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[#Journal] Le 19H30 du 13 Février 2025

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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
00:19soyez les bienvenus sur Gabon Media Time pour votre principale édition d'information
00:25du soir.
00:27Dans ce journal, nous parlerons longuement de cet incident qui s'est produit à Oyem
00:32et Mindik, dans la province du Wolontem.
00:34Nous aurons au téléphone tour à tour un membre de la plateforme Ensemble pour le Gabon
00:39et le délégué spécial en charge de la commune d'Oyem.
00:43Nous ouvrons ce journal avec ce communiqué du ministère des Travaux publics, qui est
00:48enfin sorti de son silence, trois jours après l'éboulement survenu au village Ndenga,
00:54à une vingtaine de kilomètres de Mbigu, dans le département de la Boumilwéti, et
01:00qui a interrompu le trafic routier.
01:02Dans son communiqué, le département dirigé par Flavien Zeginzoudou indique qu'un engin
01:09est désormais sur site et que le dégagement de la voie devrait durer 72 heures.
01:14Nous y reviendrons.
01:15Passons à présent à cette actualité brûlante, la délégation de l'ancien premier ministre
01:22Alain-Claude Bilibindze a finalement regagné Libreville ce 13 février, sans être parvenu
01:28à tenir ses réunions prévues à Mindik, dans le département de Lokano, et à Oyem,
01:34dans le département du Oulu.
01:35La témérité des Mindikois et des Oyemois aura finalement eu raison de la détermination
01:41des membres de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
01:44Pour en parler, nous avons au téléphone l'un des protagonistes, membre fondateur
01:51de la plateforme Ensemble pour le Gabon, Stéphane Germain-Iloko, qui faisait justement
01:56partie de la délégation.
01:57Bonsoir Docteur Iloko et merci de nous accorder de votre temps.
02:02Alors, vous avez été obligé d'annuler votre tournée dans la province du Holentem,
02:08quelles en sont les raisons ?
02:09Bonjour, merci pour l'occasion que vous nous donnez de réagir à chaud sur les événements
02:19que nous pouvons appeler événements de Mindik.
02:22Nous sommes partis de Mindik cet après-midi aux environs de 13 heures, parce que le procureur
02:33du tribunal de première instance d'Oyem nous a fait comprendre que notre sécurité
02:40n'était pas garantie.
02:43Et donc, pour éviter le pire, elle nous a conseillé de repartir sur des libres villes,
02:51en tout cas d'arrêter.
02:53C'est ce que nous avons fait, nous avons nos représentants à Oyem qui ont essuyé
03:01plusieurs intimidations, plusieurs violences, verbales et physiques d'ailleurs.
03:09Donc, nous avons fini par comprendre qu'il y avait une main noire derrière cette affaire.
03:15Pour tout dire, ces manifestants reviennent d'Oyem, pour tout dire, ces manifestants
03:21sont de Simane, pour tout dire, ces manifestants sont de la famille du président.
03:26Donc, nous n'affirmons pas des choses en l'air.
03:31Les raisons, c'est que Billy Binze ne doit pas aller à Oyem parce que ce n'est pas
03:37chez lui, il n'est pas d'Oyem, il n'avait qu'à faire tout ce qu'il a à faire à Makoko
03:42dans le Kohibino, mais Oyem n'est pas chez lui.
03:44A Oyem, le délégué spécial indiquait mercredi que votre demande d'autorisation des tenues
03:51d'une réunion en public ne répondait pas à certains critères prescrits par la loi.
03:56Qu'avez-vous à lui répondre ?
03:58Nous avons un seul gabon, nous dénonçons ce genre de pratiques.
04:03Vous savez, nous avons dit que ce régime n'est pas bon, nous avons dit qu'il faut
04:10le mettre hors d'état de nuire, nous avons dit que le président Brice Clotaire Oligigema,
04:15président de la transition, ne tenait pas sa parole, et nous avons dit que le président
04:22Brice Clotaire Oligigema nous a promis, bien sûr, la restauration des institutions, ce
04:27qu'il n'a pas fait, il nous a promis la restauration de la dignité des Gabonais,
04:31il ne l'a pas fait, il nous a promis des élections libres et transparentes, il ne
04:35l'a pas fait, il nous a promis de restituer le pouvoir au civil, il ne l'a pas fait.
04:42Donc, c'est peut-être ce qu'il ne veut pas que ses parents du Wellington entendent,
04:47mais ils l'entendront sous d'autres formes, à la télé, à la radio et dans les réseaux
04:52sociaux.
04:53Et nous sommes heureux de savoir que la journée d'aujourd'hui, cette journée de jeudi, représente
05:02une journée noire pour la cohésion nationale, représente une journée noire pour l'unité
05:08nationale, représente une journée noire pour les droits garantis par notre constitution,
05:16la liberté d'aller et de venir sur le territoire national, la liberté d'avoir des opinions,
05:22la liberté d'avoir, de pratiquer une religion de son choix, et tout ça avec le sétérie
05:27est banni, est bafoué.
05:29Vous avez finalement pris l'initiative de regagner Libreville, je le disais, quelles
05:35actions entendez-vous mener dans les prochains jours ?
05:38Bien sûr, nous continuerons notre marche vers le Gabon profond, là où on pourra bien
05:51sûr nous donner la possibilité de nous arrêter pour échanger avec nos frères gabonais,
05:57nous le ferons, là où nous allons être interdits, comme c'est le cas du well-and-temps avec
06:04Ossiman, mais écoutez, nous respecterons l'avis des propriétaires, puisque certaines
06:10parties du Gabon appartiennent à des familles ou des clans ou des tribus, mais alors nous
06:16allons laisser ces clans-là, ces tribus-là, marcher sur la liberté des Gabonaises et
06:24des Gabonais.
06:25Donc nous n'avons pas avant une réunion qui doit nous permettre de relancer nos activités,
06:37nous n'avons pas à jouer les victimes, nous pensons que nous avons un rôle à jouer dans ce pays.
06:50C'était le docteur Stéphane Germain-Iloko, membre fondateur de la plateforme Ensemble
06:55pour le Gabon.
06:58Nous recevons à présent le délégué spécial en charge de la commune d'Oyem, Jean-Christophe
07:03Oonungéman, qui va clarifier la position de la puissance publique à la suite de ces
07:09événements.
07:10Bonsoir monsieur le délégué spécial et merci pour votre disponibilité.
07:15Alors, votre ville a connu des agitations ces dernières heures, pourquoi avez-vous
07:21interdit la tenue d'un meeting de l'opposition ?
07:23Bonjour et merci enfin de m'appeler, mais non, je reviens à votre question.
07:32Je suis délégué spécial maire de la commune d'Oyem et pour cela, je ne suis pas là pour
07:38inventer moi des lois.
07:41La loi sur laquelle on s'appuie aujourd'hui en République Gabonaise pour tout ce qui
07:47est réunion publique, c'est la loi 1 2017 du 3 août 2017, comme par hasard, loi initiée
07:58et présentée et soutenue au Parlement par Billy Bizet, à l'époque, j'étais vice-président
08:04du Sénat.
08:05L'article 6, sans préjudice des dispositions des articles 8 et 9 de la présente loi, toute
08:13réunion publique est précédée d'une déclaration adressée, selon le cas, au gouverneur, au
08:19prophète, au sous-prophète, au maire de la localité où la réunion doit avoir lieu.
08:24Cette déclaration doit être signée par au moins trois des organisateurs.
08:31Article 7 Les déclarants doivent jouir de leurs droits
08:37civils et politiques.
08:39Ils sont tenus d'indiquer dans leur déclaration l'objet, le lieu, le jour, l'heure, ainsi
08:47que les noms, prénoms, qualité et domicile avec numéro de téléphone.
08:51Toute déclaration non conforme aux dispositions de l'annulé après mis ici-dessus est rejetée.
08:58Donc, je n'ai annulé, je n'ai annulé, je n'ai interdit, je n'ai interdit aucune réunion.
09:05J'ai seulement demandé aux intéressés de se conformer à la loi.
09:11Au-delà du respect de la loi, dans l'optique de garantir aux pays un climat apaisé, tel
09:17que le veut la transition, n'auriez-vous dû pas autoriser cette rencontre, d'autant
09:23plus que les précédentes se sont bien déroulées dans d'autres provinces ?
09:28Je suis désolé, avant de prendre cette décision, vous vous doutez bien que je me suis d'abord
09:37renseigné sur comment ça s'est passé, d'où ils viennent.
09:41Dans les localités où ils ont été, toutes les réunions se sont passées dans des concessions
09:47privées.
09:48Aucune réunion ne s'est passée dans un lieu public.
09:52Pourquoi est-ce que c'est à OIEM qu'on veut déroger à la règle qu'eux-mêmes ont établie.
09:58Donc, en fait, vous voulez que le délégué spécial de la commune d'OIEM va accorder
10:08une dérogation à une délégation, et si jamais demain il y a un incident, vous allez
10:13dire que c'est moi qui suis le responsable ? Non, force reste à la loi.
10:19Est-ce qu'en qualité de représentant de l'État, vous condamnez les manifestations
10:27sans autorisation qui ont eu lieu devant l'hôtel où était logée la délégation
10:32de l'opposition à Mindik, et plus généralement, les propos d'appel à la violence qui ont
10:38été proférés par certains manifestants ? Est-ce que vous les condamnez, monsieur
10:41le délégué spécial ?
10:43L'égaliste que je suis, je condamne toutes formes de violences, je condamne toutes formes
10:50de violences.
10:51Tiens, Gabon Media Times, il y a quand même quelques temps, monsieur Ronan Guillemin,
10:58dans cette République, j'ai subi les affres du pouvoir ancien, jusqu'à des tentatives
11:05d'assassinat et d'enlèvement.
11:07Je n'ai pas vu Gabon Media Times et les autres monter au créneau pour défendre le citoyen
11:16qui ne faisait que défendre la Constitution de la République.
11:19Monsieur Ronan Guillemin, vous faites remarquer, à juste titre, que vous avez été pourchassé
11:25par un régime répressif par le passé.
11:27N'avez-vous pas le sentiment de reproduire les errements que vous dénonciez lorsqu'il
11:34s'agissait du régime d'Ali Bongo ?
11:35Non, du tout, non, nous demandons tout simplement à ce que la loi soit respectée.
11:41Nous sommes en phase de restauration des institutions.
11:46Il faut qu'on respecte la loi, sauf si vous voulez me faire entendre qu'aujourd'hui,
11:50le Gabon, parce que nous sommes en phase de transition, nous devenons un pays hors la loi.
11:55Non, la loi est là, il faut l'appliquer et je vous dis que cette loi, j'étais à
12:01l'époque vice-président du Sénat, quand M. Bilebizé est venu la défendre, je l'ai
12:06combattue.
12:07J'ai dit que cette loi est liberticide, mais elle a été votée à 100 contre 2.
12:14Et aujourd'hui, vous me reprochez, moi, d'appliquer la loi ? Non.
12:19Merci, monsieur le délégué spécial, pour vos éclairages.
12:23Sur un tout autre plan, les élèves des lycées et collèges de Chibanga avaient exprimé
12:31leur colère face aux coupures d'électricité à répétition.
12:35Leur mobilisation a été entendue.
12:37Envoyé sur place, le président du Conseil économique, social et environnemental a annoncé
12:44des mesures urgentes.
12:45Reportage.
12:46A Chibanga, les coupures d'électricité à répétition ont provoqué mercredi la colère
12:54des élèves du secondaire qui a manifesté leur mécontentement dans la rue.
12:59Une mobilisation qui n'est pas restée sans réponse.
13:02Mentionné par le président de la transition, le président du Conseil économique, social
13:07et environnemental, Serafa Moundunga, est venu à leur rencontre avec des solutions
13:12concrètes.
13:13Le problème qui se pose ne se pose pas seulement à Chibanga, il se pose à Mwila, il se pose
13:19à Ndende en même temps.
13:20Et il a trouvé la solution, et pour Mwila, et pour Ndende, et pour Chibanga.
13:26Et la solution qu'il a trouvée, c'est qu'hier, ils ont acheté trois nouveaux groupes de
13:33grandes capacités et de marques Caterpillar, que les gens de la SNCF savent mieux utiliser.
13:40En soulagement pour ces élèves qui ont aussi soumis d'autres doléances, comme le besoin
13:45d'un bus scolaire et le manque de temps des routes secondaires.
13:48Nous sommes satisfaits des échanges que nous avons eus avec lui, nous sommes très satisfaits,
13:53il nous a conseillé et il nous a vraiment porté une oreille attentive.
13:57Nous sommes contents, car le président, par la voix du président du Conseil économique
14:02et social, a bien voulu nous accorder de son attention et de son temps.
14:07Nous sommes satisfaits des échanges d'aujourd'hui.
14:09En attendant l'arrivée des groupes électrogènes, les autorités appellent à la patience.
14:14Une centrale à gaz en construction à Mayumba devrait, à terme, stabiliser l'approvisionnement
14:19en électricité dans toute la région.
14:21Des engagements qui ont permis de ramener le calme dans la ville, car les lycéens ont
14:26promis de reprendre les cours normalement dès lundi.
14:33Ce jeudi 13 février 2025 marque la Journée mondiale de la radio.
14:37A cette occasion, Gabon Média Time s'est intéressé aux transformations de Radio Gabon
14:43qui a su s'adapter au temps et aux évolutions imposées par les nouvelles technologies de l'information.
14:49Je vous laisse découvrir.
14:511, 2, 3, 4, papier, c'est parti.
14:54Célébrée tous les 13 février depuis 14 ans, la journée mondiale de la radio est
15:00une occasion de sensibiliser le public quant à l'importance de cet outil dans l'univers
15:05médiatique.
15:06Elle est aussi le lieu de rappeler la nécessité d'encourager l'accès à l'information.
15:11Au plan national, cette journée permet de redécouvrir Radio Gabon et revenir sur son
15:17émancipation depuis 1959 et son adaptation aux évolutions du numérique.
15:23Radio Gabon est passé de l'analogie pour le numérique.
15:26Bien évidemment, on a embrassé les tendances du moment pour répondre aux normes internationales
15:31en ce qui concerne le traitement, la diffusion de l'information.
15:34Donc du côté de Radio Gabon, les aménagements qui ont été faits, c'est que Radio Gabon
15:38est désormais doté d'un service numérique et Radio Gabon existe sur les réseaux sociaux.
15:44Donc on a une page Facebook où les internautes bien évidemment étant connectés pourront
15:49n'est-ce pas en temps et en heure aller se renseigner, c'est-à-dire être en contact
15:54de l'information.
15:56Outre cette adaptation, la radio entend poursuivre ses efforts de modernisation.
16:00Selon les grands projets de la direction générale, Radio Gabon entend n'est-ce pas
16:05virer en mode radio web.
16:08Bien qu'elle soit alignée dans l'évolution technologique, garder une place de choix
16:12est une bravade pour Radio Gabon confrontée à de nouveaux défis.
16:16Le défi que la radio a par rapport à d'autres médias, c'est la spontanéité.
16:21La radio doit être au fait de l'information avant les autres.
16:24Ça veut dire qu'avant que la télé ne diffuse son information, la radio doit avoir au préalable
16:29annoncé les faits.
16:31Donc nous sommes toujours, nous devons toujours être en telle ou telle liste.
16:34C'est là le plus grand défi en fait.
16:36Et aujourd'hui, vu que tout le monde a tendance à être journaliste, parce que là vous parlez
16:41de la presse écrite, vous parlez de la télévision, on a également les réseaux sociaux qui battent
16:46leur plein et qui frappent de plein fouet, j'allais dire, l'exercice du journalisme.
16:51À l'heure où le monde commémore la journée de la radio, la doyenne nationale a bien l'intention
16:56de poursuivre son chemin, bien que le soutien financier de l'État demeure primordial.
17:06Passons à présent au chiffre du jour, il s'agit de 135.
17:09C'est la place qu'occupe le Gabon dans le classement mondial des pays, selon l'indice
17:15de perception de la corruption de 2024, un positionnement qui place notre pays parmi
17:21les plus corrompus de la planète.
17:26Le verbatim de ce soir est de Jean-Rémi Yama, président du Parti national pour le travail
17:32et le progrès.
17:34Je vois la résurgence du PDG, l'ancien parti au pouvoir, qui a été chassé.
17:40Les mêmes acteurs qui ont été avec Ali Bongo sont désormais avec le président Oligi.
17:46Ils organisent des marches, des manifestations pour appeler à la candidature du général
17:51Oligi et cela est un mauvais signal que le président de la transition soit le candidat
17:56du PDG parce que c'est ce qui est en train de se dessiner.
18:03C'est la fin de votre journal.
18:05Merci de nous avoir suivis.
18:07J'étais ravi de vous informer ce soir.