Dans son édito du 01/02/2025, Eliot Deval revient sur la dégradation de la sépulture de Jean-Marie Le Pen à La Trinité-sur-Mer.
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00:00Chanter à sa mort, sabrer le champagne, hurler de joie ne suffisait pas.
00:04Il fallait s'introduire dans la paisible ville de la Trinité-sur-mer, forcer l'entrée
00:08du cimetière en pleine nuit, dégrader le cercueil où repose Jean-Marie Le Pen.
00:13Derrière cet acte aussi lâche que barbare, le silence d'une partie de la classe politique
00:17et médiatique fait froid dans le dos.
00:19De la droite en passant par la gauche républicaine, la gauche caviar, la gauche croisette, tous
00:24portés disparus, où sont les défenseurs, les chevaliers des droits humains, ceux qui
00:29luttent contre la haine, la LDH, SOS Racisme, la LICRA, ont-elles perdu leurs plumes, ont-elles
00:36retrouvé le costume de Ponce Pilate qui leur va si bien ? Venir détruire à coups de masse
00:41la croix et la plaque de la tombe Le Pen ne mérite donc aucune condamnation.
00:46Par ailleurs, ne soyons pas dupes, la fachosphère aujourd'hui qui ose se présenter comme antifasciste
00:52est à l'extrême gauche de l'échiquier.
00:54Elle ne se nourrit des silences complices des uns, se complaît derrière le combat des autres.
00:59Marie-Caroline Le Pen disait hier, ceux qui s'attaquent aux morts sont capables du pire
01:03contre les vivants, message peut-être prémonitoire d'un futur.