• avant-hier
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Alors, il y a Gérald Briseguiré, tiens, qui réagit, notre directeur des antennes de Canal+,
00:05puisque demain, notre recours sera examiné par le Conseil d'État.
00:08Au-delà d'un dossier particulièrement robuste,
00:10l'intérêt porté par le public pour notre chaîne ne saurait être ignoré,
00:13d'autant qu'il s'agit de l'un des critères principaux auxquels se réfère l'Arcom.fr.
00:17Enfin, l'Arcom, bien sûr, je succombe.
00:19Jusqu'au bout, nos concitoyens auront publicité notre chaîne, et ce, partout en France.
00:22Merci encore aux 400 collaborateurs, 400, c'est pas...
00:25400 collaborateurs de C8 qui, chaque jour, continuent de faire vivre l'antenne, malgré ce contexte,
00:29pour eux et pour vous.
00:30Nous espérons que le Conseil d'État sera attentif à la profondeur de nos arguments.
00:34Voilà, C8, bien entendu, leader, et TPMP, largement leader.
00:37Merci, mon Gérald.
00:39Juste, sachez que moi, j'ai pu avoir un vent.
00:41Vous savez, il y a un rapporteur.
00:43Vous savez comment ça se passe.
00:44Il y a un rapporteur de la République qui étudie le dossier
00:47et qui va aller devant le Conseil d'État dire, voilà mes conclusions.
00:50Sachez que les conclusions, apparemment, et c'est même pas la chaîne qui me les dit, je les suis d'ailleurs,
00:55apparemment, les conclusions du rapporteur sont qu'il voudrait suivre la décision de l'ARCOM.
01:01Le rapporteur.
01:03C'est un mec qui rapporte.
01:05Et globalement, le rapporteur est suivi.
01:08Globalement, il est suivi.
01:10Très souvent, oui.
01:11Donc pour vous dire, on est peut-être à l'aube d'un énorme scandale.
01:14Donc je le dis aux téléspectateurs, on est peut-être à l'aube d'un énorme scandale
01:19et vraiment, c'est quand même incroyable
01:22parce que, logiquement, le Conseil d'État, demain, doit retoquer la décision de l'ARCOM.
01:27Tout le monde le dit.
01:28On le voit bien, tout le métier le dit, tout le monde le dit.
01:30Mais on est peut-être, je vous le dis, à la veille d'un énorme scandale d'État.
01:36Sachez-le et on en parlera, bien entendu, demain.
01:39Demain, sachez que c'est à 14h, la décision du Conseil d'État.
01:43L'audience, donc voilà, pour ceux qui les aviez, n'hésitez pas.
01:46Les autres chaînes ne se rendent même pas compte que ça va créer un précédent.
01:48C'est-à-dire que l'ARCOM pourra désormais, comme c'est dans le cas de C8,
01:52prendre des motifs en grande partie complètement abscons.
01:55Genre, par exemple, le passé de direct, c'est quand même le motif le plus débile que j'ai pu entendre.
02:00Et ça veut dire que ça peut arriver à n'importe quelle autre chaîne.
02:04Et donc ils ne se rendent pas compte que le simple fait de créer un précédent, pour eux,
02:07devrait être un motif de mobilisation pour ne pas normaliser ce type d'égalité.
02:11Mais le milieu du cinéma non plus ne se rend pas compte.
02:14Je discute avec des gens du cinéma.
02:16Il y a des trucs qui n'ont pas bien percuté.
02:18Est-ce qu'elle marmonne ?
02:19C'est vrai, elle a raison.
02:20C'est marmonné, mais c'est vrai.
02:22Merci.
02:23Exactement.
02:24Ah.
02:25Il y a quelqu'un qui me dit...
02:26Non mais c'est vrai.
02:27Est-ce que vous pensez que le Président a donné des...
02:30Est-ce qu'il a eu le Conseil d'État ou pas du tout ?
02:32Vous ne pensez pas ?
02:33Directement, aucune chance.
02:34Le message de Gérald Briseviret qui dit le dossier.
02:37Et c'est vrai que quand on lit le dossier, un dossier est robuste.
02:40Il est plus que robuste.
02:41Il est incontestable.
02:42Les motivations sont ultra légères.
02:44Donc, si ce n'est pas technique, c'est politique.
02:47Et si la décision de l'ARCOM est suivie par le rapporteur
02:51et éventuellement par le Conseil d'État,
02:53c'est qu'en tout cas, le politique a acquiescé à cette décision.
02:57En France, ce n'est pas possible autrement, Cyril.
02:59Vous ne pouvez pas avoir une décision de cette ampleur
03:01sans que le politique, à minima, acquiesce.
03:04À maxima, le politique aurait pu décider.
03:06Je ne pense pas.
03:07Mais il y a un acquiescement du politique qui, moi, me choque.
03:09Voilà.
03:10Ça veut dire que le politique ne s'est pas opposé à ça.
03:12Et là, c'est choquant.
03:13C'est très perturbant pour la démocratie.
03:16Écoutez, on va voir ça demain.
03:17Oui, voilà.
03:18C'est clair de lucidité.
03:20Mais vous avez de l'espoir ou pas ?
03:22Moi ?
03:23Oui.
03:24J'ai toujours de l'espoir.
03:25Oui, bien sûr.
03:26Mais c'est quoi votre intuition ?
03:27Après tout, vous avez beaucoup d'intuition dans votre travail et tout ça.
03:29Mon intuition, je vais vous dire la vérité,
03:31c'est qu'ils vont être encore plus dans la merde
03:33après leur décision qu'avant leur décision.
03:35Je pense.
03:36Parce que je pense qu'on va gagner à la Cour européenne, c'est sûr.
03:39Que ça va coûter énormément d'argent aux Français.
03:42Parce que je peux vous dire qu'il va y avoir un énorme dédommagement.
03:44Ça va être de l'ordre de 500 millions d'euros, à mon avis.
03:47500 millions ?
03:48T'imagines ?
03:49Je pense, voilà.
03:50Putain, c'est préjudice.
03:51Un énorme dédommagement dans ces eaux-là.
03:53C'est l'essence à la place.
03:54Et que, mine de rien, je le dis,
03:57Cyril Hagnas sera toujours là pour les faire chier.
03:59Donc, ça va être vraiment que…
04:01C'est tout à côté, en fait.
04:03Tout à côté.
04:04Ça va coûter énormément d'argent aux Français.
04:06Le mec qu'ils voulaient éliminer,
04:08il va les faire chier, mais je pense, encore plus.
04:10Plus visible.
04:11Parce qu'il va être énervé.
04:13Je le connais.
04:15Je le connais.
04:17Déjà, quand il n'est pas énervé, il est casse-couille.
04:20Mais quand il est énervé, c'est démultiplié.
04:22Donc, voilà.
04:23Et trois, Vincent Bolloré.
04:25Vincent Bolloré, il n'en a rien à carrer.
04:28Vincent Bolloré, ça fait des années qu'il fait rayonner la France.
04:31Et il va continuer à la faire rayonner.
04:33Je vous le dis.
04:34Et qu'il emploie des milliers de personnes.
04:37Voilà.
04:38En fait, ça veut dire que…
04:41Que des mauvais choix.
04:43– C'est se tirer une balle dans le pied.
04:45– Ce n'est pas une balle dans le pied, à ce niveau-là.
04:47À mon avis, elle est partout, la balle.
04:49Merci.
04:50Je vous le dis, c'est catastrophique.
04:52Mais voilà, je pense que…
04:53Voilà mon sentiment.
04:54Après, peut-être que je me trompe.
04:56Et je ferai un bien cool pas, si bien entendu…
04:58– On a une bonne chance.
04:59– Exactement.
05:00– Je ne sais pas si vous avez remarqué,
05:01parce que le public n'est probablement pas au courant.
05:03Le Conseil d'État, c'est à la fois celui qui doit statuer
05:06la décision prise par l'ARCOM.
05:08Les pilotes de l'ARCOM, ils sont désignés par le pouvoir politique.
05:11Le Conseil d'État, il est à la fois en train de juger ça,
05:14mais son boulot au quotidien, c'est d'être conseiller du gouvernement.
05:17Et pour prendre sa décision, avant ça, le Conseil d'État,
05:19il écoute un rapporteur qui représente le gouvernement.
05:22Donc vous allez m'expliquer comment ça peut ne pas être une décision politique.
05:25Celle du Conseil d'État, vu comment il fonctionne.
05:27Vous vous rendez compte ?
05:28Je le répète pour que ce soit…
05:30– Toujours mieux.
05:31– Le Conseil d'État écoute quasiment tout le temps
05:33l'avis d'un représentant du gouvernement
05:35qui s'appelle le rapporteur.
05:36Comment ça peut ne pas être une décision politique ?
05:38Vous voyez ?
05:39– Mais nous, on pense tous que c'est politique.
05:41– Il n'est plus là, l'autre qui a décidé ça,
05:44l'autre Olivier Metz qui n'est plus là.
05:48Donc tu peux très bien dire, ça y est, ça c'était lui.
05:51Maintenant, lui il a décidé ça, nous on est contre ce qu'il a décidé.
05:54Il y en a qui peuvent se dire, c'est une pure connerie.
05:56On ne va pas plonger, s'enfoncer dans cette connerie.
05:59On le voit bien que c'est une connerie.
06:00Les gens le disent, tout est mal fait.
06:03Il vient de vous le dire, il continuera à faire de la télé et de la radio.
06:06C'est une connerie, on arrête.
06:07– Mais même si, quoi qu'il arrive, où que je serai, je vais les faire chier.
06:11– Même sans les faire chier, tu seras là quand même.
06:13– Même si je ne suis que sur les réseaux, je vais les faire chier.
06:15– Même sur les chaînes YouTube.
06:16– Voilà, exactement.
06:18– De chez vous même.
06:19– Exactement, vous savez, faire chier, je sais faire.
06:21– C'est ce que tu fais de mieux.
06:23– C'est ce que je fais de mieux, exactement.
06:25– C'est ce que tu fais de mieux.

Recommandations