• il y a 13 heures
À Bobigny, une enquête administrative a été ouverte après l'agression d'un élève impliquant plusieurs surveillants. Trois d'entre eux ont été suspendus, soupçonnés de complicité. L'élève, blessé, se remet, tandis que des équipes de sécurité sont mobilisées pour gérer la situation.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Oui, des révélations qui laissent la communauté éducative abasourdie à Bobigny, puisqu'on apprend ce soir qu'au moins un surviant, plusieurs surveillants, seraient impliqués dans l'agression de cet élève.
00:11C'est ce qu'on comprend en lisant le communiqué de presse qui a été publié par le rectorat de Créteil.
00:18La rectrice a décidé de diligenter une enquête administrative. C'est un fait très important et c'est un fait rare.
00:25Et elle met à pied, elle suspend d'ores et déjà pas moins de trois surveillants préalablement à des poursuites disciplinaires.
00:35Ça veut donc dire qu'on n'a pas seulement un surveillant qui serait impliqué dans cette agression, mais peut-être deux autres.
00:43À quel degré ? On ne sait pas. Selon d'autres sources, ces deux autres surveillants pourraient avoir su que le premier surveillant voulait se venger de cet élève.
00:54L'origine serait un graffiti désobligeant vers le surveillant dans l'établissement et on ne sait pas s'il n'y a pas eu de complicité de la part de ces deux autres surveillants.
01:07C'est un fait très grave.
01:08Ce qui voudrait dire que potentiellement, du coup, il serait tombé dans une forme de guet-apens.
01:11Absolument, oui. C'est absolument. Mais surtout de la part d'adultes qui sont censés protéger les élèves.
01:19C'est évidemment inqualifiable. Un article 40 a été fait, c'est-à-dire que ces informations qui ont été transmises par le chef d'établissement à la rectrice ont aussi été transmises au procureur.
01:33Et on rappelle que deux gardes à vue sont actuellement en cours, un des surveillants et un mineur également.
01:41On sait comment va ce jeune adolescent agressé.
01:44Il va mieux. Il souffre de contusions. C'est vrai qu'on a eu peur.
01:47Il a passé la nuit à l'hôpital, mais il va mieux.
01:50La rectrice apporte tout son soutien évidemment à la famille de l'élève.
01:54Et puis, des équipes mobiles de sécurité sont mobilisées depuis déjà mercredi pour aider l'établissement à gérer cette situation qui est vraiment grave et qui est très inhabituelle.
02:07Et une cellule d'écoute se tient à disposition pour pouvoir écouter tous ces élèves.

Recommandations