La journaliste Charlotte D'Ornellas revient sur le meurtre de Louise : «Ce n'est pas moins monstrueux parce que son nom de famille est bien français. Personne ne dit que c'est plus ou moins monstrueux suivant le nom de famille de la personne.»
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00:00C'est cette question-là, donc c'est la question politique
00:02qui est interrogée en permanence,
00:04parce que c'est encore plus insupportable
00:06quand on se dit qu'il y a quelqu'un de responsable
00:09de la présence sur les lieux du crime
00:11d'une personne qui n'aurait pas dû y être.
00:14Voilà quelle est la question qui est posée d'habitude.
00:16Ca n'est pas moins monstrueux
00:18parce que le suspect, en l'occurrence, s'appelle Owen,
00:21et que son nom de famille est bien français.
00:23Personne ne dit que c'est plus ou moins monstrueux
00:25en fonction du nom de famille de la personne.
00:27Simplement, la question politique se pose différemment.
00:29Là, la question qui va se poser, c'est est-ce qu'en effet,
00:31il était connu de la police suffisamment
00:34pour que quelqu'un doive intervenir,
00:36mais au-delà de ça,
00:38les hommes politiques doivent comprendre une chose.
00:39Si la colère est telle,
00:41si la France ne réagit plus devant le meurtre d'une enfant
00:44par sidération, mais par saturation,
00:47parce que c'est ça qui nous arrive,
00:48nous ne sommes plus sidérés,
00:49nous sommes saturés de cette information,
00:52là, il y a une urgence vitale à se saisir du sujet.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada