Portée disparue à la sortie de son collège d'Épinay-sur-Orge, une petite fille de 11 ans a été retrouvée morte, quelques heures plus tard, dans un bois. Elle a été frappée et a reçu plusieurs coups de couteau. Deux personnes ont d'abord été placées en garde à vue, une femme et un homme, avant que celle-ci ne soit levée dans la soirée.
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00:00Exactement, s'il y a un mot qui revient dans la bouche de tous ceux que nous avons rencontrés depuis ce matin et puis depuis hier, c'est celui d'inquiétude puisque vous l'avez dit, les meurtriers n'ont pas été retrouvés, sont encore dans la nature et ça c'est vraiment ce qui inquiète ici les habitants.
00:14Beaucoup de personnes que j'ai pu rencontrer étaient des parents d'élèves et me disaient, ça aurait pu arriver à ma fille, à mon fils, ça aurait pu arriver à n'importe qui ce qui est arrivé à Louise, la collégienne de 11 ans.
00:24Je vous propose d'écouter certains de ces parents d'élèves que nous avons rencontrés dans le courant de la matinée.
00:30Oui, on va souvent au parc et on n'ira plus au parc. Non, on n'ira plus. Moi, je n'irai plus. On ira à 2 ou à 3 ou à 4. Moi, je ne peux plus voyager dans les rues.
00:39Et ça devient une catastrophe. Eh bien, on a peur. Moi, j'ai peur. Je suis sortie, j'habite la rue là et j'ai la trouille, j'ai la trouille. J'ai 74 ans et j'ai peur.
00:48C'est ça la vie ? C'est ça le monde actuel ? Ben moi, je suis contente d'avoir mon âge. Je ne voudrais pas être de l'âge des gamins.
00:55Vous l'entendez cette peur, cette inquiétude qui est très grande mais surtout cette émotion qui est encore plus grande.
01:00Regardez, vous voulez vous montrer cette image ? Nous sommes à côté de l'établissement où était scolarisé Louise.
01:04Et regardez le nombre de fleurs, de roses, de bougies qui ont été installées et qui continuent d'être installées.
01:09Pour tout vous dire, nous sommes ici depuis 6h30 ce matin et depuis 6h30, beaucoup, beaucoup de monde continue de venir déposer ici des roses pour rendre un dernier hommage à Louise.
01:18Beaucoup d'habitants qui viennent ici, il faut le dire, les larmes aux yeux.