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00:00Heureux Pinsoir.
00:0219h21, Pierre de Villeneuve.
00:05Toujours avec Mathieu Bocoté et Philippe Guibert pour parler de l'actualité du jour,
00:10qui au-delà de cette interview du Président Théboune,
00:13se situe dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale avec François Bayrou,
00:17qui a donc déclenché d'abord le 49-3 sur le budget.
00:21Est-ce que ce budget est parfait ? Non.
00:23Mais je dois dire, dans les 10 jours, la France aura son budget, aura ses budgets,
00:29ce qui sera un signal de responsabilité, de stabilité,
00:34adressé à ceux qui sont les premiers concernés,
00:37à ceux qui s'inquiètent à juste titre, à nos concitoyens.
00:41C'est pourquoi, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés,
00:45j'ai l'honneur d'engager, en vertu de l'article 49-3 de la Constitution,
00:51la responsabilité du gouvernement sur le texte de la commission mixte paritaire,
00:56complété d'amendements techniques et de coordination.
00:59Je vous remercie.
01:00Alors, c'était prévu, il n'y en avait pas.
01:02Il y en avait deux des 49-3. Quelques minutes plus tard,
01:05François Bayrou déclenche le 49-3 sur le volet recette du PLFSS.
01:10Le travail que l'équipe gouvernementale a fait sur ce sujet
01:14est, je le crois, de bonne augure.
01:17C'est pourquoi, sur le fondement de l'article 49-3 de la Constitution,
01:22j'engage la responsabilité du gouvernement sur l'article liminaire
01:26et la première partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025
01:33dans leur version adaptée par le Sénat
01:36et modifiée par les amendements déposés par le gouvernement
01:39et figurant en annexe du courrier que j'ai adressé à la présidente de l'Assemblée nationale.
01:45Je vous remercie.
01:46Et alors, tout ça est passé crème, comme disent les jeunes.
01:49Pourquoi ? Parce que le PS a décidé de ne pas voter la censure.
01:52Ecoutez les explications du député PS Arthur Delaporte.
01:55Ce n'est pas notre budget. Nous avons d'ailleurs voté contre en commission mixte paritaire.
01:59Nous avons voté contre au Sénat. Ce budget n'est pas un bon budget.
02:03Pour autant, il faut un budget pour la France.
02:05C'est la raison pour laquelle le Parti socialiste a pris une décision,
02:08celle de censurer ce gouvernement à l'issue de la procédure budgétaire.
02:13C'est-à-dire que nous n'allons pas voter la censure ce mercredi sur le budget,
02:18mais nous déposerons à l'issue une motion de censure
02:21parce que nous nous opposons plus largement à ce gouvernement.
02:24C'est ce que nous signifierons la semaine prochaine.
02:26Donc la censure pas maintenant, mais il y en aura une.
02:29Tandis que Mathilde Panot, LFI, c'est tout de suite.
02:31La logique veut que tous les opposants votent la motion de censure.
02:36Et cette motion de censure permettra définitivement de clarifier
02:40qui est dans l'opposition à ce gouvernement et propose une alternative.
02:43Ce que nous faisons en rupture avec le macronisme
02:46et qui est en quelque sorte le supplétif des macronistes
02:50et continue dans un soutien sans participation à ce gouvernement.
02:54Voilà ce qui va se jouer ce mercredi.
02:56Fidèle à ce que nous avons toujours fait lorsqu'il y a eu des 49.3,
03:00nous déposons donc deux motions de censure
03:02parce qu'il est hors de question pour nous de laisser passer de tels coups de force.
03:07Voilà donc pour l'épisode de ce budget adopté en attendant.
03:13Aujourd'hui avec cette motion de censure qui, avec LFI tout seul,
03:19avec quelques écolos, n'est pas passée.
03:22On va où comme ça, Philippe Guybert ?
03:24On va sur un début de recomposition de la gauche, je pense.
03:27Je pense que là il y a une étape qui est importante dans l'histoire du Nouveau Front Populaire.
03:32Le désarimage du PS du Nouveau Front Populaire,
03:35vous appelez ça une recomposition de la gauche ?
03:37Oui, je pense, oui.
03:39Parce que depuis 2022, depuis l'ANUPS,
03:43puis lors de la dissolution du Nouveau Front Populaire,
03:47le PS était resté systématiquement arrimé à LFI, aux écolos.
03:53Il avait quand même beaucoup de mal à trouver une voie autonome.
03:56Arrimé aux ordres ?
03:57Arrimé et sinon aux ordres, tout au moins sous l'emprise.
04:01Et là je trouve que le PS a pris enfin, je n'osais plus l'espérer,
04:06une décision autonome, en fonction quand même du passé du Parti Socialiste,
04:12qui a été un parti de gouvernement et n'a pas suivi LFI.
04:17Alors là on pourrait, certes, y déposer une motion de censure
04:21pour faire plaisir à quelques opposants internes
04:24qui étaient très décidés à voter la censure.
04:26Mais une motion de censure qui n'a de valeur que de symbolique,
04:30qui ne sera pas votée.
04:31Et je crois que Berroux a quand même réussi son coup
04:34et qu'Olivier Faure a réussi son coup.
04:36Et qu'on ne peut plus parler tout à fait du nouveau Front Populaire
04:40comme avant, depuis cette décision.
04:44Je pense que Villeneuve-Saint-Georges a pesé dans la décision.
04:48L'élection municipale.
04:50La municipale partielle d'hier.
04:53Avec le fait que Louis Boyard ne soit pas reconduit.
04:56La belle défaite de Louis Boyard hier.
04:59Je pense que la position de Lionel Jospin, très forte en fin de semaine dernière,
05:03qui a encore une autorité morale,
05:05a influencé le Parti Socialiste qui était hésitant.
05:09Mais en tout cas, c'est un fait politique qui n'est pas négligeable pour la suite.
05:13Et François Bayrou, centriste mou,
05:17qu'on aime à critiquer et auquel peu croyait au cours du mois de décembre,
05:22est en train de réaliser la première partie de son pari.
05:25Mathieu Bocoté a mis un très beau costume vert.
05:28Ça veut dire que c'est un synonyme d'espoir.
05:30Ou d'attachement à l'Irlande.
05:33J'ai différentes possibilités.
05:35On le dit ou on sait autre chose ?
05:38Je regarde ça, mon premier réflexe c'est tout ça pour ça.
05:41Tout ça pour un tel budget, toujours aussi socialiste,
05:44toujours aussi étatiste, toujours aussi écrasant sur le plan de la fiscalité,
05:47des règlements.
05:49C'est un budget où les socialistes de gauche, socialistes de centre,
05:51socialistes de droite peuvent y converger.
05:53Laissez-moi terminer pour une seconde.
05:56Quand je pense à un échange récent entre Darius Rochebin et Éric Lombard,
06:00qui m'a frappé.
06:02Lombard dit, le ministre dit,
06:05il ne manque pas de...
06:07Il n'y a pas en France trop de règlements,
06:09trop de normes, trop d'impôts, trop de fonctionnaires.
06:12Il manque simplement d'entrepreneurs.
06:14Et là ça m'a frappé, j'ai eu envie de lui répondre,
06:16mais je ne sais pas pourquoi je lui ai posé la question.
06:18Mais ne pensez pas que c'est parce qu'il y a trop d'impôts,
06:20trop de normes, trop de fonctionnaires, trop de taxes et ainsi de suite,
06:22qu'il manque d'entrepreneurs en France.
06:25Et que les entrepreneurs essaient de partir pour ailleurs dans le monde.
06:28Premier élément.
06:29Ayant tout ça à l'esprit,
06:31ce budget, c'est un arrangement circonstancien
06:34entre les parties du système qui s'accordent,
06:36qui décident de travailler ensemble pour se maintenir en place
06:38quelques semaines ou mois de plus.
06:40Sur le fond des choses, pour ce qui est du Parti Socialiste,
06:42quand viendra le temps des élections,
06:44et il viendra, on verra qu'il sera parfaitement capable
06:46de se réarimer au NFP,
06:48que ceux qui aujourd'hui se disent en désaccord...
06:50C'est votre rêve.
06:51C'est votre rêve pour pouvoir critiquer la gauche.
06:53Pas du tout, moi je constate que la gauche est au gouvernement.
06:55Les socialistes de gouvernement ont fait ce budget.
06:58En partie raison.
06:59Et on va gagner le NFP.
07:01La gauche est au gouvernement.
07:03J'en avais quelques-uns.
07:04Et ça, il faut quand même le noter.
07:06Et en plus qu'on contrôle le Conseil d'Etat,
07:08le Conseil Constitutionnel,
07:10les différentes agences.
07:11Donc à un moment donné, la gauche est au pouvoir.
07:13La gauche est au pouvoir là-dessus.
07:15Et je pense que pour ce qui est par ailleurs de l'autorité morale
07:17de Lionel Jospin,
07:19probablement pour 12 ou 13 personnes,
07:21mais au-delà de ça, Lionel Jospin n'est pas exactement...
07:23J'ai l'impression d'entendre quelquefois
07:25une figure, certes, d'un homme intelligent,
07:27mais c'est un homme qui n'a plus
07:29d'autorité aujourd'hui, autre que
07:31symbolique pour une génération d'octogénaires militants.
07:33Oui, vous êtes...
07:35C'est pas très gentil.
07:37Je ne dis pas que c'est gentil, je dis que c'est vrai.
07:39Je dis juste que c'est fait, parce qu'après on va encore
07:41me reprocher quelque chose.
07:43C'est faux, parce que d'abord les 12 ou 13 personnes
07:45sont au Bureau National du Parti Socialiste,
07:47en l'occurrence, donc ça pèse.
07:49Ça pèse sur ces personnes-là qui ont gouverné
07:51avec Lionel Jospin, ou qui ont fait leurs premières armes.
07:53Et qui prennent des décisions pour ce qui se dit dans l'hémicycle.
07:55Après, ça a été le cas aujourd'hui, ils se sont mis d'accord
07:57au Bureau National du PS pour ensuite ne pas voter la censure.
07:59Mais, pour vous répondre sur le fond,
08:01socialiste de gauche, socialiste du centre,
08:03socialiste de droite,
08:05avez-vous dit, j'ajouterais socialiste
08:07du RN, parce qu'il y a une chose que vous oubliez,
08:09Mathieu.
08:11Vous n'avez pas de majorité
08:13dans cette Assemblée pour faire
08:15des réformes de fonds,
08:17de réduction des dépenses.
08:19Et la meilleure preuve est que Barnier,
08:21pourtant timidement, c'était pas
08:23révolutionnaire ce que proposait Barnier.
08:25Mais Barnier, il est tombé sur
08:27une non-indexation des
08:29pensions de retraite pendant six mois.
08:31Et il est tombé pourquoi ? Parce qu'il y a eu une coalition
08:33entre, attends, je termine,
08:35je termine, je termine.
08:37Il y a eu une coalition entre la gauche et le RN.
08:39Le RN, sur tous les sujets économiques,
08:41sociaux, budgétaires, finances publiques,
08:43n'est pas très éloigné
08:45de la gauche. D'ailleurs, le fait est que dans les
08:47lignes rouges qu'avait posées Madame Le Pen,
08:49il y en a un certain nombre qui sont les mêmes
08:51que le PS, faut pas trop le répéter, ni au PS,
08:53ni au RN, mais la réalité est que
08:55sur les retraites, que sur les médicaments,
08:57les consultations, tout ça, ce sont des
08:59lignes rouges parfaitement convergentes.
09:01Donc François Bayrou,
09:03son mérite est d'avoir dit, eh ben on peut pas !
09:05On peut pas !
09:07Et donc il faut un budget,
09:09et là on peut pas lui donner tort,
09:11c'est un budget qui est médiocre,
09:13j'ai pas de problème à le dire, mais il en fallait bien
09:15un qui fasse quand même un petit
09:17effort pour réduire les déficits.
09:19Donc voilà, il n'est pas suffisant,
09:21il n'y a pas de budget.
09:23Quand on est dans une logique où on considère
09:25que l'ensemble de la classe politique, sauf
09:27à droite quelques-uns, considère
09:29qu'il est possible d'augmenter
09:31les impôts encore, qu'on maquille
09:33derrière le concept de justice fiscale
09:35cette volonté de
09:37taxer, taxer, taxer
09:39les éléments les plus productifs,
09:41on considère comme si en France
09:43il y avait au moins une catégorie de la population
09:45qui ne payait pas assez d'impôts.
09:47Je pense que le concept de justice fiscale
09:49est celui derrière lequel se cache
09:51aujourd'hui une tentation
09:53socialiste nouvelle, et
09:55qu'on soit pas capable de comprendre
09:57à quel point, à mon avis, cette surcharge
09:59bureaucratique et fiscale et réglementaire
10:01qui écrase la vitalité de cette société
10:03merveilleuse qu'est la France, je pense qu'on ne voit pas
10:05à quel point ça n'a pas...
10:07Le terme de justice fiscale, on en a longuement parlé
10:09hier avec le ministre
10:11du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin,
10:13et on a bien vu lors de cette longue interview
10:15où Mathieu était là, que
10:17le terme de justice fiscale est...
10:19c'est un peu...
10:21ça dépend où on met la goussole,
10:23c'est-à-dire...
10:25C'est vraiment...
10:27ça veut dire beaucoup de choses,
10:29ça dépend comment on l'apprend, la justice fiscale...
10:31La justice fiscale, effectivement,
10:33je suis d'accord avec vous, mais c'est pas une tentation
10:35socialiste, Mathieu.
10:37C'est là où vous vous trompez.
10:39C'est que l'ensemble de la classe
10:41politique de ce pays n'a fonctionné
10:43pendant 30 ans que sur
10:45la promesse d'augmentation de dépenses publiques
10:47ou sociales. Et donc, on se retrouve
10:49aujourd'hui avec un
10:51État social, alors tous les rapports le disent,
10:53en gros, on est à 300 milliards d'euros
10:55au-dessus des autres pays européens qui ne sont pas
10:57des pays de misère sociale.
10:59Et on est
11:01avec un État au sens
11:03civil, des administrations civiles
11:05et militaires, et avec les collectivités
11:07locales, où il y a un nombre d'échelons
11:09et un nombre de réformes, mais la réalité,
11:11c'est que les Français n'ont pas voté pour
11:13ça, pour réformer tout ça.
11:15Une des rares leçons qu'on peut tenir
11:17des élections législatives de
11:19juin à juillet dernier, c'est
11:21que de la gauche aux RN, qui ont progressé
11:23les uns et les autres,
11:25il y a une volonté de
11:27protéger le pouvoir d'achat, de protéger
11:29l'État social, de ne pas faire
11:31d'efforts, et de ne pas être favorable
11:33à des réformes de structure de l'État.
11:35Il n'y a pas de majorité pour ça.
11:37Je ne dis pas le contraire.
11:39Le social-étatisme conditionne
11:41l'ensemble des partis politiques, et tous en viennent
11:43à croire dans leur rapport à l'activité économique
11:45que la bonne manière de fonctionner, c'est quelle revendication
11:47je peux faire pour obtenir telle subvention ou tel chèque.
11:49Or, qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui un peu
11:51partout dans le monde occidental ? Il y a une renaissance
11:53étonnante d'ailleurs, j'allais dire d'une
11:55pensée libertarienne, je ne suis pas libertarien moi-même,
11:57mais on constate soudainement
11:59une forme de constat qui s'est imposé
12:01de l'Argentine aux États-Unis, mais qui présente
12:03sans rien avoir avec la France.
12:05Pourquoi ça n'aurait rien à voir ?
12:07L'état social n'est pas le même.
12:09Il n'y a peut-être qu'une mue à opérer.
12:11L'état social est devenu
12:13un état d'une obésité telle
12:15que finalement, il est presque irréformable
12:17parce qu'il y a trop de catégories sociales
12:19qui dépendent de la redistribution.
12:21À un moment donné, on tue
12:23la capacité de créer,
12:25d'engendrer cette richesse
12:27qu'ensuite la gauche aime partager.
12:29Vous savez, le nombre de catégories sociales
12:31concernées par l'état social et qui coûtent très cher,
12:33elles ne sont pas si nombreuses que ça.
12:35Ça s'appelle les retraités, 17 millions,
12:37d'électeurs particulièrement
12:39participants aux élections et qui
12:41ont les pensions de retraite.
12:43Je sais bien qu'il y a de la pauvreté
12:45chez les retraités, mais les pensions de retraite
12:47globalement en France sont plus élevées
12:49que dans les autres pays européens.
12:51Et on a un taux de reboursement des médicaments
12:53et des consultations qui est supérieur
12:55à la plupart des pays euros.
12:57Vous aurez remarqué qu'on a une retraite
12:59par répartition qui est un système
13:01rarement repris dans d'autres pays.
13:03Comme dans la plupart des pays européens
13:05et la capitalisation ne peut pas
13:07se substituer.
13:09La réforme par mai, c'est ce qu'a voulu faire
13:11Macron en 2019.
13:13Il y a certains pays qui optent aussi pour
13:15la capitalisation, on parlait des Etats-Unis.
13:17Je vise d'un mot, réforme par
13:19point, ça n'est pas passé en 2019
13:21et 2020. La CFDT
13:23y était favorable par exemple
13:25et c'est peut-être
13:27une occasion manquée. Et puis d'autre part
13:29la capitalisation, personne en Europe
13:31ne veut confier le cœur
13:33à titre complémentaire.
13:35Oui, pourquoi pas, y compris
13:37d'ailleurs pour les fonctionnaires.
13:39Mais le titre principal de la retraite,
13:41ça ne peut pas être la capitalisation.
13:43C'est votre avis.
13:45On peut retourner cette phrase en se disant
13:47qu'on va arriver à un moment, je crois, où la France aura
13:49besoin d'une forme de 58 bis.
13:51Donc ça c'est non seulement la restauration du pouvoir
13:53de l'Etat dans sa dimension régalienne,
13:55c'est aussi un plan PNREF bis
13:57où on se dit qu'on ne peut plus tolérer
13:59ce socialisme encrassé
14:01qui repose sur le socialisme oriental
14:03et auquel je pense qu'il est contraire
14:05à l'esprit d'entreprises.
14:07En plus, je vois Marguerite Thatcher
14:09à la télévision.
14:11Ça sonne le là.
14:13Elle était là à travers la voie de Mathieu.
14:1520h44, une pause.
14:17On parlera d'autre chose dans un petit instant.
14:19Et puis vous
14:21pouvez écouter les podcasts
14:23sur Europe 1.
14:25C'est un record, vous êtes déjà plus de 10 millions
14:27à avoir téléchargé le podcast Europe 1
14:29Les Récits Extraordinaires de Pierre Belmar.
14:31Vous en voulez encore plus,
14:33vous découvrez Pierre Belmar Plus.
14:35Abonnement premium avec des épisodes
14:37bonus et des contenus uniques.
14:39Pierre Belmar Plus, podcast premium Europe 1
14:41disponible exclusivement par abonnement
14:43sur Apple Podcast.
14:45A tout de suite pour le rappel de l'actualité.

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