• il y a 8 mois
- Le j’aime / j’aime pas de PSG - Le Havre
- Quelle valeur à ce titre de Champion se France ?
- Prolongation de Warren Zaïre-Emery, l'avenir appartient-il aux titis du Psg ?
- Dortmund- Psg, Paris est il le grand favori ?

Composition d'équipe : on retrouve autour de Bruno Salomon, Alexandre Aflalo du Parisien, Romain Beddouk (France Bleu Paris) et Gary de Jesus de Perform group

#PSG #ligue1 #football #LigueDesChampions #LDC

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00:00 - présentation
06:00 - j'aime/ j'aime pas PSG - Le Havre
34:15 - Quelle saveur à ce titre de champion de France ?
50:00 - Prolongation de Warren Zaïre-Emery, l'avenir appartient-il aux titis du Psg ?
01:05:38 - Borussia Dortmund / PSG : Paris est-il le grand favori de la demi-finale ?

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Sport
Transcription
00:00:00Bonjour, c'est Bruno Salomon, bienvenue, oh oui, bienvenue dans un podcast qui traite
00:00:05de l'actualité du Champion de France 2023-2024, voilà, c'est fait, le Paris Saint-Germain
00:00:12est Champion de France et vous savez quoi ? C'est mérité, mérité pour ce PSG qui
00:00:16a bien bossé toute la saison, alors bienvenue en tout cas à toutes et tous dans cet épisode
00:00:2135 de 100% PSG à la Tribune, le podcast débat de France Bleu Paris et ce matin, j'ai
00:00:27fait le malin là, le kéké, en train de vous dire oui, Champion de France, tout ça,
00:00:31tout ça, mais j'aimerais quand même m'excuser platement, oui, platement, quand on est rond,
00:00:35c'est pas toujours très simple, mais quand même, je vais le faire, voilà, je voudrais
00:00:39dire bravo, bravo à Brest, Brest qui a donc décroché hier sa place européenne, il n'y
00:00:45a aucune vanne dans ce que je viens de faire et qui la mérite amplement, oui, c'est pas
00:00:49la meilleure idée d'avoir un si petit club en Ligue des Champions, mais franchement,
00:00:54hier, j'étais dans les rues de Boulogne-Biancourt, en sortie du stade et j'étais comme un âne
00:00:59avec mon smartphone en train de mater le match de Brest face à Rennes parce qu'il y avait
00:01:06du suspense, parce que ça jouait, parce que c'était du vrai football, cette équipe
00:01:10me redonne, oui, un peu de goût au football, un petit peu comme le Paris Saint-Germain
00:01:14et franchement, merci à cette équipe de Brest, même si je déteste toujours Eric
00:01:19Leroy, je trouve que cet homme a amené un petit côté foot anglais dans ce championnat
00:01:24français, ce côté un peu, tu dois marquer juste un but de plus que d'adversaire pour
00:01:29le terrasser et donc bravo à cette équipe de Brest, voilà, je pense aux copains et
00:01:35copines qui sont fans de Brest, alors, je vous annonce tout de suite, je vais pas être
00:01:38fan des petits F, je sais plus comment on dit, mais en tout cas, bravo à eux et vraiment
00:01:42félicitations à l'OM, à Lyon, à Rennes qui ont vraiment bien bossé, voilà, trois
00:01:47des plus gros budgets du foot français qui sont derrière cette équipe de Brest,
00:01:51je sais, j'ai fait une intro sur Brest, ne vous inquiétez pas, ça ne va pas être
00:01:54une émission totalement sur Brest, en tout cas, Brest et Paris méritent là où ils
00:01:58sont, un est champion, l'autre sera européen, bravo à eux, ils nous ont redonné goût
00:02:03au football dans le championnat français et ce n'était pas une mince affaire.
00:02:06100% PSG, la tribune.
00:02:14Au sommaire de cette tribune, champion mon frère, oui, le PSG l'a fait sur ses réseaux
00:02:20sociaux ce matin avec Marc Ignoz qui nous l'a dit et ça pour la douzième fois de l'histoire
00:02:25de Club Paris a remporté le titre de champion de France de Ligue 1, 70 points, une seule
00:02:31défaite, il reste encore trois matchs à jouer pour ce PSG qui a été ultra sérieux
00:02:36cette saison et il a redonné vraiment du plaisir à tous les supporters, à nous tous
00:02:40aussi dans ce studio, on s'est régalé et on se régale avec ce Paris Saint-Germain
00:02:45qui est donc en course toujours pour son possible quadruplé, oui, parce que c'est le deuxième
00:02:49trophée de la saison après ce fabuleux trophée des champions.
00:02:53On va bien sûr en parler dans cette émission du titre de champion avec cette question,
00:02:58quelle valeur à ce titre de champion de France, dans quelle catégorie vous le placez ?
00:03:03On va demander ça bien évidemment à nos débatteurs.
00:03:06On parlera ensuite d'une prolongation annoncée par surprise mais qui fait vraiment plaisir,
00:03:11la prolongation de Warren Zairemeri, est-ce que l'avenir du club appartient aux titis
00:03:17du PSG ? Et attention, quand je dis titis du PSG, je ne parle pas que d'un titi, mais
00:03:22je parle des titis du PSG quand on voit la signature, jusqu'en 2029, de Warren Zairemeri.
00:03:29Enfin, je sais, je sais, votre impatience, vous allez me dire, il va nous parler de Dortmund
00:03:34ou quoi ? On est quand même demi-finaliste de la Ligue des Champions, c'est mercredi,
00:03:38ne vous inquiétez pas bien évidemment, on va parler de la Ligue des Champions, Dortmund,
00:03:41PSG, Paris est-il le grand favori de ce match qui se joue mercredi et ensuite, mardi suivant,
00:03:48mercredi, ce sera du côté de Dortmund, on se pose bien évidemment la question de
00:03:54ça et de beaucoup d'autres choses, on en parle dans la tribune, je vous présente l'équipe.
00:04:05Qui compose l'équipe du jour ? Romain Bédouc de la team France-Bleu-Paris,
00:04:09salut Romain ! Salut à tous ! Bienvenue, Gary De Jesus, journaliste chez Performe Group,
00:04:14Gary, l'homme qui cette saison, c'est un peu un éleveur de pur sang, il a tous ses
00:04:20chaussons qui vont rentrer dans le quartier, on a du Vitigna, on a du Ramos, on a du Mendes,
00:04:27bon y'a juste Danielo qui a remis ses boîtes à chaussures, mais en tout cas, salut mon Gary !
00:04:32Salut à tous, c'est un titre avec des petites saveurs portugaises donc on adore ça.
00:04:37Très franchement, le Portugal qui sur sa page Twitter nous fait un petit post avec 4 joueurs
00:04:45portugais en train de féliciter le Paris Saint-Germain, c'est improbable, ça se fait pas
00:04:51tous les matins. On est un peuple très aimable, il faut le souligner, c'est vrai que ça arrive
00:04:57pas tous les jours, même pour les autres clubs, c'est pas quelque chose qu'ils font souvent,
00:05:01mais y'a beaucoup de joueurs importants qui sont passés par le Paris Saint-Germain et qui
00:05:04sont aujourd'hui, donc on a un lien de plus en plus fort. Et d'ailleurs hier, c'était l'anniversaire
00:05:08de Paul Etaing, 51 ans. Voilà, ce petit lien qui va bien, et ce week-end-là, une petite base
00:05:14d'énorme. En tout cas, c'est vrai, sur Twitter, on a vu ce post, je me suis dit mais qu'est-ce
00:05:18qu'il leur prend, ils vont pas bien, c'est Gary qui a repris le CM, on s'est dit c'est parti.
00:05:22Et le dernier de notre trio aujourd'hui, on est ravis de le retrouver, c'est un des piliers
00:05:27désormais de cette tribune, cette saison, Alexandre Aflalo de la rédaction PSG du Parisien, salut Alex !
00:05:32Bonne dia du coup !
00:05:34C'est un très bel accent !
00:05:36Tu sais quoi Gary, je suis en train d'y penser,
00:05:38je pense qu'on pourrait peut-être faire la saison prochaine,
00:05:40la tribune en YouTube,
00:05:42tu vois, on pourrait faire le YouTube live aussi,
00:05:44sur le côté YouTube
00:05:46et podcast en portugais.
00:05:48Je comprends bien qu'on est partis sur une...
00:05:50Pourquoi pas, ça intéresse de plus en plus,
00:05:52par contre je sais dire que ça,
00:05:54je pourrais pas assumer au conclus.
00:05:56Il va falloir que je trouve du monde,
00:05:58c'est ça, mais moi aussi c'est pareil, ça va être bon,
00:06:00je laisse le truc à Gary.
00:06:02Je vous rappelle, bien évidemment, si vous nous retrouvez sur YouTube,
00:06:04les pouces, les petits commentaires,
00:06:06bien évidemment, dites-nous
00:06:08de là où vous avez fêté le titre, hier soir,
00:06:10ce titre qu'on aurait dû fêter
00:06:12samedi soir, mais grâce à ce 3-3
00:06:14merveilleux sous la pluie face aux arbres,
00:06:16on l'a fêté hier après la victoire
00:06:18de Lyon face à Monaco, le PSG
00:06:20qui est donc devenu champion de France, n'hésitez pas bien évidemment
00:06:22et puis en podcast, audio, vous n'hésitez pas
00:06:24à mettre des commentaires, les petites étoiles qui vont bien
00:06:26pour encourager la team
00:06:29de France Bleu Paris
00:06:31et de cette tribune, on est très heureux de vous recevoir
00:06:33et de vous retrouver.
00:06:35Les amis, Paris est champion,
00:06:37je ne vous ai pas préparé à ça, mais je veux quand même
00:06:39vous lancer, je voudrais juste un tout petit mot,
00:06:41juste un tout petit mot pour
00:06:43évoquer ce titre, et après, derrière,
00:06:45on fera notre débat, mais là, comme ça,
00:06:47si je vous dis un mot pour évoquer
00:06:49ce douzième titre de l'histoire du PSG,
00:06:51ce titre de champion de France sous l'air
00:06:53Louis-Henrique et Alexandre.
00:06:55Logique.
00:06:57Logique, très bien.
00:06:59Non, non, je garde mon logique, très bien, je prends mon logique.
00:07:01Gary. Alors, je suis sûr que ça va être mal
00:07:03interprété, mais je vais dire
00:07:05inespéré, je dirais tout à l'heure.
00:07:07Très bien, inespéré, je le garde après,
00:07:09ne vous inquiétez pas, et mon Romain ? Domination.
00:07:11Domination, très bien, voilà, les trois mots,
00:07:13logique, inespéré, domination,
00:07:15vous savez quoi, ça tombe bien, on en parle juste après.
00:07:17Pour l'instant, on fait notre tour de table
00:07:19parce qu'on ne va pas tout changer en se disant
00:07:21ouais, on va d'abord parler de Dortmund parce que ça arrive
00:07:23mercredi, il y a le titre, non, on se pose,
00:07:25c'est votre émission, vous savez comment ça se passe,
00:07:27le gemme, j'aime pas, on va attaquer
00:07:29avec, allez, c'est pour toi, Gary,
00:07:31première passe,
00:07:33ton gemme.
00:07:35Je me demande ce que ça peut être, la 60ème, moi, c'est bon ?
00:07:37C'est vrai qu'on pourrait te faire rentrer
00:07:39comme ça, la 60ème,
00:07:41si je débloque la situation,
00:07:43c'est très bien. Alors, moi, le gemme,
00:07:45c'est un certain numéro 9
00:07:47du Paris Saint-Germain,
00:07:49qui, quand il rentre,
00:07:51c'est difficile pour les autres qui
00:07:53vont visiter à son poste parce que la comparaison
00:07:55est très compliquée.
00:07:57Il apporte quelque chose, bon, c'est Gonçalo Ramos,
00:07:59on arrête le suspense,
00:08:01il apporte quelque chose
00:08:03dans ce jeu, une palette, que personne d'autre
00:08:05n'apporte dans cet effectif, son jeu
00:08:07dos au but, sa création d'espace pour les autres
00:08:09et quand on a Mbappé et Dembélé
00:08:11sur les côtés, selon moi,
00:08:13c'est celui qui,
00:08:15c'est la pièce du puzzle manquant
00:08:17dans l'axe pour exploiter
00:08:19le maximum de potentiel des autres,
00:08:21donc il leur crée des espaces, il joue rapidement,
00:08:23il joue toujours dans le sens du jeu, peu de touches
00:08:25de balle, il touche et il repart,
00:08:27il est toujours à faire beaucoup d'appels,
00:08:29il ne s'arrête jamais, le pressing incessant
00:08:31jusque dans sa défense, bon, vous avez
00:08:33compris, Gonçalo Ramos, pour moi,
00:08:35il est monté en puissance, il a eu une saison
00:08:37difficile, on l'a eu après en zone mix,
00:08:39en français et en portugais d'ailleurs,
00:08:41en anglais, pardon, et en portugais,
00:08:43il a expliqué que
00:08:45c'était une saison avec des hauts
00:08:47et des bas, en termes de temps de jeu,
00:08:49en termes de la maladie qu'il a eu
00:08:51aussi, et que là, il ne s'est jamais aussi bien
00:08:53senti au club qu'il se sent
00:08:55maintenant, et qu'il espère avoir
00:08:57beaucoup de bonnes choses dans les mois à venir,
00:08:59c'est très positif pour lui, et je pense que quand on a
00:09:01un coach comme Lucien Riquet, avoir un mec
00:09:03comme Gonçalo Ramos, pas que le joueur,
00:09:05mais aussi le personnage et le caractère
00:09:07qu'il a, je pense que c'est juste
00:09:09une pépite, parce que quand il est sur
00:09:11le banc, on ne l'entend pas,
00:09:13il ne crée pas de vagues, et malgré tout,
00:09:15quand il faut qu'il réponde présent, il répond présent
00:09:17tout le temps. 36 matchs
00:09:19pour Gonçalo Ramos, début de match
00:09:21pour certaines fois, 1666
00:09:23minutes jouées,
00:09:2514 buts, 2 passes
00:09:27décisives, donc il y en a eu une ce
00:09:29week-end, face au Havre,
00:09:31et donc ces 14 buts, il y a eu
00:09:33cette tête, alors, pour l'instant
00:09:35on est obligé de faire un comparatif, mais cette tête
00:09:37cavanesque, pour moi,
00:09:39j'avais l'impression, là, ce coup de boule,
00:09:41bien placé, bien senti,
00:09:43un homme de jeu de tête
00:09:45Romain, je sais que Gonçalo
00:09:47Ramos, voilà, te plaît de plus
00:09:49en plus, et tu nous parlais d'un certain
00:09:51Pedro Miguel Paoletta qui a fêté son anniversaire
00:09:53hier. Moi, sa tête, elle me fait
00:09:55plus penser à Paoletta qu'à Cavani, quasiment.
00:09:57C'est le bon placement, le bon timing,
00:09:59la bonne zone, pas la force, forcément.
00:10:01Pas forcément le...
00:10:03C'est ce qu'il faut, quoi. C'est ce qu'il faut pour marquer ton
00:10:05but, et c'est
00:10:07pleinement Paoletta, pour moi. Mais c'est un vrai attaquant
00:10:09à l'ancienne, quoi. Ouais !
00:10:11Un attaquant vintage des années 90,
00:10:13et c'est ce qui nous touche au cœur, je pense, à beaucoup de supporters
00:10:15des Parisiens, c'est de voir ce
00:10:17numéro 9 à l'ancienne
00:10:19un peu débarquer de nulle part.
00:10:21Il y a un truc qui est assez fou, parce que tu disais, et je vais me retourner
00:10:23vers toi, Alexandre, quand on parle
00:10:25de Gonçalo Ramos,
00:10:27oui, d'accord, ça peut être avec
00:10:29Dembélé ou Bappé, pourquoi pas, d'être en pointe,
00:10:31mais quand on voit comment ça se passe du côté de
00:10:33Lorient, où là, le match, trois jours
00:10:35avant le match du Havre,
00:10:37il est titulaire, il n'est pas très
00:10:39bien servi, c'est plus compliqué
00:10:41de le trouver.
00:10:43Est-ce que c'est parce qu'il n'est pas Bappé compatible,
00:10:45mais peut-être Barcola
00:10:47et Dembélé compatibles ? Je ne sais pas, mais
00:10:49c'est très bizarre dans le fonctionnement avec
00:10:51lui pour l'instant. Je ne sais pas, c'est vrai
00:10:53que Gonçalo Ramos a eu une saison un peu paradoxale
00:10:55parce qu'il a eu des matchs sans
00:10:57qui étaient vraiment abominables
00:10:59et les matchs avec où il a été vraiment excellent.
00:11:01Donc pour l'instant, il n'a pas vraiment ce
00:11:03juste milieu, je pense que c'est un...
00:11:05Vous parlez des joueurs auxquels
00:11:07il vous fait penser, moi, quand
00:11:09il m'est arrivé que j'avais fait un peu son profil
00:11:11et que j'avais regardé un peu les images de lui que je pouvais voir à l'époque
00:11:13sans avoir vu les matchs de
00:11:15Benfica à l'époque, moi, il me faisait penser
00:11:17à une espèce de mix entre Cavani et Icardi,
00:11:19c'est-à-dire vraiment une espèce de renard des surfaces
00:11:21toujours très bien placé dans la surface pour mettre vraiment
00:11:23le dernier tir ou même le jeu de tête qui est très bon, etc.
00:11:25Et puis en même temps, une espèce de chien de la casse qui va
00:11:27toujours chercher les ballons et tout.
00:11:29Et en fait, c'est vrai que ces deux
00:11:31joueurs-là, comme d'autres numéros neufs
00:11:33qui sont vraiment des grands finisseurs,
00:11:35ils peuvent avoir aussi des matchs où ils passent
00:11:37complètement à travers et où on ne les voit pas du match.
00:11:39Là, voilà, ce n'était pas le cas
00:11:41quand il est rentré en jeu
00:11:43le match contre Le Havre, quand il a aussi
00:11:45ce petit côté impact sub aussi qui peut être
00:11:47intéressant. Je pense quand même
00:11:49que s'il veut s'installer dans l'Onze
00:11:51la saison prochaine, il va falloir quand même qu'il arrive
00:11:53aussi à pérenniser ses performances quand il est titulaire
00:11:55même sans être là à tous les matchs,
00:11:57même sans être excellent à tous les matchs, au moins qu'il soit
00:11:59peut-être plus influent à tous les matchs.
00:12:01Petite réaction de Romain et on passe au prochain.
00:12:03Ce qui est peut-être le plus intéressant sorti de son profil
00:12:06qui est complet,
00:12:08tu l'as décrit. Moi, ce qui est le plus
00:12:10intéressant, c'est que tu sens qu'il travaille
00:12:12et qu'il comprend, qu'il cherche en tout cas
00:12:14à comprendre ce que son coach lui demande.
00:12:16C'est-à-dire que
00:12:18on parle du but de la tête, etc.
00:12:20Mais la passe décisive pour le but d'Akimi,
00:12:22oui c'est Akimi,
00:12:24c'est
00:12:26ce travail de
00:12:28je vais
00:12:30reculer un petit peu pour qu'on se serve
00:12:32de moi, de mon corps, que je protège ma balle,
00:12:34je vais faire une différence, je vais la mettre dans l'espace.
00:12:36C'est un truc qu'il ne faisait pas en tout cas en début de saison.
00:12:38Je ne sais pas si Garry nous dirait si il avait l'habitude
00:12:40de le faire. Mais en tout cas,
00:12:42c'est un truc qui s'inscrit
00:12:44pleinement dans le projet collectif
00:12:46et dans ce qu'un numéro 9 peut apporter
00:12:48dans un système de Lucien Riquet.
00:12:50Et c'est ça le plus important. Ce n'est pas de se dire, il faut absolument
00:12:52que Gonzalo Ramos joue tous les
00:12:54matchs devant avec tel joueur ou tel joueur.
00:12:56Non, l'idée c'est de se dire, il offre
00:12:58une possibilité, il offre
00:13:00un schéma qui, dans les adaptations
00:13:02qu'on va vouloir faire, peut être satisfaisante.
00:13:04Et ça, en début de saison,
00:13:06on ne l'avait pas forcément. Il y avait le combat de savoir
00:13:08entre lui et Colomoigny ce qui se passait.
00:13:10Et c'est surtout dans l'optique de la suite,
00:13:12le numéro 9, c'est bon.
00:13:14Il y a un numéro 9 qui offre
00:13:16une possibilité. Il faudra peut-être
00:13:18trouver une rotation pour lui derrière si Colomoigny
00:13:20est amené à s'en aller ou si ça ne marche pas.
00:13:22Mais on n'a plus besoin d'un numéro 9
00:13:24titulaire dans ce profil-là.
00:13:26Louis Scampo, ce message, bien évidemment.
00:13:28N'hésitez pas à ne pas prendre Zymen.
00:13:30Bien sûr,
00:13:32aux Zymen, ils sont 35 millions.
00:13:34Il y a d'autres,
00:13:36pas 20, mais il y a d'autres
00:13:38choix prioritaires dans le 11
00:13:40du PSG.
00:13:42Sur le profil de Gonzalo Ramos, à Benfica,
00:13:44il le faisait, mais il était plus près du but
00:13:46quand même, parce que Benfica, il dominait
00:13:48beaucoup le championnat quand il était là.
00:13:50Ce n'est plus le cas cette année, mais la saison dernière en tout cas.
00:13:52Et il le faisait, ce truc
00:13:54de prendre la balle d'au but,
00:13:56de se retourner, de se la lommer sur un
00:13:58joueur ou deux, max, et d'ensuite la décaler
00:14:00pour Rafa ou un autre.
00:14:02Et là, il l'a fait, mais d'aussi loin.
00:14:04C'était assez rare de le voir faire ça.
00:14:06Et je pense, je suis quasiment sûr
00:14:08que c'est une demande de
00:14:10Luis Henrique pour vraiment laisser rentrer les autres
00:14:12comme ça et plonger.
00:14:14Le début de saison, on ne le voyait pas,
00:14:16parce qu'il venait d'arriver, après il a eu son problème
00:14:18d'adaptation, son problème,
00:14:20je pense que Henrique au début,
00:14:22Louis Henrique n'était pas forcément à fond sur
00:14:24ses qualités. Il a vu au fur et à mesure
00:14:26son caractère et sa façon d'être, et je pense qu'il crée
00:14:28son opportunité. Et moi,
00:14:30l'année prochaine, qu'il y ait un autre qui arrive,
00:14:32ne vous inquiétez pas, Gonzalo Ramos sera présent,
00:14:34que ce soit en super sub,
00:14:36il va travailler et
00:14:38il va donner ce que
00:14:40le coach attend de lui au moment où
00:14:42on le demandera. Alex Aflalo,
00:14:44avec toi, ton j'aime pas.
00:14:46Ça répond du coup au
00:14:48j'aime de Gary, parce que mon j'aime pas, ça va être
00:14:50Randall Colomwany, ou Muanyi même.
00:14:52Alors,
00:14:54il se trouve que j'ai discuté
00:14:56en tribune de presse avec Romain
00:14:58et Gary ici présents.
00:15:00C'est bien de préparer les émissions, c'est bien.
00:15:02Parce qu'on a discuté
00:15:04et moi j'étais très content de voir
00:15:06Randall Colomwany titulaire
00:15:08en pointe sur ce match.
00:15:10J'ai été un peu déçu.
00:15:12J'ai été un peu déçu.
00:15:14Parce que voilà,
00:15:16on l'a vu, c'était après
00:15:18le match contre l'Orient.
00:15:20On l'a vu discuter avec Lucien Riquet,
00:15:22on a vu vraiment cette espèce de psychologie
00:15:24qui essayait de se mettre en place. On le sentait
00:15:26au soutien de son joueur. Même en conf après.
00:15:28Et puis même en conf après, effectivement.
00:15:30Je pensais vraiment que
00:15:32Colomwany aurait cette espèce de
00:15:34réaction un peu
00:15:36de confiance retrouvée, d'orgueil.
00:15:38Je sais pas comment il y a cette réaction
00:15:40à ce moment-là, à cet instant-là
00:15:42qu'on a vu évacuer Lucien Riquet.
00:15:44Il l'a pas du tout eu.
00:15:46Au-delà du fait qu'il ait pas été influent,
00:15:48qu'il ait été nonchalant.
00:15:50Je l'ai trouvé vraiment...
00:15:52C'est l'exact opposé de Gonzalo Ramos.
00:15:54C'est l'exact opposé de Gonzalo Ramos.
00:15:56C'est-à-dire qu'il faisait des courses
00:15:58mais sans vraiment de but.
00:16:00Il gambadait sur le terrain.
00:16:02Il n'avait pas vraiment
00:16:04d'appel tranchant.
00:16:06Il n'avait pas vraiment de tentative.
00:16:08Je sais même pas s'il a tiré au but sur ce match.
00:16:10C'est une véritable déception sur le match.
00:16:12Je le dis et je le répète,
00:16:14je veux vraiment pas enterrer ce joueur tout de suite.
00:16:16Il faut juste qu'il règle un problème
00:16:18qui doit être d'ordre mental cette saison.
00:16:20Honnêtement,
00:16:22c'est tellement frustrant
00:16:24de le voir aussi mauvais
00:16:26alors qu'on sait qu'il peut être brillant.
00:16:28C'est juste ça qui me désole.
00:16:30Effectivement.
00:16:32On rappelle juste une chose.
00:16:34Il y a une feuille de stats qui est assez importante
00:16:36pour Randall Colomogny,
00:16:38même si sa fin de saison est catastrophique.
00:16:4042 matchs.
00:16:4212 buts quand même.
00:16:44Il y en a un qu'il faut enlever de Bundesliga.
00:16:46Il y en a un, deux, trois qu'il faut enlever
00:16:48quand il était du côté de son espoir.
00:16:50Donc ça nous fait 9 buts.
00:16:52Il y a 5 passes décisives,
00:16:546 passes décisives pour 2000 minutes.
00:16:58J'aime bien les stats.
00:17:00C'est top.
00:17:02Mais quel match en Coupe de France
00:17:04il fait ? Je crois que c'est en contre Orléans.
00:17:06Il fait un match immonde, il marque à la fin.
00:17:08Même lui, il l'imite.
00:17:10Il fait même pas son but.
00:17:12Ces stats-là, ça compte ou pas ?
00:17:14Il y a des trucs.
00:17:16Dernier but contre Lille le 10 février dernier.
00:17:18Après, il joue moins.
00:17:20Mais le problème de Colomogny,
00:17:22c'est qu'on voit les matchs.
00:17:24Donc tu peux me sortir toutes les stats
00:17:26que tu veux. Il peut être en 10-10.
00:17:28Par ailleurs, les stats ne sont pas hyper rationnantes.
00:17:309 buts, 6 passes décisives.
00:17:32C'est pas qui tiquait l'année dernière par exemple.
00:17:34C'est mieux.
00:17:36Mais franchement, dans le rang du terrain...
00:17:38Les amis, justement,
00:17:40sur Randal-Colomogny,
00:17:42il y a quelque chose qui me fait un peu peur.
00:17:44Peut-être qu'il va se relancer dans le projet.
00:17:46Est-ce qu'il comprend ?
00:17:48Tout à l'heure, vous parliez de Ramos.
00:17:50On a parlé de Ramos qui, lui, comprend le Louis-Sénériqué.
00:17:52Est-ce qu'on n'est pas avec un joueur qui, lui, ne comprend pas
00:17:54le Louis-Sénériqué ?
00:17:56Parce que d'un côté, il comprend le Deschamps.
00:17:58On l'a vu avec l'équipe de France marqué
00:18:00et être bon.
00:18:02C'est pas son football, en fait.
00:18:04Alors que Ramos et Louis-Sénériqué,
00:18:06ils parlent le même football.
00:18:09Il y a des choses qui se ressemblent.
00:18:11Il y a des similitudes entre le football portugais et le football espagnol.
00:18:13Football très technique, etc.
00:18:15Ça parle le même football.
00:18:17Et là, on le sent
00:18:19que Colomogny, ce n'est pas la même personne
00:18:21quand il est avec Deschamps qui parle la même langue que lui.
00:18:23Je ne parle pas de football, évidemment.
00:18:25Et on le voit là.
00:18:27Et ce qui est triste,
00:18:29en fait, c'est juste triste, sa saison.
00:18:31Je n'ai pas envie de lui rentrer dedans,
00:18:33encore une fois.
00:18:35Il est mis dans les meilleures conditions.
00:18:37Moi, quand je l'ai vu, parfois, il était en pointe.
00:18:39On disait, ah oui, mais ce n'est pas son poste, on va le mettre plus sur le côté.
00:18:41Il a été mis sur le côté.
00:18:43Il a fait des matchs entiers sur le côté.
00:18:45Ça ne s'est pas bien passé.
00:18:47Là, pareil, on le remet dans l'axe.
00:18:49Et encore une fois, il n'y a rien qui se passe.
00:18:51Je ne le vois pas aussi mauvais qu'il l'est.
00:18:53Mais je pense qu'il y a quelque chose
00:18:55de bloqué de son transfert,
00:18:57son retour à Paris, etc.
00:18:59Je pense que la différence
00:19:01fondamentale entre Ramos et Colomogny
00:19:03au-delà de l'aspect culturel
00:19:05c'est que Ramos a fait
00:19:07les efforts pour s'adapter
00:19:09au football de Luis Enrique.
00:19:11Tu peux, à la base, ne pas parler le même football
00:19:13et puis,
00:19:15à côté, cravacher
00:19:17pour apprendre la langue de ton entraîneur
00:19:19pour filer la métaphore.
00:19:21Là, honnêtement,
00:19:23l'impression que j'ai eue sur le match contre l'AF
00:19:25c'est qu'en fait, Colomogny n'a même pas
00:19:27fait l'effort.
00:19:29Il était juste là.
00:19:31Honnêtement, on peut le tolérer
00:19:33sur un match, deux matchs, trois matchs
00:19:35où t'es moins bien. Là, honnêtement, c'est une saison entière
00:19:37où,
00:19:39en termes d'envie, en termes d'intention,
00:19:41on ne retrouve pas un grand joueur.
00:19:43Il y a beaucoup qui estiment,
00:19:45notamment chez les collègues,
00:19:47qu'il a atteint
00:19:49son plafond de verre et que, en fait, c'est juste pas un joueur
00:19:51qui est destiné à faire une grande carrière.
00:19:53Moi, honnêtement,
00:19:55encore une fois, je ne l'enterrerai pas aussi vite.
00:19:57Ça va dépendre de comment il va réagir.
00:19:59Comment il va réagir à son prochain
00:20:01et c'est peut-être aussi une question de contexte.
00:20:03C'est peut-être une question de contexte et peut-être que le PSG
00:20:05aussi, ce n'est pas un contexte pour lui. On le verra vraiment. C'est la saison prochaine
00:20:07qu'on aura, je pense, les réponses définitives sur lui.
00:20:09En tout cas, on verra effectivement ce qui sera fait pour Randa Colomogny.
00:20:11Ça sera peut-être aussi une valeur marchande pour
00:20:13des transferts un peu importants.
00:20:15Il y a une vraie question qui se pose.
00:20:17Colomogny fait un bon Euro.
00:20:19Imaginons. Il joue.
00:20:21Il y a une blessure en équipe de France. Il est amené à jouer.
00:20:23Il met but en huitième,
00:20:25but en quart. Voilà. Il est bon.
00:20:27Il y a un club européen qui arrive et qui met 50, entre 50 et 60 millions sur Colomogny.
00:20:29Il y a un club européen qui arrive et qui met 50, entre 50 et 60 millions sur Colomogny.
00:20:31Il y a un club européen qui arrive et qui met 50, entre 50 et 60 millions sur Colomogny.
00:20:33Avant.
00:20:35Oui, c'est sûr.
00:20:37Il y a un moment.
00:20:39Je pense qu'il le fera.
00:20:41Je pense que le Chili, il a gagné.
00:20:43Mais c'est possible.
00:20:45S'il se fait blouser par Barcola, on peut rigoler.
00:20:47Non, mais Barcola, il y a Comane qui est blessé.
00:20:49Romain, ton j'aime.
00:20:51La gestion des temps de jeu.
00:20:53C'est réglé comme du papier à musique.
00:20:55Ça à l'air d'être hyper facile de dire ça, etc.
00:20:57Mais regardez les seize joueurs qui vont postuler
00:20:59et qui vont pouvoir jouer le match allé contre Dortmund.
00:21:01Communist Championships.
00:21:03Le match allés là contre Dortmund,
00:21:05les 16 ont joué au moins une heure sur les deux matchs qui ont précédé.
00:21:07Les 16 ont joué au moins une heure sur les deux matchs qui ont précédé.
00:21:09Soit ils ont été ménagers
00:21:11contre l'Orient là-bas et ils ont joué 90 minutes face au Havre.
00:21:12contre l'Orient là-bas et ils ont joué 90 minutes face face au Havre-
00:21:14contre l'Orient là-bas et ils ont joué 90 minutes за 90 minutes face au Havre.
00:21:15face au Havre, je pense à Marquinhos, je pense à Warren, je pense à qui d'autre qui a été ménagé, Vitinha qui a été ménagé, ils ont joué.
00:21:24Soit ils ont joué ce match-là face
00:21:27à Lorient, comme Lucas Hernandez, comme Nono Mendes, ils ont été ménagés par la suite.
00:21:31Pour ceux qui ont joué les deux matchs, il y en a ils ont joué une heure par-ci, 30 minutes par-là,
00:21:36Colombo-Niramos, on inverse les deux, mais ils ont joué une heure et une demi-heure, en fait, et donc pourquoi je dis ça ?
00:21:43Parce qu'on se retrouve, et il ne faut pas le banaliser, en fait, ça paraît logique, mais il ne faut pas le banaliser,
00:21:49on se retrouve avec une demi-finale de Ligue des Champions dans deux jours, et à part la blessure longue de Kimpembe,
00:21:56on n'a toujours aucune blessure
00:21:58musculaire, et Sergio Rico qui est revenu dans le point médical maintenant, mais aucune blessure musculaire,
00:22:05pas de blessure longue, une gestion des temps de jeu qui fait que les mecs sont non seulement pas blessés, mais en plus en forme,
00:22:10c'est-à-dire que Ramos te dit que c'est son pic de forme maintenant, Mbappé, il a l'air quand même super bien, parce que le match face à Lorient,
00:22:16il est quand même très bon de la part de Mbappé, pas que dans la réalisation, dans l'incorporation au collectif,
00:22:21Barcola, c'était un peu plus compliqué, il est revenu, voir Renza et Rémy, il a eu une petite baisse de régime, là, sur la période février-mars,
00:22:28là, ça a l'air d'être mieux, il était mieux face au Rennes.
00:22:31Physiquement, tout le monde est au top, au moment où il faut être au top,
00:22:36c'est un vrai luxe et c'est un vrai travail, ça a l'air d'être comme ça, d'être dit, ça coule de source, etc.
00:22:41C'est un vrai travail, c'est un vrai travail du staff et c'est une super, super chose pour le PSG.
00:22:46Tu rejoins complètement ce que dit Romain.
00:22:49Et ce n'est pas du tout anodin, surtout quand tu regardes les autres grosses équipes en Europe.
00:22:54Là, on voit le Bayern qui ont perdu pas mal de joueurs, le Real, tout au long de la saison, c'était très dur défensivement, etc.
00:23:00Et même dans d'autres postes, ils ont perdu beaucoup de joueurs.
00:23:03Liverpool et d'autres, j'en passe, il y en a plein.
00:23:05Et c'est vrai que la gestion de ce Paris Saint-Germain cette saison, elle est quasi parfaite.
00:23:09Sur la rotation, moi, je mettrais juste un petit bémol sur Manolo Gartet qui est sorti du truc.
00:23:15Et j'en suis un peu triste parce que je pense qu'il a un gros potentiel aussi.
00:23:20Mais sinon, à part ça, c'est vrai que je pense que c'est une des clés de la fin de saison
00:23:25et une des clés de ces sprints finaux que justement,
00:23:30le Paris Saint-Germain a eu tant de mal à faire depuis des années.
00:23:34Et là, Louis-Henriquet a su gérer ça de manière quasi parfaite, selon moi.
00:23:38Et c'est en plus, pour rajouter, c'est un truc que tu t'es aussi, c'est un luxe aussi que tu t'es offert.
00:23:43C'est-à-dire que tu as pu faire ça parce que tu as pris de l'avance en championnat
00:23:47et qui a permis à mettre des matchs un peu plus de côté.
00:23:51Typiquement, tu reviendras sur la chambre centrale certainement tout à l'heure.
00:23:55Mais typiquement, ta chambre centrale, tu l'as faite tourner.
00:24:00Marquinhos ou le Casernendes, ils seront dispos pour le match face à Dortmund.
00:24:03Dortmund, ils n'ont pas pu faire tourner parce qu'ils ont des enjeux en championnat.
00:24:06Matsoumolle, si c'est pété, il va avoir des matchs.
00:24:07Et la rotation, elle n'a pas débuté là.
00:24:09C'est ça aussi, c'est-à-dire qu'on a pris de l'avance en habituant ton groupe
00:24:12à cette rotation depuis quasiment le début.
00:24:14Bien sûr, ça, c'est très fort.
00:24:15C'est vrai que Louis-Henriquet, c'est le premier entraîneur qu'on a depuis longtemps
00:24:18qui dit qu'il veut 22 titulaires et qui applique littéralement cette...
00:24:22Il s'était foutu de sa gueule en début de saison quand il avait dit ça.
00:24:24En fait, c'est parce qu'ils l'ont tous dit.
00:24:25Ils l'ont tous dit, sauf qu'en fait, les précédents se heurtaient à la réalité
00:24:28qui était celle du PSG cette dernière saison, qui était Bappé-Neymar.
00:24:31Mais si, ça ne bouge pas.
00:24:32Donc voilà.
00:24:33Alors, il se trouve que les circonstances ont fait qu'il a pu faire bouger Mbappé de
00:24:36saison 11 et ça a été, au final, je pense, très bénéficiaire pour...
00:24:41Très bénéfique, je ne sais pas pourquoi je ramène le français.
00:24:44Très bénéfique pour le PSG.
00:24:46Et pour Mbappé aussi, parce qu'il arrive en forme.
00:24:49Donc voilà, je crois que, je crois que, je crois que Lucien Riquet, encore une fois,
00:24:53pour l'instant, a tout bon.
00:24:54C'est vrai qu'il a tout bon et ce titre de champion de France, il est pour lui.
00:24:58On y reviendra dans quelques minutes, bien évidemment, très rapidement.
00:25:02On fait un deuxième tour de table. Ton j'aime pas, Gary ?
00:25:05Alors, mon j'aime pas, c'est ma principale
00:25:07inquiétude de cette fin de saison pour le Paris Saint-Germain.
00:25:10Et je pense qu'elle a été pas mal...
00:25:12Elle a été illustrée sur le match de samedi soir.
00:25:15C'est les plans B ou les solutions de rotation de cette défense centrale.
00:25:21C'est-à-dire que quand on voit un Danilo, malgré que je l'adore,
00:25:26quand on voit un Milan Skriniar dans cette défense centrale, ça se voit tout de suite.
00:25:31Ça se voit tout de suite.
00:25:32On a eu André Ayot en zone mixte après le match, qui, bien sûr,
00:25:36essaye d'exploiter les points faibles du Paris Saint-Germain, c'est-à-dire
00:25:40les côtés, quand tu as un Hakimi qui monte,
00:25:43quand tu as le défenseur gauche qui monte, quel qu'il soit,
00:25:46c'est dans le dos de ces latéraux-là.
00:25:49Et c'est ce qu'ils ont fait parfaitement, le Havre contre le Paris Saint-Germain.
00:25:52Quand tu n'es pas dans une implication totale,
00:25:56c'est vraiment ton point faible et ça peut faire très mal.
00:25:59Et quand tu as des joueurs qui, en plus d'être dans cette implication
00:26:02début de match où t'es pas complètement dedans,
00:26:04t'as des Danilo et Skriniar qui sont lents,
00:26:07qui reculent vraiment au ralenti.
00:26:11Et c'est très difficile.
00:26:13Et c'est pour ça que, personnellement, d'ailleurs,
00:26:17Alex me l'a soufflé avant l'émission.
00:26:20Je crois que c'est l'une des seules défaites du Paris Saint-Germain,
00:26:22la défaite du Paris Saint-Germain contre Nice,
00:26:24c'était justement avec cette charnière-là.
00:26:26Et pour moi, c'est la principale inquiétude, c'est s'il y a un...
00:26:29Je ne sais pas qui est sous le coup d'une suspension pour le demi-final retour.
00:26:34C'est Terminia 0.
00:26:36Écoute, s'ils se prennent un carton jaune ou un rouge,
00:26:40Lucas Hernandez ou Marquinhos ou même Beraldo,
00:26:43moi, ça me fait très peur pour la suite.
00:26:44Effectivement, c'est pas forcément la grande sécurité.
00:26:48Idem pour, je ne sais pas, on ne va pas en revenir là-dessus,
00:26:51mais trouver Beraldo, notre consultant, Eric Rabescan-Natala,
00:26:54dans le match, a trouvé Beraldo nonchalant à son poste de latéral gauche
00:26:57et voilà, avec des attitudes
00:27:00déjà d'un garçon qui se prend un petit peu pour un autre dans ce qu'il fait.
00:27:04C'était en tout cas son propos.
00:27:05Moi, j'en veux à un mec.
00:27:07Moi, j'en veux à Nardi Moukiene.
00:27:08Parce que la solution de rotation,
00:27:10que ce soit en défense centrale ou sur le poste de latéral, ça devrait être lui.
00:27:13Le problème, c'est qu'il a décidé cette année,
00:27:16en voyant que la concurrence faisait qu'il allait peut-être avoir moins sa place
00:27:21en termes de titulaire parce que son profil ne correspondait pas.
00:27:24Il a décidé de moins suivre dans son rythme de vie
00:27:28pour pouvoir se donner la chance d'intégrer pleinement la rotation
00:27:31au point d'en sortir quasiment...
00:27:33Peut-être que lui aussi n'y a pas cru aux 23 joueurs en début de saison.
00:27:36Certainement, mais ça a été une erreur.
00:27:38Parce que Nardi Moukiene, il pourrait...
00:27:40Tu vois, si t'as Moukiene qui peut jouer latéral gauche,
00:27:47Beraldo va peut-être jouer dans l'axe.
00:27:48S'il joue dans l'axe, on n'a pas Danilo et Skriniar ensemble.
00:27:52On peut le faire tourner de temps en temps, etc.
00:27:54C'est sûr qu'il aurait eu sa chance.
00:27:55Mais là, ce n'est pas juste une question de profil.
00:27:58Lucien Riquet a montré depuis le début de la saison que même les joueurs
00:28:02qui n'étaient pas adéquats en termes de profil,
00:28:04il a réussi à les incorporer et il a réussi à les faire changer.
00:28:07Donc, c'est qu'il s'est passé autre chose.
00:28:09Et on a quelques échos aussi sur le rythme de vie de Nardi Moukiene,
00:28:12qui n'est pas celui de...
00:28:13Voilà.
00:28:14De toute façon, avec Lucien Riquet...
00:28:17Il sort.
00:28:18Avec Lucien Riquet, à première vue,
00:28:20les nosseurs et autres joueurs qui ont une vie qu'on aime bien.
00:28:24Moi, je suis un peu rock'n'roll, ça me plaît.
00:28:26Voilà, je ne vais pas aller...
00:28:28Les mecs un peu rock'n'roll, ça me plaît.
00:28:30Je n'ai pas l'impression que chez Louisien Riquet, ça soit...
00:28:32Pour être compétitif, c'est plus embêtant.
00:28:37Et même si Moukielé avait montré,
00:28:38je crois qu'il avait joué le match contre Lille où il avait joué quasiment 90 minutes
00:28:41et on n'avait pas vu la diff' d'un point de vue physique.
00:28:42Mais peut-être que dans la répétition des efforts,
00:28:44dans la répétition des échéances, c'est beaucoup plus compliqué.
00:28:47Il y a un truc qui fait ça.
00:28:47De toute façon, je pense que ceux qui ne jouent pas beaucoup...
00:28:50Ce n'est pas juste que Lucien Riquet a été méchant.
00:28:52Il a mis Moukielé, il ne veut pas le remettre.
00:28:54Non, ce n'est pas ça.
00:28:55Ça, on est d'accord.
00:28:56Mon ami Alexandre Aflalo, je te propose de nous faire ton j'aime s'il te plaît.
00:29:01J'accepte cette proposition.
00:29:02Merci.
00:29:03J'ai beaucoup aimé le match d'Achraf Hakimi et notamment sa seconde période,
00:29:08car j'ai trouvé que déjà, il a été excellent.
00:29:11Il est impliqué sur le premier but.
00:29:13Il marque le second, le deuxième, pardon.
00:29:16Et je crois qu'il n'est pas impliqué sur le troisième, mais bon.
00:29:19Et puis au-delà de ça, j'ai trouvé qu'à 3-1,
00:29:22c'est vraiment lui qui était au-dessus de la mêlée en termes de rythme,
00:29:25en termes d'intention, qu'il a fait des grosses récupérations,
00:29:28des grosses percées, qu'il a lancé des contre-attaques.
00:29:30Il était vraiment, pour le dire ainsi, au four et au moulin.
00:29:35Et donc voilà, on l'a suffisamment critiqué dans ce podcast,
00:29:39notamment après son retour de Cannes, où ça a été compliqué pour lui,
00:29:43où il était un peu absent, où il était un peu fantomatique.
00:29:45Là, j'ai trouvé qu'il a fait un match vraiment plein, vraiment complet.
00:29:49Ça a sans doute été le meilleur parisien sur la pelouse avant-hier.
00:29:53Prolongation de contrat à peut-être venir pour Achraf Hakimi,
00:29:58et joueur qui, finalement, arrive lui aussi près dans le bon moment
00:30:03et dans le money time, et bien, il est là.
00:30:05Oui, c'est bien, mais un bon Hakimi, c'est automatiquement un bon PSG.
00:30:09Il n'y a pas beaucoup de moments où Hakimi a été bon et le PSG n'a pas été bon.
00:30:12Il n'y a pas beaucoup de moments où le PSG a été bon sans Hakimi.
00:30:16Samedi, le PSG n'a pas été très bon, mais Hakimi a été bon.
00:30:20Ouais, mais tu mets en relève la seconde période.
00:30:25La deuxième partie de seconde période du PSG, elle est bonne.
00:30:27Les vingt dernières minutes étaient un peu...
00:30:30Mais, quant à moi, Hakimi, il y a quand même beaucoup plus de chances
00:30:33que ton PSG soit très, très bon.
00:30:35En tout cas, Achraf Hakimi, effectivement, excellent
00:30:38et belle petite passe de Gonçalo Ramos pour son but.
00:30:40Le deuxième but du Paris Saint-Germain face à cette équipe du Havre.
00:30:44Oui, 3-3, tout ça, tout ça, bon, ça a été un peu compliqué.
00:30:49Ça nous a un peu gâché la fête.
00:30:50Ça aurait pu être sympa de dire qu'ils sont champions de France ce samedi soir.
00:30:54On l'aura fait face à Lyon, face à Monaco.
00:30:58On va y revenir dans quelques instants.
00:30:59Romain, très rapidement.
00:31:01Oui, très, très rapidement.
00:31:03Tu sais quoi, je peux même changer parce que j'avais oublié un truc.
00:31:06À la base, je voulais parler du fait que Thiago Silva arrêtait avec Chelsea
00:31:09et donc il avait fait une vidéo hommage où il a fait une interview à Chelsea
00:31:13et que ça manquait un peu pour le PSG.
00:31:14Bon, OK, c'est bien, mais il faut parler de Navas aussi.
00:31:18Navas, c'est dur, les gars, c'est dur.
00:31:20Ça me gêne un peu, moi, ça me gêne un peu de voir Navas comme ça.
00:31:26C'était certainement son dernier match avec le Paris Saint-Germain.
00:31:29C'est vrai, voilà, puisqu'il jouera plus d'ici la fin de la saison.
00:31:31Peut-être que Navas, la saison, il va le faire rentrer à la fin.
00:31:33Mais il ne reste plus qu'un match au parc.
00:31:35Il ne reste plus qu'un match au parc.
00:31:36C'est un peu compliqué.
00:31:38Mais oui, il n'est pas dedans.
00:31:41On ne se rend pas compte.
00:31:43On a le prisme de vision des gardiens que par les erreurs.
00:31:46Mais donc, on ne se rend pas compte des arrêts qui paraissent normaux.
00:31:49La première frappe d'Opéry, le but du Havre.
00:31:52Je pense que Donnarumma, plus Thénas, les deux, je pense qu'ils l'ont.
00:31:56Parce que c'est une question de
00:31:57c'est une question de rapidité pour descendre et essayer de potentiellement la claquer.
00:32:01Et tu vois que Navas, il est en retard.
00:32:03Tu vois que c'est une très belle action.
00:32:05C'est une très belle action et Navas n'est pas le seul responsable sur tout le but.
00:32:08Parce que la défense, elle est vraiment là.
00:32:10Mais même, tu sens que c'est des buts arrêtables.
00:32:14La stat de Donnarumma, c'est qu'en termes d'expected goals que le PEG aurait dû encaisser,
00:32:18il a arrêté dix buts depuis le début de la saison.
00:32:20Il aurait eu dix buts en plus.
00:32:21Donc, c'est ça où tu le vois.
00:32:24Et malheureusement, pour Navas, c'est un peu compliqué.
00:32:27On parle beaucoup du salaire de Mbappé qui va être en moindre l'année prochaine.
00:32:31Il y a 13 millions en moins avec Navas.
00:32:33C'est quand même pas mal, c'est pas mal dans le thème assalarial.
00:32:35C'est effectivement pas mal.
00:32:36On rappelle 37 ans.
00:32:37Grand monsieur, grand joueur.
00:32:38On avait mis des débats dans ce podcast.
00:32:40Éternel respect, éternel respect.
00:32:41Merci pour la campagne 2021.
00:32:43Incroyable.
00:32:45Je pense qu'en termes de force sur une période,
00:32:49c'est un des meilleurs gardiens de l'histoire du Paris Saint-Germain.
00:32:51Vraiment, ce qu'a montré, le niveau qu'a montré Navas à ce moment là.
00:32:54Il y a très, très peu de gardiens au PSG qui, dans l'histoire, l'ont montré.
00:32:57Maintenant, c'est...
00:32:59Ouais, maintenant, regardez là, printemps 2024, c'est dur.
00:33:02C'est effectivement très compliqué de voir notre Keylor Navas comme ça.
00:33:06Et effectivement, il a sûrement joué son dernier match.
00:33:08Alors tu vois, dans ces cas là, même s'il s'empare, c'est bien qu'il réponde présent.
00:33:11Mais il vaut mieux faire jouer Arnaud Thénas dans ces cas là.
00:33:14Donne-lui du temps de jeu, enfin voilà, sur ce genre de rencontre.
00:33:18Si tu sais que c'est fini,
00:33:19bien sûr que tu ne vas pas prolonger un joueur comme ça.
00:33:22Et la bonne nouvelle, je vous le dis,
00:33:24et je le rappelle, c'est quand même d'avoir vu ces photos de Sergio Rico
00:33:28en train de s'entraîner avec le Paris Saint-Germain et de passer les tests physiques.
00:33:32C'est exactement, on attend.
00:33:33C'est quand même un miracle. 82 jours à l'hôpital,
00:33:36hospitalisés des semaines dans le coma après son accident de cheval
00:33:41en mai de l'année dernière.
00:33:42Et le voilà de retour.
00:33:43Il s'était fixé un objectif de tenter sa chance de revenir au plus haut niveau.
00:33:48On attend de savoir si le PSG donne ou pas feu vert pour lui.
00:33:53Mais on croise les doigts, bien évidemment,
00:33:54pour le portier espagnol qui est en fin de contrat en juin 2024.
00:34:00Et quand on demande au Paris Saint-Germain
00:34:01quelle position le PSG a sur l'avenir de son gardien,
00:34:06on n'en a pas de retour.
00:34:08C'est un peu le côté, on ne sait pas trop comment ça va se passer.
00:34:11Effectivement, il faut attendre de savoir si il y a le feu vert médical.
00:34:14Les amis, on va parler du titre de champion de France.
00:34:16Bien sûr, le PSG est champion.
00:34:19Paris, champion.
00:34:20Je vous ai demandé un mot tout à l'heure.
00:34:22Il y a Alex qui nous a dit logique.
00:34:24J'ai Gary qui nous a dit inespéré.
00:34:25J'ai Romain qui m'a dit domination.
00:34:28Je vous rappelle que le Paris Saint-Germain a décroché son 12e titre de champion de France.
00:34:3212e titre de champion de France de D1, de Ligue 1.
00:34:35Paris, qui est désormais encore un petit peu plus loin devant tout le monde,
00:34:40bien évidemment, et qui décroche ce titre.
00:34:42C'est le deuxième de la saison.
00:34:43Il y a le Trophée des champions.
00:34:44Il y a désormais ce trophée en Ligue 1.
00:34:48La question que je vous ai posée, les copains autour de la table,
00:34:52on en parlera bien sûr après ensuite de Dortmund et aussi de Warrens et Rémerie.
00:34:56Quelle valeur a ce titre de champion de France pour vous et pour le Paris Saint-Germain ?
00:35:02Est-ce qu'il a une saveur particulière ?
00:35:03Parce que celui de l'année dernière,
00:35:04je me rappelle encore, les mecs partirent de Strasbourg
00:35:07et tous se tiraient ne pas vouloir fêter ensemble.
00:35:10Quelle valeur a ce titre, Alexandre ?
00:35:14C'est une bien bonne question.
00:35:17Merci de l'avoir posée.
00:35:18Pour développer un petit peu, parce que du coup, ça rejoint le logique.
00:35:22En fait, je trouve que
00:35:26de manière générale, les titres de champion de France,
00:35:27depuis 12 ans, ont perdu de saveur pour le PSG.
00:35:31Parce que forcément, t'en as gagné 10 sur 12.
00:35:36C'est devenu quelque chose d'assez normal.
00:35:40Je trouve que cette saison, le niveau global de la Ligue 1 a quand même été assez faiblard.
00:35:44Le niveau des concurrents potentiels aux titres a été franchement pas ouf.
00:35:51C'était une bataille pour qui ne veut pas être champion.
00:35:53C'est ça.
00:35:54Et donc franchement,
00:35:56oui, le PSG a dominé la Ligue 1 et en même temps,
00:35:58tu te retrouves à être champion avec dix matchs nuls.
00:36:02En fait, t'as même pas été au meilleur de ta forme.
00:36:05C'est à dire que t'as juste joué, quoi.
00:36:07Donc c'est...
00:36:09Encore une fois, un titre est un titre.
00:36:12Ça fait plaisir.
00:36:13Ça rajoute une ligne dans la feuille de palmarès.
00:36:15Et évidemment, il y a de quoi être ravi.
00:36:19Évidemment, ça n'aura pas le quart du dixième de la signification
00:36:21qu'aurait une qualification finale de Ligue des champions.
00:36:24C'est sûr que ça n'aura pas la même saveur.
00:36:28Voilà, c'est juste...
00:36:30Honnêtement, c'est juste assez normal, je crois, ce titre de champion.
00:36:33Mais je crois qu'il y en a un qui veut te tomber dessus.
00:36:35Avec plaisir, on est là, c'est une question de débat.
00:36:38Effectivement, Gary de Jésus secoue la tête.
00:36:41J'ai même entendu un...
00:36:44Qu'est-ce qui se passe, Gary ?
00:36:46Qu'est-ce qui se passe ?
00:36:47Du tout d'accord.
00:36:48Pourquoi ?
00:36:49Échangez les amis.
00:36:50Certes, les adversaires n'étaient pas présents.
00:36:54Certes, c'était une course à qui ne veut pas être champion.
00:36:56Comme l'a dit Romain.
00:36:58Certes, certes, certes, mais c'est un titre de champion.
00:37:02Et moi, je viens d'un pays où on ne gavote pas ce genre de choses.
00:37:05C'est-à-dire que les additionner,
00:37:08c'est un collier de perles que le PSG doit faire et rajouter le maximum de perles.
00:37:13Et le reste, on s'en fout.
00:37:14Moi, je me rappelle quand j'étais adolescent, de voir le Bayern enchaîner
00:37:17les titres et de voir les grandes fêtes qu'il y avait, où il se jette de la bière,
00:37:22etc., comme si c'était le premier titre.
00:37:24Et on voyait tout ça dans une très belle ambiance.
00:37:28Moi, je trouve qu'en France, on ne fête pas assez les titres.
00:37:31Déjà ici, on n'a pas le droit.
00:37:34Non, mais je veux dire même, il n'y a pas une ambiance de fête.
00:37:38Certes, là, tu as un contexte particulier où tu as la demi-finale qui arrive.
00:37:43Et donc là, je comprends plus.
00:37:44Mais en fin de saison,
00:37:46quelle que soit la fin en Ligue des champions,
00:37:49il faut que le dernier match au parc soit une belle fête.
00:37:52C'est important.
00:37:53C'est comme ça que les grands clubs ancrent.
00:37:55Parce que moi, par exemple, quand je vous dis, je voyais l'image du Bayern.
00:37:58Je n'étais pas en Allemagne.
00:37:59Je m'en foutais de savoir si en Bavière, dans une rue, les gens étaient sortis
00:38:02faire la fête, mais j'avais cette image-là de voir le Bayern écraser le championnat.
00:38:06Et c'est ce que doit faire le PSG.
00:38:08Et ce n'est pas de sa faute si derrière,
00:38:09il y a des concurrents qui tombent les uns après les autres et qui n'ont pas,
00:38:13qui ne font pas du leur pour aller plus loin, pour espérer et gratigner le PSG.
00:38:17Ce n'est pas leur problème, en fait.
00:38:18Le PSG, leur fonction, c'est de dominer ce championnat.
00:38:22Et moi, quand je disais inespéré, ce n'était pas le titre,
00:38:24parce que le titre, il n'est pas inespéré.
00:38:26Encore une fois, il est logique, je dirais, comme il est là, je te rejoins.
00:38:29Mais là où je suis, c'était plus dans l'argumentation.
00:38:31Après, moi, inespéré, c'était le contexte du PSG,
00:38:34de la manière dont ils ont gagné ce titre, de la force qu'ils ont montré.
00:38:38Moi, je trouve que c'est un PSG qui commence à refaire peur.
00:38:41Et ça, c'est important parce que les PSG
00:38:42des saisons dernières, ils avaient Messi, ils avaient Neymar, etc.
00:38:45Mais ils ne faisaient plus peur à personne en fin de saison.
00:38:47Alex, vas-y, c'est pour toi.
00:38:48Non, je vais juste répondre.
00:38:49Honnêtement, je suis assez d'accord avec toi, Gary.
00:38:54Moi, j'en vis beaucoup, par exemple,
00:38:55quand je vois l'Ajax qui a gagné 59 titres de champion des Pays-Bas
00:38:59et qui célèbre toujours dans la rue avec les bulles Saint-Impérial et les machins.
00:39:02Évidemment, le Bayern qui a gagné 10 d'affilée, qui était mort de faim.
00:39:05Mais au Portugal, d'ailleurs, que ce soit Benfica, Sporting, Porto.
00:39:10Après, tu vois, je pense qu'il y a encore une différence, si tu veux,
00:39:15dans ce genre de pays-là.
00:39:17On peut même parler de l'Espagne, par exemple,
00:39:19où en fait, quand tu as 2, 3, 4 clubs qui peuvent prétendre aux titres
00:39:23en début de saison, qui se battent un peu à armes égales
00:39:25et que du coup, c'est une vraie bataille.
00:39:26Le Bayern, c'est un bon exemple.
00:39:28Même au Portugal, quand il y a une seule équipe qui va au bout
00:39:32et qu'il n'y a pas eu de concurrents, je peux te dire qu'il y a la fête quand même.
00:39:34Non, mais en fait, et ce n'est même pas tant,
00:39:35c'est même aussi des concurrents par rapport au palmarès.
00:39:37C'est-à-dire qu'en fait, aujourd'hui, le PSG, tu vois, par exemple,
00:39:39que ce soit au Portugal, en Allemagne,
00:39:41effectivement, c'est le contre-exemple, parce que le Bayern est au-dessus,
00:39:43mais au Portugal, par exemple, c'est qui va en avoir 26 ou plutôt que 27, etc.
00:39:48Il y a une vraie course aussi sur le long terme,
00:39:52comme en Angleterre, d'ailleurs.
00:39:53Aujourd'hui, il y a Manchester United qui est au-dessus.
00:39:55Et puis, en fait, Liverpool qui va aussi rattraper le City.
00:39:57Et City,
00:39:59en termes de titres en général.
00:40:02Mais donc voilà, évidemment, c'est des contextes différents.
00:40:04C'est une culture différente.
00:40:06Évidemment, moi, j'adorais que le PSG puisse célébrer ses titres,
00:40:09comme ça a été le cas la première fois qu'ils l'ont gagné sous les recrétaries.
00:40:12Trocadéro et tout le monde y va et tout le monde machin.
00:40:14Je pense qu'il y aurait aussi un engouement supérieur parce que, du coup,
00:40:16il y a cette perspective de fêter le titre, d'avoir cette cohésion,
00:40:19cette communion un peu populaire.
00:40:20Malheureusement, ce n'est plus le cas.
00:40:21Je trouve que, je finis très rapidement,
00:40:23quand tu célèbres les titres au Parc des Princes avec eux qui sont sur un podium,
00:40:26sur la pelouse et puis le public qui est un peu dans les gradins,
00:40:30c'est un peu aseptisé.
00:40:31C'est pas très, c'est pas, c'est bof quoi.
00:40:33Je pense que la victoire, je ne sais pas,
00:40:36une victoire en Ligue des champions, je pense que ça peut,
00:40:38dans Paris, ça peut être chouette.
00:40:39J'espère bien, j'espère bien.
00:40:42Et justement, juste, je fais passer un message à la mairie de Paris.
00:40:46Je sais que les tensions sont vives entre le Paris Saint-Germain
00:40:49et la mairie de Paris sur le dossier du Parc des Princes.
00:40:50De toute façon, il va y avoir un élan populaire qui va venir dire...
00:40:52Mais je conseille juste, je conseille juste à la mairie,
00:40:55si elle veut gagner quelques points,
00:40:57t'en gagneras pas beaucoup, mais si tu veux en gagner quelques-uns
00:40:59auprès des supporters, une petite vraie fan zone,
00:41:03quelque chose d'un peu sympa, organisé,
00:41:04où on peut voir une vraie liesse populaire, parce qu'elle existe,
00:41:07parce que tout le monde nous tombe dessus, elle existe.
00:41:09Il y a des supporters, bien évidemment, du Paris Saint-Germain.
00:41:11Et ils méritent aussi de pouvoir faire la fête ensemble
00:41:13et non pas que dans le Parc des Princes, parce que ça arrange les autorités.
00:41:17Non, c'est bon.
00:41:18Alex, c'est bon, pardon, j'ai voulu y aller.
00:41:20Quel goût il a ? Est-ce qu'il a une saveur quand même ?
00:41:23Bien sûr qu'il a une saveur.
00:41:25Bien sûr qu'il a une saveur parce que
00:41:28depuis le début, vous commencez un peu à me connaître.
00:41:30Pour moi, l'important, c'est pas les chiffres, c'est pas le titre.
00:41:34C'est l'histoire que tu racontes.
00:41:35Qu'est-ce que tu dis des chiffres, que tu vas avancer ?
00:41:39Et qu'est-ce que tu dis du titre que tu vas remporter ?
00:41:41Et ce titre-là, pour moi, il représente bien ta saison.
00:41:46C'est une saison qui a parfois été un peu galère, qui a été gérée.
00:41:50Puisqu'il y a dix matchs nuls, mais dans les matchs nuls,
00:41:53un match nul comme ce week-end ou comme celui face à Clermont,
00:41:55c'est des matchs nuls qui sont gérés.
00:41:57Que si tu avais mis ton équipe et que tu avais voulu absolument surdominer ta Ligue 1,
00:42:02ce serait des matchs nuls qui seraient transformés en victoire.
00:42:06Et en ce sens, c'est pour ça que j'ai mis aussi le mot domination.
00:42:09En ce sens, je le trouve hyper important, ce titre,
00:42:12parce qu'il montre que tu as pu faire avec la Ligue 1
00:42:15pour avoir le plus d'objectifs possibles qui soient remplis.
00:42:19Et donc, t'as géré, t'as fait avec les forces qui ont été les tiennes.
00:42:22S'il y avait eu une meilleure concurrence,
00:42:24t'aurais certainement adapté ton PSG à une meilleure concurrence.
00:42:28Mais t'as fait ce qu'il fallait faire.
00:42:29T'as peut-être pas été là pour remporter un titre avec 70 points d'avance.
00:42:33Peut-être que ce sera le cas dans les prochaines années,
00:42:35parce que tu te mettras cet objectif-là.
00:42:37110, c'est beaucoup quand même.
00:42:38110, c'est beaucoup.
00:42:39Mais là, t'as fait ce qu'il fallait pour gagner le titre
00:42:44et ne pas mettre en péril tout le reste.
00:42:46T'as pas été dans une optique de Christophe Galtier qui dit
00:42:49tous les matchs sont importants, il faut qu'on soit champion.
00:42:51Et à la J32, on a de la chance.
00:42:56Non mais c'est symptomatique.
00:42:58C'est hyper symptomatique parce que cette logique-là,
00:43:01c'est la logique qui a amené notamment à une blessure de Kylian Mbappé
00:43:03pour un huitième de finale de Ligue des Champions.
00:43:05Par exemple, la gestion, ça se gère, c'est utile.
00:43:09Mais bien sûr, en ce sens, ce titre symbolise ça.
00:43:12Ce titre acquis à la J dans ce contexte-là et 4-3 journées de la fin.
00:43:18Ça symbolise ça.
00:43:20Donc pour moi, ça a une très, très grande valeur.
00:43:22Et je disais aussi l'aspect domination.
00:43:25Bien sûr, le PSG était favori de la Ligue 1 quand ça a démarré.
00:43:28Mais il ne faut pas oublier que le début,
00:43:30j'en parlais notamment dans ma chronique ce matin, le début de saison.
00:43:33Mais ce PSG, il est déclassé là.
00:43:35Neymar qui s'en va, Messi qui s'en va, Mbappé, on ne sait pas.
00:43:39Verratti, il est parti, il n'y a pas de milieu.
00:43:41Luis Henrique, ça fait quatre ans qu'il n'a plus entraîné en club.
00:43:44On ne sait pas ce que ça va donner.
00:43:45Vous avez vu le nombre de recrues, ça n'a pas forcément tourné dès le début.
00:43:48Et les recrues, on ne les connaît pas.
00:43:50C'était des interrogations.
00:43:52Est-ce que le PSG ne donne plus d'objectifs en Ligue des champions ?
00:43:55Ça se trouve, c'est devenu un club d'Europa League.
00:43:57Non, c'est un club de Ligue des champions qui est en demi-finale,
00:44:00qui est champion de France. On domine.
00:44:02Et par ailleurs, on domine et on va dominer en finale de Coupe de France aussi.
00:44:05Alex, puis Gary.
00:44:07Juste un mot de mémoire, tu prends la première place qu'à la douzième journée.
00:44:10Ouais, ça te met du temps à se mettre en route.
00:44:12Plan comptable, pire début de saison de l'ère Qatari, d'un point de vue comptable.
00:44:16Mais ça ne veut rien dire.
00:44:17Aujourd'hui, on l'a oublié parce que c'est devenu tellement bien tourné.
00:44:21Il reprenait un bateau dans un sale état.
00:44:25Oui, c'est ça qui est intéressant, parce qu'il est le...
00:44:29Ça lui revient bien évidemment de droit, ce titre.
00:44:32Souvent, on disait, oui, c'est Messi qui a tenu la baraque.
00:44:37Je dis une connerie, il ne l'a pas souvent tenu.
00:44:39Mais voilà, mais c'est Neymar, c'est machin.
00:44:41Là, c'est le coach qui a construit ça.
00:44:45Ça ne veut pas pour autant dire que les joueurs n'ont pas été importants.
00:44:47Notamment Mbappé qui a eu de très bonnes stats en Ligue 1.
00:44:49Les joueurs ont été importants, mais ils ont été cadrés.
00:44:52Ils ont été gérés comme quasiment presque jamais dans l'ère Qatari.
00:44:58Et ça a débouché sur un titre important malgré tout.
00:45:01Et moi, je pense que je suis d'accord avec toi.
00:45:03Et je l'ai dit au début, qu'il y a toute sa valeur.
00:45:06Parce que le contexte, il était très compliqué.
00:45:09On n'attendait rien de ce Paris Saint-Germain qui était en transition.
00:45:15On se disait, voilà, minimum, le titre de champion de France.
00:45:18On est loin du compte quand même, parce que là, c'est loin d'être le minimum.
00:45:21Il y a le titre du champion de France.
00:45:22Tu as une demi-finale de Ligue des champions, le trophée des champions.
00:45:25Et tu as la finale de Coupe de France.
00:45:27Et donc, dans ce contexte-là, la valeur de ce titre, pour l'instant,
00:45:31c'est un premier étage et on espère qu'il y en aura d'autres.
00:45:34Oui, je pense quand même au-delà du fait qu'on n'attendait rien de ce PSG en début de saison.
00:45:38Alors, c'est un hontre très général parce que je ne m'inclue pas dedans.
00:45:41Mais il y a certaines personnes aussi qui se réjouissaient par avance de pouvoir
00:45:45un peu constater les échecs de ce PSG.
00:45:49Tous les supporters des autres clubs, ils n'attendent qu'un déclassement du Paris Saint-Germain.
00:45:52Et c'est normal, puisque un déclassement du Paris Saint-Germain,
00:45:54ça veut dire qu'eux vont peut-être augmenter, s'ils font le taf.
00:45:57Je ne parle même pas que de supporters.
00:46:00Je parle aussi d'observateurs, de spécialistes, de médias.
00:46:03Mais pour revenir sur la valeur,
00:46:06l'année dernière, c'est un truc historique.
00:46:07On est premiers de la première à la dernière journée.
00:46:09C'est un truc qui est historique, factuellement.
00:46:11C'est historique.
00:46:12Mais la valeur du titre de l'année dernière par rapport à celle de cette année,
00:46:16je pense qu'on est tous d'accord.
00:46:17Oui, moi, je me suis régalé à voir comment a été construit ce titre.
00:46:21Même contre l'A.
00:46:23Comme quoi, ce n'est pas juste les chiffres.
00:46:24Ce n'est pas juste les chiffres.
00:46:25Ce n'est pas juste la ligne sur le palmarès.
00:46:26Ce qui importe, c'est l'histoire que tu racontes.
00:46:28L'histoire que tu as racontée cette année, elle est hyper sympa.
00:46:31Non, pardon, oui, c'est vrai.
00:46:33Mais au final, il y a très peu de gens qui retiendront cette histoire-là.
00:46:35Enfin, c'est un truc qui s'est fait.
00:46:37Ceux qui l'ont vécu, c'est hyper important.
00:46:40La première pierre de Louis-Saint-Riquet au Paris Saint-Germain, c'est pas mal, quand même.
00:46:43Oui, non, mais bien sûr.
00:46:44Ce n'est pas le trophée des champions qui te met une pierre contre Toulouse.
00:46:47Non, mais oui, évidemment, je...
00:46:49C'est juste que je...
00:46:51Pour moi, en tout cas, à la tête personnelle,
00:46:52pour l'instant, je ne ressens pas non plus un truc de fou.
00:46:55Après, c'est juste une généralité depuis des années.
00:46:57Mais un truc de fou autour de ce titre-là.
00:46:58Après, c'est encore une fois, quand on te décrive, quand on se replonge dedans, etc.
00:47:02Evidemment, ça représente quelque chose.
00:47:05Il y a une belle histoire qui a été racontée, etc.
00:47:07Mais voilà, c'est...
00:47:08C'est sûr que quand tu vois les typhosis de l'Inter Milan,
00:47:12qui sont hystériques, en train de faire tout et n'importe quoi
00:47:15depuis trois ou quatre jours, depuis le titre...
00:47:17Tu vois, typiquement, l'Italie, c'est un exemple parfait
00:47:20de ce que j'expliquais tout à l'heure.
00:47:21C'est-à-dire que l'Italie, tu avais la Juve, l'Assez Milan, l'Inter,
00:47:23la Roma, des clubs qui, historiquement...
00:47:26La Juve, ils ont été un moment tout seuls aussi.
00:47:28Oui, ils ont été un moment tout seuls.
00:47:29Mais en fait, maintenant que l'Assez Milan et le Milan sont revenus,
00:47:32en fait, il y a toujours ce truc.
00:47:33L'Inter Milan, ils ont gagné le titre il y a deux ans, quand même.
00:47:35Ils ont été finis avec deux champions l'année dernière.
00:47:37Tu vois, ils pourraient se dire, ouais, bon, voilà.
00:47:39Et en fait, il y a une telle concurrence historique entre les clubs
00:47:43qu'en fait, le titre, forcément, c'est un accomplissement de fou.
00:47:45Est-ce que ce n'est pas de la faute de Monaco, Marseille ou Rennes ?
00:47:49Monaco, c'est encore le seul suiveur, à peu près.
00:47:52Ils collent plutôt pas mal.
00:47:54Ils sont toujours dans les 2-3.
00:47:55Et c'est féminissant, en termes de points.
00:47:58Ils ne collent pas, ils sont derrière.
00:47:59C'est un des premiers trucs que j'ai dit, par ailleurs,
00:48:01que c'était aussi une saison où les concurrents n'ont pas été au niveau.
00:48:04Mais après, à côté de ça, on est, excuse-moi,
00:48:08on est donc sur le dixième titre.
00:48:10Je te montrerai ce podcast quelques fois.
00:48:12On est donc sur le dixième titre du PSG depuis l'arrivée du Qatar.
00:48:17L'exploit de Lyon d'en avoir remporté 8 de suite, on en est encore loin.
00:48:20On a fait 4, 3.
00:48:21Et donc là, on est sur une série de 3.
00:48:23Ce n'est pas une domination,
00:48:25domination de la Juive, le Bayern qui restait sur 11 de suite,
00:48:29la Juive qui en a mis 9 ou 10 de suite.
00:48:30Cette domination de...
00:48:32Allez, là, il y a une période, c'est que nous.
00:48:34Ouais, non, mais OK.
00:48:35Je dis à l'étranger, à l'étranger, notamment dans les journaux portugais,
00:48:38ce que j'ai vu, c'est le douzième titre du PSG.
00:48:40Oui, mais t'en laisses.
00:48:41C'était sur combien d'années ?
00:48:4310 sur 12 ans.
00:48:4513 ans.
00:48:46Sauf quand t'en as laissé, t'en as laissé en route.
00:48:48Mais voilà, mais ça, si ce n'est pas une domination, Romain, je ne sais pas.
00:48:50Non, mais bien sûr que c'est une domination.
00:48:51Mais ce que je veux dire, c'est que...
00:48:53Ça n'a pas le même impact que Lyon qui a mis 8 de suite.
00:48:55Ouais, 8 de suite.
00:48:56C'est quand même un truc, tu vois, c'est un truc.
00:48:58Et choper ce record-là, moi, il m'intéresse de ouf, tu vois.
00:49:01Bah, eux...
00:49:02Vous l'avez entendu, ça se trouve, on sera là dans 5 ans, c'est ça ?
00:49:05Pour battre le record des Lyonnais pour parler d'aller chercher ce titre.
00:49:10Les amis, on fait une première pause dans cette tribune.
00:49:13Bravo Paris Saint-Germain pour ce titre de champion de France.
00:49:16On va parler de la Ligue des champions.
00:49:17Ne vous inquiétez pas, ça arrive, c'est dans quelques minutes.
00:49:19Mais d'abord, on parlera aussi d'un garçon qui a prolongé.
00:49:22A tout de suite.
00:49:24Le club des lefto sur France Bleu.
00:49:26Au petit matin, un réveil souriant pour vous servir et vous informer.
00:49:31Bonjour.
00:49:32Robert Bernaud.
00:49:33Chaque matin, on vous propose les pépites de la rédaction.
00:49:35Ce sont ces histoires incroyables, étonnantes ou bien encore insolites
00:49:38qui se passent tout près de chez vous et dont seule France Bleu est au courant.
00:49:41Alors pour avoir les meilleures histoires à partager chaque matin
00:49:44avec vos collègues, rendez-vous demain de 5 à 6.
00:49:47Le club des lefto sur France Bleu.
00:49:49Du lundi au vendredi.
00:49:52Dès 5 heures.
00:49:54100% PSG.
00:49:55La Tribune.
00:50:00J'espère vraiment qu'on va retourner Paris.
00:50:02C'est Paris qui est de la Ligue des champions.
00:50:05J'étais en train de parler de ça, en fait.
00:50:06J'étais en train de discuter de ça et voilà.
00:50:08Je me suis fait prendre par la lumière rouge.
00:50:10Moi, j'ai déjà des potes qui m'ont dit après la victoire à Barcelone.
00:50:13On va sur les champs ou pas ?
00:50:15Donc c'est qu'il y a...
00:50:16Mais les gens ne savent même pas.
00:50:17C'est pas venu et ça s'est pas fait.
00:50:19J'ai une petite anecdote.
00:50:20Il y a un journaliste espagnol du Chiringuito, d'ailleurs.
00:50:25On lui passe le bonjour.
00:50:26Il vient à toutes les conférences de presse.
00:50:28D'ailleurs, c'est le plus sympathique qu'on ait eu jusqu'à présent.
00:50:32Et il me demandait, mais si le PSG gagne, on va où ?
00:50:36J'ai dit, bah, écoute, bonne question.
00:50:38Le PSG ne gagne pas souvent, donc on ne va pas là-dessus.
00:50:40Il m'a dit, écoute, normalement, les victoires en France,
00:50:44c'est sur les champs, quoi.
00:50:46Depuis 98, etc.
00:50:48Il m'a dit, mais vous n'avez pas une place ?
00:50:49Parce que nous, on a la place à des CBLS.
00:50:51Dès que le Real gagne, on y va et tout.
00:50:55C'est une longue place, quoi.
00:50:56Et je lui ai dit, non, non, mais même si le PSG est sacré,
00:50:58parce que c'était samedi soir,
00:50:59ça ne sert à rien que tu ailles sur les champs.
00:51:01Tu ne vas pas voir grand monde.
00:51:02Non, mais par contre, il y a des fumigènes qui ont été craqués
00:51:04sur le quart de finale.
00:51:05Il y en a qui sont déjà partis sur les champs.
00:51:08Non, mais là, déjà, je pense que si Calife, en finale, il y a,
00:51:12je pense qu'il y aura un peu de monde sur les champs.
00:51:14J'en suis convaincu.
00:51:16Oui, tout à fait, également.
00:51:17Je vous rejoins.
00:51:18J'en suis ravi.
00:51:19Très bien. Les amis, très rapidement,
00:51:21mais je veux quand même qu'on en parle dans ce programme
00:51:23avant de parler de Dortmund, bien évidemment,
00:51:25parce qu'on est là aussi pour développer l'actualité du Paris Saint-Germain.
00:51:28Et l'actualité du Paris Saint-Germain,
00:51:30c'est ce moment un peu d'affolement dans la tribune de presse.
00:51:34Il est 20h53.
00:51:36On voit du personnel du Paris Saint-Germain
00:51:40qui vient placer en quatrième vitesse un podium.
00:51:45On voit mettre trois rangées de lance-flammes derrière et des flics à confettis.
00:51:50On se dit mais qu'est-ce qui se passe ?
00:51:52Ils font une répète pour le titre en cas de victoire.
00:51:55C'est ça, on s'est dit mais qu'est-ce qui se passe ?
00:51:57Et tout d'un coup, Michel Montana, le speaker, dit
00:52:00« Mesdames et Messieurs, dans quelques instants,
00:52:02je le fais très mal,
00:52:04le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Harifi,
00:52:06et là, affolement général.
00:52:08Et je ne sais plus, c'est toi qui nous dis « Ouah, c'est Warren !
00:52:11À tous les coups, c'est Warren ! »
00:52:12Et donc, là, affolement.
00:52:14Et effectivement, on voit arriver Nasser Al-Harifi accompagné de Warren Zahir-Emery.
00:52:18Petite photo, des petites flammes.
00:52:20Voilà, bravo, photo.
00:52:22Jusqu'en 2029, Warren Zahir-Emery est donc au Paris Saint-Germain jusqu'en juin 2029.
00:52:29Le Paris Saint-Germain, l'avenir du PSG, appartient-il au titi du PSG ?
00:52:36Et quand je dis au titi, je ne parle pas que de celui-ci, mais finalement des autres.
00:52:40Parce que quand j'entends Louis Sénériqué nous parler de toute l'admiration,
00:52:43en tout cas de l'envie qu'il a de travailler avec un garçon comme Mayoulou,
00:52:47parce qu'il voit qu'il y a de la matière première ultra intéressante.
00:52:50Est-ce que l'avenir appartient à ces jeunes-là ?
00:52:52Je me retourne vers toi, Romain.
00:52:54Déjà, bonne nouvelle, Warren prolonge.
00:52:57Oui, on s'y attendait, mais bien sûr, bonne nouvelle.
00:53:00C'est un petit bémol sur le 2029 ?
00:53:01Oui, bah oui.
00:53:02Je le fais tout de suite ou pas ?
00:53:02Oui, mais t'es tout le temps en train de…
00:53:04Il y a quelques infos qui sortent comme quoi c'est un contrat de 2028 plus 1.
00:53:09Ils vont la refaire ?
00:53:12Et c'est pas que t'as eu un historique il y a deux ans avec un maillot où il n'y avait pas l'album de date,
00:53:17mais ça serait malvenu quand même de refaire la même erreur pour essayer de montrer que tout est géré, etc.
00:53:24Je trouve que c'est…
00:53:26Nasser montre qu'il n'apprend pas forcément de ses erreurs après ce truc-là.
00:53:29En tout cas, les fautes du maillot de 2029 sont déjà sur le côté.
00:53:31On attend en tout cas la réponse du Paris Saint-Germain pour nous expliquer exactement la…
00:53:35Parce qu'il aurait la dernière année qui est en option
00:53:37et toutes les parties seraient accordées pour que l'option soit quasiment automatiquement levée.
00:53:42Ça me fait penser à une histoire moi, mais bon après je ne sais pas.
00:53:45Ça prendra quelqu'un.
00:53:47Du coup, c'est déjà une très bonne nouvelle que Warren prenne de l'importance déjà dans la longueur sur le projet.
00:53:55Parce que c'est un joueur clé, c'est pas…
00:53:57Pour moi, on pourra rediscuter de son profil et de l'importance qu'il doit avoir dans l'équipe.
00:54:02C'est pas pour moi…
00:54:03C'est pas une superstar potentielle de l'équipe.
00:54:05C'est un super joueur de complément.
00:54:07Même dans un milieu de terrain, c'est un très bon numéro 2 ou numéro 3
00:54:12qui va faire que ton équipe va tourner.
00:54:15Par exemple, en ce moment, si Vitinha est si fort en 6,
00:54:18c'est aussi parce qu'il y a Warren qui peut venir le compenser de temps en temps quand il monte.
00:54:22Donc, c'est un joueur qui est essentiel et c'est très bien qu'il soit inscrit dans la durée.
00:54:27Encore plus parce que c'est un mec qui est formé chez nous.
00:54:29Effectivement, le petit gars de Montreuil.
00:54:32On rappelle 18 ans pour Warren Zahir-Emery.
00:54:35La bonne nouvelle, c'est qu'il prolonge.
00:54:36Est-ce que l'avenir appartient au titi du PSG, Alexandre Inflalo ?
00:54:42Oui et non.
00:54:43Pourquoi ?
00:54:44Merci.
00:54:45Au revoir.
00:54:47Je serai tous les jours au point virgule.
00:54:51Grand point virgule.
00:54:53Oui et non.
00:54:54Oui, car il me semble assez clair que le PSG
00:55:01veut en tout cas opérer ce virage-là, a mis des moyens dans sa formation,
00:55:05qu'avec le campus de Poissy, ça va forcément avoir un impact très positif
00:55:10sur la formation parisienne, qui profite déjà d'un vivier absolument exceptionnel.
00:55:15Mais peut-être pas dans l'immédiat.
00:55:18Et je m'explique parce qu'au-delà de Warren Zahir-Emery,
00:55:22qui est un joyau brut,
00:55:26et au-delà de Warren Zahir-Emery et de Presnel Kipembe,
00:55:31quand il daignera rejouer au foot, on l'espère bientôt parce qu'on l'aime
00:55:35beaucoup et ça pourrait corriger les problèmes dont tu parlais, Gary,
00:55:37de défense centrale.
00:55:40Derrière lui, je ne sais pas qui va y avoir,
00:55:42qui peut vraiment s'imposer dans l'équipe première.
00:55:44Alors, j'ai beaucoup d'affection pour Senni Maioulou.
00:55:47J'espère qu'on pourra le voir de plus en plus souvent.
00:55:50Et Lucien Riquet a l'air de lui faire confiance et de lui donner du temps de jeu.
00:55:53Pour l'instant, je n'arrive pas trop à jauger de quel bois il est fait.
00:55:56Yoram Zagué, c'est un peu pareil.
00:55:58C'est un joueur qu'on n'a pour l'instant pas beaucoup vu,
00:56:00qui est encore un peu tendre, qui va peut-être aussi profiter
00:56:03de cet espèce de trou d'air laissé par Nordi Moukile sur le côté droit.
00:56:07Mais pour l'instant, on ne le voit pas trop.
00:56:09Ettan Mbappé...
00:56:11Etman Kari qui va revenir.
00:56:13Oui, Etman Kari qui va revenir.
00:56:14Pareil, il va falloir le tester dans la rotation, ça va être important.
00:56:17Ettan Mbappé, évidemment, pareil, je trouve que c'est un joueur qui est intéressant.
00:56:21Je ne sais pas s'il aura une grande carrière au PSG.
00:56:24Et en fait, derrière ça, qui y a derrière ça ?
00:56:28Chavis Simons, il est considéré comme titu ou pas ?
00:56:30Bien sûr.
00:56:31Pour le coup, il va revenir.
00:56:32Voilà, on en a deux.
00:56:34Donc déjà, si on a effectivement Chavis Simons et Etman Kari...
00:56:37Tu viens de détruire son argumentaire, il était bien parti, là, toi !
00:56:40Quel coquin, celui-ci !
00:56:42Chavis Simons, ça compte ou pas ?
00:56:44Effectivement, dans les 11 années prochaines,
00:56:46t'auras potentiellement Warren Ziermeri, Chavis Simons.
00:56:48En remplaçant, t'auras peut-être Etman Kari, Senni Maioulou.
00:56:51Yoram Zagué...
00:56:52Ça serait énorme, déjà, comparé à Saint-Germain, t'es ça !
00:56:55Mais là, tu me dis, est-ce que l'avenir appartient au Titi ?
00:56:56Est-ce que l'avenir appartient au Titi ?
00:56:59Non.
00:57:00Et donc, juste, effectivement, dans les générations qui suivent,
00:57:03à part Ibrahim Mbaye, qu'on va beaucoup suivre dans les prochaines années,
00:57:06pour l'instant, moi, je n'ai pas de déco, en tout cas, d'un mec fou.
00:57:09Garry, vas-y, parce que tu as le sourire en coin depuis tout à l'heure.
00:57:13Non, voilà.
00:57:15Donc tu rejoins le...
00:57:16Oui ou non.
00:57:17Oui, oui.
00:57:18Parce que t'as le Paris-Saint-Germain dans le cœur, peut-être.
00:57:22Mais non, en fait, c'est le souhait, c'est le fantasme de beaucoup de supporters.
00:57:27Certes, tu sors des joueurs, mais non, tu ne peux pas t'appuyer que sur ça.
00:57:32Ça ne peut pas être l'avenir du...
00:57:34Tous les Titis ne peuvent pas être l'avenir du Paris-Saint-Germain.
00:57:37Si tu en as deux dans un 11 titulaire, c'est déjà énorme.
00:57:43Warren Zahir-Emery, il a suscité l'excitation qu'il a suscité
00:57:47parce que c'était extraordinaire dans le sens premier du mot.
00:57:51C'est-à-dire que ça n'arrive pas tous les jours.
00:57:52Un mec comme Warren Zahir-Emery qui sort du centre de formation.
00:57:55Donc non, il ne faut pas mettre cet espoir-là sur ces jeunes-là.
00:58:01C'est un peu des coups de poker, malgré tout.
00:58:04Je veux dire qu'on voit le Barça ou qu'on voit le même Benfica
00:58:08qui sort beaucoup, beaucoup, beaucoup de joueurs.
00:58:10C'est rare qu'il y en ait deux par saison qui sortent.
00:58:14Il y en a un toutes les deux, trois saisons.
00:58:17Il y en a un sur ceux-là qui peut partir vite,
00:58:22qui s'intègre dans l'équipe.
00:58:24Mais après, tu attends cinq ou six ans pour qu'il y en ait un autre
00:58:26qui s'intègre dans l'équipe.
00:58:28Ta question était un petit peu forte.
00:58:31Il y en a déjà un ou deux dans le 11 titulaire.
00:58:33Avec Xavi Simons et Warren Zahir-Emery, je trouve ça déjà énorme.
00:58:37Oui, Romain.
00:58:38Alors moi, ma réponse, ça va être pas que.
00:58:41Il ne doit pas y avoir que les Titis qui prennent le pouvoir.
00:58:43Parce que c'est un peu l'envie.
00:58:45Ils ont envie que ça soit jeune.
00:58:46J'entends que ça va se rapprocher un peu de ce que dit Alex.
00:58:51J'entends que c'est très, très bien parce que les Titis,
00:58:53c'est la garantie que l'ADN PSG reste.
00:58:57Et donc, il ne faut pas perdre de vue cet ADN.
00:58:59C'est-à-dire un ADN où, quand tu es formé au Paris Saint-Germain,
00:59:02tu sais que les matchs face à Marseille sont importants.
00:59:04Tu sais qu'il y a un savoir-faire.
00:59:06Il y a une domination nationale à avoir.
00:59:08Tu peux transmettre cet ADN sans forcément être formé au club.
00:59:11Ce serait aussi un des enjeux qui serait cool.
00:59:14De transmettre cet ADN Paris Saint-Germain,
00:59:16transmettre les matchs qui sont importants, etc.
00:59:19aux joueurs qui n'ont pas grandi en France, qui n'ont pas grandi au PSG.
00:59:22Souvent, le principal moteur aussi, ça peut passer par cette jeunesse-là.
00:59:26Des mecs comme Marquinhos qui ne sont pas formés là
00:59:28et qui ont exactement cet ADN-là.
00:59:30Mais après, il est arrivé tellement jeune, Marquinhos, que...
00:59:33Mais il ne faut absolument pas se dire qu'on va faire une équipe que de Titis.
00:59:38Non, c'est non.
00:59:39La plupart des équipes qui ont fait des équipes formées au club
00:59:43sont des équipes qui ont été contraintes de le faire.
00:59:46C'est le compas à un rond. Salut le FC Barcelone.
00:59:48Le FC Barcelone, en ce moment, c'est un très, très bon exemple.
00:59:51Lyon, au milieu des années 2010, quand ils sortent les Tolisso,
00:59:54la KZ, Fekir, Feri, Umtiti, tout ça,
00:59:57c'est parce que Lyon n'a pas d'argent à ce moment-là.
00:59:59Ils doivent rembourser le stade. Ils ne peuvent pas faire un ADN.
01:00:01Ou alors, tu as une génération exceptionnelle.
01:00:02Oui, mais la génération exceptionnelle, ils l'ont aussi provoquée.
01:00:05C'est aussi provoqué parce que tu as des mecs
01:00:07que tu es obligé de mettre sur le devant de la scène
01:00:09et t'en as qui progressent.
01:00:10Donc forcément, ça tombe bon pour toi.
01:00:13Maintenant, il faut en avoir 2, 3, 4, 5 dans l'effectif.
01:00:17Dans l'effectif, je parle global.
01:00:18Et après, en plus, le PSG, ça a toujours été un club de stars.
01:00:23Ça a toujours été un club de...
01:00:25Je vais mettre de l'argent sur tel mec.
01:00:27Je vais mettre de l'argent sur telle pépite étrangère,
01:00:31brésilienne, notamment.
01:00:32En fait, il faut essayer de faire en sorte...
01:00:34Je lisais une stat qui est assez folle.
01:00:36Il y a, dans les cinq grands championnats,
01:00:37il y a un joueur sur dix qui vient de la région parisienne.
01:00:40C'est SoFoot qui a sorti ça.
01:00:41Complètement dingue.
01:00:43Un joueur sur dix dans les cinq grands championnats
01:00:44vient de la région parisienne.
01:00:45D'ailleurs, je vous le conseille, ça sort le 2 mai.
01:00:48Il y a un spécial joueur de France.
01:00:50J'aimerais bien savoir, dans ces un joueur sur dix,
01:00:52le profil qu'ils ont et quelle est leur qualité, etc.
01:00:56Non, mais c'est pas ça, la question.
01:00:59C'est très difficile d'être professionnel.
01:01:01Il y a un million de joueurs à travers le monde,
01:01:02mais ils ont tous le même profil.
01:01:04Quand tu viens du même endroit, être professionnel,
01:01:07faire partie d'une élite, d'être professionnel,
01:01:10c'est déjà complètement dingue.
01:01:11Et d'avoir une personne, un mec sur dix,
01:01:14c'est-à-dire qu'en gros, un sur dix, c'est un titulaire.
01:01:16T'as les mêmes problèmes qu'ont des pays comme le Brésil,
01:01:19où ils ont exactement le même problème que ces joueurs-là.
01:01:22C'est-à-dire que c'est des joueurs très...
01:01:26qui ont tous quasiment le même profil,
01:01:28que tu cherches à amener des joueurs dans un marché
01:01:30et que tu cherches pas à développer leur qualité de football, etc.
01:01:33On est plutôt bien quand même.
01:01:35Quand on est des joueurs d'élite, on est plutôt bien en défense.
01:01:38T'as des joueurs d'élite, t'as une densité,
01:01:40donc c'est quand même assez...
01:01:43Ça suffit, quoi.
01:01:44Un homme veut prendre la parole, c'est Alexandre Aflalo.
01:01:46Parce qu'il est très posé et il me fait des petits signes, genre...
01:01:50Pour rejoindre ce que disent mes deux camarades,
01:01:53qui sont des personnes brillantes au demeurant...
01:01:55Qui vont arrêter de faire la Suisse, je sais pas.
01:01:58Après, qui vient...
01:01:59En fait, je pense que l'enjeu...
01:02:01C'est ça ce qu'a dit Louis-Henriquier.
01:02:02La phrase est le mais.
01:02:03Et après le mais, c'est ce que ça veut dire.
01:02:06Je pense que l'enjeu pour le Paris Saint-Germain,
01:02:08en fait, c'est déjà ce qu'il a un petit peu accompli cette saison.
01:02:11C'est pas tant d'être une usine à titulaire pour son équipe,
01:02:15mais de pouvoir faire la place à ces jeunes talentueux
01:02:18si jamais ils venaient avec l'or au plus haut niveau.
01:02:21C'est-à-dire qu'en fait, le problème des Meignan,
01:02:24des Coman, des Diaby,
01:02:26de tous ces mecs-là qu'on regrette beaucoup aujourd'hui,
01:02:28c'est qu'ils ont eu leur poussée de croissance, entre guillemets,
01:02:33à une époque où le Paris Saint-Germain fermait complètement les vannes de l'équipe première,
01:02:36où t'avais tellement de titulaires hyper puissants
01:02:38que de toute façon, tu pouvais pas aller les chercher
01:02:40et que les entraîneurs ne faisaient pas les choix forts
01:02:42que fait Louis-Henriquier de mettre sur le banc les mecs
01:02:45qui pouvaient prendre la place de ces jeunes-là et entraver leur développement.
01:02:50Warren Zahir-Emery, encore une fois, franchement, c'est une exception.
01:02:53Warren Zahir-Emery, être titulaire au Paris Saint-Germain à 17 ans...
01:02:55Maïoulou, c'est un bon exemple.
01:02:56Maïoulou, voilà. Maïoulou, par exemple,
01:02:59s'il a du temps de jeu la saison prochaine,
01:03:00on verra le temps de jeu qu'il a la saison prochaine.
01:03:01S'il arrive à avoir pas mal de temps de jeu la saison prochaine
01:03:04et à pouvoir se développer, ça sera aussi hyper important
01:03:05dans la place qu'il pourra avoir dans ses équipes.
01:03:07Mais si le PSG recrute le milieu dont tout le monde parle
01:03:09et que tout le monde attend, le Maïoulou, il a plus d'invés.
01:03:11Maïoulou, il est plus attaquant déjà.
01:03:12Ce qui est assez intéressant, c'est que t'es jeune au Paris Saint-Germain,
01:03:17Warren Zahir-Emery, c'est pas ta référence.
01:03:19Enfin, c'est ta référence parce que Warren Zahir-Emery, c'est ton rêve.
01:03:22Parce que le rêve, c'est de te dire
01:03:25si tout se passe bien, si je suis hors du commun,
01:03:27je vais faire un Warren Zahir-Emery.
01:03:28Par contre, un Maïoulou, cette saison,
01:03:31je parle même pas de la saison prochaine, cette saison,
01:03:32Maïoulou, cette saison, c'est des titularisations en Ligue 1,
01:03:34c'est des matchs en Coupe de France, c'est des minutes.
01:03:37Non, il n'y a pas toujours eu ça.
01:03:38C'était forcé, c'était forcé, il n'y avait pas de solution.
01:03:42Il n'y avait pas de solution.
01:03:44Tu peux faire sans Maïoulou cette saison,
01:03:46mais pourtant, tu lui donnes sa chance.
01:03:48Et donc, c'est ça l'idée, c'est que tu donnes ta chance à des jeunes
01:03:51et après, ils prennent le wagon ou pas.
01:03:53Mais juste, tu leur as donné ta chance.
01:03:54Tu vois, typiquement, pour remonter là-dessus,
01:03:57moi, ça me pense un peu au cas d'Edouard Michu,
01:03:59c'est-à-dire que tu avais Chamy Simons qui était un peu au-dessus de la mêlée,
01:04:03et encore, quand il était au PSG, ce n'était pas non plus flagrant.
01:04:05Et puis Edouard Michu qui était plus...
01:04:07On lui donne sa chance parce qu'on sait qu'il est un peu aussi au-dessus,
01:04:09il est un peu dans ce groupe-là, des joueurs qui sont à l'aise.
01:04:11Mais tu vois, pareil, il y a Shaday Bichabou,
01:04:14c'est un peu des mecs comme ça.
01:04:15Donc, à voir si Maïoulou, encore une fois,
01:04:16va réussir à saisir cette chance-là,
01:04:18à saisir un peu le temps de jeu qu'il va avoir.
01:04:20Et puis, s'il doit vaincre au PSG, qu'il l'ait, quoi.
01:04:23On termine avec toi, Gary.
01:04:24Ensuite, il sera temps de parler de Dortmund.
01:04:26Pour conclure, je trouve qu'on fait beaucoup de procès,
01:04:28de faux procès au Paris Saint-Germain par rapport à sa formation.
01:04:32Et on énumère tous les joueurs qui ont explosé ailleurs,
01:04:35mais ça arrive dans tous les clubs,
01:04:36dans tous les gros clubs qui ont un centre de formation.
01:04:38Mais on est traumatisés, monsieur.
01:04:39On a un joueur qu'on a laissé partir
01:04:42et qui nous a marqué un but, en final, le Ligue des Champions, monsieur.
01:04:46Ça arrive à tous les clubs, le nombre de joueurs du Real Madrid
01:04:48qui ont été formés là-bas et qui ont après leur emplotté,
01:04:50un nombre incalculable.
01:04:52Au Barça, je n'en parle même pas.
01:04:54Grimaldo, là, qui est au Bayern Leverkusen
01:04:55et qui est extraordinaire au Bayern,
01:04:57il est formé au Barça.
01:04:58Et bon, il y en a plein, j'en dis, mais il y en a un milliard.
01:05:02Benfica, avec Barnault et Silva, il n'a pas eu sa place.
01:05:05C'est-à-dire qu'il était en réserve, il est parti à Monaco,
01:05:08et c'est là qu'il a explosé.
01:05:09Je veux dire, ça arrive à tous les clubs formateurs
01:05:12et tous les clubs formateurs qui veulent gagner des titres
01:05:14et qui ont cette pression-là.
01:05:15Donc, en fait, ça dépend du coach.
01:05:17Si tu as un coach qui fait confiance aux jeunes
01:05:19et qui donne l'opportunité, qui fait tourner, etc.,
01:05:21tu as plus de chances de faire appel à ces jeunes-là.
01:05:25Les amis, débat passionnant sur les titis du Paris Saint-Germain.
01:05:29Merci à vous.
01:05:30Et je sais, vous êtes en train de nous dire, bon, vous êtes...
01:05:33Il y en a, là, vous savez quoi, qui vont écouter ce podcast.
01:05:35Alors, ceux qui vont regarder en vidéo, on vous salue.
01:05:37On n'hésite pas, bien évidemment, à nous mettre les petits pouces
01:05:39qui vont bien. Coucou, salut.
01:05:41Et pour ceux... Et puis, il y a ceux qui vont prendre la bagnole.
01:05:43Il y a les 3 800 supporters qui partent du côté de Dortmund
01:05:48et qui vont s'écouter tous les podcasts.
01:05:50Alors, des copains qu'on salue, les gens de culture,
01:05:53les gens de culture PSG, les gens de Paris United,
01:05:56les gens du Club des Cinq aussi, voilà, pour avoir plein d'avis différents.
01:06:00Et puis, on reçoit, je vous le jure que c'est vrai,
01:06:02on reçoit des messages.
01:06:03Je suis sur la route. On est sur la route avec les potes.
01:06:05On est en train de s'écouter le podcast, tranquille, voilà,
01:06:08sur des déplacements. Je l'ai déjà vécu.
01:06:10Je me souviens, on me retrouvait un jour en train d'acheter un ticket de métro.
01:06:12Je ne sais plus dans quelle capitale européenne.
01:06:16Et d'avoir un gars qui se pose à côté de moi, qui dit
01:06:18je viens de t'écouter il y a deux heures dans la bagnole.
01:06:21Et là, maintenant, t'es à côté de moi.
01:06:22Je me retourne, je fais mais qui êtes-vous ?
01:06:25T'as eu le couple aussi à Sainte-Sébastienne ?
01:06:27Mais oui, le couple, ça, un jour, je vous le raconterai à nouveau.
01:06:31Mais le couple que je salue, je crois que c'était Sébastien, le prénom du garçon.
01:06:35J'espère que madame va bien.
01:06:36J'espère que la grossesse se passe bien.
01:06:38C'était improbable.
01:06:39Bref, voilà, un jour, je vous le raconterai, un jour, je vous le raconterai.
01:06:42Mais voilà, juste vous dire.
01:06:44Je sais que vous voulez parler de Dortmund, mais il y avait l'actualité.
01:06:46Le championnat, ce débat sur les titis était passionnant.
01:06:49Et désormais, bien évidemment, mercredi, on y va.
01:06:52On va au charbon. C'est la guerre face à Dortmund.
01:06:55Demi-finale de Ligue des champions.
01:06:57Le Paris Saint-Germain va aller affronter le cinquième de Bundesliga
01:07:00qui a perdu quatre buts à un ce week-end face au RB Leipzig.
01:07:05Je vous rappelle que Dortmund, on les a eus dans notre pool, dans la pool de la mort.
01:07:09C'est eux qui ont terminé devant nous.
01:07:10On les a battus deux buts à zéro en Champions League, bien évidemment.
01:07:15Au match aller, un but partout.
01:07:17Au match retour, Paris, bien évidemment, débarque.
01:07:22Là, ce sera demain. On part tous demain.
01:07:24La caravane Paris Saint-Germain se met en branle demain matin pour partir du côté de l'Allemagne.
01:07:30Le match sera à suivre sur l'antenne de France Bleu Paris.
01:07:33Dispositif énorme.
01:07:34On a qu'à 18h, 18h, 20h, 200% PSG.
01:07:38Le MAG avec Pierre Clément.
01:07:39Derrière, 20h, minuit, avec Miguel Deren, Fabrice Pancrat, Éric Rabesson, Ratana.
01:07:45Vous, les auditeurs, on sera en YouTube live.
01:07:47Vous n'hésiterez pas, bien évidemment, à nous mettre plein de commentaires.
01:07:50Bref, ça va être la folie.
01:07:52C'est bon, j'ai fait la pub.
01:07:53Maintenant, on va parler de cette rencontre de l'équipe d'Edin Terzik
01:07:59qui va affronter le Paris Saint-Germain.
01:08:01Je vais vous poser la question, messieurs.
01:08:03Est-ce que le Paris Saint-Germain est le grandissime favori de cette rencontre ?
01:08:07Puisque là, moi, depuis ce week-end,
01:08:09depuis que j'ai entendu que l'AMC en avait collé 4 à cette équipe de Dortmund.
01:08:16C'est bon, j'ai l'impression que tout le monde a les bras en croix.
01:08:18Genre, c'est bon, on va tous à Wembley.
01:08:20C'est terminé.
01:08:22Non, mais c'est ça, j'ai l'impression que c'est un peu la tendance.
01:08:25Est-ce qu'il n'y a pas d'enjeu, là ?
01:08:26Il n'y a rien de plus dangereux que de se voir en finale avant d'avoir joué les matchs.
01:08:31Donc, est-ce que Paris est favori ?
01:08:33Oui. Pourquoi ?
01:08:34Parce que c'est le champion de France et l'équipe de Mbappé
01:08:37qui affrontent le cinquième de Bundesliga.
01:08:39Factuellement, factuellement, tu es favori.
01:08:42Au-delà juste de ce constat très simple,
01:08:45Dortmund n'a jamais éliminé le PSG sur une double confrontation en Ligue des Champions.
01:08:49C'est déjà arrivé deux fois.
01:08:50En face de groupe, je ne crois pas que le PSG ait déjà perdu en face de groupe contre Dortmund.
01:08:54Arrêtez-moi si je me trompe.
01:08:55La seule défaite du PSG contre Dortmund, c'était en 2020.
01:08:59Le match allé en 2020, les deux buts de Alain.
01:09:02Donc déjà, ça s'est dit.
01:09:05Maintenant, les matchs, il va falloir les jouer.
01:09:07Il va falloir les gagner.
01:09:08Il va falloir marquer plus de buts que l'adversaire, comme on dit.
01:09:11Et ce ne sera pas simple parce que ce sera aussi une demi-finale de Ligue des Champions pour Dortmund.
01:09:15Et le Dortmund de la demi-finale de la Champions League,
01:09:17ce ne sera peut-être pas le même Dortmund de la phase de groupe, du premier match de la phase de groupe.
01:09:20Et peut-être qu'ils auront un surplus.
01:09:22Et peut-être que, je ne sais pas,
01:09:23Nicolas Zulle aura perdu 15 kilos avant le début du match.
01:09:28Ça, c'est un petit tacle.
01:09:30Vous l'avez vu, j'ai dit que là, c'est Julo !
01:09:32Oui, il est gros, lui.
01:09:33Dites, qu'est-ce que vous avez contre les gros ?
01:09:35Attention !
01:09:36Moi aussi, je le suis.
01:09:37Sauf que nous, on n'est pas footballeurs professionnels.
01:09:40Scrignard, je pense qu'il serait sympa de voir une course au 100 mètres entre Scrignard et Zulle.
01:09:44Ça peut être sympa.
01:09:46Divertissement.
01:09:46Gary, est-ce que le PSG est le grandissime
01:09:49favori de cette confrontation ou est-ce qu'on est en train de s'enflammer et il y a danger ?
01:09:54Je ne pense pas que le fait qu'on s'enflamme va apporter du danger au PSG.
01:09:58Mais je pense que le Paris Saint-Germain est favori.
01:10:01C'est une certitude.
01:10:02Après, ce statut, qu'est-ce qu'il apporte ?
01:10:04Je ne sais pas trop, mais ça dépend sur quel Dortmund le PSG va tomber.
01:10:10Il faut savoir que Dortmund, aujourd'hui,
01:10:11a autant de visages qu'il a de matchs depuis le début de la saison.
01:10:15C'est un Dortmund qui n'a pas perdu contre le Bayern Leverkusen,
01:10:17qui a fait deux matchs nuls.
01:10:18C'est la meilleure équipe du championnat allemand cette saison.
01:10:21Qui est champion.
01:10:22C'est un Dortmund qui a battu le Bayern.
01:10:24Munich.
01:10:25C'est un Dortmund qui élimine l'Atletico de Madrid.
01:10:28Donc, ça dépend contre qui tu tombes.
01:10:30Parce que Dortmund, ils ont beaucoup de visages différents.
01:10:34Ils peuvent être dévastateurs en contre.
01:10:36Ils peuvent très bien exploiter les espaces du Paris Saint-Germain
01:10:39selon leur degré d'implication et leur degré
01:10:43d'implication défensive, tout simplement.
01:10:46Donc, moi, je pense que le Paris Saint-Germain est favori.
01:10:52Mais attention à Dortmund au Westfalenstadion, parce que c'est toujours dangereux.
01:10:57Ça va être effectivement dangereux, bouillant, le mur jaune, etc.
01:11:01Les 3800 supporters parisiens qui vont donner la leçon à ce mur jaune,
01:11:05parce que ça avait déjà été le cas lors des matchs de poules.
01:11:08Est-ce que tu as entendu les arguments des copains romains ?
01:11:12Est-ce que toi aussi, tu penches sur ce côté favori ?
01:11:15Mais le Paris Saint-Germain est le facteur déterminant de cette double confrontation.
01:11:19Si le Paris Saint-Germain joue à son meilleur niveau, le Paris Saint-Germain passe.
01:11:22Si Dortmund joue à son meilleur niveau, Dortmund n'est pas sûr de passer.
01:11:26Donc, à partir de ce moment-là, tu es favori, ce qui est logique.
01:11:31Et il y a aussi un autre truc.
01:11:32Quand il y avait le tirage au sort des quarts de finale de Ligue des champions,
01:11:35si on avait le choix d'une équipe considérée comme la plus faible des huit,
01:11:39c'était le Borussia Dortmund.
01:11:40Donc, il y a un moment, on peut essayer de prendre le problème dans tous les sens.
01:11:44C'est logique que le Paris Saint-Germain soit favori.
01:11:46Et la logique, tu vois, ils sont en demi-finale.
01:11:47Ouais, la logique.
01:11:48Parce que l'Atletico, à l'extérieur, cette année, c'est...
01:11:52Bref, c'est autre chose, on ne va pas faire un débat.
01:11:54Mais le fait est que tu es favori.
01:11:57Mais le fait d'être favori, ça ne te garantit rien d'être qualifié.
01:12:01Tu vas jouer quatre mi-temps.
01:12:02Tu vas jouer comme face au Barça.
01:12:04Tu vas jouer quatre mi-temps en six jours avec l'année de mercredi, le retour le mardi.
01:12:07Et pas en huit jours. Tu vas les jouer en six.
01:12:09Tu n'as pas de match de Ligue 1 entre les deux.
01:12:10Tu as quatre mi-temps à préparer.
01:12:12Et donc, ce n'est pas parce que tu vas gagner ou perdre ton allée que tout sera joué.
01:12:18Et l'important, c'est de préparer au mieux ces deux matchs-là
01:12:23qui en sont un seul, séparé par six jours.
01:12:25Et c'est le meilleur contexte pour le Paris Saint-Germain.
01:12:26On a vu qu'ils adorent jouer comme ça parce que trop de temps entre les deux matchs.
01:12:29Ça n'a jamais porté de choses positives.
01:12:32Et même tactiquement, l'approche tactique du match allé de Louis-Henriquier,
01:12:36où il s'est un peu trompé dans sa composition de départ,
01:12:38est complètement différente de celle du match retour, où là, il a tordu le...
01:12:42Enfin, il a tordu de sa vie là-dessus, tu vois.
01:12:44Donc, voilà, il faut le faire.
01:12:47Et le retour au Parc des Princes, en plus.
01:12:51Il faut le faire.
01:12:52Rien n'est fait.
01:12:53Rien n'est fait, parce que si le Paris Saint-Germain arrive et n'y va pas,
01:12:56ils vont tomber face à une équipe qui va...
01:12:59Il y a des feufelés à Dortmund, il y a des mecs lents derrière.
01:13:01Mais il y a des mecs, c'est des bourbiers.
01:13:03En transition, ça peut aller très bien.
01:13:04Aidez-Yemi, c'est un bourbier.
01:13:06Enfin, il y a des...
01:13:07Après, ils ont même des profits.
01:13:09Jadon Sancho qui revient bien.
01:13:11Il y a...
01:13:12Devant, Fulcruc, c'est chiant.
01:13:14En fait, c'est chiant.
01:13:16Fulcruc de la tête, il me fait flipper un peu parce qu'effectivement,
01:13:19vu qu'on est au PSG, il est nul de la tête.
01:13:20Il faut le faire.
01:13:22Maintenant, à ta question, le Paris Saint-Germain est le facteur déterminant.
01:13:27Donc, le Paris Saint-Germain, si la Borde se fait deux matchs,
01:13:30ces 4 000 temps, sérieusement,
01:13:32il se qualifiera pour la finale de la Ligue des Champions.
01:13:33Mais est-ce que ça ne nous met pas trop de pression, justement,
01:13:37à ce Paris Saint-Germain ?
01:13:38Parce qu'on se connaît par cœur.
01:13:40Là, on nous a dit, il n'y a pas d'objectif.
01:13:42On est tranquille.
01:13:43Nasser Al-Raleifi, après la Real Sociedad, a dit,
01:13:46les garçons, profitez-en.
01:13:48Il faut être tranquille.
01:13:50Mais là, tu as une voie royale pour aller quand même poser tes fesses
01:13:53à Wembley le 1er juin prochain.
01:13:55Et c'est là, en fait, où, encore une fois,
01:13:59Louis-Henriqué sera aussi très important.
01:14:01Louis-Henriqué et son staff.
01:14:02C'est-à-dire que,
01:14:04de la même manière qu'ils ont brillamment réussi à aborder le défi
01:14:09psychologique qui a représenté le quart de finale face au FC Barcelone,
01:14:12avec cette défaite à l'aller, avec ce but rapide encaissé au retour,
01:14:18et avoir réussi à complètement s'approprier ce match
01:14:21et à créer une atmosphère positive autour de ce match dans le groupe.
01:14:25Là, maintenant, il va falloir changer de logiciel
01:14:28et avoir cet état d'esprit conquérant en étant l'équipe que tout le monde attend.
01:14:35Et en fait, c'est un piège dans lequel a pu tomber le PSG aussi, par moment.
01:14:39Mais encore une fois, c'était différent du PSG d'aujourd'hui,
01:14:43qui, je trouve, psychologiquement, a un petit peu changé.
01:14:44Oui, Romain. Et après, c'est pour toi, c'est pour toi.
01:14:47C'est ce qu'a fait le Paris Saint-Germain, déjà, cette saison.
01:14:49Face à la Real Sociedad, le PSG était farveri.
01:14:51Il fallait absolument passer, sinon c'était la honte.
01:14:54Match allé, tu gagnes. Match retour.
01:14:55Oh là là, attention, il faut savoir gérer une avance.
01:14:59À nos états, s'il y a un peu d'ambiance,
01:15:01ça devient un bourbier, si tu prends un but vite, de zéro.
01:15:03C'était en huitièmes, c'était en huitièmes.
01:15:05C'était en huitièmes, t'as eu le temps de trois semaines.
01:15:09Et match retour, et quart de finale, pardon.
01:15:13Oh là là, le Paris Saint-Germain qui doit remonter un résultat.
01:15:14Ils l'ont jamais fait. La pression.
01:15:16Ils l'ont fait, ils l'ont fait.
01:15:18Donc non, ce PSG-là, je veux bien qu'on rumine toujours les démons du passé.
01:15:22C'est normal, etc.
01:15:22Mais le PSG de cette année nous a montré que justement,
01:15:25mentalement, il était là, grâce à l'apport de son coach.
01:15:27Donc c'est un truc, c'est une épreuve, c'est une épreuve.
01:15:31C'est une demi-finale de Ligue des champions.
01:15:32Il faut la remporter.
01:15:33Moi, justement, je suis curieux de voir
01:15:36de voir quelle stratégie de communication va mettre en place Louis Sénériqué.
01:15:40Parce qu'on l'a vu, elle était très claire contre le Barça.
01:15:42C'est pas nous les favoris.
01:15:43C'est eux, ils ont cinq Champions League.
01:15:46Nous, on n'a jamais rien gagné.
01:15:47On va juste essayer d'aller de l'avant.
01:15:49Et là, je suis curieux de voir, parce que clairement,
01:15:52son favori, est-ce qu'il va assumer ce rôle de favori?
01:15:55Comment il va le faire?
01:15:56Moi, ce que je verrais utile, c'est de prendre un rôle de favori,
01:16:02dominateur, on y va, on veut gagner, etc.
01:16:03Comme peut le faire un Real Madrid
01:16:05quand ils sont dans cette position de force là, justement.
01:16:09Et que quand le match commence,
01:16:10même les adversaires se disent, de toute façon, c'est pas possible.
01:16:15Ils sont largement au-dessus de nous, c'est leur compète, il n'y a rien à faire.
01:16:17Et il faudrait que le PSG, justement,
01:16:19adopte cette mentalité et cette attitude.
01:16:22Et est-ce que Louis Sénériqué serait capable de mettre cette petite cerise
01:16:25sur le gâteau qu'il est en train de faire de mentalité et de préparation mentale
01:16:28du Paris Saint-Germain? Ce serait extraordinaire.
01:16:30En tout cas, sachez que c'est Anthony Taylor, l'arbitre anglais,
01:16:33qui sera le sifflet de cette rencontre.
01:16:36Les copains, très rapidement,
01:16:37on a moins de deux minutes pour le faire avec quelle équipe?
01:16:42Qui prend la défense?
01:16:43Gardien de but.
01:16:45Alex, en défense?
01:16:46L'équipe de 4.
01:16:47Hakimi, Marquinhos, Lucas Arandes, Bruno Mendes.
01:16:50Ça, c'est pour le bloc défensif.
01:16:52Milieu de terrain?
01:16:53Jeremy?
01:16:54Vicinia, Warren, Fabian.
01:16:57Fabian Ruiz? Ah oui, Fabian Ruiz à Saint-Etienne.
01:17:00Peut-être Asensio à la place de Ruiz.
01:17:01D'accord.
01:17:02Moi, j'aurais préféré Fabian Ruiz pour gérer un peu plus.
01:17:05Et je trouve qu'Asensio, contre le Havre,
01:17:08il n'a rien apporté du tout en première mi-temps.
01:17:10Techniquement, ça ne m'a pas convaincu,
01:17:13même si on sait qu'il a les qualités.
01:17:15Je trouve qu'en termes de caractère, je reste sur ma fin avec Asensio.
01:17:18Et pour moi, tu ne peux pas dissocier le milieu de terrain à la ligne de 3.
01:17:23Justement, la ligne de 3.
01:17:24Pour moi, il faut partir avec Bappé, Barcola, Dembélé.
01:17:27J'adore Gonzalo Ramos, c'est bien.
01:17:29Mais dans ce schéma-là, à l'extérieur,
01:17:32où tu vas pouvoir avoir de la transition, etc.
01:17:35Ces trois-là, ils t'aident trop.
01:17:37Et donc, c'est pour ça aussi que je mets peut-être Asensio un peu plus bas,
01:17:39parce qu'il a cette capacité avec ce pied
01:17:42de pouvoir balancer des ballons devant assez rapidement.
01:17:43Laissez-moi croire qu'après le bronze titulaire que j'ai vu contre Le Havre,
01:17:48avec Barcola titulaire, avec Colomoy, Dembélé titulaire,
01:17:51j'ai du mal à croire que deux de ces trois joueurs débuteront contre Dortmund.
01:17:55Ils sont sortis à la mi-temps, Barcola, Dembélé.
01:17:58Bappé est rentré à la mi-temps et Asensio est sorti à la mi-temps aussi.
01:18:00Il y en a un qui veut donc Gonzalo Ramos devant.
01:18:03Non, mais en vrai, de voir Gonzalo Ramos titulaire,
01:18:07je trouve que ce serait étonnant.
01:18:10Ce serait une récompense pour le joueur par rapport à ses dernières performances
01:18:12et par rapport à la saison qu'il fait.
01:18:14Mais je pense que malgré tout, ça ira du côté de Romain et Barcola, Bappé et Dembélé.
01:18:19Par contre, en retour, il pose peut-être...
01:18:20Je vous rappelle que le match est à suivre sur l'antenne de France Bleu Paris,
01:18:24Dortmund, Paris, Saint-Germain, la demi-finale Allée de Ligue des Champions.
01:18:30Énorme soirée sur notre antenne de 18h à minuit.
01:18:34On va se régaler, bien évidemment, les amis.
01:18:38Il est temps de se dire au revoir.
01:18:41Oui, parce qu'on peut discuter très longtemps et le studio, on peut le garder.
01:18:47Mais il y a des gens qui arrivent derrière et après, derrière, on peut se faire chasser.
01:18:50C'est-à-dire que des gens travaillent.
01:18:51Il y a d'autres gens qui ont réservé ce studio et il y a un moment,
01:18:54il faut qu'on le rende. Il faut qu'on rende les clés.
01:18:56On aurait dû arriver un tout petit peu plus tôt.
01:18:58Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis dans ce podcast.
01:19:00Merci à Romain, merci à Gary, merci à Alex de cette bonne humeur
01:19:05et de toutes ces belles infos et de ces bons moments dans ce podcast.
01:19:08Je vous le rappelle, n'hésitez pas à mettre des étoiles,
01:19:11à partager, à commenter sur YouTube, en podcast, sur francebleu.fr,
01:19:16mais aussi sur Twitter, sur tout ce que vous voulez, toutes les plateformes.
01:19:19Vous n'hésitez pas, ça fait toujours plaisir.
01:19:20Mettez-nous des petits commentaires et on se retrouve, bien évidemment,
01:19:24pour le débrief de cette rencontre entre Dortmund et le Paris Saint-Germain.
01:19:29Ce sera le 2 mai pour le podcast.
01:19:32Merci à toutes et à tous de votre fidélité.
01:19:34Prochain rendez-vous PSG sur l'antenne de France Bleu Paris.
01:19:37Et ça, c'est sur les ondes.
01:19:38C'est 100% PSG Le Mag avec Pia Clément entre 18h et 19h.
01:19:43Merci à toutes et à tous.
01:19:44Il est temps de débrancher ce podcast.

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