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[#Journal] Le 19H30 du 06 Février 2025

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00:00Mesdames et Messieurs, ravis de vous retrouver ce soir pour une nouvelle édition d'Informations.
00:21Deux ans après l'éboulement du PK-8, les familles sont toujours en attente de relogement,
00:28nous sommes allés à leur rencontre. Bonsoir à tous.
00:32Le code électoral adopté récemment et désormais entré en vigueur fixe la caution pour tout
00:38prétendant à la fonction du Président de la République à 30 millions de Francifas,
00:43une somme exorbitante qui pourrait favoriser la reproduction sociale des élites.
00:48L'adoption du nouveau code électoral continue de susciter des débats, notamment en raison
00:53des conditions financières imposées aux candidats à la présidentielle.
00:57Parmi les mesures les plus contestées figure la caution présidentielle fixée à 30 millions
01:02de francifas, une somme perçue par certains comme une entrave à la participation démocratique
01:08équitable.
01:09Avec un revenu moyen modeste pour une large partie de la population, exiger 30 millions
01:13de francifas pour supporter candidats à la magistrature suprême apparaît comme un filtre
01:18économique restrictif. Cette barrière financière risque de limiter la compétition aux seuls
01:23candidats issus de l'élite politique et économique, excluant ainsi les jeunes leaders, les figures
01:29émergentes de la société civile et les indépendants qui ne disposent pas de soutien financier
01:34conséquent.
01:35Si cette mesure vise officiellement à écarter les candidatures fantaisistes et garantir
01:40la crédibilité des postulants, elle favorise avant tout les acteurs traditionnels souvent
01:45soutenus par des réseaux financiers et partisans bien établis.
01:48L'inégalité structurelle engendrée par cette caution est d'autant plus marquée
01:53par un système où l'accès aux financements électoraux reste inégal. Les candidats déjà
01:59en place ou disposant de ressources solides bénéficient d'un avantage décisif, consolidant
02:04ainsi la reproduction d'une classe politique dominante et réduisant les perspectives de
02:09véritable alternance démocratique.
02:12Après la visite de la ferme Agropag de Ntoum, le chef de l'État, le général Brice Clotaire
02:17Oliguenguema a fait un déplacement à Ndendé dans la Dola hier sur le site d'Agropag où
02:24il est allé s'assurer de l'avancement de ce projet agropastoral qui a débuté dans
02:29la province de Langounier avec un cheptel de mille zébus venus du Brésil.
02:34Presse présidentielle.
02:36Sur la route de l'autosuffisance alimentaire, les sillons de cette ambitieuse politique
02:42agricole se dessinent inexorablement avec Agropag. Dans Langounier, l'une des provinces
02:47à vocation agricole, le chef de l'État est venu s'assurer de l'avancement de ce projet
02:51stratégique qui vise la souveraineté alimentaire et le développement économique de notre
02:57nation.
02:58Je n'ai pas grand chose à dire, j'ai juste à vous dire que je suis heureux et je suis
03:10heureux de la visite que nous venons de faire aujourd'hui. C'est une visite qui nous amène
03:18dans l'espoir. C'est une visite aujourd'hui qui nous dit qu'autour de ce ranch il y a
03:27beaucoup de métiers qui vont s'écrier. Et ça, je compte sur cette population. Nous
03:35avons fait venir des bœufs au ranch, mais nous n'allons pas nous arrêter là. Ils ont
03:39besoin de manger, de vivre. Et pour manger, c'est vous la population des dénés qui allez
03:47finir ce corps de métier au cours de ce ranch. Il faut planter du maïs, il faut planter
03:53du soja, pour faire de l'engrain pour les bœufs et tout ce que nous allons faire ici
03:57même dans les dévages. Et ça, je compte sur vous.
04:02Établi sur l'ancien site de la Saugadène, le projet agropastoral s'étend sur une superficie
04:07aménagée de 800 hectares sur les 70 000 de la superficie totale. Sur ces terres de
04:13la Dola, le cheptel venu du Brésil est essentiellement constitué d'une variété de zébus, plus
04:19de 800 têtes qui s'adaptent aux conditions climatiques de notre pays. Cette opération,
04:24partie intégrante du projet national de relance des filières de l'élévage bovine, vise à
04:29réduire la dépendance du Gabon vis-à-vis de l'extérieur, à favoriser la production
04:34locale de viande et à lutter contre la vie chère.
04:37Ce projet a vu déjà le jour. Les animaux sont là, l'espace a été préparé et vous
04:45avez vous-même constaté, y compris les autorités, que ce qui est dit, c'est ce qui a été
04:51fait. Donc les perspectives, le développement du projet sont là. Maintenant, c'est une
04:56prise à main rapide par tous les jeunes et tous les techniciens qui sont affectés dans
05:01ce projet.
05:02La première phase du relance, c'était d'aménager 1 000 hectares pour recevoir les
05:05bédons d'un premier temps. Et là, nous sommes en train d'aménager 20 parcelles de
05:1050 hectares pour nos agripleineurs. L'élévage de bovins, production de lait, culture du
05:16soja, culture du maïs. Les logements seront attribués aux agripleineurs, c'est-à-dire
05:20que dans un futur proche, tous nos stagiaires qui sont au Brésil, chacun bénéficiera d'un
05:23logement et d'une parcelle. Normalement, dans 10-15 jours, chacun aura son logement
05:29sur ce site.
05:30À Ndendé, ce sont des hectares de terre sécurisés pour le pâturage, le hangar des bovins, pour
05:35le logement des ingénieurs. La mise en œuvre de ce projet a nécessité la formation d'une
05:40quarantaine de jeunes ingénieurs et techniciens au Brésil, renforçant leur connaissance dans
05:45la gestion du bétail et le développement d'infrastructures adaptées. Le projet AgroPAC
05:50s'étend également dans la province de Ndendé. Il faut redynamiser l'agriculture et l'élévage
05:55sur l'ensemble du territoire.
06:00Selon les critères établis par la Banque mondiale pour l'exercice 2025, le Gabon fait
06:05partie d'un petit groupe d'économies sur le continent parmi les plus dynamiques en
06:10termes de revenus moyens par habitant. Je ne vous en dis pas plus.
06:14Le Gabon, situé sur la côte ouest de l'Afrique centrale, se distingue parmi les nations africaines
06:20par son statut d'économie à revenu intermédiaire supérieur. Selon les critères établis par
06:24la Banque mondiale pour l'exercice 2025, ce groupe d'économies est défini par un
06:29revenu national brut par habitant, compris entre 4 516 et 14 005 dollars.
06:34Le Gabon partage cette catégorie avec d'autres pays tels que l'Algérie, le Botswana, la
06:39Guinée équatoriale, la Libye, Maurice, la Namibie et l'Afrique du Sud.
06:44Le Gabon, riche en ressources naturelles, notamment en pétrole, en bois et en minerais,
06:49bénéficie d'une économie relativement stable. Cependant, la dépendance vis-à-vis
06:54du pétrole expose le pays à des fluctuations économiques en raison des variations des
06:58prix sur le marché mondial. Cette ressource, qui représente une part significative des
07:01recettes fiscales et des exportations, est à la fois un atout et un défi.
07:06Le gouvernement gabonais a mis en place plusieurs initiatives pour diversifier l'économie
07:11et réduire la dépendance à l'égard du secteur pétrolier. Ces efforts incluent
07:15les investissements dans l'agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables.
07:19Le pays est également engagé dans des projets d'infrastructures visant à améliorer les
07:23conditions de vie de sa population et à favoriser le développement économique.
07:28Malgré son statut d'économie à revenu intermédiaire supérieur, le Gabon fait face
07:32à des défis significatifs sur le plan social. Les inégalités de revenus persistent, une
07:37grande partie de la population vivant encore dans des conditions précaires. L'accès
07:42à l'éducation et aux soins de santé demeurent un enjeu crucial, avec des disparités notables
07:47entre les zones urbaines et rurales. Le Gabon représente un modèle intéressant
07:52d'économie à revenu intermédiaire supérieur en Afrique, avec des richesses naturelles
07:56prometteuses et des initiatives de diversification. Cependant, pour pérenniser cette classification,
08:02le pays doit s'attaquer à ses défis sociaux et économiques afin d'assurer un développement
08:06inclusif et durable pour tous ses citoyens. Après l'opération de restauration de l'ordre
08:12urbain initiée par la délégation spéciale en charge de la commune de Libreville, la
08:18mairie du 3e arrondissement a à son tour lancé l'initiative Samedi Propre, mais
08:23pour quels résultats ? Face à l'insalubrité persistante qui gangrène
08:28Libreville, la mairie du 3e arrondissement a lancé une initiative baptisée Samedi Propre.
08:34Ce plan d'urgence vise à remettre de l'ordre dans la capitale gabonaise à travers des
08:39actions concrètes, nettoyage en profondeur, sensibilisation des populations et participation
08:44citoyenne. Mais alors que cette campagne semble répondre à une nécessité urgente,
08:50de nombreuses voix s'élèvent entre scepticisme et raillerie sur la pérennité d'une telle
08:55opération. Un concept louable pour une ville en détresse,
09:00l'initiative Samedi Propre consiste en une mobilisation hebdomadaire ou volontaire.
09:06Agents municipaux et associations nettoient les rues, caniveaux, espaces verts et plages.
09:11A cela s'ajoutent des campagnes de sensibilisation, indiquant les habitants à changer leur habitude
09:17en matière de gestion des déchets. D'après les autorités locales, ce programme
09:21devrait réduire considérablement le volume de déchets et favoriser un cadre de vie sain.
09:26Nous voulons que Libreville retrouve sa splendeur et que les citoyens prennent conscience que
09:31la propreté est l'affaire de tous, affirme un responsable de la municipalité.
09:36Entre engagement et scepticisme, si l'idée semble séduisante sur le papier, certains
09:42habitants restent dubitatifs quant à la réelle efficacité de cette campagne contre l'insalubrité.
09:48Encore une lubie de nos dirigeants. Aujourd'hui on nettoie et dans une semaine les ordures
09:53seront de retour. Qu'est-ce qui a changé dans la gestion des déchets ? Ironise un
09:57commerçant marché d'Akebe. Un autre riverain partage le même scepticisme.
10:02C'est bien beau de balayer le samedi, mais pourquoi ne pas d'abord organiser un vrai
10:06système de collecte des ordures ? Sans cela, on aura beau faire des samedis propres, Libreville
10:12restera sale le lundi ? C'est-il questionné ?
10:15Deux ans après l'éboulement meurtrier du PK8, 150 familles vivent toujours sur le
10:22flanc de la colline Kolo Goum. A l'approche des pluies diluviennes, leur détresse grandit.
10:29Reportage.
10:30C'était le 21 octobre 2022. Ici, au PK8, derrière le marché Banane, un éboulement
10:38emportait sept vies d'une même famille. Une tragédie qui aurait dû marquer un tournoi.
10:42Deux ans plus tard, les promesses de relogement n'ont pas résisté au poids du temps. 150
10:47familles, encore ici, sur cette colline instable, vivent à la merci du prochain glissement
10:52de terrain.
10:53C'est en ce moment, lorsqu'il y a eu la mort de sept personnes d'une même famille, le
11:02gouvernement avait relogé six familles. Mais tout le reste attend d'être relogé. Les
11:08populations vivent dans l'angoisse. Tous ceux qui sont, comme vous voyez, perchés là sur
11:14la colline, ce sont des populations qui vivent le jour le jour, qui vivent dans la menace
11:21de se voir détruits de nouveau par les nouveaux éboulements.
11:26Ici, chaque nuit, faites trembler les fondations précaires. Chaque nuit, les habitants dorment
11:31avec la peur au ventre. Pourtant, en 2022, Ali Bongo Ndimba avait promis un plan de relogement.
11:37Deux ans plus tard, ces familles sont toujours là, oubliées, livrées à elles-mêmes.
11:41Si rien n'est fait, ce n'est plus une question de si, mais de quand la terre s'effondrera
11:46à nouveau.
11:47Notre cri de coeur, c'est de voir les gouvernants et principalement le chef de l'État regarder
11:53de près ce dossier. Toutes les personnes, nous voyons à gauche à droite le président
11:58qui prend l'initiative de reloger des familles. Nous avons vu à Mindoubé, le président est
12:06allé visiter, rendre visite à ces familles-là qui vivent à Mindoubé. Ils ont été relogés.
12:11Nous avons vu avec les artistes, le président a pris l'initiative de reloger les artistes.
12:19Nous n'allons pas les citer, mais c'est vu, ça passe dans les médias. Mais nous ne comprenons
12:24pas que depuis qu'il y a eu le drame ici, alors que même, je veux même dire qu'à
12:30l'époque, le chef de l'État actuel était là. Il accompagnait justement la délégation
12:36du président déchu.
12:38Chaque jour qui passe, rapproche les familles d'un nouveau drame. Elles n'ont plus le
12:41luxe d'attendre car elles redoutent la grande saison de pluie de mars réputée diluvienne.
12:46La question n'est plus de savoir si elles seront relogées, mais si elles survivront
12:50à la prochaine saison des pluies.
12:52Le chiffre du jour est 12 594. C'est le plafondement des effectifs du ministère de la Santé dans
13:00l'exercice budgétaire 2025 selon la loi des finances 2025.
13:06Nous allons initier une procédure pénale individuellement à l'encontre de chaque
13:12membre du directoire illégal du Parti démocratique gabonais, présidé par Blaise Lwembe. Cette
13:18procédure pénale va s'appuyer sur plusieurs infractions que sont l'usurpation des titres
13:24ou de fonctions, le faux et l'usage de faux, la complicité de détournement de déni public
13:30et de recel.
13:31Ce verbatim est le maître Francis Nkeia Dige, avocat au Barreau du Gabon, qui, aux côtés
13:38d'autres cadres du Parti démocratique gabonais, conteste la légitimité de l'équipe dirigeante
13:44actuelle.
13:45C'est ainsi que prend fin votre journal. Merci de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous
13:51demain pour une nouvelle édition d'information. Bonne soirée à tous.
14:01Retrouvez GMT-TV sur vos différents réseaux sociaux.