• avant-hier
Pour le vice-président du groupe RN à l'Assemblée nationale, invité de franceinfo soir lundi 3 février 2024, le vote de la censure du gouvernement de François Bayrou n'est pas acté. Le Rassemblement national assure vouloir prendre son temps pour décider.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir Laurent Jacobelli, vous êtes député de Moselle, porte-parole du Rassemblement National.
00:08Le Parti Socialiste ne va pas censurer François Bayrou sur le budget.
00:12Que va faire l'ORN ? Censure ou pas censure ?
00:14Eh bien écoutez, on s'est laissé le temps de réfléchir, deux jours de réflexion.
00:18C'est le temps qu'on a avant de voter la motion de censure parce qu'il y a un équilibre à trouver.
00:22D'un côté on a un très mauvais budget qui va accroître la baisse de pouvoir d'achat des classes moyennes
00:27qui va rendre la vie des entrepreneurs encore plus difficile,
00:30qui ne réglera pas la question de la sécurité ou de l'immigration.
00:33C'est un mauvais budget, c'est un fait. Est-ce que la meilleure réponse à ce mauvais budget c'est la censure ?
00:37Là aussi il y aura des conséquences. Eh bien on va mesurer le pour et le contre.
00:40Notre intérêt vous savez c'est que ce passage soit le moins douloureux possible pour les Français
00:44et c'est ainsi que nous prendrons notre décision.
00:46Ce budget vous dites est très mauvais, ce budget est même pire que l'absence de budget.
00:51C'est ce que dit un de vos collègues, Jean-Philippe Tanguy, le vice-président délégué du groupe à l'Assemblée.
00:56Dans ce cas, on ne voit pas pourquoi vous ne dites pas automatiquement « on censure ».
00:59Parce qu'il y a des conséquences dans les deux cas.
01:01Vous savez, il y en a qui ont la censure facile, je pense à la France Insoumise qui censure avant même d'avoir lu le projet.
01:06Il y en a qui ont la non-censure facile.
01:08Alors les Républicains qui sont prêts à avaler toutes les cul-œuvres.
01:11Ils font partie du gouvernement.
01:12Ils font partie du gouvernement mais ils n'ont été écoutés sur rien.
01:14Sur l'aide médicale d'État, sur les mesures fiscales, sur rien.
01:17Mais ils acceptent tout.
01:18Bon ben quand on est dans cet état de soumission, effectivement on peut tout entendre.
01:22Et puis les socialistes qui se vendent au plus offrant.
01:24Quand il y a une élection, ils vont avec l'ultra-gauche parce qu'ils se disent que c'est le meilleur moyen de passer.
01:28Puis quand l'élection est passée et qu'ils ne veulent surtout pas y retourner parce qu'ils ne sont pas prêts,
01:31ils s'allient au gouvernement.
01:32Où sont les convictions ? Où est la défense des Français ?
01:34Franchement, on ne sait pas.
01:36Nous, on a le temps long pour nous.
01:37Nous sommes le premier parti de France, premier groupe à l'Assemblée Nationale.
01:40On a le temps de la réflexion pour prendre la meilleure décision possible.
01:43C'est ce qu'on va faire avec Marine Le Pen et Jordane Bardella.
01:45Mais vous dites que ça aurait des conséquences et éventuellement une censure.
01:48Sauf qu'à partir du moment où le parti socialiste ne censure pas,
01:51François Bayrou n'a aucun risque d'être renversé.
01:54Donc, ça vous arrange finalement que les socialistes ne censurent pas ?
01:57Vous pouvez faire ce que vous voulez ?
01:58Notre objectif dans la vie n'est pas de savoir s'il y aura une censure ou pas une censure.
02:01Notre objectif, c'est de gouverner le pays.
02:03Pour qu'on demande à l'État de faire des efforts,
02:06c'est-à-dire, comme dirait l'autre, dégraisser le mammouth
02:08et qu'on arrête d'assommer fiscalement les Français et les entreprises.
02:11C'est ça notre objectif.
02:13Pour l'instant, ce n'est pas nous qui sommes au gouvernement.
02:15Donc, on gère les questions les unes après les autres.
02:17Le seul moyen pour ce gouvernement de faire passer les budgets, c'est le 49-3.
02:20Face au 49-3, il n'y a qu'une réponse.
02:22C'est la motion de censure.
02:24Puisque c'est ça les données de l'équation, c'est comme ça qu'on réfléchit.
02:26Le PS en a fait un élément marketing.
02:28La France Insoumise, un élément de vocifération.
02:31Et les ALR sont aux abonnés absents.
02:34C'est leur problème.
02:35Nous, on a une autre vision des choses.
02:36Ils vous disent quoi sur le terrain ?
02:38Vos électeurs, j'imagine que vous en avez croisé dans votre circonscription ce week-end.
02:41Ils sont pour la censure ou pour un peu de stabilité ?
02:44Vous savez, quand je me balade à Ayange,
02:46ou dans le Tichou, ou Fleurange,
02:47qui sont des villes de ma circonscription,
02:48on me dit deux choses.
02:50Il y en a marre de ce gouvernement et d'Emmanuel Macron
02:52qui, systématiquement, tapent sur ceux qui bossent
02:55pour financer ceux qui ne travaillent pas.
02:57Qui, systématiquement, tapent sur les Français
02:59pour soigner ou héberger des migrants clandestins.
03:02Ils veulent un juste retour des choses.
03:04Mais en même temps, ils tiennent à nos institutions
03:06et ils ne veulent pas qu'elles soient trop secouées.
03:09C'est cet équilibre-là qui nous demande.
03:11Il nous demande de la sagesse et de la raison.
03:13Je crois que c'est ce qu'on va faire en réfléchissant
03:15sur la meilleure solution possible
03:17face au défi qui nous est lancé avec cette motion de censure.
03:19Mais j'en reviens à la position des socialistes.
03:21Que vous censuriez ou pas, le pays aura un budget.
03:2417 millions de Français ne vont pas se retrouver
03:27à payer un impôt sur le revenu qui augmente
03:30grâce aux socialistes qui ne vont pas censurer.
03:32Donc finalement, vous pouvez censurer ou pas censurer,
03:35ça ne changera rien.
03:36C'est fou parce que d'abord on enverra un message,
03:38on expliquera notre position.
03:40Et puis vous savez, nous ne nous positionnons pas
03:42en général en fonction du parti socialiste.
03:45On n'en est pas là quand même.
03:47C'est pas François Hollande qui va redevenir
03:49le chef d'orchestre de ce pays.
03:50Les Français, je crois, n'en veulent plus.
03:52Les socialistes sont devenus des marchands de voix,
03:54des marchands de vote.
03:56C'est leur problème, c'est leur vision de la politique.
03:58Ce n'est pas la nôtre.
03:59Nous, quand on a une question comme ça,
04:00on en profite pour faire des propositions
04:02et on en profite pour expliquer
04:04comment nous gouvernerions demain.
04:06C'est très simple.
04:07Faire des économies sur les mauvaises dépenses,
04:09la hausse de la contribution au budget européen,
04:11le coût de l'immigration, par exemple,
04:13sont des mauvaises dépenses.
04:14Les coûts de fonctionnement d'agences
04:16qui ne servent à rien.
04:17L'ADEME qui nous explique...
04:18L'agence de la transition écologique.
04:20Qui nous explique pour 4 milliards de coûts de fonctionnement
04:22qu'il faut laver sa chemise une fois par semaine.
04:24Grosso modo, merci de payer nos salaires,
04:26on va vous expliquer comment être sale.
04:28Honnêtement, est-ce que ça a un intérêt ?
04:29Non. Rendons leur argent aux Français.
04:31Voilà tout ce qu'on va expliquer.
04:32Et la motion de censure, ou pas,
04:34est l'occasion de le faire.
04:35En tout cas, on a bien vu dans cette séquence
04:37que le Rassemblement National n'est pas la priorité
04:39du gouvernement Bayrou pour négocier.
04:41C'est le parti socialiste.
04:42Est-ce que, Laurent Jacobelli,
04:44vous avez perdu votre rôle central
04:46depuis que vous avez fait tomber Michel Barnier ?
04:48Nous, on a une autre vocation qu'être un valet.
04:50Voilà.
04:51Nous, on veut diriger ce pays.
04:53Alors, une fois encore,
04:54nous n'avons pas la même stratégie que le Parti Socialiste.
04:56Mais pour l'instant, il n'y a pas d'élection a priori.
04:58Eh bien, merci de me donner la perche
05:00parce que justement, comment s'en sortir ?
05:02Parce que sinon, on va continuer avec les petites tractations d'arrière-cours
05:04où les partis qui se réunissent dans des cabines téléphoniques
05:08pour survivre vont négocier leur voix.
05:10Non, il faut retourner aux urnes.
05:12Je pense que c'est une évidence.
05:13Il faut une dissolution de l'Assemblée Nationale
05:15pour donner une majorité.
05:16Jean-Denis Bardella dit que ce sera possible,
05:18donc pas avant le mois de juillet.
05:19Oui, eh bien, attendons le mois de juillet.
05:20D'ici là, évitons le pire aux Français.
05:22C'est ce qu'on va essayer de faire.
05:23Mais il faut une majorité à ce pays.
05:25Et nous, nous pensons que s'il n'y avait pas eu
05:27les petites tractations infâmes du
05:29« je me désiste pour la LFI si on laisse passer le LR
05:31et que le centre puisse gagner »,
05:33s'il n'y avait pas eu ce faux front républicain,
05:34nous aurions une majorité aujourd'hui, Rassemblement National.
05:36Et nous pourrions mener une politique
05:38avec des budgets votés.
05:40C'est loin de ça l'objectif.
05:41Est-ce que dans vos réflexions
05:43pour censurer ou pas censurer François Bayrou,
05:46il y a le fait que le Premier ministre
05:48promet de travailler sur la proportionnelle,
05:50ce qui est une de vos demandes,
05:52sur la banque de la démocratie ?
05:54Si vous cherchiez à le faire tomber,
05:55ce serait contre-productif pour le Rassemblement National ?
05:58L'avis qu'il nous a demandé est sur un budget.
06:00Maintenant, le fait que le Premier ministre
06:01veuille effectivement travailler sur des sujets
06:03qui nous sont chers peut peser dans la balance.
06:06Mais nous n'oublions pas non plus
06:07qu'il y a à l'intérieur de son gouvernement
06:09un ministre, M. Rebsamen,
06:10qui a dit qu'il refusait des collectivités locales
06:14et qu'il considérait que le Rassemblement National
06:16ne pouvait pas être un interlocuteur.
06:18Vous voyez, la situation est complexe.
06:20Et c'est face à cette complexité
06:22que nous avons besoin de temps.
06:23Le Premier ministre a parlé la semaine dernière
06:25de submersion migratoire.
06:27Ça a beaucoup choqué à gauche et une partie de son camp.
06:29Ça vous incite à de la bienveillance à son égard ?
06:32Si je peux me permettre, il a parlé de sentiments
06:34de submersion migratoire.
06:36Moi, je pense que ce sont des gens très émotionnels
06:38que les dirigeants que nous avons en ce moment.
06:40Ils ont des sentiments sur tout.
06:42Il y a un sentiment d'insécurité,
06:43un sentiment de submersion migratoire,
06:45un sentiment de laxisme judiciaire.
06:47Non, il n'y a pas un sentiment.
06:48On vit dans un pays qui devient un coupe-gorge.
06:50On vit dans un pays où l'immigration, aujourd'hui,
06:52est une immigration de guichet social,
06:54où elle n'est plus contrôlée.
06:56500 000 migrants légaux chaque année.
06:58On parle d'un million de migrants illégaux.
07:01Ça a un coût.
07:02Un coût, évidemment, policier.
07:04Un coût de sécurité.
07:05Un coût sur la santé.
07:07Aujourd'hui, ça met en danger notre identité
07:09et parfois la vie de certains Français.
07:11Donc, il faut réagir.
07:12Il n'y a pas de sentiment de submersion migratoire.
07:14Il y a une submersion migratoire.
07:16Justement, vous parliez de guichet social,
07:18ce qui est sans doute un petit peu exagéré.
07:20Les sénateurs LR viennent de déposer
07:22une proposition de loi pour imposer
07:25deux ans de résidence en France aux étrangers
07:27avant d'avoir accès aux allocations familiales
07:29ou aux APL.
07:30Est-ce que l'ERN pourrait voter cette proposition de loi ?
07:33Pourquoi deux ans ? Cinq ans ?
07:35L'ERN est encore réservé aux seuls étrangers
07:38en situation régulière et qui cotisent.
07:41Oui, ça, on parle des étrangers en situation régulière.
07:43Oui, mais une fois encore, vous voyez,
07:45c'est tous les LR, ça.
07:46C'est-à-dire que sur les tribunes, ils parlent fort.
07:48Ils parlent d'ailleurs souvent comme nous.
07:49Il faut le reconnaître.
07:50Et puis, lorsqu'ils font des projets de loi,
07:52c'est en général insipide.
07:54Vous savez, on a une loi sur l'immigration
07:56à peu près tous les ans.
07:57Et tous les ans, on a plus de migrants.
07:58Donc, il y a un moment, il va falloir demander…
07:59Il y en a une fin 2023 que le Rassemblement national a votée.
08:02Il vaut mieux un tout petit pas que rien du tout.
08:04En revanche, nous, nous pensons qu'il faut que les Français se prononcent.
08:07Ça fait 40-50 ans qu'on leur impose cette immigration
08:10sans qu'ils aient leur mot à dire.
08:12Le droit du sol.
08:13Alors, qu'ils se prononcent, c'est-à-dire ?
08:14On va leur proposer un projet de loi.
08:15Et c'est eux qui diront oui ou non.
08:17Jordan Bardella parle d'un référendum sur l'immigration.
08:19Il l'a reproposé ce week-end à Montélimar.
08:21Il a raison, c'est ce qu'il faut faire.
08:23Sauf que vous savez très bien qu'en l'état actuel de la Constitution,
08:25c'est impossible de faire un référendum sur l'immigration.
08:28Les questions sociétales et économiques font partie du champ des référendums.
08:31Or, l'immigration, aujourd'hui, a un impact sur la société et sur l'économie qui est énorme.
08:35C'est sur les questions économiques et sociales,
08:37ou sur l'organisation de l'État, par exemple, ou les institutions.
08:40Ça joue aussi sur l'organisation de l'État.
08:42Parce qu'une partie des moyens de l'État, une partie de la fonction publique
08:46est tournée vers le traitement des migrants,
08:49notamment dans les préfectures qui sont submergées de demandes.
08:52Les Français doivent le dire.
08:54Le droit du sol.
08:55On arrête ou on continue ?
08:56Bien sûr qu'ils veulent arrêter.
08:57Le regroupement familial, on arrête ou on continue ?
08:59Bien sûr qu'ils veulent arrêter.
09:00Est-ce qu'on continue à financer, socialement, des gens qui n'ont jamais cotisé
09:04et qui, parfois, sont même illégalement sur le sol français et qui n'ont pas de travail ?
09:07Sauf que François Bayrou ne se lancera pas dans une réforme de l'immigration soumise à un référendum.
09:12Alors, il faut appeler immédiatement Bruno Retailleau
09:14et lui dire qu'il s'est gouré de gouvernement
09:15et qu'il vienne prendre la carte au Rassemblement National, si jamais il est sincère.
09:18Vous demandez au ministre de l'Intérieur de prendre sa carte au Rassemblement National ?
09:22Écoutez, s'il est sincère, s'il veut vraiment réduire l'immigration,
09:26s'il veut vraiment reconduire à la frontière
09:29ceux qui sont frappés d'obligation de quitter le territoire français,
09:32s'il veut vraiment la fin des allocations des aides sociales aux étrangers,
09:36comme il le déclare...
09:37Il vous fait peur, Bruno Retailleau ?
09:39Mais au contraire, s'il veut vraiment la fin du port du voile
09:42pour les accompagnantes à l'école et à l'université,
09:44et bien qu'il nous rejoigne.
09:45Parce que nous sommes les seuls qui le feront.
09:47Vous imaginez bien, et il l'a dit d'ailleurs,
09:49que ce n'est pas François Bayrou qui le fera,
09:51avec Manuel Valls, dans son gouvernement,
09:53qui avait signé cette circulaire de régularisation massive,
09:55ou même M. Rebsamen...
09:56Bruno Retailleau a durci la circulaire,
09:58il faudra maintenant 7 ans de présence sur le territoire,
10:01parce que c'était 5 avec la circulaire Valls.
10:03Ça va être pire, parce qu'en 7 ans,
10:05un migrant clandestin aura eu encore plus l'occasion
10:07de fonder un foyer, de s'établir en France,
10:09et ce sera encore plus dur de le renvoyer chez lui.
10:12Vous voyez, l'enfer est pavé de bonnes intentions,
10:15et M. Bruno Retailleau en est malheureusement l'exemple.
10:17Je parlais de vos électeurs tout à l'heure sur la censure
10:20vis-à-vis du gouvernement de François Bayrou,
10:22il plaît à vos électeurs, Bruno Retailleau ?
10:25Écoutez, vous savez, quand je leur parle,
10:27on parle rarement du casting du gouvernement.
10:29Je pense que nos électeurs, dont beaucoup,
10:32parfois viennent de la droite et des LR,
10:34ils en ont soupé des belles promesses.
10:36Ils ont connu le Nicolas Sarkozy candidat
10:39qui leur disait qu'il allait arrêter l'immigration
10:41et ramener l'ordre,
10:42et puis ils se sont retrouvés avec un Nicolas Sarkozy
10:44qui réduisait les effectifs policiers
10:46et qui autorisait l'immigration massive.
10:48Ils en ont goûté du général Darmanin qui venait des LR.
10:51On voit que dans les sondages,
10:52Bruno Retailleau a plutôt bonne presse.
10:54Très loin derrière, il faut le dire par honnêteté intellectuelle,
10:57très très loin derrière Jordan Bardala et Marine Le Pen
10:59qui sont d'ailleurs les deux personnalités politiques
11:01préférées du centre et de la droite.
11:04C'est-à-dire y compris de gens qui ont voté
11:07hier et avant-hier pour Emmanuel Macron.
11:09Donc je pense que les gens ne se trompent pas.
11:11Ils savent qu'il y a un problème sur l'immigration.
11:13Ils savent qu'il faut des mesures fortes.
11:15Ils savent très bien que ce ne sont pas les LR qui le feront.
11:17Ils ont eu dix fois l'occasion de le faire
11:19et que nous sommes les seuls qui respecteront notre parole.
11:21Laurent Jacobelli, dans une semaine,
11:23Emmanuel Macron doit nommer le nouveau président du Conseil constitutionnel
11:26en remplacement de Laurent Fabius.
11:28Le chef de l'État penche pour un de ses proches,
11:30l'ancien président de l'Assemblée, Richard Ferrand.
11:32Que pense le Rassemblement national de cette option ?
11:34Que le Conseil constitutionnel mérite mieux qu'un renvoi d'ascenseur.
11:37Le Conseil constitutionnel, il doit être neutre, indépendant
11:41et il y aura toujours un soupçon.
11:42Si c'est M. Ferrand que cette indépendance n'est pas respectée,
11:46Emmanuel Macron confond l'État
11:49avec des places pour les copains.
11:51C'est exactement ce dont les Français ne veulent plus.
11:53Merci Laurent Jacobelli.
11:55Merci à vous.

Recommandations