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00:00Punchline sur CNews et Europe 1.
00:0218h-19h, Laurence Ferrari.
00:1118h42 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:14Que se passe-t-il du côté des Républicains ?
00:16La famille... Votre ancienne famille politique, Pierre Lelouch ?
00:19C'est toujours votre famille politique ?
00:20Oui, mais pas finie, j'étais au Général de Gaulle, mais j'y vais plus.
00:23Ah oui, ça remonte alors un petit peu.
00:24En tout cas, là ça y est, il y a un bureau politique en ce moment même.
00:28Mélodie Huchard, Jean-Laurent Constantinib, bonsoir.
00:30Vous êtes devant. Qui sont ceux qui sont arrivés ?
00:34Quelle est l'ambiance ? Qu'est-ce qui sera décidé ce soir, Mélodie ?
00:40Alors, ce qui sera décidé d'abord ce soir, Laurence,
00:42c'est d'entériner des choses qui ont déjà en fait été décidées la semaine dernière,
00:45c'est-à-dire la date du futur congrès pour désigner le patron du parti.
00:49Le vote aura donc lieu les 17 et 18 mai prochains.
00:52La question, en revanche, qu'il va falloir trancher,
00:54c'est est-ce que le parti doit ou non changer de nom ?
00:56Laurent Wauquiez y est favorable, Bruno Rotailleau y est plutôt opposé.
00:59Pour l'instant, aucun des deux n'est président du parti.
01:01Alors, on a vu évidemment arriver le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotailleau,
01:05très discret devant les caméras à travers une grille, mais tout sourire.
01:08Laurent Wauquiez, lui, évidemment, qui a pris plaisir à parler devant les caméras.
01:13Et puis, pour la petite anecdote, on a notamment questionné Jean-François Copé
01:16sur la guerre des chefs, lui qui dit en souriant que ça lui rappelle des bons souvenirs,
01:20parce que c'est peut-être le problème de la droite,
01:21ces guerres intestines à chaque fois qu'il faut désigner un chef.
01:24Et puis, on peut aussi citer un certain nombre d'absents.
01:26On n'a pas vu encore arriver Valéry Pécresse, Michel Barnier ou encore Xavier Bertrand.
01:30Il faut savoir qu'il y a des délégations de vote et que je peux vous garantir
01:33que Bruno Rotailleau s'est bien assuré, que tous les absents lui donnent bien une procuration pour voter.
01:38Alors, on verra à l'issue de ce bureau politique quelle est l'ambiance.
01:40Évidemment, devant les caméras, en arrivant, tout le monde nous dit qu'il n'y a pas de guerre des chefs,
01:44que tout va bien. Dans l'anonymat du off, comme on dit chez nous,
01:47évidemment, les langues sont un peu plus acerbes.
01:50Merci beaucoup Elodie Huchard, Jean-Laurent Constantini.
01:52On écoute Laurent Wauquiez, il y a quelques instants, à son arrivée à ce bureau politique.
01:55Qu'est-ce qu'il a dit ? Écoutez.
01:57Ce que j'essaie, moi, c'est que ce soit complémentaire.
02:00On additionne les talents, ceux qui sont nos ministres au gouvernement pour qu'ils fassent leur travail.
02:06Et puis, une parole libre, indépendante, au parti, pour pouvoir exprimer et défendre ce qu'on veut faire au niveau de la droite.
02:12Mais Bruno Rotailleau dit qu'il fait campagne sur son temps libre, est-ce qu'on peut dire qu'il n'y a pas de temps libre ?
02:16Vous savez, quand on est ministre de l'Intérieur, il n'y a pas de temps libre.
02:19Voilà pour Laurent Wauquiez. Quand on est ministre de l'Intérieur, il n'y a pas de plan B, François Puponi.
02:25Bon, alors je te reste.
02:26Là, ça va, parce que ça commence mal.
02:28La jeune génération est en forme.
02:29Hier, il a quand même dit qu'il n'était pas l'otage de François Bayrou.
02:32Son entourage a dit que c'était une bête féroce et que c'était un tueur.
02:36En parlant de le revoquer ?
02:37En parlant de le revoquer.
02:38Donc, tout ça me semble quand même émaner du champ lexical de la guerre.
02:42Donc, si on n'est pas dans une guerre des chefs, en tout cas, on est dans une bataille.
02:45François.
02:45Il a tout fait pour entrer au gouvernement et ça n'a pas marché.
02:47Donc, il était prêt à tout faire pour y être.
02:49Les pieds des mains.
02:50Et là, ça lui posait aucun problème d'être à la fois président et ministre ?
02:53Si, si, de mémoire.
02:54Vous avez une bonne mémoire, Pierre Lelouch.
02:55Il était président d'un parti, l'UMP, qui était moins moribond que...
02:59Il y avait plus que 40 000 adhérents.
03:01Non, Gauthier Lebret.
03:02Bon, c'est pas la guerre de Troyes n'aura pas lieu.
03:04C'est la guerre des chefs qui...
03:05N'aura pas lieu.
03:06Qui aura lieu, qui aura lieu, qui a déjà lieu.
03:09Puisqu'on a bien compris la ligne d'attaque de Laurent Wauquiez hier.
03:13Dire que Bruno Retailleau ne peut pas prétendre à la présidence des Républicains
03:18parce qu'il n'aurait pas le temps d'être à la fois ministre de l'Intérieur et président des LR.
03:23Et là où il y a conflit entre les deux hommes, c'est sur le fameux deal.
03:27Alors, est-ce que ce deal a eu lieu ou pas ?
03:29Bruno Retailleau dit qu'il n'y a jamais eu de deal.
03:31Le deal dit quoi ?
03:32Tu t'occupes de l'Intérieur, cher Bruno, je m'occupe du parti.
03:36Bruno Retailleau répond, on n'a jamais eu ce deal, cher Laurent,
03:39puisque tu as essayé par deux fois d'entrer au gouvernement et d'avoir Bercy.
03:43Donc, c'est bien la preuve qu'il n'y avait pas de deal pour le parti.
03:45Il y avait, il en est connu, après, et qu'on pouvait faire des deals.
03:48La vérité, c'est qu'on a Bruno Retailleau qui voit sa cote de popularité
03:52grimper, grimper, encore grimper,
03:55qui se dit, avec l'appui de son entourage,
03:57qu'il y a un coup à jouer, non seulement à la présidence des LR,
04:00mais à la présidentielle, parce que, disons-le, la primaire, c'est maintenant.
04:04La primaire, elle est là.
04:05C'est entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
04:07Celui qui tiendra le parti sera le candidat naturel de son camp pour 2027.
04:14Parce que je pense que les deux hommes peuvent se rejoindre sur une chose.
04:17Ils ne veulent pas y retourner, ensuite, à un an de la présidentielle.
04:20On sait ce que ça donne.
04:21Et d'ailleurs, Bruno Retailleau ne veut pas de débat.
04:23Il n'y aura pas de débat entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
04:26Il y a des différents entourages.
04:26Bruno Retailleau ne veut pas de débat parce qu'il dit que...
04:29On les aurait voulu qu'ils conviennent sur CNews.fr.
04:31Mais l'entourage de Bruno Retailleau dit niet.
04:33Ils ont eu maintes propositions, ils ont tout refusé,
04:36parce qu'ils disent que, justement, les débats, ça entretient l'animosité.
04:40C'est là où se créent les tensions.
04:42C'est là où tout le monde assiste à la guerre, justement.
04:44On a payé pour voir.
04:48Il n'y a pas beaucoup de différences aujourd'hui entre Bruno Retailleau
04:51et Laurent Wauquiez, que ce soit sur les questions de sécurité,
04:53d'immigration et même d'économie.
04:55Donc, quand il n'y a pas de différence sur la ligne politique,
04:58ça va se faire dans les outrances, dans les petites piques des entourages
05:01et dans les petites piques dans les débats.
05:03Et ce n'est surtout pas ce que Bruno Retailleau...
05:04Cher Lelouch, alors, Joseph qui prend la parole.
05:07Non, non, je ne pense pas.
05:08Il y a une différence, il y a quand même une différence de sensibilité.
05:11D'abord, Laurent Wauquiez, il a commencé sa carrière
05:15en étant assistant parlementaire...
05:16Enfin, adjoint, pardon, de Jacques Barraud.
05:19Bon, donc c'était quand même l'époque où il avait une sensibilité
05:22un peu plus démocrate-chrétienne qu'il l'a aujourd'hui.
05:24Et puis même sur des sujets récents, pardon,
05:25mais sur des sujets récents comme les retraites,
05:28j'ai beaucoup de mal à situer Laurent Wauquiez.
05:32Alors, ce qui est sûr, et c'est ce qui plaît aussi chez Bruno Retailleau,
05:35c'est qu'il y a quand même un corpus idéologique qui est clair,
05:38qui est clair, qui est depuis longtemps.
05:40Et c'est ça aussi qui séduit.
05:41Ce n'est pas simplement qu'il grimpe dans les sondages.
05:44Il y a une cohérence idéologique que la droite n'avait pas depuis un moment.
05:48On écoute juste M.
05:49Bellamy, je vous passe la parole, Pierre Couton.
05:52Il dit pas de guerre des chefs, mais une élection interne.
05:54Il a choisi, hein ?
05:57Ce n'est pas une guerre des chefs, c'est une élection interne.
05:58C'est quand même normal dans un parti politique qu'il y ait des moments
06:00démocratiques où les adhérents, les militants peuvent choisir
06:03ce qu'ils veulent pour l'avenir de leur famille politique.
06:05Est-ce qu'on peut être candidat à l'élection du parti,
06:08à la présidence du parti et ministre de l'Intérieur ?
06:09Laurent Wauquiez n'a pas l'air convaincu.
06:12Moi, je crois que ce n'est pas du tout un sujet.
06:14Bruno Rotailleau est un très grand travailleur et il l'a montré dans son histoire.
06:18Laurent Wauquiez a aussi des responsabilités très importantes.
06:21Ce qui compte, c'est qu'on parle du fond, c'est qu'on parle de l'avenir de ce parti
06:24et surtout de l'avenir du pays.
06:25C'est ce qui nous importe le plus.
06:26Voilà pour François-Xavier Bellamy, qui soutient évidemment M.
06:29Wauquiez.
06:30Non, non, M.
06:31Rotailleau !
06:32On s'y perd, on s'y perd.
06:33Mais justement, là, vous voyez, ça, typiquement, ça va laisser des traces
06:37puisque François-Xavier Bellamy est entré en politique grâce à qui ?
06:40Grâce à Laurent Wauquiez, qui en a fait la tête de liste pour les Européennes
06:43et qui a même démissionné après l'échec, entre guillemets, de Bellamy,
06:48parce qu'aujourd'hui, ça sera un franc succès, le score qu'il a fait,
06:52non pas aux dernières Européennes, mais aux scrutins d'avant.
06:54Et donc, là, François-Xavier Bellamy choisit Bruno Rotailleau.
06:57Ils ont des combats communs depuis des années.
06:59Oui, évidemment, ils sont très alignés.
07:01Oui, mais non, c'est pas l'appel de...
07:02Donc, à un moment, c'est important.
07:03Mais ça laisse des traces.
07:05C'est pas à vous que je vais apprendre qu'en politique, tout fait sens et que les choix...
07:07Mais idéologiquement, il est plus proche de Bruno Rotailleau que de Laurent Wauquiez.
07:10Oui, mais je suis d'accord avec Jules.
07:11Ils ont maintenant des accords avec Jules.
07:13Il y a une feuille de papier à cigarette.
07:15Oui, mais...
07:16Pierre Leloup, je vous vois observer ces débats avec un oeil amusé
07:20de celui qui a déjà vu ça par le passé.
07:22À combien de reprises ?
07:23La droite, elle est tellement habituée à ça.
07:25À chaque fois, c'était tout à fait sauvant et assez pathétique
07:28parce que je vais être très cru, on n'a pas progressé d'un iota
07:33dans la constitution d'un bloc idéologique sérieux dans la droite française.
07:37Sinon, on n'en serait pas là.
07:38D'accord.
07:39J'ai vécu les histoires Chirac-Belladur en première ligne.
07:42Oui.
07:42J'ai vécu les histoires affreuses entre Fillon et Cotter.
07:46Où j'ai même été interdit de vote parce que j'allais voter Fillon.
07:49J'étais député, on m'a interdit de voter Jauras.
07:52C'est-à-dire la violence avec les cartes, l'horreur.
07:56Ce que je souhaiterais, dans l'intérêt du pays et du parti,
08:00ce qui compte, c'est le pays,
08:02mais les partis contribuent à la vie démocratique.
08:05C'est écrit en toute lettre dans la constitution.
08:07Moi, je suis comme M. Macescaron,
08:09qu'on ressuscite la droite et la gauche en France.
08:13Sans quoi on est dans la panade.
08:15Mais pour ça, il faudrait que les deux hommes en question,
08:19que j'aime bien, les deux sont des amis,
08:21qu'ils parlent du pays et de ses enjeux.
08:24Par exemple, là, on est devant une affaire gravissime en Europe.
08:27C'est quoi leur solution ?
08:28C'est ça que j'aimerais entendre.
08:30Et les Français ont besoin d'entendre ça.
08:32La guerre des chefs, je m'en fous complètement.
08:33Ce n'est vraiment pas mon problème.
08:35Parce que j'ai beaucoup d'estime pour l'un et pour l'autre.
08:37Et c'est vrai que ce qui a été dit sur Bruno Taillot,
08:40son corpus, la Vendée, tout ça.
08:42Mais Wauquiez est super intelligent aussi.
08:45Donc, je n'ai pas de doutes sur la capacité de l'un ou de l'autre.
08:49Ce sont des gens respectables.
08:50Ce n'est pas parce qu'on est intelligent qu'on réussit.
08:51Voilà, j'en sais quelque chose.
08:55Celle-là, elle est bonne.
08:56Et celle de gauche, on la garde.
08:58Dans ses oeuvres.
09:00Là, il faut comprendre.
09:01Vous êtes trop intelligente.
09:03Là, la machette, elle tourne très, très vite.
09:05Il ne faut pas avoir été major de l'ENA pour être président de la République.
09:07Non, ce que j'essaye de dire, c'est que les Français ont besoin
09:09d'un cas que ne leur donne pas M. Macron.
09:11La droite a besoin de l'escape.
09:13Donc, on a un débat entre deux hommes qu'ils le fassent.
09:15Et qu'ils fassent équipe.
09:16Mais on est d'accord, est-ce que le risque, c'est qu'il y aura le vote,
09:20il y aura débat ?
09:21Est-ce qu'on est d'accord qu'il faut enfin que la droite accepte
09:24qu'une fois que la voie a eu lieu,
09:26on se mobilise pour celui qui a gagné ?
09:28En théorie, oui.
09:29Mais en pratique, non ?
09:31Mais non, c'est ça qui est en train de tuer ce pays.
09:33Vous avez ces petites batailles de personnes
09:36et on arrive après avec les illusionnistes qui sont au pouvoir aujourd'hui
09:39et qui ont conduit là où nous sommes.
09:40Et moi, je suis très inquiet pour l'avenir
09:42parce que l'avenir de l'Europe, maintenant,
09:44est très obéré par ce qui va se passer.
09:47Il y a des vrais risques.
09:49Quel est le risque pour l'Europe ?
09:51Le risque, c'est qu'on va se retrouver à la sortie de tout ça
09:54avec, à côté de nous,
09:56un pays humainement et économiquement dévasté
10:00qui s'appelle l'Ukraine.
10:01C'est un grand pays, plus grand que la France.
10:03Vidés de sa population,
10:04ils sont tombés à 30 millions au lieu de 52 millions.
10:07Ils ont perdu 20 millions d'habitants.
10:09Dévastés économiquement, politiquement extrêmement instables.
10:12La guerre a commencé, à Kiev, et violemment,
10:15puisque Zelensky a déjà éliminé tous ses rivaux.
10:19Et en même temps, surmilitarisés
10:21et des gens qui n'accepteront jamais la paix avec les Russes.
10:24Jamais, parce que ceux-là, ils sont à l'ouest,
10:27c'est l'armée nationaliste ukrainienne.
10:30Donc, on va avoir ces gens-là.
10:32On est supposé les faire rentrer dans l'Union européenne,
10:34on s'y est engagé.
10:35On est supposé trouver 700 milliards pour les reconstruire
10:39et on nous demande même d'aller assurer la paix là-bas.
10:41Je vais vous dire, ça, c'est une recette
10:43pour beaucoup de problèmes.
10:45Et ce que j'attends d'un président de la République,
10:47c'est qu'il nous éclaire sur la façon dont on va s'y prendre.
10:50Mon seul conseil que je lui donnerais à celui-là,
10:54c'est que la réponse n'est pas à Bruxelles.
10:55Elle est où ?
10:56Parce qu'à Bruxelles, on va continuer à faire des discours
11:01à la noix pour noyer le poisson.
11:03La réponse, elle est en France.
11:04Il faut que la nation française,
11:07devant un obstacle de cet ordre,
11:08retrouve la force de se remobiliser,
11:11de faire un grand emprunt pour réarmer
11:14et de se préparer à un avenir qui va être compliqué.
11:18C'est ça, le travail du président de la République.
11:19Blood, sweat and tears.
11:21Beaucoup de souffrance et peut-être des larmes.
11:23C'est ça qui nous attend.
11:25C'est ça qui se joue et c'est pas la réunion de l'Elysée aujourd'hui...
11:27Pierre Delouche, je sais pas ce qu'on nous dit.
11:29Gauthier ?
11:30Déjà, on peut quand même se dire que cette élection,
11:33si elle se passe bien,
11:34s'il n'y a pas de contestation, du scrutin,
11:36comme ce qui s'est passé entre François Fillon et Jean-François Copé,
11:39fait du bien aux Républicains.
11:41Ils reviennent au centre du jeu,
11:42ils reviennent au centre de l'actualité.
11:44Ils vont faire des cartes, ils vont faire des adhérents.
11:46Ça leur fait du bien.
11:47Ils ont deux candidats.
11:48Un qui, dans les sondages, est très haut.
11:52Donc ils reprennent des couleurs.
11:53Ensuite, ma deuxième réflexion,
11:55c'est que le RN semble déjà avoir choisi son rival.
11:58Les attaques contre Bruno Rotailleau
12:01qui s'enchaînent depuis quelques jours
12:02avec l'escalade parfois d'une certaine violence verbale.
12:07Jean-Philippe Tanguy qui a dit l'autre jour,
12:09Bruno Rotailleau, avec d'ailleurs un argumentaire qui est étonnant,
12:12il est contre l'avortement, il est contre le mariage pour tous.
12:15Il a dit qu'il est contre les droits des femmes.
12:17Il paraît-il qu'il mange même les enfants.
12:18Oui, c'est ridicule.
12:20On va très loin dans l'escalade.
12:23Et c'est vrai que d'ailleurs, en plus,
12:24c'est marrant d'attaquer sur le volet sociétal
12:27qui pourrait rappeler des arguments de la France insoumise.
12:29Dernier mot, Joseph, il nous reste une minute.
12:31Moi, je trouve que, je reviens à ce qui a été dit,
12:34c'est-à-dire qu'il faut se féliciter
12:36qu'il y ait une vie démocratique, partisane,
12:39quand aujourd'hui, on ne le rappelle jamais assez,
12:41il y a des partis en France,
12:43aussi bien éléphiques que le parti macronien,
12:45qui ne vivent pas d'une manière démocratique.
12:47Absolument.
12:48Charles Lelouch ?
12:49Rien à ajouter.
12:51La gratitude d'être là avec vous ce soir.
12:54Merci beaucoup.
12:55Aura-t-on une troisième voie ?
12:56Est-ce qu'on aura d'autres candidats ?
12:58Les dépôts de candidatures, ce sera jusqu'au 18 mars,
13:01mais la liste publique, ce sera le 2 avril.
13:04Et que fera Eric Ciotti d'ailleurs ?
13:05Eh bien justement, on en parlait.
13:07C'est-à-dire qu'il est parti il y a maintenant un an,
13:09sauf que l'élection aura lieu avant le 31 mai.
13:12Et donc, les électeurs, ceux qui avaient une carte,
13:15notamment dans les Alpes-Maritimes,
13:17aux Républicains d'Eric Ciotti,
13:18avant qu'il ne rejoigne le Rassemblement national,
13:20eh bien, ils pourront encore voter.
13:21Donc, est-ce qu'Eric Ciotti donnera une consigne de vote ?
13:24Il ne donnera pas de consigne de vote,
13:26mais en revanche, il peut faire en sorte que ses alliés,
13:29ses amis, eh bien, fassent des consignes de vote.
13:31Ça nous promet quelques rebondissements.
13:32Et vous vous trouvez au quai
13:33pour éviter que ce soit Retailleau qui arrive ?

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