Quand Jean-Marc Morandini repose huit fois la même question à Philippe Ballard, porte-parole du Rassemblement national: "Allez-vous oui ou non voter la censure du gouvernement Bayrou ?" - Regardez
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00:00— Charles-Philippe Ballard, vous votez la sanction ou pas ? Vous, à titre personnel, qu'est-ce que vous feriez ?
00:03— À titre personnel, moi, je suis très partagé, 50-50, comme Laurent-Jean-Louis dit.
00:07— Vous faites du Macron, quoi, en même temps. — C'est une balance. — Sortez de ce corps.
00:11— Surtout, on va écouter... — Non, non, mais votre avis à vous. Après, vous respecterez bien évidemment la ligne qui sera donnée par Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:19Mais vous, à titre personnel... — Ce budget est mauvais. Voilà. 51e budget de faillite. Il n'y a aucune réforme structurelle.
00:26Après, il y a l'autre côté. Il faudra peut-être donner un budget à la France un jour, quand même, ne serait-ce que pour le barème de l'IRPP, l'impôt sur le revenu.
00:34— Donc, à titre personnel, vous faites quoi ? — Je vais écouter les débats. Je vais écouter les discussions de Marine Le Pen.
00:38— Mais là, si vous devez faire vous, à titre personnel, vous devez vous faire maintenant. — Je vais faire 55 ans.
00:41— Mais arrêtez le 55 ans. — Bah si, si, mais c'est la réalité. — Appelez un ami. Faites quelque chose.
00:46— Non, mais on va écouter à la fois Marine Le Pen, Jordan Bardella. Dans le groupe, on va en discuter. Et après, alors je ne sais pas, par contre,
00:51si la réponse sera donnée, la façon dont elle sera communiquée, est-ce que c'est dès ce soir. Mais franchement, ce budget est mauvais.
00:58— Juste entre nous, personne ne regarde. Entre nous, votre avis. — On ne dira rien. — On n'a personne. Personne ne va nous regarder comme ça.
01:03— Si ce gouvernement n'est pas censuré, ça veut dire qu'en septembre... — Mais oui, mais vous ne répondez pas. Sans papa, vous ne répondez pas.
01:08Et votre avis, c'est quoi ? Vous avez un avis, Philippe Ballard ? — Oui, mais on va en discuter un peu plus tard.
01:12— Mais votre avis, je pense plutôt... — Arrêtez, c'est mort. — Je penche plutôt... — Lequel côté vous penchez ?
01:18— À l'heure actuelle, je pense 50-50 plutôt pour la censure, mais on va écouter les débats. — Voilà. Très bien. Oui, j'y arrive.