13dernier, je vous l'ai dit dans ce podcast

01:12:15ça fait déjà quelques mois qu'ils travaillent dessus

01:12:17ils étaient au Qatar du côté de Doha

01:12:19les équipes de complément

01:12:21d'enquête pendant le trophée des champions

01:12:23ils ont tenté de voir le président

01:12:25qui a fui leur micro et leur

01:12:27caméra. Les amis, il est temps

01:12:29de siffler la fin de cette émission

01:12:34Voilà, 100% PG

01:12:37La Tribune, c'est terminé pour aujourd'hui

01:12:39merci à Baptiste Durieux

01:12:41merci à Jonathan Lensadoun

01:12:43et salut à toute la team canal supporter

01:12:45que vous pouvez bien sûr consulter

01:12:47sur internet. Merci à Alexandre

01:12:49à la semaine prochaine

01:12:51à très bientôt. Le prochain

01:12:53podcast c'est lundi

01:12:55vous n'hésitez pas à mettre des petits pouces, des petites étoiles

01:12:57des petits commentaires sur les

01:12:59réseaux et sur Youtube par exemple

01:13:01sur la vidéo que vous avez peut-être regardé

01:13:03en vidéo et bien évidemment

01:13:05je vais vous faire un petit cadeau. Alors petit cadeau

01:13:07qui va durer un tout petit peu longtemps

01:13:09petit cadeau qui va durer, je suis désolé

01:13:11on ne met pas 7 buts tous les jours donc ça fait 3 minutes 30

01:13:13c'est comme ça. C'est parti

01:13:15Un best-of de ta personne ? Oui c'est ça

01:13:17Allez, on va se dire au revoir comme ça

01:13:19Allez, salut, on passe les buts

01:13:21et on se dit au revoir. Ciao

01:13:23Allez attention, le ballon de Fabien Noé

01:13:25il est bon pour Bradley Barcola

01:13:27le superbe Bradley Barcola

01:13:29petit crochet, frappe du gauche

01:13:31Goal !

01:13:35Pour Bradley Barcola

01:13:37Voilà la réponse au coach

01:13:39elle est belle, ce petit crochet

01:13:41dans la surface, il élimine son adversaire

01:13:43pied gauche, il voit que

01:13:45c'est ouvert, que Couder

01:13:47Grégoire Couder a laissé

01:13:49un trou, et bien il y est allé

01:13:51Bradley Barcola

01:13:531 but à 0

01:13:55Ouah

01:13:57Dembélé, Jean-René Vest

01:13:59le centre devant le but, c'est pour moi

01:14:01Goal !

01:14:03Pour Guichard

01:14:05Farad Krenia

01:14:07Goal !

01:14:09Pour le Paris Saint-Germain

01:14:11quelle qualité

01:14:13de toucher de balle pour redresser le ballon

01:14:15il était dans un angle

01:14:17incroyable les amis

01:14:19et il est allé redresser ce ballon

01:14:21exceptionnel

01:14:23bien debout, attention

01:14:25ça c'est bien joué par contre

01:14:27Goal !

01:14:29La frappe à 20 mètres

01:14:31Vitigna, magnifique

01:14:33quel joueur, quel joueur ce Vitigna

01:14:35cette passe de Fabien Loïs

01:14:37deux passes dés ce soir pour Fabien Loïs

01:14:39petite passe en retrait pour Vitigna

01:14:41il est à 20 mètres

01:14:43de la cage, il regarde juste

01:14:45tu sais il fait un petit soupirail

01:14:47et il la place magnifiquement

01:14:49petit filet droit

01:14:51Joao Neves servi côté droit

01:14:5330 mètres du poteau de corner

01:14:55Joao Neves qui va servir maintenant

01:14:57il va se retrouver en face à face avec Kouder

01:14:59c'est pour Désiré Loué

01:15:01Goal !

01:15:03Quel but

01:15:05de la part de Désiré Loué

01:15:07et quelle passe décisive

01:15:09de la part de Gonçalo Ramos

01:15:11ça c'est un vrai cadeau

01:15:13ça c'est un attaquant intelligent

01:15:15ça c'est bien joué

01:15:17profondeur pour Hakimi

01:15:19Hakimi deuxième poteau

01:15:21Goal !

01:15:23Pour Nuno Menles

01:15:25deuxième poteau

01:15:27arrivé et lancé

01:15:29ça va être un massacre je vous l'annonce tout de suite

01:15:31ça ne va pas se terminer comme ça

01:15:33c'est le cinquième pour le Paris Saint-Germain

01:15:35la passe clé

01:15:37la dernière passe

01:15:39de Kangin Lee

01:15:41qui déclenche pour Achraf Hakimi

01:15:43Hakimi qui arrive lancé

01:15:45dans la surface de réparation

01:15:47très fort devant le but

01:15:49et au deuxième poteau qui arrive

01:15:51Nuno Menles

01:15:535-0

01:15:55Doué qui est parti

01:15:57Doué qui part à tous enjambé

01:15:59Doué qui va écarter côté gauche

01:16:01pour Varas Kreliaz

01:16:03pour Doué

01:16:05Goal !

01:16:07Il lui a fait la part juste avant

01:16:09à toi, à moi

01:16:11Bravo Messieurs

01:16:13Désiré Loué pour Gonçalo Ramos

01:16:15C'est une merveille de Gonçalo Ramos

01:16:17parce qu'il est à 8 mètres de la cage

01:16:19il ouvre son pied

01:16:21mais il ne met pas une mine

01:16:23il ouvre juste et il va le mettre petit filet droit

01:16:25pour le 6-0

01:16:27Gonçalo Ramos

01:16:296 buts à 0 pour le PSG

01:16:31Attention

01:16:33Attention pour Désiré Doué

01:16:35pardon

01:16:37Farah qui va être servi

01:16:39pour Mayoulou

01:16:41son premier but en Ligue des Champions

01:16:43Goal !

01:16:45Frappier gauche qui tape le poteau

01:16:47et ça rentre

01:16:49Premier but de Seni Mayoulou

01:16:51en Ligue des Champions

100% PSG, la tribune - Ep. 31 : PSG : Que représente vraiment ce 7-0 face à Brest ?

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