TPMP : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00Vous avez vu la décision qui est tombée ?
00:02Vous avez vu ?
00:04Ouuuuh !
00:06Vous avez vu la décision qui est tombée ?
00:08Richard Ferrand va prendre le Conseil Constitutionnel.
00:10Alors, si je dis ça, si je dis ça, c'est pas complètement anodin.
00:15Parce qu'il y a eu deux décisions aujourd'hui qui montrent bien l'état d'esprit du pays actuellement.
00:21Alors il y a eu, première décision qui est tombée tout à l'heure, c'est Richard Ferrand,
00:25donc un proche d'Emmanuel Macron, qui va se retrouver à la tête du Conseil Constitutionnel.
00:31Voilà, on a compris.
00:33Et derrière, dans le même temps, il y a le Conseil d'État.
00:36Alors le Conseil d'État, il y a le Conseil d'État et l'ARCOM.
00:39Il y avait l'ARCOM qui avait pris une décision.
00:41Il y a le Conseil d'État qui a validé la décision de l'ARCOM.
00:44Pour vous expliquer un petit peu, vous avez vu, ça ne m'étonne pas du tout, je vous ai toujours dit,
00:49le Conseil d'État et l'ARCOM, c'est comme si vous alliez dire à votre mère,
00:52maman, je vais sortir ce soir, elle te dit non, tu dis, je vais aller voir papa dans l'autre pièce,
00:55et papa te dit, je valide ce qu'a dit maman.
00:58Voyez ou pas, c'est pareil. Conseil d'État, ARCOM, c'est pareil.
01:00C'est rare que ton père dise, non, non, j'invalide ta mère, tu vas sortir.
01:04Le Conseil d'État, c'est pareil.
01:06Sachez qu'ils ont invalidé une décision un jour.
01:09Le Conseil d'État, je vais vous raconter laquelle.
01:11Il y avait une décision que l'ARCOM avait prise, qui était favorable au groupe Canal+.
01:17Et le Conseil d'État, c'est la première fois qu'ils ont invalidé une décision de l'ARCOM,
01:22parce qu'elle était favorable au groupe Canal+.
01:24Pour vous dire, donc quand même, à un moment, ça commence à se voir.
01:27Sachez que le Conseil d'État est à 80% constitué de personnes très à gauche sur l'échiquier politique.
01:38C'est sûr que je les voyais mal arrêtés en société sur France 5,
01:44où c'est à vous, où c'est dans l'air, où c'est chez ta mère.
01:49Donc on va revenir là-dessus dans un instant, les chéris bien entendu.
01:54Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:56Ça veut dire qu'effectivement, oui, je réagirai bien entendu en fin d'émission.
02:00Je vous dirai réellement ce qu'il va se passer et les différentes possibilités.
02:04J'ai déjà parlé aux chroniqueurs avant l'émission.
02:07Regardez, regardez comme ils sont beaux.
02:10Regardez, regardez leur épiderme.
02:13Est-ce que vous voyez des gens avec un épiderme miséreux ?
02:16Je ne pense pas, je ne pense pas.
02:19Donc je vous parlerai avant l'émission.
02:20Je vous parlerai en fin d'émission, bien entendu.
02:22Aujourd'hui, donc, on va revenir là-dessus, bien entendu.
02:25Ce qui veut dire que vendredi prochain, donc vendredi 28 février,
02:29ce sera le dernier jour de diffusion de C8.
02:33D'accord ? Après terminer, le lendemain, il y aura un écran noir.
02:36Ne croyez pas que ça bug, ne croyez pas que la régie est encore là.
02:40Bien entendu, non.
02:42Ce n'est pas un bug, c'est tout simplement l'arrêt de la chaîne.
02:45D'accord les chéris ?
02:46Parce que je vous le dis, comme il peut y avoir des bugs sur la chaîne,
02:48les mecs vont se dire, sachez qu'on recevra l'inspecteur Barnaby.
02:52Parce que lui aussi, il a impacté sur cette décision.
02:55Donc on va en parler dans un instant.
02:57Et je vous dirai, bien entendu, ce que j'en pense et ce qui va se passer.
03:01Et bien entendu, ce que je vais faire.
03:03Bon, sachez que pour moi, ça n'est aucune...
03:05Ce n'est pas du tout une surprise.
03:06Je vous le dis, pendant que la décision est tombée,
03:08j'étais en train de jouer au paddle, je savais qu'elle allait tomber à 15h.
03:11Vous savez, j'ai mes petites infos quand même.
03:13Bon, j'étais en train de jouer au paddle, sachez-le.
03:16Je ne croyais pas qu'on allait m'appeler pour me dire,
03:18bon Cyril, le Conseil d'État a validé la décision.
03:21Bon, alors, je le dis, j'ai vu des gens qui étaient extrêmement tristes.
03:25Je vais les rassurer tout à l'heure.
03:27D'accord ?
03:28Car moi, j'ai deux choses qui m'énervent dans la vie.
03:31Quand Isabelle Morinibos fait des blagues,
03:34et quand les gens sont tristes.
03:37Donc je vais juduler ces deux problèmes.
03:40Alors, il est 18h50, on est en direct.
03:42J'aimerais, ce soir, parce que c'est une émission un petit peu spéciale, bien entendu,
03:46j'aimerais bien sûr avoir l'avis de tous ceux qui travaillent avec nous
03:49avant d'avoir l'avis des chroniqueurs sur cette décision.
03:51J'aimerais, voilà, s'il y a des cadreurs qui veulent nous parler,
03:54des assistants, apparemment qui sont déjà partis sur une autre chaîne.
04:02Des personnes qui veulent dire un mot, peut-être même Lionel Thiem,
04:05le chauffeur de salle qui croyait en son étoile avec le groupe Les Link Up.
04:09Maintenant, voilà, qui croit ni à son étoile, ni à son rond.
04:12Si tu veux venir parler, Lionel, si tu veux dire ce que t'en penses,
04:15et n'hésitez pas, s'il y a toujours un semblant de production dans cette émission,
04:20qu'ils peuvent s'en occuper.
04:22Alors, qu'est-ce que t'en penses, chéri ?
04:23Tu vas rester dans la pénombre ?
04:24Non, non, tu me demandes d'entrer dans la lumière.
04:26Tu veux que je reste là-bas ?
04:27Tu veux, tu peux entrer dans la lumière.
04:28Tu peux entrer dans la lumière.
04:30Merci, c'est bon.
04:31Tu veux que je dise ce que j'en pense ?
04:34Pourquoi t'as encore un style de boy's band des années 90 ?
04:38Non, ça revient, ça revient.
04:40On dirait le groupe Alliage.
04:42Non mais c'est pas possible.
04:43Alors, dis-moi, dis-moi.
04:45Vraiment, mon avis ?
04:46Parle à la caméra.
04:47Avant de parler, est-ce que tu veux dire juste, je crois ?
04:51Merci.
04:52Vas-y, vas-y Lionel.
04:53En fait, ce qui me chagrine dans tout ça,
04:55c'est que cette chaîne a donné du bonheur pendant des années.
04:58Bien sûr.
04:59T'as donné la chance à plein de personnes qui n'étaient pas du tout dans la lumière.
05:04Tu veux parler d'Isabelle ?
05:07Notamment moi, j'aurais pu tomber en désuétude.
05:10Tu m'as tendu la main via Lionel Stan et je suis venu bosser avec vous.
05:15Et j'ai découvert une grande famille.
05:18Et j'ai découvert un public aimant, passionné, fidèle, comme les téléspectateurs.
05:24On va nous faire chialer, le con.
05:26Non mais, tu me demandes mon avis.
05:28Bien sûr, j'adore.
05:29Je te donne mon avis.
05:30Ce qui me chagrine, c'est que cette émission a donné la parole à tous les bords politiques,
05:34à toutes les mouvances.
05:36Et on parle de liberté d'expression.
05:39Moi, je suis là, je m'occupe du public, je m'occupe des gens.
05:42Je vois les gens qui sont d'accord et pas d'accord.
05:45Mais ce n'est pas un problème.
05:46Là, c'est une famille en fait TPMP.
05:49Et le fait d'arrêter C8, ça va mettre sur le bord de la route 400 employés.
05:55Le public ne pourra plus venir profiter.
05:57Parce qu'on ne va pas se mentir, c'est un spectacle.
05:59C'est génial quand on vient sur TPMP.
06:01Il y a plein de choses.
06:02C'est gratuit.
06:03Les concerts coûtent très cher.
06:04Quand on vient là, on sait que ça va être le show.
06:07Parce que tu fais le show.
06:08On va parler de plein de choses.
06:09On va parler de politique.
06:10On va parler de faits divers.
06:11On va parler de divertissement.
06:13Et tu le fais avec le cœur.
06:15Et tu as tendu la main.
06:16Tu m'as tendu la main.
06:17J'aurais pu, honnêtement, encore une fois, je l'ai dit, j'aurais pu tomber en désuétude.
06:23J'ai pensé à plein de choses.
06:24À un moment donné, à des choses noires.
06:25Et en fait, le fait de travailler ici tous les jours et de voir un public fidèle, aimant,
06:30qui venait là sur chaque fête, sur chaque plateau, sur chaque divertissement,
06:35c'était un moment de bonheur.
06:36C'était des récréations.
06:37Et qu'on soit d'accord avec les sujets qu'on aborde sur ce plateau-là,
06:41ce n'est pas un problème.
06:42On en débat.
06:43On en discute.
06:44Mais on ne ferme pas la porte à la discussion.
06:46Et là, le fait d'avoir cette décision qui vient stopper net la liberté d'expression,
06:54ça me chagrine.
06:56Et puis moi, forcément, je vais moins avoir de boulot.
06:58Je suis content parce que grâce à toi, quelque part, je vais être honnête avec toi,
07:04le fait de bosser pour Cyril, c'est un gage de confiance.
07:07C'est-à-dire que quand on bosse avec Cyril, on est capable de tout faire.
07:10Et grâce à toi, franchement, j'ai pris mes armes.
07:13Franchement, j'ai grandi.
07:14Tu vas rester avec nous quand même ?
07:15Bien sûr, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
07:17Alors, bien sûr, dis bien sûr.
07:19On n'a pas encore parlé...
07:22On n'a pas encore parlé argent.
07:24Mais tu sais que je ne suis pas très cher, moi.
07:25Oui, justement, voilà quelqu'un qui va rester.
07:29Merci, Cyril.
07:35Je voudrais juste terminer avec ça.
07:37Le fait de couper la récréation à plein de téléspectateurs,
07:41ça ne pense pas à nous, ça ne pense pas au peuple.
07:44Les conditions actuelles, la population est, on va dire, triste.
07:49On vit assez de fêtes d'hiver comme ça.
07:51On avait besoin d'un petit peu de divertissement le soir en rentrant à la maison.
07:54Et on l'aura plus.
07:55Voilà, merci beaucoup.
08:06Merci.
08:08Si vous nous rejoignez sur C8, sachez que le Conseil d'État a suivi la décision de l'ARCOM d'arrêter C8.
08:18Bien entendu, je vous dirai tout à l'heure ce qu'il va se passer.
08:20Après, bien entendu, je vous le dirai dans un instant.
08:24Vous attendez ça avec impatience également.
08:26Soraya, qui est ma responsable beauté.
08:29Bonsoir.
08:30Voilà, beauté épiderme, qui voulait donc nous parler.
08:33Bonsoir.
08:34Vous nous appelez d'où ?
08:36Charloix-Champagne.
08:38D'accord.
08:39Ça va, vous, sinon ?
08:40Ça va, non.
08:41Non, ça ne va pas.
08:4315 ans que je travaille avec toi.
08:44C'est vrai ?
08:4515 ans.
08:46Tu trouves que je suis plus beau maintenant ou avant ?
08:47Non, pas avant.
08:48Ah oui, maintenant ? Dis tout de suite que j'étais un boudin.
08:51Il y a une évolution.
08:52C'est quand même horrible.
08:53Et en fait, moi, je ne sais pas, je n'arrive pas à réaliser.
08:58Et 15 ans à tes côtés, 15 ans…
09:02En plus, il nous coupe l'herbe sous le pied en plein milieu de la saison.
09:05Il va trouver des piges.
09:06Il va trouver du travail.
09:08Parce qu'on a des loyers, on a la vie, c'est la vie.
09:12Et je ne sais pas, moi, je ne réalise pas.
09:14Je ne suis pas dans le déni parce qu'ils ont eu ta peau.
09:19Si, ils ont eu ta peau.
09:21Parce qu'en fait, c'est toi qui étais…
09:22Moi, je dis la vérité.
09:23Oui, mais justement, ils ont tout sauf ma peau, en fait.
09:26Ils vont avoir la peau de pas mal de gens, exactement.
09:28Voilà.
09:29C'est ça leur erreur.
09:30Je ne sais même pas, 400.
09:31On a des loyers, on a des crédits, on a de la vie.
09:36Et trouver, en tant qu'intermittent, trouver du travail…
09:41En mars.
09:42En mars.
09:43C'est quasiment mort.
09:44Ce n'est pas possible.
09:45En mars.
09:46En plein milieu.
09:47Voilà.
09:48Je suis d'accord.
09:49Pendant 6 mois, on va être en Hesse.
09:52C'est un petit boulot à me proposer.
09:54Je ne sais pas, moi…
09:56Écoutez, on va voir.
09:57On va voir ce qui va se passer pour l'instant.
09:59Je vous dirai ça tout à l'heure.
10:00En tout cas, je te remercie.
10:02Merci, merci.
10:03Tu me fais travailler depuis longtemps.
10:05Je t'aime, mais bon.
10:07Soit on t'aime, soit on ne t'aime pas.
10:14Elle a raison.
10:15Elle a raison.
10:17Soraya.
10:20Ce n'est pas mon diplôme.
10:22Ça fait des années que je lui demande son diplôme.
10:23Elle avoue enfin.
10:25Elle avoue enfin qu'elle n'a pas eu son diplôme.
10:28C'est au moins un secours pour cette émotion.
10:30Non, je voulais dire.
10:32Justement, moi, je pense que le problème qu'il y a,
10:34c'est qu'ils n'ont pas eu ma peau.
10:36Ils ont eu la peau de personnes qui n'avaient rien à voir dedans.
10:39Justement, je pense que je suis le seul à qui ils ne vont pas avoir la peau.
10:41Donc, c'est ça, le problème.
10:42C'est vraiment, c'est encore, ils ont tapé à côté.
10:44C'est quand même dingue.
10:45Et donc, voilà.
10:46Donc, c'est vrai que, voilà, ils ont eu la peau.
10:49Parce que William Lémergie, il n'a rien à voir là-dedans.
10:52Les filles des animaux de la 8, etc.
10:54Donc, pour.
10:56Alors, ce n'est pas Jim Tonic.
10:58Jim Tonic, c'était avec Véronique et Domina.
11:01Voilà, c'était Jim direct.
11:04Est-ce qu'elles vont venir, Véronique et Domina ?
11:05Je vois que tu connaissais bien la chaîne.
11:08Ça me fait plaisir.
11:09Merci à toi.
11:12Merci à toi.
11:20Jeff, mon responsable coiffure.
11:26Merci.
11:27Alors, Jeff, déjà, tu vas dire ce que tu fais.
11:30Je suis assistant plateau sur la mission.
11:31La moto.
11:32Et bien sûr, vous avez reconnu, mais on ne voulait pas faire.
11:33C'est un happening.
11:34C'est Sylvester Stallone.
11:36Ça, c'est Adrien.
11:37C'est autre chose.
11:39Il l'a fait hyper bien, je sais.
11:40Il l'a fait un jour tout nu.
11:42Merci.
11:43Je voulais dire quelque chose.
11:44Ça fait longtemps que tu travailles avec moi.
11:46Je l'ai connu.
11:47Je l'ai connu.
11:48Il n'avait pas de cheveux.
11:49Ça, ce n'est pas vrai.
11:50Ça, ce n'est pas vrai.
11:51Je me souviens de la première fois où tu m'as vu sur le plateau.
11:54Je ne sais pas.
11:55Tu as dû être choqué, justement, par la longueur de mes cheveux.
11:57Tu m'as dit, il faut qu'on fasse un truc ensemble.
11:59Et régulièrement, tu me faisais venir sur le plateau.
12:02Pour faire quelques...
12:05Qu'est-ce que tu penses de cette décision ?
12:06C'est un scandale.
12:08Tout simplement.
12:09De toute façon, comme tout le monde ici le pense,
12:12c'est juste une honte.
12:14Couper une chaîne qui fonctionne, supprimer des emplois,
12:19priver le public d'une émission récurrente
12:23et qui ne lasse personne.
12:25C'est juste surréaliste.
12:27C'est dingue.
12:28Il n'y a rien.
12:29C'est vrai qu'il ne lasse personne.
12:30Bien évidemment.
12:3115 ans après, on est encore en record de deux en cette semaine.
12:33Encore.
12:34Et les semaines de cette saison.
12:35C'est absolument incroyable.
12:37C'est pitoyable.
12:38Tu es confiant pour l'avenir ou pas ?
12:41Confiant, ça va être compliqué.
12:43Oui, ça va être très compliqué.
12:45Après, je sais que toi tu seras le maximum.
12:47Ça sera avec grand plaisir.
12:49D'ailleurs, tu sais très bien, je t'ai déjà dit plusieurs fois,
12:51j'aurais beaucoup aimé m'asseoir à la table.
12:54Bien souvent.
12:56C'est toi, il y en a tellement qui ne servent à rien.
13:00J'aurais beaucoup aimé faire partie de ton équipe de chroniqueurs.
13:05Peut-être dans la nouvelle aventure.
13:09Ça sera avec grand plaisir.
13:11Et puis, je te souhaite bon courage.
13:12T'as un amour, mon chéri.
13:13Je t'embrasse fort.
13:14Merci.
13:15Merci.
13:16Il ne faut pas applaudir.
13:23C'est sympa.
13:24Qui arrive ?
13:25Aurélie, c'est Aurélie.
13:26Aurélie, je vais vous dire.
13:27Juste Aurélie.
13:29Elle n'a que 16 ans, mais elle attend un enfant.
13:31Sachez que ses amis et ses parents lui conseillent l'avortement.
13:33Merci, Colonel Riel.
13:35Comment ça va, mon Aurélie ?
13:36En plus, je parle musique parce qu'Aurélie, c'est celle qui envoie les sons.
13:40Comment ça va, Aurélie, chérie ?
13:41Ça va, mon cœur ?
13:42Ça va, un peu triste.
13:43Alors, raconte-nous.
13:44Qu'est-ce que tu penses de cette décision ?
13:45Je trouve que pour la liberté d'expression, c'est assez grave ce qui se passe aujourd'hui.
13:49Et en plus de la liberté d'expression qui prend un coup,
13:52il y a toutes les équipes qui sont derrière, qui accusent le coup.
13:56On ne sait pas trop ce qui va se passer.
13:58C'est avec beaucoup d'émotions que je suis ici.
14:02Déjà, je voulais te dire merci parce qu'il n'y a pas beaucoup de gens
14:05qui font confiance à des jeunes comme nous,
14:07qui les mettent à la télé, qui les laissent gérer autant de choses.
14:11Donc, j'appréhende un peu.
14:13J'espère que l'aventure n'est pas finie.
14:15On verra bien.
14:17On va se revoir.
14:18J'espère.
14:20Merci, Aurélie.
14:21On peut applaudir.
14:22C'est bien, Aurélie.
14:27Merci.
14:28Aurélie.
14:31Il va venir.
14:32C'est qui ?
14:33Oh, comment il va, Yanus ?
14:35Oh, Yanus.
14:36Alors, Yanus, on l'appelle Yanus pour des raisons...
14:41Je ne vous dévoilerai pas.
14:42Comment il va ?
14:43Alors, il travaille avec moi à la radio.
14:45Là, il est avec moi à la télé, sur l'éditorial.
14:47Comment ça va, mon chéri ?
14:48Bah, écoute, ça pourrait aller mieux.
14:49Alors, dis-moi tout.
14:50Bah, écoute, ceux qui sont, par exemple, comme moi, en facture,
14:53à partir de mars, on est à zéro euro.
14:55On n'a plus de taf.
14:56Donc, évidemment, il y en a qui ont le chômage.
14:58Mais il y en a qui sont en facture et qui galèrent à trouver du taf.
15:01Parce que quand on est dans ce métier, c'est un métier saisonnier,
15:03les émissions commencent en général en août pour terminer en juin.
15:06Et là, pour trouver du taf en février, mars, ça va être très compliqué.
15:11Donc, voilà.
15:12Donc, le Conseil d'État, l'ARCOM, ils ont encore réussi leur coup.
15:15Je te sens énervé, quand même, mon Yanus.
15:17Un peu.
15:18T'es colère.
15:19Bah, il y avait un espoir.
15:20Non, alors, moi, je te dis.
15:22T'aurais mieux fait de venir me voir.
15:24Je t'aurais dit qu'il n'y avait aucun espoir.
15:26Non, mais vraiment.
15:27Moi, je vous l'ai tous dit ici.
15:28Je vous l'ai dit.
15:29Je vous l'ai dit.
15:30C'est une énorme fumisterie.
15:31Sachez-le.
15:32Ça, c'est que...
15:33C'était vraiment...
15:34Quand je vous dis aucun espoir, c'est aucun espoir.
15:36Bien sûr.
15:37En fait, on savait qu'il n'y avait pas d'espoir.
15:39Mais quand même, mine de rien, on s'y attend.
15:41On s'y attend.
15:42Et quand ça tombe, quand tout à l'heure, il y a eu la notification,
15:45honnêtement, à la rédac, on était tous dégoûtés, quoi.
15:48Parce que ça a vraiment enterré la décision.
15:51Et pour le coup, si l'Arkom a réussi un truc,
15:54c'est de tous nous mettre dans la merde, en fait.
15:56C'est ça.
15:57C'est-à-dire qu'évidemment, il y a les animateurs.
15:59En vrai, on ne va pas se mentir, les animateurs, ça gagne très bien la vie.
16:02Bien sûr.
16:03Mais ça va être quand même difficile.
16:04Mais les petites équipes, on gagne beaucoup moins d'argent.
16:06Exactement.
16:07Ils ont voulu...
16:08Voilà, je te le dis.
16:09Ils ont voulu sanctionner, à mon avis, l'actionnaire du groupe et moi.
16:12Bien sûr.
16:13Ils ont sanctionné tous ceux qu'il ne fallait pas sanctionner.
16:15Donc, pour vous dire, c'est une décision d'une bêtise.
16:17Mais incroyable.
16:18Et si je peux dire un truc, c'est que moi, j'assume totalement le fait
16:21d'avoir bossé avec toi depuis plus de 10 ans,
16:23d'avoir travaillé pour le groupe de Vincent Bolloré
16:25et pour le groupe Canal+, et pour H2O.
16:27Et merci beaucoup pour ces belles années.
16:29J'espère que ça va continuer plus tard.
16:31On va dire l'année prochaine.
16:33Exactement.
16:34Ne vous inquiétez pas.
16:35Merci, mon chéri.
16:36Merci.
16:37Merci.
16:39J'aimerais vraiment que vous réagissiez, non pas pour vous...
16:43Voilà.
16:44C'est plus que vous réagissez à cette décision.
16:46Qu'est-ce que vous en pensez de cette décision ?
16:48Il y a...
16:49Oh, oh, oh !
16:50Sacha Forman !
16:51Alors lui, c'est lui qui fait l'émission de Pascal de la Tour du Pain,
16:54qui est là-bas.
16:55C'est l'aile que je vois derrière en haut.
16:57Bravo !
16:58Je ne vois rien.
16:59C'est qui ?
17:00Bonsoir.
17:01Ça va bien, bonsoir ?
17:02C'est une meuf.
17:03Merci.
17:04Bonsoir, madame.
17:05Je croyais que vous étiez Pascal de la Tour du Pain.
17:07C'est une meuf en rouge.
17:08Merci.
17:09Bonjour, madame.
17:10Vous voulez réagir ?
17:11Merci.
17:12Excusez-moi de vous déranger.
17:13Merci.
17:14Comment ça va, mon chéri ?
17:15Tu ne veux pas prendre ton micro ?
17:16Tu n'en as rien à foutre ?
17:17On va y aller.
17:18On va y aller.
17:19On n'en a rien à foutre.
17:20Merci.
17:21Écoute, on ne va pas se mentir.
17:22On n'était pas vraiment surpris aujourd'hui,
17:23parce qu'on s'y attendait depuis six mois maintenant,
17:26depuis le mois de juillet à peu près.
17:27Oui.
17:28Donc quand on a appris la nouvelle, en vrai, on était...
17:30Bon, ça fait toujours un coup,
17:31c'était pas vraiment aujourd'hui qu'on était dans le mal, en fait.
17:34On y était depuis quelques mois déjà.
17:36Bon, moi, je suis sur PAYA,
17:38donc peut-être que TPMP, c'était encore plus fort.
17:40PAYA, c'était alors...
17:41Pascal, Eric, Yann et les autres, pardon.
17:42Parce que là, c'est dans le monde, la téloge, PAYA.
17:45Mais en gros, nous, quand on a vécu le truc,
17:47c'est vrai que moi, ça fait dix ans que je suis ici.
17:50Et je vais être honnête, je me suis demandé
17:51est-ce que je devrais culpabiliser ?
17:52Est-ce que je n'étais pas le plus à plaindre ?
17:53Moi, tu m'as donné la chance d'avoir un CD ici.
17:55Donc, j'ai plein de potes à moi, par contre,
17:57qui vont partir, qui ne savent pas ce qu'ils vont faire.
17:59On se dit ensemble, mais qu'est-ce que vous allez devenir ?
18:01Qu'est-ce que vous allez faire après ?
18:02Il y en a certains qui ont commencé à trouver des pistes,
18:04d'autres pas vraiment.
18:05Et moi, ce que je voulais, c'était garder mon équipe.
18:06On était une vraie bande de potes.
18:07Parce qu'on n'en parle pas beaucoup, tu sais.
18:08On parle beaucoup des gens qui sont les animateurs,
18:11les producteurs, tout ça.
18:13Mais tous les gens dans l'ombre, en fait, c'est...
18:14On dit un chiffre de 400 personnes,
18:16mais les gens, ils ne savent pas ce que ça représente, 400 personnes.
18:18Ils ne se disent pas, c'est des gens qui prennent...
18:20Des gens lambda, entre guillemets,
18:21qui prennent le métro tous les matins,
18:22qui ont des loyers, qui ont des charges,
18:23qui ont des problèmes de thunes.
18:24Moi, je connais plein de gens à H2O qui sont...
18:26Je ne vais pas donner les noms, bien sûr.
18:27Qui ont des petits soucis aussi.
18:28Non, on ne va pas donner les noms.
18:30En plus, on ne va pas citer Benjamin Castagny.
18:33On embrasse.
18:34Mais voilà, nous, quand on en parlait entre nous,
18:36on se disait toujours,
18:37il y avait une espèce de décompte qui se faisait.
18:39Au début, c'était le mois de décembre,
18:40parce qu'on ne savait pas si ça allait être le mois de décembre
18:41ou si ça allait s'arrêter.
18:42Il y avait des rumeurs.
18:43Après, il y a eu le mois de février.
18:44Donc, depuis le mois de janvier, on se disait,
18:45il nous reste six semaines.
18:46Il nous reste cinq semaines.
18:47Il nous reste quatre semaines.
18:48En fait, ce qui est dur pour nous,
18:49c'est que c'était un peu une agonie.
18:50Là, il nous reste un peu plus d'une semaine.
18:51Exactement.
18:52Et nous, c'était un peu une agonie.
18:53En fait, une antagonie,
18:54parce que tous les jours, on se disait,
18:55il reste deux semaines.
18:56Qu'est-ce que tu penses de cette décision ?
18:57Est-ce que tu as de la décision qui a été prise ?
18:59Elle est scandaleuse.
19:00Elle est scandaleuse.
19:02On apprend ça aujourd'hui,
19:04alors que deux jours avant,
19:05on fait le record historique de l'émission.
19:06Ça veut tout dire, je pense.
19:08On fait pratiquement le double du deuxième talk maintenant.
19:10C'est quand même incroyable.
19:12J'espère qu'on va rebondir tous ensemble.
19:14Ah oui.
19:15Tu es confiant ?
19:16J'espère.
19:17Moi, oui.
19:18Personnellement, je vous fais confiance.
19:19À chaque fois qu'on a eu des galères ici,
19:20on a toujours su rebondir.
19:21C'est vrai que c'est la plus grosse qu'on ait connue,
19:22je pense.
19:23Moi, en tout cas, depuis 2015,
19:24quand je suis arrivé,
19:25c'est la plus grosse que je vois.
19:26Il y a eu aussi quand Daniel s'est coupé les cheveux.
19:29On a eu du mal à s'en remettre.
19:32On vous fait confiance.
19:33Ne t'inquiète pas, mon chéri.
19:34Merci, mon Sacha.
19:35Qu'on embrasse.
19:40Il n'y a plus ?
19:45Il y a d'autres gens ?
19:46Oui, attendez.
19:47Au moment où on lui donnera la parole,
19:48dans un instant,
19:49c'est Marie de Europe 2
19:50qui réveille la France
19:51avec Benjamin Castaldi.
19:52Ça va bien, Marie ?
19:54Merci.
19:55Vous pouvez venir.
19:56Super.
19:57Marie, salut.
19:58Marie qui est sur Europe 2 tous les matins
20:00avec Benjamin Castaldi.
20:01Voilà.
20:02Merci.
20:08Ça va, Marie ?
20:10Marie qui est habillée par Hanoumanoff.
20:13Merci, Marie.
20:14Vous ne reconnaissez pas vos équipes ?
20:15Mais non, mais vous êtes dans la pénombre.
20:17C'est pour ça.
20:18Comment ça va ?
20:19Qu'est-ce que vous faites où que vous êtes là ?
20:20Ça me fait plaisir.
20:21Ça fait plaisir, franchement, Marie.
20:22C'est un amour, Marie.
20:23On peut l'applaudir.
20:24Merci, Marie.
20:25Un matin sur Europe 2.
20:26Je te fais un bisou, Marie.
20:27C'est un amour.
20:28Franchement, ça me touche.
20:29On est là tous ensemble.
20:30C'est hyper important.
20:31Je suis très touché par Marie.
20:33Franchement, t'as un amour, ma chérie.
20:35Avec plaisir.
20:36Elle est sur Europe 2 tous les matins.
20:37On réveille toute la France.
20:38Et les gens t'adorent.
20:39Sache-le.
20:40Les gens t'adorent.
20:41Ouais ?
20:42Je te jure.
20:43Moi, j'adore les gens.
20:44Bravo.
20:45Marie qui est une grande talent.
20:46Merci, Marie.
20:47Merci d'avoir été avec nous.
20:48Merci, Mathurien.
20:49Ça me fait plaisir.
20:50Merci.
20:51Alors, bon.
20:52Il va se passer plein de choses ce soir.
20:55On est en direct.
20:56C'est la folie.
20:57Est-ce que vous voulez vous réagir à la décision ?
20:59Qu'est-ce que vous en pensez ?
21:00Conseil d'État ?
21:01Arcom ?
21:02Ah, attendez.
21:03Il y a des gens qui veulent réagir ?
21:04Ne vous inquiétez pas.
21:05Si vous rentrez, c'est tranquille.
21:06On est en direct.
21:07C'est le bordel.
21:08J'adore.
21:09Merci.