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Pierre-Henri Bovis : «Ce monsieur bénéficie d'une protection quasi absolue du droit des étrangers. Le fait d'accepter ou non des personnes sur le sol français doit relever d'un principe de souveraineté. C'est une décision politique.»

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Transcription
00:00ce monsieur bénéficie d'une quasi-protection absolue du droit des étrangers,
00:05et vous l'avez souligné tout à l'heure, on a empêtré littéralement dans un espèce de droit
00:10de... des libertés fondamentales, mais poussé à son paroxysme,
00:16que ce soit ce droit national ou le droit européen, avec une lecture totalement biaisée en plus,
00:21et vous avez raison, et donc il est installé là depuis plusieurs années,
00:25depuis des dizaines d'années, c'est super, il a deux filles, il a deux enfants,
00:32donc le droit des étrangers était avec lui, mais ce qui est quand même essentiel sur ce sujet-là,
00:37le droit des étrangers, c'est que le fait d'accepter ou non des personnes sur le sol français
00:41doit relever d'un principe de souveraineté, c'est une décision quasi-politique,
00:46politique de souveraineté, qui on accepte sur le sol français, et qui répond aux valeurs de la République.
00:52Lorsqu'il y a un individu étranger qui insulte un pays ou qui trouble l'ordre public,
00:57alors on doit pouvoir passer par cette procédure d'urgence absolue
01:00laquelle Bruno Rotaillot a utilisée pour contourner les règles de procédure droit commun,
01:06et c'est ce que retient le tribunal administratif, et à mon sens, à tort,
01:09le tribunal administratif vous dit mais si vous les expulsez, passez par la procédure ordinaire,
01:14c'est-à-dire convocation de 15 jours, les droits avec la présentation des droits, des recours,
01:20passer devant une commission composée de magistrats, alors qu'au contraire Bruno Rotaillot disait non,
01:25il y a une urgence absolue à l'expulser, il présente un trouble à l'ordre public,
01:28il a menacé, il a commis des délits, il n'a rien à faire sur le sol,
01:31ça devait être une décision de souveraineté nationale.
01:34Et donc j'espère, j'espère que d'autres magistrats casseront cette décision.

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