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00:00Une réaction à cette décision du Parlement, c'était historique que la nomination de Richard Ferrand ne se fasse que d'une seule voix.
00:06On savait que ce serait très difficile compte tenu des oppositions, des coagulations incomprises entre les gens de bords différents,
00:14prêts à censurer cette candidature par le fait qu'il avait une proximité avec le chef de l'État, comme si d'autres présidents ne les avaient pas eues,
00:21et que dans le même temps il aurait été illégitime. Je crois qu'aujourd'hui moi je me félicite du fait que Richard Ferrand,
00:27pour qui j'ai de l'amitié par ailleurs, et pour qui j'ai de l'admiration parce que je connais son travail, je connais sa probité par ailleurs,
00:33ait gagné ce scrutin. Maintenant on va me dire qu'il peut être l'otage de quelqu'un. Je vais vous dire une chose.
00:40Olivier Marlex, le député LR, qui dit que la nomination de Richard Ferrand est validée à une voix près grâce à Marine Le Pen.
00:46Il ajoute qu'il y aura bientôt une question prioritaire de constitutionnalité pour savoir si Mme Le Pen sera ou pas éligible,
00:53tout ça sans très fort le deal secret. Des accusations très graves, qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:57Alors je vais lui répondre deux choses. La première, j'avais cru comprendre que les républicains étaient dans le socle commun.
01:02Sa propos ne manifeste pas vraiment son adhésion profonde. En second lieu, il relève de la rancœur ou d'une forme de haine que je ne comprends pas non plus.
01:11Mais je voudrais vous dire que par construction institutionnelle, M. Ferrand aujourd'hui ne peut être l'otage de personne.
01:18Il est élu pour neuf ans. Il n'est pas reconductible. Et personne ne peut aujourd'hui le destituer.
01:26Donc demain, son intégrité, son autonomie, sa franchise personnelle ne seront pas mises en cause.
01:33Donc M. Marlex fait d'ores et déjà un procès d'intention sur des événements futurs.
01:39Oui, des LR qui parlaient d'une personnalité qui pose un problème d'éthique, qui pose un problème d'impartialité et qui pose un problème
01:45parce qu'il n'a pas d'expertise juridique. Est-ce qu'il y a une crise ouverte avec les républicains aujourd'hui ?
01:50Écoutez, je pense que non. Je viens de voir le président Larcher. J'en ai parlé avec des républicains ici.
01:55J'ai bien vu ce vote. Mais dans Larcher... D'abord, ce que dit M. Larcher, ça reste entre nous.
02:00Mais on a convenu le fait que nous vivons aujourd'hui un socle commun qui soutient le gouvernement, qui essaye aujourd'hui de voter le budget,
02:08qui va voter des lois et que les prises de position incendiaires, vraiment mal en contre, et qui sont en même temps parfois haineuses,
02:16ne servent pas ni l'intérêt de la démocratie ni l'intérêt du pays.