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Transcription
00:00— Regardons l'immobilier un peu avec vous ce matin, Éric Revelle. Bonjour, Éric. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:04— Les artisans du bâtiment sont inquiets. On parle des PME, hein, des PME que nous défendons ici.
00:11— Voilà. Vous défendez toujours, Jean-Jacques, les PME, les artisans. — Je précise que la semaine prochaine, je recevrai le nouveau patron de la CPME,
00:17les petites et moyennes entreprises. PME et artisans du bâtiment, leur fédération tire la sonnette d'alarme.
00:25— Ah oui. Alors si vous voulez, c'est une collection de mots absolument incroyables, parce que je regardais ce qui remonte
00:32des fédérations locales du bâtiment. Ils parlent de marasmes préoccupants, de crises brutales. Et certains même disent que c'est
00:38un véritable cataclysme dans le secteur. Ils s'attendent à des destructions d'emplois massives en 2025 dans ce secteur.
00:45On parle de 100 000 emplois. Bon, on verra. Les entreprises, les artisans, les PME du bâtiment font les frais de l'effondrement
00:53de la construction. On construit plus en France, alors qu'on manque quand même de 2,5 millions, par exemple, de logements sociaux.
00:58— Est-ce qu'il y a un frémissement de la demande ? — Alors il y a un frémissement de la demande. Faut quand même savoir qu'en 2024,
01:04on avait construit que 250 000 logements. Ça veut dire que c'est le pire niveau depuis 1950 en France. Donc il y a un frémissement
01:12de la demande. C'est ce que disent en tout cas certaines études sectorielles. — Frémissement de la demande. Comment expliquer
01:18cette situation, qui sont des alarmantes ? — Alors les entreprises, elles sont frappées de plein fouet par l'effondrement de la construction.
01:25Je l'ai dit. Il y a aussi un attentisme des maires avant les élections municipales. Plus rien ne bouge. Et puis ils sont très impactés
01:33par l'ordre nord d'ordre, qui sont les grands groupes du BTP, qui eux sont aux abonnés absents. Donc les PME, les artisans derrière,
01:41c'est pas terrible. Et puis toute la chaîne est impactée. Les agences immobilières, augmentation des faillites d'agences immobilières,
01:48les agences immobilières, elles en avaient eu tellement... — Oui. Les chiffres d'affaires des notaires, les chiffres d'affaires des notaires,
01:54les promoteurs aussi. Alors je regardais quand même la présidente du premier promoteur français, Nexity. Vous connaissez Nexity ?
02:00— Oui, bien sûr. — Véronique Bédard veut croire à la reprise cette année. Il y a quelques signaux positifs. — Oui. Les professionnels du bâtiment,
02:07dans tous les cas, veulent de la stabilité. Ils aiment de la stabilité politique. — Alors ils veulent de la stabilité politique. Bon, bah là,
02:11visiblement, le gouvernement et François Bayrou ont souverainement... — Ça pousse à ouf de soulagement. — Il y a un budget 2025. Donc ça pousse à la stabilité.
02:18Et puis l'autre facteur très positif quand même, c'est la cinquième baisse des taux de la BCE. À 20 ans, les taux sont tombés à 3,5%.
02:25Bon, 3,5%. Le problème, c'est que comme on construit pas, Jean-Jacques, le prix des logements neufs explose. Et c'est pas juste la variation
02:32ou la baisse des taux qui vont vous faire emprunter. — Dites-moi quelques mots sur Elon Musk. — Ah oui. Alors ça, ça va être le feuilleton.
02:38— Parce que c'était même invraisemblable. — Il a pris le contrôle des ministères. Il donne des ordres fonction... Enfin, des administrations.
02:45Il donne des ordres fonctionnaires. Il licencie par mail les fonctionnaires. C'est invraisemblable.
02:50— Oui. Il a pris lui et sa corde de jeunes non qualifiés, j'allais dire. C'est des jeunes de 19 à 25 ans qui ont pris d'assaut le ministère du Trésor.
03:01Le ministère du Trésor, c'est celui qui gère les services fiscaux, mais qui gère aussi les 6 000 milliards de dollars de dépenses fédérales.
03:09Vous avez raison. — 6 000 milliards de dollars. — Alors c'est du jamais-vu. Cette prise de contrôle a été attaquée d'ailleurs en justice par les syndicats,
03:17par des groupes de défense, tout ça déposé à Washington. Alors le fait que Musk et d'autres prennent ce contrôle, lui, il dit une chose.
03:25Il dit « Je vais couper le gâchis. Je vais révéler un niveau de corruption jamais vu ». Mais ce qui est jamais vu en réalité pour le moment
03:34et ce qui est quand même délirant, c'est qu'un milliardaire non élu avec des gens ait pris le contrôle du système de paiement américain.
03:40C'est hallucinant. Mais j'ajoute quand même, Jean-Jacques, parce que c'est ma théorie, c'est que pour faire bouger un système sclérosé
03:47– et peut-être que ça pourrait nous inspirer, d'ailleurs –, si vous nommez des gens du système, le système ne bouge jamais.
03:51— Ça, c'est vrai. — Alors c'est complètement délirant. On n'a jamais vu ça. Il n'est pas élu, Musk. Trump continue de dire qu'il fait un boulot remarquable.
03:59Et c'est lui qui a la main sur toutes les identités des contrôles fiscaux. Vous voyez ? C'est-à-dire que lui, il a en main tout ce que les Américains...
04:08— C'est dangereux, quand même. C'est quand même un peu dangereux. — Pour la démocratie, c'est un sujet. C'est un sujet.
04:12— Oui. Un sujet. — Donc on verra ce que ça donne. Et surtout... — Ni élu, ni nommé, ni confirmé par le Congrès.
04:17— Non. Exactement. — Oui. Eh bien nous verrons. Il est 7 h 30. Nous constatons. Il est 7 h 30. Vous êtes sur Sud Radio. Merci.

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