Avec Jeanfi Janssens, Humoriste et Caroline Delage, Journaliste – productrice
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NewsTranscription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:06Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Jean-Phi Jean-Sen, on est ravis de vous recevoir, vous faites partie de nos chouchous, c'est vrai, vous faites partie de mes chouchous également.
00:19Vous êtes dans le top 5 des gens qu'on aime bien recevoir.
00:22Quand j'ai dit Jean-Phi Jean-Sen, il m'a fait plaisir.
00:27Parce qu'il n'ose pas des fois, il me dit, est-ce que, des fois je dis non.
00:31Non, il n'est pas drôle.
00:32Jean-Phi Jean-Sen, on prend, vous serez à la Comédie de Paris du 13 au 16 février, Tomber du siècle, c'est votre...
00:41Du ciel.
00:42Du ciel, j'ai dit quoi ?
00:43Alors déjà, c'est la Comédie des Champs-Elysées, c'est Tomber du ciel, parce que Tomber du siècle, Valérie, ça ne devait rien dire finalement.
00:48Non, ça ne devait rien dire, la Comédie de Paris, c'est Gilles qui a écrit ça, mais qui ne pourra plus faire le top horreur pendant 6 mois.
00:55Et puis, Tomber du ciel et non pas du siècle, effectivement, c'est encore une fois votre vie que vous racontez.
01:03Oui, c'est ça, c'est autobiographique, mais c'est surtout...
01:06Et puis je trouvais Tomber du ciel, parce qu'il y avait un truc de providentiel dans le titre.
01:09C'était ici pour dire, je ne suis plus dans les avions, maintenant je suis au sol, voilà mon arrivée dans le show-biz.
01:13Mais c'est aussi un cadeau, Tomber du ciel, parce que je suis content en tant qu'artiste que ça ait marché pour moi quand j'ai décidé de me lancer.
01:18Absolument.
01:19Qu'est-ce qui a changé justement depuis le début ?
01:21On va juste dire que vous êtes partout en France en tournée.
01:24Ah oui, c'est une tournée internationale dans toute la France.
01:26C'est une tournée internationale, vous serez à Toul, ce qui est quand même un besançon, à Plouguerneau, à Lorient, au Mans.
01:32Tout ça, évidemment, c'est palais des congrès.
01:35Oui, c'est ça, on ne fait pas les choses à moi, ce n'est pas la petite salle.
01:38Ce n'est pas des petites salles.
01:39Donc il y a effectivement pas mal de villes, Biarritz, vous y serez en mai, Saint-Grégoire, vous serez à Nantes, vous serez à Bordeaux,
01:46au théâtre du Casino et à Toulouse, ça ce sera le 14 mai.
01:50On vous donne les dates parce que nos amis du Sud-Ouest, évidemment, auront envie de vous voir.
01:55Et puis surtout, on est très très écoutés, vous le savez, puisque Sud Radio a franchi un cap historique en digital.
02:0040 et 1, près de 42 millions d'écoutes digitales en 2024.
02:05Bravo, bravo, bravissime.
02:06Sur vos smartphones, PC, tablettes, bref, vous retrouvez Sud Radio partout.
02:11Et on est très très très heureux de vous avoir avec nous aussi, fidèles auditeurs.
02:17Et évidemment, j'imagine que vous avez l'application Sud Radio pour nous suivre partout, Jean Fujansel.
02:23Mais bien sûr, je suis déjà localisé avec vous.
02:25Absolument.
02:26Et puis vous pouvez nous envoyer des photos si jamais vous voyez Valérie.
02:29Si jamais, dans les villes où vous allez, parce que dans le Sud, il y a toute une campagne de Sud Radio en Ile-de-France d'affichage.
02:37Voyez Valérie, vous faites une photo à côté de Valérie, vous nous l'envoyez, puis peut-être vous gagnez un cadeau.
02:42Peut-être toujours un muck Sud Radio, quelque chose comme ça.
02:44Ah ça, on va vous le donner !
02:46Voilà. Alors Gilles, vous avez commencé à me poser la question, qu'est-ce qui a changé pour vous depuis toutes ces années ?
02:51La notoriété, le fait d'arriver dans le showbiz, c'est-à-dire que...
02:56Je parle beaucoup de ce que ça a changé dans ma vie et dans celle de mes parents.
03:00Alors mes parents, ils voient ça de loin, ça n'a pas changé grand-chose.
03:03Si c'était que ma mère s'est devenue une star dans son village, mais sinon...
03:06Si maintenant, ils font un truc, mes parents...
03:08Ma mère, elle me fait signer des autographes en avance, j'ai des petites cartes avec ma photo dessus.
03:12Et elle me fait faire des trucs, bisous Jean-Phil.
03:14Et j'en fais plein !
03:15Et je me dis, mais qu'est-ce qu'elle fait avec ça ?
03:16Je dis, c'est pour donner ça à ses amis, mais elle m'en fait faire trop, tu vois.
03:19Et la dernière fois, j'ai été avec elle, elle va à la boulangerie par exemple.
03:22Et elle dit, bonjour madame, je voudrais deux baguettes et un fraisier.
03:25Oui, avec ceci, vous faites autre chose.
03:26Et là, elle donne une carte à autographes, elle dit, oh j'ai oublié, le gamin a donné ça pour vous.
03:30Et là, t'as la boulangère qui fait, ah bah tenez, le fraisier, je vous l'offre.
03:35Et là, elle a eu 30% de réduction sur ses matelas en donnant un autographe aussi.
03:37C'est vrai ?
03:38Et elle a changé de literie, 30%.
03:39Non mais c'est vrai ?
03:40Oui, oui.
03:41Incroyable.
03:42Je trouve ça mignon, je trouve ça drôlement drôle.
03:43C'est trop, trop, trop mignon.
03:44Et moi, ça a changé, ça a changé des choses.
03:46Oui, ça m'a un peu isolé.
03:48Surtout dans mes relations amoureuses, parce que maintenant, c'est qui m'approche, pourquoi.
03:52Ça c'est compliqué, parce que moi, j'ai tendance à avoir confiance.
03:54Et puis je vois l'amour partout, vous savez, je suis un gars d'artichaut.
03:58Et donc, vous vous dites, est-ce qu'on s'intéresse à moi pour...
04:02Là, dans les deux dernières relations, c'était catastrophique, parce qu'ils se sont intéressés à moi
04:05juste pour ce que je pouvais leur apporter.
04:07Et quand on s'en aperçoit, ça fait mal à son petit cœur.
04:10Et pourquoi vous n'en êtes pas aperçu au début ?
04:12Parce que je vais y croire.
04:13Parce que je suis comme Lorraine Galles dans La Petite Maison de la Prairie, monsieur.
04:16Je veux voir l'amour, moi aussi.
04:18Je veux être...
04:19Mais du coup, voilà, c'est ça.
04:20Et à un moment, si tu n'acceptes pas de prendre un risque dans une relation, tu ne sauras jamais.
04:23En amour, il faut prendre un risque sans savoir si ça va marcher.
04:26Vous n'êtes pas d'accord ?
04:27Ah ben si, complètement.
04:28Mais il faut être prudent parfois.
04:29Allez, on passe aux zappings.
04:36Alors, vous avez vu Valérie, le Mexique et le Canada ont gagné un mois pour ne pas avoir des taxes.
04:43Ils commencent à rentrer en négociation.
04:45Alors, ils ont annoncé quand même, le Mexique l'envoie de militaires pour faire plaisir à Donald Trump, à la frontière.
04:53Et Donald Trump a aussi obtenu qu'il y ait un monsieur Fontanil au Canada.
04:57Alors, dans les médias, ça donne l'impression qu'il y a eu un coup de pression, ce qui a fonctionné absolument.
05:02Mais il faut dire qu'au Canada, ils avaient quand même commencé à mettre la pression aux Américains
05:07en supprimant tous les alcools américains, tous les vins.
05:12Et alors, je vous propose de regarder, c'est bien aussi des fois de voir des autres télés.
05:17Je vous emmène dans la télé québécoise, sur le réseau TVA.
05:21Et là, pour le coup, vous voyez que les Canadiens ne se laissaient pas faire.
05:26Le gouvernement du Québec emboîte le pas à l'Ontario, à la Colombie-Britannique, à la Nouvelle-Écosse.
05:32Dès mardi, les produits américains seront retirés des tablettes de la Société des alcools.
05:39De même, il n'y aura plus de produits dans les restaurants, les agences, les bars.
05:44C'est le message qu'a envoyé le ministre des Finances, Éric Girard.
05:47Il faut dire qu'il y a plus de 1500 produits provenant des États-Unis
05:52qui sont distribués dans la Société des alcools.
05:55Et également, c'est le quatrième plus important vendeur pour la Société des alcools.
06:00On parle de 1500 produits.
06:03Le Québec est le deuxième plus grand importateur au Canada, après la LCBO de l'Ontario.
06:10Vous imaginez, les vins californiens, les bières, tout ça a été interdit au Canada et aux restaurants.
06:16On voit des images, d'ailleurs, de rayons vides dans la Société des alcools.
06:20J'ai une amie journaliste québécoise qui dit que la liste d'épiceries canadiennes qu'on voit un peu partout,
06:26désolé de vous dire, mais c'est un peu n'importe quoi.
06:28Par exemple, Kraft, qui est une société américaine,
06:30elle fabrique son fromage et son ketchup à Mont-Royal en se provisionnant au Québec et en Ontario.
06:35Saputo, qui est une marque canadienne, travaille avec du lait filtré américain.
06:41C'est compliqué, les mini-wheats de Kellogg's,
06:43ils sont fabriqués dans une ville québécoise avec du blé de l'Ontario.
06:47Donc c'est pas simple de boycotter les produits américains.
06:52En tout cas, ils avaient commencé une démarche.
06:55Vous faites juste pour rire, vous allez au Canada, vous êtes connu là-bas ?
06:58Ah non, j'ai pas fait juste pour rire encore.
07:00Ah bon, pourquoi ?
07:01Parce que l'occasion s'est pas présentée.
07:03Mais il est prévu une tournée internationale au Québec et puis aux Etats-Unis.
07:08Ah, vous avez jamais été à Montréal en septembre ?
07:11Non, je suis allé souvent en Côte-Est de l'Air, j'ai souvent fait la rue Sainte-Catherine,
07:14j'ai souvent acheté mes jeans, j'avais des habitudes à Montréal.
07:16Mais y jouer, non j'ai pas eu l'occasion.
07:18Vous avez pas été faire de la guimauve sur Mont-Royal ?
07:20Si, non mais là je m'apprête à y retourner et puis aller jouer là-bas.
07:24Mais non, vous savez, ça fait pas très longtemps que je suis dans le métier quand même,
07:27on croit que j'ai 50 ans de carrière, mais ça fait à peine 8 ans.
07:30Ah oui.
07:31C'est jeune.
07:32Oui, c'est jeune.
07:33Aujourd'hui, c'est la journée mondiale du cancer, Valérie, avec un mot d'ordre,
07:36la prévention, la détection, on va avoir plusieurs mots d'ordre,
07:39la prévention, la détection et la lutte contre la stigmatisation
07:44et en particulier, les enfants, c'est évidemment pour les adultes aussi,
07:48mais pour les enfants, perdre leurs cheveux, perdre leur autonomie,
07:51leurs copains, leurs camarades.
07:53Un reportage qui racontait tout ça dans le 20h de France 2.
07:57Depuis deux mois, Mélissa suit des cures de chimiothérapie
08:01pour une tumeur maligne au foie, un cancer à 10 ans.
08:04T'as peur de perdre tes cheveux à cause des médicaments ?
08:07Oui.
08:08Ça te fait peur pourquoi ?
08:10J'ai peur que ça repousse plus.
08:12L'important, c'est que toi, tu te battes et qu'on soit à tes côtés
08:16et le reste, on t'accompagne.
08:18Située au sud de Paris, l'Institut Gustave Roussy
08:21accueille chaque année 2700 enfants.
08:24Face au cancer, les traitements s'étendent d'un mois à deux ans.
08:29Agathe est arrivée en septembre.
08:31Depuis, elle enchaîne les examens.
08:33Chacune de ces étapes nourrit son angoisse.
08:37Car à 17 ans, Agathe a failli perdre sa jambe gauche.
08:41Elle a subi une lourde opération au fémur
08:44pour lui retirer des cellules cancéreuses situées dans son os.
08:48Il y a de plus en plus de cancers chez les jeunes.
08:51Vous avez vu ces chiffres terrifiants.
08:53C'est ce que j'allais dire en désannonce.
08:55Vous pouvez faire des dons sur les différentes associations,
08:58que ce soit la Ligue contre le cancer ou les autres.
09:02C'est la journée internationale du cancer.
09:04Valérie, êtes-vous prête à puer pour l'écologie ?
09:07Oui.
09:10C'est pas vrai. Je vous connais, c'est pas vrai Valérie.
09:13Vous parlez du tableau de l'ADEME.
09:15Oui, c'était dans tous les médias, y compris dans vos débats hier.
09:18Tout le monde en a parlé. Je ne sais pas si vous avez suivi cette affaire.
09:21Il y a une agence gouvernementale, l'ADEME,
09:26qui a publié des recommandations pour faire des économies
09:30sur le lavage des vêtements.
09:32Pour contre-gaspiller moins d'eau.
09:34Combien de fois il faut changer de slip, de pyjama ?
09:37Il faut garder un soutien-gorge, il faut le porter 7 fois.
09:40Moi, je le garde tout le temps.
09:42Un vêtement de sport, 3 fois.
09:44Il faut au moins faire 3 fois du sport avec.
09:46C'est pas vrai.
09:47Je vous promets que c'est vrai.
09:49Un jean, 30 fois.
09:51La seule chose que vous pouvez changer tous les jours, c'est votre slip.
09:55Ça vous choque, ce genre de...
09:57Oui, parce qu'il y en a marre de nous culpabiliser, de nous responsabiliser.
10:01Parce que les efforts ne doivent pas venir de nous.
10:03C'est aux industriels de se plier, de faire des efforts,
10:05de faire des emballages de ci, de ça.
10:07Et nous, on nous dit...
10:08Alors que je suis sûr qu'en plus, ce qu'on ferait,
10:10ça serait une goutte d'eau dans l'océan de l'écologie.
10:13Parce que de toute façon, avec les Américains et les Chinois
10:15qui n'en ont rien à foutre de rien, nous, on ne représente rien au milieu.
10:18Donc, on peut en avoir conscience et aider.
10:20Mais il faut nous aider aussi.
10:21Mais si on ne peut pas tout faire tout seul...
10:22Vous allez voir, vous n'êtes pas loin de l'opinion des Français.
10:24C'est à vous.
10:25Hier a été déquestionné dans la rue.
10:27Combien de fois est-ce que vous portez votre dine avant de le laver ?
10:293 fois.
10:30Ou au moins 3 fois.
10:314 fois.
10:35Non.
10:36Non.
10:37Au bout de 30 fois, un vêtement ?
10:3830 fois, j'ai l'impression que ça ferait quand même un peu crade au bout d'un moment.
10:42Est-ce que vous êtes prête à mettre 7 fois de suite le même soutien-gorde ?
10:45Non, je ne crois pas.
10:46Entre nous, vous avez déjà mis 2 fois le même sous-vêtement ?
10:49C'est une question un peu intime, monsieur.
10:50Oui, absolument.
10:52Très rarement. Dans des cas compliqués, quoi.
10:55En camping, un truc comme ça.
10:57Quelle est votre technique pour savoir que vos vêtements sont sales ?
10:59Ouh, bonne question.
11:01Je n'ai pas de technique, je ne sais pas.
11:02Bonifler ?
11:03Les culottes ?
11:04Non.
11:05Oui, j'ai reniflé avant et je te vois qu'il faut les laver.
11:09Ça vous fait rire ?
11:10Bah oui, parce que j'aurais pensé pareil.
11:11Déjà 30 fois un jean.
11:12Mais c'est vrai, comment on fait pour savoir si on s'enlave les aisselles ?
11:14On le renifle, c'est tout.
11:15Un t-shirt 3 jours dessus, enfin 3 fois, c'est quand même...
11:18Non, mais le monde ne va pas bien, vous savez, ça fait peur.
11:21Et vos tenues de scène ?
11:22Elles sont lavées chaque soir ?
11:23C'est pressing, oui, après une représentation.
11:26Et puis j'ai deux jeux de trousseau que ça s'appelle, oui.
11:28Un trousseau, un joli trousseau.
11:30J'ai reçu hier une blague, vous savez, des petites blagues qu'on reçoit sur les réseaux,
11:33c'est « soyez éco-responsables, ne changez plus de sexe, lavez-le ».
11:36J'ai trouvé ça assez drôle.
11:38Voilà.
11:39Et l'ADEME s'attaque maintenant aux forfaits, Gilles.
11:41Je ne sais pas si vous avez vu ça.
11:42Ils veulent s'attaquer aux forfaits téléphoniques qui ont trop de data.
11:46Ah non, on ne touche pas à nos data.
11:48Trop de data.
11:49Voilà, c'est polluant les data.
11:51Oui, parce que les ordinateurs derrière...
11:53Vous faites plein d'interventions et après vous me dites « Ah, on est en retard ».
11:58C'est incroyable.
11:59Il y a quelques jours du lancement de « Danse avec les stars » que vous avez bien connu.
12:04Vous avez brillé dans « Danse avec les stars ».
12:06Christophe Marquez a été sympa avec vous ?
12:09Oui, oui, il a été...
12:10Alors, c'est vert, certes, mais compatissant et puis très pédagogue.
12:14Mais là, je regarde ça avec compassion parce que maintenant que je sais la souffrance que c'est
12:18et les efforts, je les regarde toujours.
12:20Je ne vois plus les danseurs de la même façon.
12:22Et tous mes amis qui sont là, je leur envoie des messages de soutien parce que je sais.
12:26Maintenant, je sais.
12:27Ils étaient tous invités à cet avou.
12:30C'est dur la semaine ou les 10 jours avant ?
12:32Les 3 semaines avant, oui, c'est dur parce qu'en plus, c'est à fond.
12:35On ne sait pas vers où on va pour 4 minutes de show.
12:38Mais moi, j'ai perdu, je crois, les 3 premières semaines, j'ai perdu 7 kilos.
12:43Ah oui ?
12:44C'est intense, c'est 6 heures de danse par jour.
12:46Et puis là, on apprend tout.
12:48Après, il y a un certain roulement.
12:50Mais là, c'est tout d'un coup et c'est beaucoup d'informations.
12:53Le corps, c'est une souffrance.
12:57Il faut être prêt.
12:59Ce n'est pas de la rigolade.
13:00Vraiment, je les admire parce que ce n'est pas de la rigolade.
13:02Hier, Chris Marques a répondu à la question pourquoi était-il si méchant.
13:06Je n'essaye pas d'être méchant.
13:09Ce n'est pas du tout un rôle que j'essaie de me donner.
13:12Je veux simplement être honnête envers la danse.
13:16On oublie en fait que la danse, c'est quand même un art qui est très difficile.
13:18Un danseur se lève tous les jours avec des douleurs.
13:20Un danseur, pour bien faire, se fait mal tous les jours.
13:23Et donc, même si on fait du beau divertissement,
13:25je veux quand même faire honneur à ça et faire comprendre aux gens que ça n'est pas facile.
13:29Et que les performances qu'ils vont réussir à faire chaque semaine,
13:32ça vient grâce à des heures de travail.
13:36Hier, c'était les Grammy Awards, la remise des prix de l'industrie musicale.
13:41Et si Beyoncé a brillé, il y a aussi nos métalleux français.
13:46Le groupe Gojira, qui a reçu un Grammy pour leurs prestations
13:52durant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
13:56Vous avez enflammé la conciergerie avec la chanteuse lyrique Marina Viotti.
14:00Elle s'appelle Mea culpa, ça ira.
14:02Ça ira, ça ira, ça ira.
14:04Les aristocrates, à la lanterne.
14:06Ça ira, ça ira, ça ira.
14:08Les aristocrates, on les pendra.
14:10C'est bien pour les français un petit Grammy.
14:17Très bien.
14:18Très bien.
14:19Allez, on se retrouve dans un instant avec Jean-Phi.
14:21Jean-Seine, pardon.
14:22Qui, lui, va concourir pour les Oscars.
14:24Au moins, oui.
14:25Les Grammy, c'est quoi les stand-upers ?
14:28Il y a des Tony Awards.
14:30Les Tony Awards.
14:31Allez, on se retrouve dans un instant avec Jean-Phi.
14:41Sud Radio Média, l'invité du jour.
14:45L'invité du jour, c'est Jean-Phi Jean-Seine.
14:47Vous serez à la Comédie des Champs-Elysées, avenue Montaigne, monsieur.
14:51A Paris pour votre spectacle, Tomber du ciel.
14:54Ce sera du 13 au 16 février.
14:56Et puis, vous êtes un petit peu partout en France.
14:58Donc, il faut taper Jean-Phi Jean-Seine sur Internet.
15:02Oui, tapez Jean-Phi Jean-Seine.
15:03Allez, on va vous taper.
15:04J'adore ça.
15:05Et vous serez un petit peu partout.
15:06Vous serez à Bordeaux au mois de mai, à Toulouse également, à Bourges.
15:09Enfin, vous faites un grand tour de France.
15:11Montpellier, Palavas, le Cap d'Agathe.
15:13Avenue Montaigne, ça vous fait quoi ?
15:14Le Cap d'Agathe, je l'ai pas moi le Cap d'Agathe.
15:15Si, je joue au Cap d'Agathe.
15:16C'est vrai ? Je l'ai pas normalisé.
15:17Ça vous fait quoi ?
15:18Ben, je sais pas.
15:19C'était un petit truc.
15:20C'est passé un petit step pour moi.
15:22Un espèce de petit grade.
15:23Et c'est pour rendre mes parents fiers.
15:25Parce que ça n'était pas prévu que Jean-Phi Jean-Seine, il joue un jour avenue Montaigne.
15:28Je trouve que c'est ça qui est bien.
15:29Alors, ce spectacle-là, il est différent du précédent, j'imagine, qu'il y a des choses qui ont bougé.
15:34Oui, parce que comme c'est le deuxième, on se sent toujours attendu pour le deuxième.
15:38Et je savais que j'avais un truc où il fallait, j'avais cette pression.
15:42Et donc, je voulais dire un truc différent.
15:44Donc, le premier, ils sont venus me découvrir.
15:45Le deuxième, ils viennent me connaître.
15:47Donc, il est plus intime le deuxième.
15:48Et puis, c'est un grand cri d'amour à mes parents.
15:50Mais c'est toujours avec beaucoup de dérision.
15:51Mais je suis parti, on n'est plus dans l'avion.
15:53On est sortis de l'avion, on est vraiment dans le showbiz.
15:55Et je raconte ma life.
15:56En fait, c'est avec ça que ça marche.
16:00Vous m'avez connu il y a dix ans en pimpante et fringante.
16:03Et vous allez me connaître maintenant à cinquante, ménoposante et malvoyante.
16:08J'ai une partie de moi qui est ukrainienne, polonaise et flamand.
16:11C'est pour ça que je ressemble à Daniel Craig.
16:15Il y a dix ans, on me disait David Hallyday.
16:17Aujourd'hui, on me dit Daniel Craig.
16:18J'en profite, dans dix ans, de dire Marthe Villalongue.
16:21Je conseille à tout le monde d'aller le voir.
16:23Il est drôle.
16:25Il est génial.
16:27C'était du high level.
16:28Non, non, non, je suis prêt à danser avec les stars.
16:30Je suis prêt à danser avec les stars.
16:31Et ma mère elle fait, ah ouais ?
16:32Mais avec quelles stars tu vas danser ?
16:35Pour ma mère, c'est important le vivre ensemble.
16:37D'ailleurs, la première fois que je lui ai dit que j'étais gay,
16:39elle a dit, ah c'est bien.
16:40C'est important la joie de vivre.
16:43En fait, j'ai pas de mots.
16:44J'ai rigolé toute la soirée.
16:46Je l'adore et franchement, il faut vraiment y aller.
16:48A Paris, même si t'as pas aimé, tu dis pas que t'as pas aimé.
16:50A Paris, si t'as pas aimé, ils disent toute cette phrase que je ne peux plus entendre.
16:53C'est, vous avez une belle énergie sur scène.
16:59Que l'on dit ça à la fin du spectacle.
17:01Tout ça, c'est du vécu ?
17:03Ah oui, tout est vrai.
17:04Tout est parti vrai.
17:05Alors, je romance un peu, mais la base c'est ça.
17:07C'est vrai, c'était pas prévu que j'arrive dans le monde du showbiz.
17:09J'avais pas les codes.
17:10Je suis arrivé après 40 ans.
17:12Et après 40 ans, on se rend compte des choses qui sont pas connectées à la réalité.
17:15Parce qu'on a eu une vie de travail avant.
17:17Bien sûr, vous avez ce regard sur...
17:19C'est ça, je pense que j'ai un regard contrasté.
17:21C'est ça qui fait rire en fait.
17:22C'est dur d'avoir 50 ans ?
17:24Bah, c'est dur.
17:25Pourquoi, ça dépend.
17:26En tout cas, j'ai 15 ans dans ma tête,
17:28mais mon corps me donne des messages contradictoires, c'est vrai.
17:30Quand je me lève de la chaise, je fais...
17:32Je faisais pas ces bruits de vue avant.
17:33Les lunettes...
17:34Les lunettes, c'est vrai.
17:36C'est un peu compliqué.
17:38Mais dans votre miroir, vous voyez quelqu'un de 50 ans ?
17:41Dans le miroir, je blanche neige, monsieur.
17:43Je dis toujours ça.
17:44J'ai senti le moment où, dans toutes les soirées,
17:46j'étais souvent le plat principal, vraiment.
17:49Et maintenant, je suis fromage ou dessert s'il y a de la place.
17:51Mais il faut l'accepter, c'est tout.
17:53Et c'est vrai que vous êtes solaire.
17:55Il n'y a pas d'autre mot.
17:56Quand vous rentrez dans une pièce, c'est joyeux.
18:00Vous avez une belle énergie, ça c'est sûr.
18:03Mais on rit à chaque fois.
18:05Vous avez toujours le mot pour rire.
18:06Vous étiez assis dans le hall,
18:08et je suis passé, je vous avais pas vu,
18:10j'ai ouvert un tiroir,
18:11on m'a dit « Ah ça y est, elle chaparde les... »
18:13Vous avez toujours le petit mot pour rire.
18:15Et qui, par les temps qui courent, on a besoin de rire.
18:18Je trouve que c'est important.
18:20C'est pas une mission, mais...
18:22En fait, les gens vous renvoient l'énergie que vous leur donnez.
18:24Je suis sûr qu'en faisant ça,
18:26un sourire est international, il touche tout le monde.
18:30Oh c'est beau !
18:31La prochaine fois, vous allez faire du développement durable,
18:33du développement personnel.
18:35Et durable.
18:36Laurent Ruquier, ça a été important dans votre vie,
18:38vous l'avez raconté,
18:39parce que c'est les grosses têtes qui vous ont propulsé.
18:42Qui ont changé ma vie.
18:43J'ai un espèce de truc avec Laurent,
18:45en plus, qui est devenu un ami,
18:48c'était pas prévu non plus.
18:49Mais vraiment, j'ai une loyauté,
18:51parce que je n'oublierai pas,
18:52parce qu'il y a cru au moment où personne n'y croyait.
18:55Même moi, je commençais à douter.
18:56Et il y a plein de gens qui étaient venus voir le spectacle.
19:00On avait fait venir des professionnels,
19:01et vous savez quand vous commencez,
19:02et qu'on dit non, c'est vert, c'est pas si mignon.
19:04Et les mêmes...
19:05C'est vrai !
19:06Oui, et les mêmes, quand Laurent Ruquier m'a doubé,
19:10pour venir aux grosses têtes,
19:11il m'a dit, ah mais nous on le savait,
19:12on était là au début, on le savait que ça finirait comme ça.
19:14C'était mon premier rapport avec le showbiz,
19:18en me disant, oh là là, les menteurs !
19:20Mais du coup, j'ai un espèce de truc de cœur avec Laurent Ruquier,
19:23ça ne s'oublie pas.
19:24C'était vraiment une période où je doutais,
19:25et puis il a cru en moi.
19:27Qu'est-ce que l'argent a changé ?
19:29Qu'est-ce que l'argent a changé ?
19:31Ben, mon découvert à la banque !
19:33Parce que pendant des années,
19:34la banque, c'était mon réveil matin,
19:35je n'avais pas d'argent justement,
19:36j'avais que les huissiers, donc...
19:37C'était mon réveil matin !
19:38Oui, la banque a l'appel,
19:39on disait, monsieur Janssen,
19:40votre compte est débiteur,
19:41je vais le rebiter, voilà.
19:42Mais maintenant, ils m'appellent pour faire des placements,
19:45Et vous placez ?
19:46Vous êtes bon en ça ?
19:47Non, je ne suis pas bon en fait, pour moi.
19:49Vous êtes un flambeur ou pas ?
19:51Ça veut dire que vous dépensez ?
19:52J'ai un rapport à l'argent où je n'en ai jamais eu,
19:54parce que j'ai toujours perdu beaucoup d'argent,
19:56souvent pour mes relations,
19:58donc j'ai souvent eu des dettes et des machins,
20:00et des huissiers,
20:01je connais plus les huissiers que les banquiers,
20:03donc ce qui fait que maintenant,
20:05j'ai appris que la vie pouvait changer en cinq minutes.
20:08Donc j'ai du mal à épargner,
20:09et je me fais plaisir.
20:11Et puis là, cet argent, je me dis,
20:13j'en ai jamais eu.
20:14En profitant ?
20:15Ben oui, puis en faisant en profiter mes proches,
20:18voilà, donc c'est vrai que je suis un peu,
20:20pas flambeur, mais j'ai du mal à épargner.
20:23Ça me fait peur d'épargner.
20:24Vous avez gardé quand même votre métier de steward
20:27pendant un moment, avant d'arrêter complètement ?
20:30Oui, pendant quatre ans,
20:31et ça a été compliqué,
20:33j'ai même fait un petit burn-out,
20:35parce qu'à un moment,
20:36aller à Beyrouth, revenir, jouer,
20:38puis repartir à Singapour le lendemain,
20:39c'était un petit peu compliqué.
20:40Et quand on ne trouve plus sa deuxième chaussette
20:42et qu'on se met à pleurer,
20:43c'est qu'il y a un problème.
20:44Donc il a fallu faire un choix,
20:46mais c'est difficile de faire un choix,
20:47parce qu'on est sécurisé.
20:48À un moment, le cul entre deux chaises,
20:50c'est difficile.
20:51Alors qu'on a vu autant de pays,
20:52est-ce qu'on arrive à...
20:54Pourquoi vous vous marrez ?
20:56Avoir vu du pays, ça peut être à double sens.
20:59Ah oui, non, c'était pas dans le sens, là.
21:01Et puis des heures de vol aussi.
21:02Voilà, c'est ça.
21:03Non, alors c'était au premier degré,
21:06quand on a vu autant de pays,
21:08est-ce qu'on arrive à se payer un voyage
21:10pour se faire plaisir ?
21:11Vous comprenez ma question ?
21:12Quand on n'a jamais payé l'avion
21:14qu'on a passé, qu'on a été dans plein de pays,
21:16est-ce qu'on a envie de voyager encore ?
21:18Est-ce qu'on a envie de profiter de certains pays ?
21:20On l'apprécie deux fois plus,
21:21parce que quand on est assis dans l'avion,
21:23en business, et qu'on regarde les autres travailler
21:25et qu'on sait que nous, on a fait ce métier,
21:26je veux dire que vous appréciez deux fois plus votre confort.
21:29Et puis je jette mes assiettes par terre
21:30et je dis aux télés, ramasse !
21:31Il y a mon temps, c'est les plus propres.
21:33Non, non, mais on apprécie, on aime bien.
21:35Et surtout que j'ai la chance d'avoir gardé mes avantages,
21:39parce que j'avais 20 ans d'ancienneté,
21:41donc j'ai gardé mes avantages.
21:42Je n'ai pas poussé de la charrette pour rien, monsieur.
21:44Et donc c'est assez plaisant.
21:46C'est quoi, c'est l'avantage de payer 50% ?
21:49Non, c'est un peu plus complexe.
21:51C'est 10% du tarif le plus cher.
21:53Par contre, ce n'est pas prioritaire,
21:54je ne prends pas la place d'un passager.
21:56C'est votre financier en profit ou pas ?
21:59Non, que mon conjoint.
22:04J'en cherche un.
22:06Pour la Saint-Valentin, vous allez faire un spectacle particulier ?
22:09C'est pour ça que je joue à la Saint-Valentin.
22:11Je vais le repérer dans la salle,
22:13les dossiers sous candidature sont à remettre à la caisse
22:15et une commission se réunira,
22:17on vous donnera la réponse la semaine d'après.
22:19Vous avez beaucoup de candidatures,
22:21de gens qui vous écrivent spontanément,
22:22qui vous draguent sur les réseaux ?
22:24Oui, je me fais draguer sur les réseaux.
22:26C'est compliqué, non ?
22:27Oui, jamais parce que je voudrais.
22:29Mais parce que je pense que c'est pas...
22:31Moi je suis compliqué, vous savez aussi.
22:33Vous choisissez sur le physique, pas sur l'âme ?
22:35Non, je choisis la profondeur de l'âme.
22:37La beauté est intérieure.
22:39Oui, la beauté c'est souvent en dedans, ça c'est vrai.
22:41Mais bon, il faut que la carcasse soit belle aussi.
22:43C'est une voiture, c'est comme une voiture.
22:45C'est plus un homme normal.
22:49Je ne veux pas des gravures de mode.
22:51Mais vous ne voulez pas avoir un homme normal avec votre vie ?
22:54On va rentrer en psychanalyse.
22:57Je vais m'allonger sur...
22:58Vous voulez que je vous raconte un peu plus ?
23:00Non mais...
23:01Vous en parlez ?
23:02Des rapports normaux ?
23:03Si.
23:04Mais c'est compliqué.
23:05Comment vous les partagez ?
23:06Est-ce que vous, vous vivez avec quelqu'un qui a une vie
23:09où il va tous les jours au travail ?
23:11Et puis aujourd'hui, la machine était...
23:13Un café était en panne.
23:14Ça a été très compliqué.
23:16Et puis on a été chercher un café.
23:18Et c'est ça ce que vivent les gens.
23:19Mais ça vous voudrait dire que les gens du showbiz
23:20ne peuvent faire l'amour qu'avec les gens du showbiz ?
23:22Non, mais je dis que c'est compliqué pour l'autre personne
23:24de comprendre ce que vous vivez
23:26ou ce que vous partagez.
23:28Pour les artistes, c'est aussi compliqué.
23:30Oui, mais en même temps,
23:32ce n'est pas le monde de Oui-Oui,
23:34c'est un peu le monde de Névros aussi,
23:35le monde artistique.
23:36Et quelqu'un qui a une vie normale,
23:38ça canalise.
23:40Et puis le rapport est tellement plus sain.
23:42Dans le spectacle, vous parlez beaucoup de votre maman,
23:44de l'attachement à votre maman et à Duchesse.
23:46Ma chatte.
23:47Votre chatte.
23:48Et alors ?
23:49Les deux sont...
23:50C'est les deux choses les plus importantes de ma vie.
23:52Ma mère qui m'amuse,
23:53et puis ma mère qui est très inspirante.
23:55Et puis ma chatte,
23:56parce que je dis souvent que ce métier
23:58d'humoriste, d'artiste,
24:00est un peu isolant.
24:01Et que des fois, je préfère rester à la maison
24:03et regarder Demain, il vous appartient, avec ma chatte,
24:05que de sortir en représentation
24:07et rencontrer des gens qui attendent de moi quelque chose
24:09que je n'ai pas forcément envie de donner.
24:10Ça vous amuserait de tourner dans Demain, il vous appartient ?
24:12J'adorerais.
24:13En plus, je connais la série par cœur.
24:15Je pourrais même les inspirer pour le scénario.
24:17Lui, il faut qu'il fait ça.
24:18Vous feriez quoi ?
24:19Si TF1 avait une proposition,
24:21s'ils nous écoutent,
24:22vous aimeriez faire quel rôle ?
24:23Je serais sûrement infirmière à l'hôpital Sainte-Claire.
24:27Vous regardez vachement la télé ?
24:29Oui, j'aime bien la télé
24:31et je trouve que
24:33les créations,
24:35les chaînes mettent
24:37beaucoup d'argent dans la création.
24:39Les créations fictions sont de qualité.
24:41Donc j'aime bien les créations
24:43de séries françaises.
24:45Je me verrais bien jouer dedans.
24:47Mais bientôt, vous me verrez jouer dans une fiction.
24:48C'est vrai ?
24:49On va vous voir ?
24:50C'est une annonce.
24:51C'est une annonce.
24:52Bientôt, vous me verrez dans une fiction.
24:53Avec un rôle tragique ?
24:55Non.
24:56Une fiction que j'ai écrite
24:58et qui va avoir le jour en 2025.
25:00J'en dis pas plus parce que j'y suis parti.
25:02Ça raconte l'histoire de Jean-Phil Janssen.
25:04Non, ce n'est pas autobiographique.
25:06Un auditeur demande un duo avec Jari.
25:08Ce serait possible ?
25:09Oui, ça serait tout à fait possible.
25:10Ce serait drôle.
25:11Oui.
25:12Il n'y a pas très longtemps,
25:13quand il était encore aux manettes
25:15de l'émission de France 2,
25:17on avait fait une spéciale
25:18et on avait beaucoup ri sur le plateau.
25:20L'osmose se passe bien avec Jari.
25:22Karine Lemarchand, c'est toujours votre copine ?
25:24C'est toujours ma grande copine.
25:26Elle jouerait dans ma fiction d'ailleurs.
25:28C'est vrai ?
25:29On a des scoops ce matin.
25:30On a des scoops.
25:31C'est pour vous.
25:32Je vous aime bien.
25:33C'est gentil.
25:34Donc Karine Lemarchand va être comédienne.
25:36Oui.
25:37Mais dans un rôle qu'elle tiendra très bien.
25:39Une espèce de féministe castratrice
25:41très autoritaire.
25:43Karine, si tu nous écoutes.
25:45On t'embrasse.
25:46On t'embrasse.
25:47Ex.
25:48Elle est ex absolument.
25:49Donc on va vous retrouver
25:51à la Comédie des Champs-Elysées
25:53à Paris du 13 au 16 février.
25:56Un petit peu partout en France.
25:58Besançon le 19 février.
26:00On ne va pas citer toutes les villes.
26:02Mais vous êtes partout.
26:03Il y a l'Est, de l'Ouest, du Sud.
26:04Quand vous êtes dans le Nord, c'est différent ?
26:06Je sens bien que c'est l'enfant du pays.
26:10Donc quand je reviens,
26:11les gens ont une espèce de gratitude
26:13et une ferveur.
26:14Donc il y a un espèce de truc
26:16où quand les gens du Nord...
26:18C'est un milieu qui a tellement été sinistré industriellement
26:20que quand il y a quelque chose de chez eux
26:22qui marche,
26:23ils le mettent en avant
26:24et ils le portent haut et fiers.
26:25Et moi, j'ai toujours senti ça avec moi.
26:27Donc je sens une certaine fierté dans leur jeu
26:29quand ils me voient.
26:30Et tu ne peux pas savoir comme c'est plaisant.
26:32J'espère qu'elle sera à la hauteur.
26:33Et votre maman, elle sera là la première ?
26:35Elle sera là, oui.
26:37Parce que le 13 février,
26:39à la Comédie des Champs,
26:40c'est la 150e.
26:42Et ma mère sera là parce que
26:44la veille, on fait un truc.
26:45Et ma mère sera sur le canapé.
26:47Ah, elle va être interviewée par...
26:49Oui, oui.
26:50Ça doit lui faire du bien, Michel Drucker.
26:52On va le faire.
26:54Elle est toute heureuse.
26:55Mais vous savez, ma mère a un rapport très étroit
26:56avec Michel Drucker.
26:57C'est-à-dire que
26:58Michel Drucker sait que ma mère est ukrainienne.
27:00Lui, il est d'origine ukrainienne.
27:02Donc ça l'a rapproché.
27:03Il me montre toujours des nouvelles de ma mère.
27:04Et des fois, il appelle ma mère en dehors de moi.
27:06Et des fois, ma mère me met au téléphone.
27:08Oui, elle me dit,
27:10« Michel Drucker, il m'a appelé ! »
27:11Je dis « Ben pourquoi ? »
27:12« Parce qu'il m'a appelé, même bien ! »
27:14En tout cas,
27:15on va rire beaucoup à votre spectacle.
27:18Et on en a besoin en ce moment, comme on dit.
27:20Donc on vous retrouve un peu partout en France.
27:23Et même la province peut venir à Paris,
27:25monter à la Capitale.
27:26On monte à la Capitale pour la lutine.
27:2713h00, 16h00,
27:28donc Comédie des Champs-Elysées.
27:29Merci beaucoup.
27:30Et puis pour rencontrer sa maman.
27:31Si vous voulez voir sa maman,
27:32elle est le 13h00.
27:33Elle sera là.
27:34Merci, Jean-Phil Janssen.
27:35Bonheur de vous recevoir à chaque fois.
27:36Merci à vous.
27:37Dans un instant, au tableau
27:38avec Caroline Delage.
27:39A tout de suite.
27:45Valérie Expert.
27:46Gilles Gansmar.
27:48Sud Radio.
27:49Le Supplément Média.
27:51Le Supplément Média avec le retour
27:53de l'émission Au Tableau.
27:55Avec vous, Caroline Delage.
27:56Bonjour.
27:57Bonjour.
27:58Vous êtes journaliste productrice.
27:59Demain sera diffusé
28:02un nouvel épisode d'Au Tableau.
28:04Une émission qu'on avait découverte,
28:06que vous avez imaginée, créée
28:08et réalisée,
28:10mis en place des enfants.
28:13Une personnalité au tableau.
28:15Ça a commencé avec des politiques.
28:17Et maintenant, ce sont des artistes
28:19qui viennent.
28:20Et donc là, on a Arthus demain.
28:22Oui, exactement.
28:23Premier numéro avec Arthus.
28:24On a un très joli casting.
28:25On a cette émission très forte
28:27et on ouvre le bal avec Arthus.
28:29Ça déménage pas mal dans la salle de classe.
28:31Moi, je connais celle que va regarder Valérie.
28:33Alors déjà, on peut préciser
28:34que c'est plus sur C8,
28:35mais sur Canal Plus Kids,
28:37à 9h00 et à 19h00.
28:38Et sur My Canal.
28:39Et sur My Canal.
28:40Et Valérie est fan de Julien Doré.
28:43Donc je pense qu'elle regardera
28:45l'émission de Julien Doré.
28:46Tout est tourné déjà ?
28:47Tout est tourné, oui.
28:48Absolument.
28:49Et donc, nous, on a pu voir
28:50celle d'Arthus,
28:52qui est contrairement...
28:53Enfin, pas contrairement
28:54à ce qu'on pourrait penser,
28:55mais il est déstabilisé parfois.
28:57Et c'est un peu le principe
28:58de l'émission,
28:59par les questions des enfants.
29:00C'est tout le principe.
29:01C'est vrai qu'à la base,
29:02c'était une émission politique.
29:03Mais finalement, ça marche
29:04avec tout le monde.
29:05L'idée, c'est d'aller casser un peu
29:06l'exercice de communication
29:08bien rodé de toutes les personnalités.
29:09Parce qu'on ne reçoit que
29:10des personnalités très médiatisées.
29:12Donc on voit beaucoup
29:13dans les médias.
29:14Mais l'idée, c'est d'aller
29:15chercher autre chose chez elles,
29:16de les voir vraiment
29:17dans leur vérité,
29:18dans leur transparence.
29:19Et pour ça, les enfants,
29:20c'est la meilleure arme.
29:21Bien sûr.
29:22Ça oblige à changer le langage.
29:23D'ailleurs, Arthus,
29:24il a fait un gros effort
29:25parce qu'il met beaucoup
29:26de gros mots, Arthus,
29:27quand il parle au naturel.
29:28Et là, il a soigneusement
29:29choisi ses mots pour ne pas...
29:31Donc rien que ça,
29:32ça l'a obligé à changer
29:33son vocabulaire
29:34et à s'adapter
29:35à un public différent aux enfants.
29:36Il a été touchant parce que
29:37dès le début, les enfants
29:38lui disent
29:39« Mais pourquoi t'as choisi
29:40d'être comique ? »
29:41parce qu'ils l'ont souvent
29:42plus découvert
29:43dans le film
29:44qu'il a réalisé
29:45que plutôt sur scène
29:46ou les one-man show
29:47ou quand il était
29:48chez Laurent Ruquier
29:49sur France 2.
29:50Et il a répondu
29:51une réponse
29:52assez étonnante
29:53en disant
29:54« Physiquement,
29:55j'étais trop gros
29:56pour faire du cinéma. »
29:57Où il ne se sentait pas
29:58à l'aise dans ce milieu.
29:59C'est incroyable,
30:00ce passage-là
30:01de ce qu'il raconte
30:02aux enfants.
30:03Oui, c'est tout l'intérêt
30:04de l'enfant.
30:05C'est-à-dire
30:06d'être à la fois
30:07dans le jeu,
30:08le rire.
30:09On rit beaucoup
30:10dans cette émission.
30:11Les enfants rient
30:12beaucoup avec Artus.
30:13Mais aussi
30:14des confidences
30:15qui sont parfois
30:16plus faciles
30:17quand on a
30:18ce public-là
30:19où on va vraiment
30:20dire des choses
30:21qu'on a sur le cœur
30:22parce qu'il n'y a
30:23pas de jugement
30:24en face.
30:25Et c'est cette bienveillance
30:26à la fois,
30:27le côté sans filtre
30:28très cash des enfants
30:29mais la bienveillance
30:30qui encourage
30:31à dire des choses
30:32qu'on ne dit peut-être
30:33pas ailleurs.
30:34Ce format existe
30:35en Espagne,
30:36les Pays-Bas.
30:37C'est bien d'expliquer
30:38qu'une création française
30:39se vend à l'étranger.
30:40D'habitude,
30:41c'est l'inverse.
30:42Qu'est-ce que vous auriez
30:43pu prendre
30:44de ce que fait
30:45d'autres pays ?
30:46Quelles sont les choses
30:47qui vous ont marquées
30:48de la façon
30:49dont ça a été adapté,
30:50que ce soit en Arabie Saoudite
30:51ou en Allemagne ?
30:52C'est un format.
30:53Donc,
30:54je veille
30:55à ce qu'il soit respecté
30:56quel que soit
30:57le pays
30:58où il est adapté.
30:59Mais ils ont
31:00sûrement ajouté des touches.
31:01Oui,
31:02ou en tout cas
31:03parce qu'il y a
31:04le principe
31:05de question-réponse
31:06entre les enfants
31:07et la personnalité.
31:08Puis, il y a aussi
31:09les challenges,
31:10les exercices pratiques
31:11comme on les appelle.
31:12Et ça,
31:13on peut s'inspirer.
31:14Tout le monde se nourrit
31:15les uns des autres,
31:16des idées, etc.
31:17Il y a des choses
31:18qui reviennent.
31:19Là, en ce moment,
31:20il y a une émission
31:21en Allemagne
31:22parce qu'il y a
31:23des élections
31:24anticipées en Allemagne.
31:25Donc, les candidats
31:26à la chancellerie
31:27sont passés au tableau.
31:28C'est diffusé
31:29la semaine prochaine,
31:30je crois.
31:31Donc, il y avait
31:32un tournage
31:34C'est vrai que je regarde
31:35à chaque fois.
31:36Déjà, j'accompagne
31:37le format
31:38à chaque fois
31:39au début du tournage.
31:40Et puis,
31:41il y a toujours des...
31:42Mais il y a un esprit
31:43qui reste universel.
31:44Je parle toujours
31:45avec les enfants
31:46quel que soit
31:47le pays où c'est adapté.
31:48Ils ont la conscience
31:49d'avoir le pouvoir
31:50pendant le temps
31:51du tournage,
31:52de participer
31:53à l'exercice démocratique,
31:54à la vie de la société.
31:55Ils en sont fiers
31:56et ils le saisissent
31:57vraiment
31:58avec beaucoup d'appétit.
31:59Il y a beaucoup
32:00de montage ou pas ?
32:01Non,
32:02il y a un petit peu
32:03de raccourcissement,
32:04de resserrage.
32:05Et sur les questions,
32:06les réponses ?
32:07On enlève
32:08ce qui peut être
32:09ralenti le rythme
32:10ou ce qui est redondant,
32:11ce qui est répétitif.
32:12Mais non,
32:13il y a très peu de montage.
32:14Et les enfants
32:15changent à chaque invité ?
32:16Oui.
32:17Enfin,
32:18on ne change pas
32:19toute la classe.
32:20Ça tourne.
32:21Ils ne préparent pas
32:22tous.
32:23Si vous voulez,
32:24dans la classe
32:25face à Artus,
32:26il y a un tiers
32:27des enfants
32:28qui a préparé Artus.
32:29Les autres ont préparé
32:30d'autres invités.
32:31Il y a ceux
32:32qui ont leurs questions
32:33qu'ils ont imaginées
32:34à l'avance.
32:35Et puis,
32:36il y a ceux
32:37qui découvrent Artus
32:38à ce moment-là
32:39et qui ont des questions
32:40spontanées.
32:41Donc,
32:42ça tourne.
32:43C'est une mécanique
32:44assez huilée.
32:45Dans tous les pays,
32:46ça s'appelle
32:47Au Tableau ?
32:48Ou c'est d'autres titres ?
32:49Oui,
32:50le titre international,
32:51c'est
32:52Facing the Classroom.
32:53Parce qu'en fait,
32:54Au Tableau,
32:55c'est une expression française
32:56qui ne veut pas forcément
32:57dire grand-chose ailleurs.
32:58Je ne pourrais pas vous dire
32:59tous les titres
33:00parce qu'évidemment,
33:01la chaîne C8
33:02va s'arrêter.
33:03Vous êtes également
33:04tous les matins
33:05chez William Lémergie
33:06pour présenter l'info.
33:07J'ai dit les matins ?
33:08Tous les midis,
33:09avec William Lémergie.
33:10Oui, presque le matin.
33:11William Lémergie.
33:12Comment vous réagissez
33:14à cette fin de C8 ?
33:16On a beaucoup parlé
33:17de Cyril Hanouna,
33:18évidemment,
33:19qui a pris la parole
33:20et qui a été
33:21fer de lance
33:22de tout cela.
33:23Mais vous,
33:24à titre personnel
33:25et en tant que journaliste,
33:26comment vous véciez ?
33:27Dans 15 jours,
33:28vous êtes au chômage.
33:29Oui,
33:30dans trois semaines.
33:31On est très triste.
33:32On le vit avec beaucoup de tristesse,
33:33surtout depuis qu'on est rentré
33:34dans ce mois de février
33:35parce que la fin,
33:36ça fait des mois et des mois
33:37qu'on en parle,
33:38mais là,
33:39ça approche,
33:40à moins d'un revirement
33:41de la situation.
33:42Le Conseil d'État
33:43n'a toujours pas
33:44statut sur le fond,
33:45donc sait-on jamais.
33:46On peut toujours avoir
33:47des surprises,
33:48mais on le vit
33:49vraiment avec
33:50beaucoup de tristesse.
33:51En plus,
33:52William a midi,
33:53c'est une émission,
33:54moi ça fait huit ans
33:55que j'y suis,
33:56depuis le premier jour,
33:57du lundi au vendredi,
33:58tous les jours
33:59avec l'équipe
34:00et avec William.
34:01C'est une famille,
34:02c'est une ambiance
34:03vraiment très particulière,
34:04très bon enfant,
34:05on a l'impression
34:06que c'est une émission
34:07utile aussi
34:08aux téléspectateurs
34:09qui fait des audiences,
34:10on a encore
34:11record sur record
34:12chaque jour,
34:13donc un sentiment
34:14d'injustice
34:15et de gâchis,
34:16exactement.
34:17Parce que,
34:18encore une fois,
34:19on le redit,
34:20C8 est une chaîne
34:21qui produit,
34:22contrairement
34:23à beaucoup d'autres chaînes
34:24de la TNT.
34:25Il y a les animaux,
34:26il y a Jordan Deluc,
34:27il y a plein de programmes,
34:28c'est une chaîne qui...
34:29En septembre,
34:30moi j'avais proposé
34:31un documentaire
34:32sur Alzheimer
34:33qui était je crois
34:34très fort et très utile
34:35sur les aidants,
34:36il y a une variété
34:37des programmes
34:38et des productions
34:39et voilà,
34:40c'est dommage,
34:41c'était un espace
34:42d'expression,
34:43ça nous permettait
34:44de proposer
34:45des choses
34:46un peu différentes.
34:47Et qu'est-ce que vous
34:48allez devenir alors ?
34:49Moi personnellement,
34:50vous savez,
34:51moi je produis,
34:52j'ai beaucoup de travail
34:53en production,
34:54donc je vais continuer
34:55à produire,
34:56à faire des choses
34:57qui ont un impact
34:58sur la société,
34:59vous savez que c'est ça
35:00la raison d'être
35:01d'Otablo Productions,
35:02c'est ça qui m'intéresse,
35:03c'est de proposer des solutions,
35:04essayer de construire
35:05une société différente demain
35:06en me servant
35:07de la force de l'image,
35:08donc on a plein de projets,
35:09plein de programmes
35:10soit en cours de développement,
35:11soit en cours de production.
35:12Qu'est-ce que vous allez faire
35:13la dernière de William Duham ?
35:17On a carte blanche
35:18pour faire les chroniques
35:19qui nous tiennent à cœur.
35:20C'est vrai ?
35:21Alors moi sur le journal,
35:22ce sera plus compliqué.
35:23Vous avez donné carte blanche,
35:24c'est une bonne idée.
35:25Pour faire des chroniques
35:26qu'on a envie de faire,
35:27qui nous tiennent à cœur,
35:28donc c'est en train
35:29d'être élaboré, réfléchi
35:30pour chacun des membres
35:31de l'équipe.
35:32Pour revenir à Otablo,
35:33donc Gilles a cité
35:34Julien Doré,
35:35mais il y aura
35:36Clara Luciani,
35:37Paul Mirabel
35:38et puis également
35:39Pauline Desrouledes
35:40et Manon Apitie-Brunet.
35:41Comment ils réagissent
35:42quand vous les appelez ?
35:43Est-ce qu'ils disent
35:44oui tout de suite ?
35:45Oui, c'est vrai
35:46que j'ai cette chance
35:47de ne pas avoir
35:48beaucoup de mal
35:49à les convaincre
35:50de venir,
35:51mais c'est vrai
35:52qu'il y en a
35:53beaucoup
35:54de gens
35:55qui se convaincent
35:56de venir.
35:57Otablo, aujourd'hui,
35:58c'est une marque très forte.
35:59C'est un rendez-vous
36:00que tout le monde identifie
36:01et ils sont heureux
36:02de venir.
36:03En général,
36:04ils me remercient
36:05de les inviter.
36:06Je crois que vraiment
36:07ils le font avec plaisir
36:08et ils en sortent
36:09ravis aussi.
36:10Donc ça, ça me...
36:11C'est réjouissant.
36:12Oui, c'est réjouissant.
36:13Ils passent un bon moment
36:14même s'ils sont challengés,
36:15même s'ils ont 0 sur 5
36:16à l'intérieur aux surprises,
36:17même s'ils sont déstabilisés
36:19parfois.
36:20Je crois qu'ils passent
36:21un bon moment.
36:22Le plus dur,
36:23c'est le tournage
36:24qui est très chargé
36:25avec nos jours de tournage
36:26qui sont fixes.
36:27Bien sûr.
36:28On tourne dans une école
36:29avec des enfants.
36:30Il y a énormément
36:31de contraintes.
36:32Ce n'est pas facile.
36:33On ne tourne pas n'importe quand
36:34quand on veut.
36:35Frédéric, Caroline,
36:36je vous propose d'écouter
36:37la bande-annonce
36:38de Otablo.
36:39Bonjour tout le monde.
36:40Bonjour.
36:41Ça va ?
36:42Bonjour.
36:43Et ça fait clic,
36:44clic, clic,
36:45pam, pam, pam.
36:46Oui, oui, Sohan.
36:47Pourquoi t'as commencé
36:48avec l'humour
36:49plutôt qu'avec le cinéma ?
36:50Comment t'as fait
36:51pour devenir célèbre ?
36:52Est-ce que tu penses
36:53qu'on peut rire du handicap ?
36:54Et t'as une minute.
36:55OK.
36:563, 2, 1, go !
36:59Otablo invite Artus
37:01et son petit truc en plus.
37:03OK, on se lève de sa place
37:04comme ça,
37:05sans que le professeur
37:06ait validé.
37:07Avec Artus,
37:08on a tous envie
37:09de retourner en classe.
37:10Qui dit école,
37:11dit un héros de surprise !
37:15Artus passe Otablo
37:16et vous dit tout
37:17sur Canal+, Kids
37:18disponible avec Canal+.
37:22Alors Stéphane,
37:23un auditeur nous dit
37:24est-ce qu'une star internationale
37:25qui parle français
37:26pourrait venir
37:27comme Jodie Foster ?
37:28Vous avez déjà essayé ?
37:29Non, je n'ai pas essayé.
37:30Le seul que j'ai essayé
37:31en star internationale,
37:32c'est Barack Obama.
37:33Je n'ai pas encore réussi.
37:34On a les rêves.
37:37Bien sûr, mais il faut.
37:38Oui, bien sûr,
37:39une star internationale
37:40qui parle français,
37:41c'est une très bonne idée.
37:42On peut même faire
37:43une classe anglophone
37:44et puis le faire en anglais.
37:45Il y a plein de choses
37:46à imaginer.
37:47On a encore plein d'émissions
37:48et puis j'aimerais bien
37:49que le format s'exporte
37:50aux Etats-Unis,
37:51et là c'est compliqué.
37:52Oui, c'est compliqué
37:53de vendre un programme français
37:54aux Etats-Unis.
37:55Surtout en ce moment,
37:56si ils nous mettent 25%
37:57de taxes douanières,
37:58je ne sais pas
37:59si on va y arriver.
38:00Non, c'est compliqué,
38:01mais ce serait chouette.
38:02Ce sera donc demain
38:03sur Canal+,
38:04Kid,
38:05et puis évidemment
38:06le replay de My Canal
38:07demain à 9h
38:08et à 19h.
38:09Premier invité,
38:10Arthus,
38:11face à ses enfants
38:12qui posent des questions
38:13déstabilisantes
38:14et c'est un sujet
38:15qui peut être
38:16un peu compliqué
38:17parce qu'il y a
38:18beaucoup de gens
38:19qui ne sont pas
38:20déstabilisantes
38:21et c'est toujours
38:22un plaisir
38:23et réjouissant
38:24de voir
38:25les questions
38:26assez inattendues
38:27des enfants.
38:28Et puis après,
38:29une fois par mois,
38:30tous les outils,
38:31tous les premiers mercredis
38:32du mois.
38:33Et puis on vous retrouve
38:34aussi à midi
38:35chez William Lémerjus
38:36pour ce concert
38:37du mois de février.
38:38Merci à vous
38:39Caroline Delage.
38:40Nous on se retrouve
38:41dans un instant
38:42pour les débats.
38:43A tout de suite.